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Partie 03


Jemima se leva doucement du lit et alla immédiatement prendre un bain. Après cela, elle descendit pour griller quelques bananes mûres, histoire de grignoter un peu avant le réveil de Léo. Alors que les tranches de bananes nageaient dans l'huile, elle retourna au salon, prit son téléphone puis activa sa connexion. Un message en particulier attira son attention lorsqu'elle ouvrit son WhatsApp. C'était celui d'Esther. Dans ce message, cette dernière lui demandait si elle pouvait être disponible pour l'accompagner faire quelques courses.

Jemima lui répondit par l'affirmative, lui proposant même une heure précise. Esther accepta sans broncher avant de donner les détails du lieu où elles devraient se retrouver. "Ah, cette femme, toujours des courses à faire", murmura Jemima en faisant allusion à son amie. Elle cligna des yeux sur l'écran qui lui présenta un message de son père. Elle y répondit et laissa son téléphone sur le canapé pour aller voir la grillade. Quelques secondes après son retour au salon, elle vit Léo faire irruption dans son espace.

-- Ça va ? Demanda-t-il en enlaçant sa femme.

-- Oui. Pourquoi ça n'irait pas ?

-- Pour rien, répondit Léo.

Il s'installa sur la chaise d'à côté.

-- Qu'est-ce que j'ai faim, dit-il. Ma vie, est-ce qu'il y a quelque chose à manger en cuisine ?

-- Oui, justement j'attendais ton réveil pour tout réchauffer. Laisse-moi quelques minutes s'il te plaît.

-- Vas-y !

Elle se leva et se mit au travail. Jusqu'à ce que tous soient prêts, la jeune femme resta aux aguets pour éviter de brûler quelque chose. Elle servit Léo et lui apporta le plat, après quoi elle commença à grignoter sa banane grillée.

Lorsque celui-ci eut terminé le plat de riz à la sauce arachide que lui avait apporté sa femme, il la remercia et Jemima lui répondit par un grand sourire. Elle débarrassa la table puis se servit à son tour. Cependant, elle resta dans la cuisine.

-- Alors, ma vie, que fais-tu ?

-- Je mange.

-- Viens le faire auprès de moi s'il te plaît.

-- Je te manque à ce point-là, ironisa Jemima. Ok, je te rejoins. affirma-t-elle en chemin.

Elle vint s'asseoir sur la même chaise qu'elle avait précédemment quittée.

-- Je suis là maintenant.

-- C'est mieux ainsi.

-- Pourquoi ?

-- Pourquoi quoi?

-- Pourquoi veux-tu toujours que je mange devant toi ?

-- Je ne sais pas, c'est une réaction spontanée. Tu sais, à l'orphelinat, on mangeait ensemble par groupe de deux mais comme tu préfères manger seule le plus souvent, j'aime te regarder.

Jemima abaissa la tête, se reprochant d'avoir posé cette question. D'autant plus qu'elle savait que Léo n'aimait pas parler de sa vie à l'orphelinat car cela lui rappelait la mort de sa maman de cœur, celle-là même qui l'avait élevé à l'orphelinat et qui s'était éteinte le jour même où il avait quitté le lieu pour prendre sa vie en main. Jemima arrêta de manger et déposa la nourriture en cuisine avant de retourner au salon.

-- Désolée chéri, excuse-moi pour cette question. Pardon.

-- Non ne t'excuse pas, je vais bien, la rassura Léo.

Son visage avait beau ne rien laisser paraître, Jemima savait qu'il était peiné. Elle lui prit la main droite et la serra contre la sienne.

-- Tu es sûr que ça va ? Insista-t-elle.

-- Oui oui.

Elle s'approcha pour le serrer dans ses bras et l'embrassa sur le front.

