Point de vue de Gandia.

Tout c'était passé si vite. L'explosion. Les tirs. La fuite. La liberté. Maintenant j'étais dehors entrain de répondre aux nombreuses questions des policiers. Mon corps était ici mais mon âme était ailleurs. Elle suivait Tokyo. Je n'avais pas eu le temps de lire le papier qu'elle m'avait glissé dans la main après m'avoir embrassé pour la dernière fois. Il était toujours serré dans ma main. Je mis ma main dans ma poche pour l'y ranger. Je ne voulais pas que la police les retrouve. Je vis au loin des journalistes qui accouraient jusqu'à moi.

- « Bonjour vous êtes bien César Gandia ? »

- « Euh oui c'est moi. » répondis-je.
Des dizaines de micros enregistraient chacune de mes paroles.

- « On raconte que c'est vous qui avez libéré tous les otages est-ce vrai ? »

C'était le moment de jouer mon rôle, je n'avais pas besoin de le continuer mais je le faisais pour elle.

- « Oui c'est moi. J'ai réussi à avoir accès à du C4. J'ai pu faire sauter les portes à partir de leur point faible et détourner l'attention des braqueurs pour permettre aux otages de s'échapper. »

En vérité c'était l'inverse mais personne ne le savait.

- « Malheureusement ils ont réussi à s'échapper et j'ignore où cette bande de fils de putes est ! » terminais-je en faisant semblant d'être en rage de les avoir laissé s'en aller.

- « Vous êtes un peu le héros de la situation alors ?! »

- « Appelez ça comme vous le souhaitez mais je ne me considère pas comme un héros loin de là. » répondis-je.

- « Et modeste avec ça ! Et bien merci d'avoir répondu à nos questions Monsieur Gandia. »

Enfin je pouvais m'en aller. Cela faisait plus de deux heures qu'on me posait des questions et j'en avais plus qu'assez. Je m'éloigna de la Banque d'Espagne sans un regard en arrière. Je marcha au hasard dans les rues de Madrid. Je sentais des regards froids et menaçants sur moi. Les soutiens des Dalí me prenaient pour le méchant de l'histoire... Si seulement ils savaient... Je continua d'avancer sans réfléchir ni prendre garde aux gens autour. Je finis par arriver devant mon immeuble. Depuis combien de temps marchais-je ? Plus d'un quart d'heure si on en croit l'endroit où je me tenais. Lasse, je rentra dans mon immeuble. Je monta les escaliers jusqu'au deuxième étage et entra dans mon appartement. Je referma la porte et me laissa tomber sur le canapé en fixant le plafond. Je vivais seul depuis la demande de divorce de Marisa... Le visage de Tokyo s'afficha devant mes yeux et je souris. Je me rappela soudainement du mot et me redressa en le sortant de ma poche. Je l'ouvris et le lus. Je souris. C'était l'emplacement où elle se trouvait. Deux mois. Je devais attendre deux mois... Je regarda le calendrier et me leva. Je saisis un stylo et laissa passer les deux mois suivants et marqua sur la case du jour correspondant : « Départ ❤️ ». Je souris et posa le stylo en laissant les deux pages des mois suivants tombés, satisfait. Je te retrouverai Tokyo. Dans deux mois, je te serrerai à nouveau dans mes bras mon ange.

*************************************
¡Hola mis ángeles?
Ça va ?
Moi oui.

QUI A VU LA PERFORMANCE D'ITZIAR DANS MASK SINGER ?! ELLE EST INCROYABLE !!! JUSTE SA VOIX ÉTAIT DIVINE !!! 

❤️❤️                       ❤️❤️
❤️❤️❤️❤️            ❤️❤️❤️❤️
❤️❤️❤️❤️❤️❤️    ❤️❤️❤️❤️❤️❤️
❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️
❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️
❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️
❤️❤️❤️❤️❤️❤️
❤️❤️❤️❤️
❤️❤️
❤️

Voici le nouveau chapitre !
J'espère qu'il vous plaît !

Prenez soin de vous !
Je vous aime ❤️❤️❤️

¡Besos a todos! 💜