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89.

Le lendemain, matin, à 7h, je sortis dehors.

La veille, nous avions été accueillies par tous nos fans. J'étais choquée. J'avais énormément de fans Thaïlandais ! Je ne pensais qu'à une  chose : revoir mon village.

Après ça, nous partîmes dans notre hôtel.

Je marchais seule, dans les rues de la province de Buriram, cherchant mon village. Et je le trouvai. Je tremblai et fondis en larme. Rien n'avait changé. Le matin comme le soir, mon cher village était toujours animé. Je reconnus les anciens enfants du villages adolescents, et les anciens adolescents, adultes. C'était surprenant. Ils étaient toujours pauvres. Soudain, je remarquai que tout le monde me fixait. Je baissai ma casquette pour que personne ne me reconnaissent. J'étais très célèbre.

Puis, mon cœur battait la chamade. Devant moi, se trouvait le restaurant de mes parents. Je tremblai de plus en plus. Il était toujours aussi rempli, le doux parfums des poulets frits me piqua les narines. 

C'était chez moi.

« Je peux vous aider ? »

Mon cœur lâcha. Je reconnaissais cette voix.

Ma mère.

Je me retournai doucement. Était -ce un rêve ou la réalité ? Devant moi, il y avait ma mère. Elle avait tant vieilli ! Ses rides sur son front, son dos courbé. . . Le travail l'avait tant usée . . .

Je voulais sauter dans ses bras, lui dire qu'elle m'avait manquée, lui raconter ma vie si horrible . . . Mais je ne le fis pas.

" Oubliez -nous. "

C'était ce qu'elle nous avait dit, à Bukhawul et moi. Et je ne souhaitais pas qu'elle voie ce que j'étais devenue : une meurtrière.

Je baissai ma casquette afin de cacher mon visage.

« Non, merci. dis -je. »

Je m'apprêtai à partir quand soudain, elle m'appela d'une voix faible ?

«  Panpriya ? »

Je m'arrêtai. Mes jambes tremblaient tellement ! Ma mère vint à moi et releva ma casquette. Je me laissai faire. Elle m'examinait, les yeux remplis de larmes et s'exclama :

« C'est bien toi ! Ma fille Panpriya ! »

Elle me câlina. Ce moment, je le rêvai pendant sept ans, chaque nuit. Je n'aurai jamais cru que ce jour arriverait. Je répondis à son câlin et nous pleurions ensemble. Son parfum m'avait si manqué, sa chaleur, sa tendresse . . .

Puis, ma mère se détacha de moi et me caressa le visage.

« Tu as tellement grandi . . . C'était bien toi, à la télévision. Tu es tellement populaire ! Cet homme t'a donc rattrapée . . . »

Soudain, je pleurai encore plus fort, comme un enfant étant blessé pleurant vers sa mère :

« Maman, si tu savais comment j'ai souffert ! C'est horrible ! »

Ma mère, en voyant mon état, fondit en larmes.

« Désolée ma fille . .. C'est de ma faute . . . »

Je séchai mes larmes et demandai :

« Où est Papa ?

— Chérie ! Les commandes sont prêtes !»

Ma mère baissa la tête, gênée et honteuse. Ce n'était pas la voix de mon père. Je me retournai et vis un homme environ d'une cinquantaine, les cheveux gris, portant des lunettes qui lui agrandissaient ses yeux , et il ne semblait pas être Thaïlandais. Qui était cet homme ? Pourquoi appelait -il ma mère " chérie " ?

« Maman, que se passe-t-il ? Où est Papa ? »

Elle refondit en larmes.

« Ton père . . . est mort. »

Mon cœur m'abandonna une seconde fois. Mon père . . . est mort ? Je ne la croyais pas. Ce n'était pas possible.

« Non . . . Ce n'est pas vrai . . . murmurai -je.

 — Ton père est mort le 15 avril 2011. Yang Hyun-suk l'a tué, apparemment pour te punir . . . déclara ma mère. »

Le 15 avril 2011 . . . Le lendemain de notre évasion avec Jennie ! Yang Hyun-suk avait donc tué mon père pour me sanctionner !

« Où est-il enterré ? lui demandai- je.

— Dans le cimetière du village. »

Et je courus vers l'endroit. Je voulais voir de mes yeux si c'était vrai. C'était impossible que mon père meurt.

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