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Partie 23


Si jamais tu deviens intime avec lui, je t'explose le crâne. Tu es ma femme et dorénavant, c'est seulement à moi que tu appartiens.

Esther se rappelait de cette phrase comme de son âge. Quand il lui avait dit cela, Léo l'avait fait avec tellement de dureté qu'elle en avait frissonner sur le moment. Maintenant elle se demandait si elle n'avait pas fait un mauvais choix, si son cœur ne l'avait pas tourné en dérision. Peut-être que le bonheur ne voulait pas d'elle. Peut-être qu'elle devrait renoncer à l'idée d'être un jour heureuse, mais de toute façon elle ne pouvait pas choisir cette option....pas après avoir fait tant de sacrifices.

Elle enfonça ses réflexions quelque part dans son esprit et sortit du Taxi puis se dépêcha de frapper à la porte de cette villa rectangulaire qui se trouvait maintenant en face d'elle. Le gardien lui ouvrit le portail en la saluant. Il ne se gêna pas aussi de la regarder avec insistance. Elle était tellement belle, exactement son style de femme à lui.

La jeune dame monta jusqu'au salon.

-- Tu es où mon chéri, appela t-elle Lewis en baladant ses yeux un peu partout.

Bien vrai que ce salon ne lui soit pas inconnu, elle était fascinée par la beauté du lieu. La couleur Arc-en-Ciel des lustres. La table à manger si luxueuse. Les chaises, le carrelage, la télé. Tout respirait le gain dans cette pièce et même dans la villa toute entière. Du jardin à la piscine, des chambres à la cuisine, la propreté se montrait impeccable.

-- Je suis là, dans la cuisine. Répondit ce dernier.

Esther alla dans la cuisine. Cette cuisine américaine qu'elle aimait tant.

-- Qu'est-ce que tu fais ? Tonna t-elle en éclatant de rire.

Il fallait voir la tête de Lewis.
Il essayait de faire un gâteau crémeux mais la pâte à crème s'était renversée en partie sur ses vêtements.

-- Bonne arrivée à toi mon amour. Dit-il avec soulagement en voyant sa bien-aimée s'approcher de lui.

Lorsqu'elle fut suffisamment proche, il lui fit une bise légère sur la joue gauche.

-- C'est plutôt à moi de te souhaiter la bonne arrivée, déclara Esther.

-- Ne te tracasse pas pour si peu, ce n'est pas grave. La rassura Lewis.

-- Hhm...tu as raison. Conclut-elle. J'aimerais bien savoir maintenant pour qui mon chéri compte faire ce gâteau vu que moi je déteste la crème.

Lewis fit une petite grimace.

-- Ah ...ce gâteau, annonça t-il joyeusement. Je le fais pour une de mes responsables de travaux. En rentrant de Gao ce matin, elle a fait un malaise. On lui a alors donné de l'aspirine, puis son état s'est stabilisé. Là, je n'ai pas grand chose à faire alors je me suis dit pourquoi pas faire quelque chose pour la lui apporter chez elle à la maison ? Et j'ai pensé au gâteau. Tu comprends ?

-- Oui oui je comprends, affirma rapidement Esther. Je vais reprendre ce gâteau et si tu veux, je pourrais même t'accompagner pour le donner à la souffrante.

-- Pourquoi pas ? Si le déplacement ne va pas te gêner ce sera super.

Esther enleva ses multiples bracelets pour ensuite se laver les mains. Elle prit un couteau et commença à ajuster soigneusement les bordures du gâteau avec grâce et savoir faire. Lewis la regardait amoureusement. Décidément, cette femme savait tout faire. Suivant ses faits et gestes des yeux, il sut qu'elle aurait besoin d'une nouvelle crème lorsque cette dernière retira la poignée de crème qu'il avait plus tôt posé sur le gâteau. Lewis fit donc sortir de la crème de son frigo.

-- Tiens ça bébé.

Esther tourna la tête pour voir.

-- Merci beaucoup, j'en ai justement besoin, reconnut-elle. Tu es vraiment très perspicace.

-- On peut dire ça, déclara Lewis, le sourire aux lèvres.

