Point de vue de Gandia.

Faire croire que j'ai réussi à libérer les otages mais qu'ils se sont échappés. C'est tout ce que je dois faire. Ils ont fini de fondre l'or. Ils doivent partir. Ça fait cinq heures mais je ne m'en remets toujours pas. Elle va partir. Loin de moi. Ça fait si mal que ce n'est pas humain.

- « Bébé ? Ça va ? » me demanda Tokyo.

Elle aussi semblait triste. Je leva mon regard vers elle.

- « Je ne veux pas te perdre... » murmurais-je.

Elle releva la tête et me fixa.

- « Moi non plus je ne veux pas te perdre Gandia... »

Je la serra un peu plus fort contre moi.

- « Mais tu as une femme et un fils et ils ont besoin de toi... » continua-t-elle.

Je la regarda. Ses yeux exprimaient toute sa douleur.

- « Ma femme...ça fait bien longtemps qu'il n'y a plus rien entre nous... Quant à mon fils...je ne suis pas un père pour lui je n'ai jamais été là... Toujours au travail, jamais à la maison. Il a cinq ans et je ne fais tout simplement pas parti de sa vie... » dis-je.

Tokyo se redressa et me fixa. Une larme coula sur ma joue. Elle l'essuya avec son pouce.

- « Je suis désolée... » dit-elle.

- « Ne le soit pas... C'est mieux pour nous tous... Ma femme a fait une demande de divorce et une demande de garde exclusive pour mon fils. Je sais qu'elle l'aura. Je ne m'y suis pas opposé. Il sera toujours plus heureux avec sa mère qu'avec moi... Je ne serais jamais là... »

- « Tu devrais te battre pour lui ! Je suis sûr qu'au fond de lui il t'aime ! Tu es son père ! »

Je ne répondis pas et détourna le regard. C'était trop tard. Le verdict était aujourd'hui à 10h00... Et je n'avais pas pu être là...

- « C'est trop tard... Elle a déjà gagné. Le jugement final était ce matin... » annonçais-je avec tristesse.

Elle plaqua une main sur ma joue.

- « Je suis désolée... Je... Tu comptes essayer de le récupérer ou de le voir ? » me demanda Tokyo d'un air soucieux.

- « Non... C'était stipulé dans l'accord... »

- « Tu as des droits ! C'est ton fils tout de même !!! » s'emporta-t-elle.

- « Je ne veux pas me battre pour une cause perdue... »

- « Rien n'est perdu ! »

- « Tu sais ce qu'il m'a dit il y a une semaine ? »

Tokyo secoua la tête négativement.

- « Il m'a dit « Papa je veux vivre avec maman. Toi t'es jamais là pour moi. Je t'aime pas t'es pas gentil. » » répondis-je en soupirant.

Je fixa le plafond, n'osant pas affronter son regard. Comment avais-je pu en arriver là avec Juanito ? Je l'ignorais. Une succession de petites choses qui misent bout à bout formait une montagne... Elle me serra contre elle. Je posa ma tête sur sa poitrine, humant son parfum réconfortant. Je ne voulais pas la perdre.

- « Comment pourrais-je te retrouver Tokyo ? » demandais-je.

Sa respiration se coupa.

- « Je ne sais pas... C'est le Professeur qui est doué là dedans... »

Je soupira. Quelqu'un toqua à la porte. Tokyo et moi nous regardons et changeons aussitôt notre position. La porte s'ouvrit.

- « Tokyo on a besoin de toi. » dit Denver en poussant la porte.

Elle leva les yeux au ciel.

- « Vous pouvez pas vous passer de moi cinq minutes hein ! » se moqua-t-elle en se levant.

- « Hé prend pas la grosse tête toi ! Faut attacher le fils de pute par compte. »

Elle s'arrêta et se tourna vers moi. Elle rattacha mes mains avec les menottes au siège puis elle sortit en suivant Denver.

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¡Hola mis ángeles!
Ça va ?
Moi oui !

Voici le vingt-quatrième chapitre !
Gandia veut retrouver notre Tokyo nationale !
Pour résoudre le problème appelez le Professeur au 06 16... Non pardon 😂 je me suis perdu 😂

Bon j'espère qu'il vous plaît !

Prenez soin de vous !
À demain !
Je vous aime ! ❤️❤️❤️

¡Besos a todos! 💜