Après cela, elle se rappela de son rendez-vous et entra précipitamment dans la chambre. Elle enfila un ensemble T-shirt bleu et jupe noire accompagné de chaussures plates. Elle coiffa sa perruque et appliqua une touche d'huile brillante pour lui donner un certain charme. Quant à son visage, une légère touche de fond de teint et du gloss pour les lèvres puis hop, elle se sentait prête. Jemima sortit alors de la pièce. Passant par le salon, elle aperçut Léo qui venait justement de déposer la télécommande, sûrement après avoir trouvé captivant le match de football qu'il regardait.

-- Je vais accompagner Esther faire ses courses, déclara-t-elle à Léo.

-- Ok, mais ne rentre pas trop tard non plus.

-- C'est compris. À plus.

Jemima quitta la maison. Les rues de KATI lui parurent un peu vides. Il est vrai que quelques hommes s'y trouvaient, mais comparé au grand brouhaha qu'elle observait habituellement lors des jours ouvrables, les weekends avec leur calme ne pouvaient qu'être meilleurs à ses yeux. Elle emprunta un taxi et descendit devant "Mon shopping", un magasin de robes et autres vêtements.

-- Eh madame Léo, cria Esther qui venait de quitter une Range Rover noire.

À sa belle silhouette, la jeune femme avait préféré ajouter une courte robe blanche en dentelle noire. Elle avait aussi enfilé des talons gris et laissé ses cheveux au vent. Ses lèvres dessinées, ses beaux yeux et ses sourcils épais s'allièrent gracieusement à son teint caramel. Jemima l'accueillit avec un beau sourire et les deux femmes se firent la bise puis échangèrent quelques nouvelles.

-- Dis donc, c'est la première fois que je te vois en aussi charmante compagnie, commenta Jemima.

-- Ah, tu l'as vu ? C'est Lewis, mon petit ami.

-- Mon futur beau-frère ?

-- Sûrement. Alors, s'exclama Esther d'un ton très sérieux. Comment va ma belle-sœur ?

Jemima ne comprenait pas de qui cela pouvait être vu qu'elle n'avait jamais côtoyé directement un membre de la famille d'Esther. Alors pourquoi celle-ci lui demandait avec autant de sérieux des nouvelles d'une quelconque belle-sœur ? Jemima se concentra pour chercher dans sa tête de qui il pouvait s'agir. Peut-être qu'Esther lui avait dit plus au sujet de ses belles-sœurs.

-- C'est laquelle de tes belles-sœurs ? demanda-t-elle finalement.

Mais au lieu de lui répondre, son amie éclata de rire.

-- Pourquoi ris-tu ? Je ne connais pas le prénom de la femme de ton grand frère puisque tu ne me l'as jamais dit il me semble, donc comment pourrais-je avoir des nouvelles d'elle ? Et puis il y a aussi celle de ton petit frère, à qui fais-tu allusion alors ?

-- De Jemima Traoré.

-- Ah, la folle ! martela Jemima en pouffant de rire. Tu aurais simplement pu dire "Comment vas-tu ?"

-- Je sais, se défendit Esther. Mais là, il fallait impérativement préciser que tu appartiens à mon frère Malien, pas à un congolais comme toi.

Jemima secoua doucement la tête. Décidément, son amie avait toujours des idées originales à faire entendre.

-- Vraiment, je ne sais plus quoi dire, affirma-t-elle aussitôt. Mais tu devrais sérieusement me faire connaître toute ta famille hein.

-- Ça fait plaisir de l'entendre, rigola Esther, toujours dans son univers. Oui c'est noté. On ne se connaît que depuis deux mois, et ça fait juste deux semaines qu'on est devenu aussi proches donc je ne pouvais pas t'encombrer avec toutes ces informations.

-- Oui tu as raison, rentrons maintenant. Tu sais que ce n'est pas en restant ici que les courses se feront.

-- Ah oui c'est vrai, allons-nous-en à l'intérieur.

Les deux femmes se partagèrent un regard complice et entrèrent pour acheter des robes avant de poursuivre leur course ailleurs.

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