Il resta figé sur sa petite amie alors qu'elle, était désormais concentrée à dessiner une fleur sur le gâteau à l'aide de la crème.

-- Bébé ? Murmura t-il.

-- Uhm, fit simplement Esther sans le regarder. Tu veux me dire quelque chose ?

-- Oui.. mais...oh la fraise, j'ai oublié de t'apporter la fraise.

-- Il n'est pas trop tard tu sais.

-- Oui je te l'apporte.

Lewis alla à nouveau dans son frigo prendre une boîte remplie de fraises.

-- Voilà. Dit-il en déposant la boîte sur la table de cuisine.

-- Merci. Alors tu voulais me dire tout à l'heure ?

-- J'ai ....en fait j'ai mûrement réfléchi. Étant donné que ton père s'est très bien rétabli, j'aimerais sauter sur l'occasion pour lui demander la liste de ta dot.

-- Ma dot ?

Esther arrêta son action pour regarder l'homme en face d'elle avec un air mitigé puis elle affirma :

-- Dis-moi chéri, depuis qu'on est ensemble est-ce que tu as déjà rencontré mon père ?

-- Non, répondit Lewis. Je n'ai jamais eu l'occasion d'échanger avec lui.

-- Cette occasion, tu ne l'auras jamais vu que j'ai été reniée. Lorsqu'après ma fuite, je suis rentrée pour la première fois à la maison, mon père a rompu nos liens. Pour lui j'ai déshonoré ma famille raison pour laquelle tu n'as jamais pu lui parler. Quant à ma mère, elle a suivi la décision de son mari. Elle ne me parle que très rarement et à chaque fois que je vais en famille, c'est que mon père est en déplacement.

-- Ohw je comprends. Excuse-moi. Il a vraiment été trop dur avec toi.

-- Oui, c'est un homme à cheval sur les règles de conduites et ses convictions n'ont pas de frontières. Quiconque dans la famille ose aller en travers de ses décisions, le paie sévèrement.

-- C'est triste quand-même ce qu'il a fait. Je devrais payer ta dot dans les bras de Jaret alors.

-- Non...non, lui défendit Esther avec empressement. Jaret n'a pas
le droit de prendre ma dot.

Un silence de mort s'imposa.
La jeune femme prit des fraises et les posa maladroitement sur les sépales de sa fleur en crème puis souleva les ustensiles utilisés pour la cuisson du gâteau et les mit dans le lavabo. Tout était brouillé dans sa tête. Elle prit à nouveau des fraises puis les redéposa à l'instant. On aurait dit que ses mains refusaient de lui obéir.

-- Pourquoi tu es tout d'un coup devenue si embrouillée ? Fit remarquer Lewis, les deux mains jointes à sa poitrine.

Le regard d'Esther retourna à Lewis. Elle décerna un brin de colère et de frustration sur le visage de celui-ci. Finalement, elle ne répondit rien à
sa précédente question.

Lewis poursuit sereinement.

-- Cela fait plus d'une année qu'on sort ensemble et à chaque fois que je te parle de mariage, j'ai l'impression que tu me tournes au vinaigre.

-- Ce n'est pas ça en fait, expliqua Esther en begayant. Je..

-- Pourquoi tu articules difficilement ? Dis-moi sincèrement est-ce que tu m'aimes ? Est-ce que tu vois un autre homme que moi ? Parce que j'ai besoin de comprendre. Tu agis comme une femme infidèle, comme une femme qui est éprise d'un autre homme.

-- Je t'aime beaucoup. Mentit Esther.

Elle s'approcha de Lewis avec un regard triste et posa la tête sur le torse de celui-ci. Immédiatement, la colère de l'homme se dissipa et il entoura sa petite amie de ses bras tout en lui embrassant amoureusement le front. Des larmes firent la course pour s'échapper des yeux de la jeune femme.

-- Tu penses vraiment qu'avec ce que j'ai vécu je suis capable de me disperser d'homme à homme ? Demanda t-elle d'une voix triste et affectée.

Elle fit quelques bruits de renifflements.
Lewis frémit brusquement en voyant sa petite amie dans un tel état. Tout cela était de sa faute. Il n'aurait jamais dû lui poser des questions aussi tranchantes.

