Point de vue de Tokyo.

Je m'accroupis près de Gandia.

- « Ça va ? » lui demandais-je en posant ma main sur sa joue, soucieuse.

Il hocha la tête et tenta de se relever mais perdit l'équilibre. Il s'écroula dans mes bras tendus pour le rattraper. Je me laissa glisser au sol en posant sa tête contre ma poitrine. Non il n'allait pas bien.

- « Qu'est-ce que tu fous Tokyo ?! » s'énerva Palerme.

Je lui jeta un regard noir.

- « Ce que le Prof a dit ! Que Gandia ne crève pas ! »

- « Il a failli tuer Nairobi pétasse  !!!! » cria Palerme.

- « Je sais j'étais là ! Mais il l'a relâché ! »

- « Je vais finir par croire que tu l'aimes ce fils de pute ! »

- « Quand t'auras fini de raconter des conneries tu m'appelleras Palerme ! » m'énervais-je.

Je sentis la mâchoire de Gandia se contracter quand il entendit mes mots. Pour le rassurer, je glissa discrètement ma main dans la sienne. Je n'avais pas l'habitude d'être aussi nunuche avec un homme... Mais lui... Il était différent de tout ce que j'avais pu connaître. Il était l'exact opposé de tous les mecs avec qui j'ai pu sortir. C'est peut-être pour cela qu'il me plaisait tant car oui il me plaît. Je m'en suis rendue compte quand il a libéré Nairobi. J'ai entendu toute leur conversation. J'étais la seule suffisamment proche du trou de la porte pour écouter. Quand Nairobi lui avait demandé s'il m'aimait je crois que je n'avais jamais été aussi stressé de ma vie... Quand il a confirmé, j'ai ressenti comme des milliers de papillons qui voletaient dans mon ventre... Je ne m'étais jamais sentie aussi légère de toute ma vie... Est-ce ridicule ? Sûrement mais maintenant je comprends vraiment ce que le Professeur ressent pour Lisbonne ou ce que Denver ressent pour Stockholm. C'est fort et destructeur mais tellement bon et anesthésiant. Sa main serra discrètement la mienne. Dehors, Denver était avec Lisbonne tandis que Stockholm et Rio leur tirait dessus avec des balles à blancs. Je me leva en prenant garde à ne pas laisser sa tête heurter le sol et reprit ma place de snipers.

- « Tu te débrouilles bien avec un fusil snipers. » observa Gandia.

- « Ta gueule toi ! » cracha Bogota en lui claquant la gueule.

Je lui souris avec compassion. Bogota ne risquait pas de lui pardonner de si tôt ce qu'il avait fait à Nairobi... J'espère juste qu'il y arrivera un jour. Soudain je pensa à la fin du braquage. Comment allions-nous faire ? Il avait une famille ! Une femme ! Un fils ! Peut-être que je n'étais pour lui qu'un plan cul de passage ? Je sentis les larmes me monter aux yeux mais je les retins. Ce n'est pas le moment de penser à ça ! On verrait quand tout serait plus calme.

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¡Hola mis ángeles!
Ça va ?
Moi je vais bien écouter !

Addia_ je suppose que tu te souviens du passage qui m'a inspiré cette fanfiction ?!

hysia_2006 rassure toi Lisbonne arrive demain d'accord respire stp 😂 meurt pas maintenant !

Bon j'espère que ce chapitre vous a plu !

À demain !
Prenez soin de vous !
Je vous aime  !!! ❤️❤️❤️

¡Besos a todos!  💜