-- Pardon.. bébé., S'excusa t-il de vive voix.

Cependant, Esther se détacha de lui. Elle avait assez de larmes qui lui coulaient sur les joues.

-- J'en ai assez que tout le monde me fasse toujours des reproches, cria t-elle avec colère.
Je ne veux plus de toi Lewis. Tu m'as blessée et j'ai fini par comprendre que tu ne mérites pas.

Elle jeta du revers de la main, le beau gâteau crémeux à la fraise qu'elle venait de faire et se pressa de quitter la cuisine.

-- Ne t'en va pas s'il te plaît ! La supplia Lewis.

Il s'effondra en sanglots, parce qu'il comprit qu'il venait de perdre la femme de sa vie.

Une fois hors de la concession à son petit ami, Esther passa un coup de fil. Quelques minutes plus tard une grosse voiture vint se garer devant elle. Elle y monta avec un sourire aux lèvres, direction chez Richard, l'un de ses nombreux amants. C'était un homme d'affaires. Père célibataire de cinq enfants dont la plus jeune avait la trentaine. Il était un homme court et noir, de taille moyenne, avoisinant la soixantaine avec un regard dur et un mauvais caractère mais Esther avait sut le dompter comme un animal. Elle savait lui soutirer de l'argent, et justement son arrivée dans la maison de ce dernier était purement pour des besoins matériels.

Le viel homme profita pour l'avoir dans son lit. C'était ainsi. C'était du donnant, donnant.

Esther se rendit chez sa patronne pour avoir la clé secours du magasin en prétextant avoir égarée la sienne chez une amie. Elle promit à madame Soumahoro de retourner sa clé avant le lendemain et passa le reste de la journée au magasin. Le vide sur la chaise du guichet était énorme. L'absence de Jemima lui fit un creux dans la tête. Elle se sentit triste d'avoir participé au meurtre de son amie.

C'est plongée dans ses regrets qu'un couple marié arriva. La femme fit une commande de trois chaussures plates. Esther emballa la commande et lorsque le couple s'en alla, elle se mit à pleurer bruyamment. Pourquoi ne trouvait-elle pas un homme riche qu'elle puisse aimer et qui puisse l'aimer en retour ? Se demanda t-elle. Il y avait tellement d'amour entre le jeune couple qu'elle venait de servir que l'idée de trouver à coup sûr le bonheur ressugit en elle mais il n'y avait pas d'homme qui remplisse ses conditions.

Eh mais oui, il y avait Léo son époux, cet homme, elle l'aimait comme elle n'avait jamais aimé durant toute sa vie. Le seul problème se trouvait au niveau de sa poche.

Esther ferma le magasin à dix-sept heures. Alors qu'elle marchait pour le retour à la maison, une fantastique idée lui vint en tête. Elle allait reprendre avec Lewis, le dépouiller afin de vivre une vie de luxe avec son amoureux. Il fallait que Léo apprenne pour ce projet, sûrement qu'il sera fou de joie. Finir les regrets. Jemima était morte et cela ne devrait nullement impacter son bonheur à elle.

Lorsqu'elle arriva finalement dans sa nouvelle maison, elle tapa à la porte. Léo se présenta à elle en ouvrant la porte.

-- Tu étais où ? La questionna t-il avec colère.

-- J'étais avec Lewis.

-- Ok.., affirma t-il. Rentre ! Mais c'est la dernière fois que tu passes une aussi longue journée avec ton amant. D'ailleurs, je t'ordonne de rompre immédiatement avec lui ainsi que tous ces autres hommes avec qui tu sors souvent pour de l'argent. Il faut que ta prostitution s'arrête là.

Esther tomba de haut.

Deux gifles volèrent en éclats sur ses joues.

-- Tu m'appartiens compris ? Lui répéta Léo, le démon dans les yeux.

-- O...u...i..., Répondit-elle machinalement.

Cette violence lui rappela brièvement son vécu avec Boubacar.

-- Tu es tout ce que je possède et si je ne t'ai plus, c'est que la mort t'aura prise, pas un autre homme. Compris aussi ?

Un Oui glacial perça la pièce.

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