73.
Le soir, pendant la réunion, il y avait les 2NE1, Bigbang, Winner, PSY qui était Park Sae-jang, IKON, Teddy, Jisoo, Chaeyoung et moi.
On célébrait le nouveau pas dans notre vie : devenir idole.
« Tu étais une petite fille de quatorze ans, triste et traineee. Maintenant, tu as dix-huit ans, tu es belle, talentueuse et tu vas débuter ! conta Chae-rin.
— C'est passé tellement vite ! s'exclama M. Saturne. On dirait que ta venue à YG Entertainment était hier ! »
Je souris. Non. Pour moi, il me semblait que ça faisait une éternité que j'étais à YG.
« Mais il y a quelque chose de différent chez elle, vous ne trouvez pas ? dit Daesung. »
Je le fixai d'un air interrogateur.
« Son regard et son sourire, continua -t-il, ressemblent à Yang Hyun-suk. Ils sont sombres. Elle a le regard d'une tueuse. »
Un silence pesant régna dans la pièce. Moi ? Être comme Yang Hyun-suk ? Impossible.
« Oui, c'est vrai, même son comportement à changer ! ajouta Taeyang. »
La colère monta. Qu'insinuaient -ils ?
« On sait que c'est toi qui a tué Kim Euna, dit Seung-hyun. »
Mon cœur battait la chamade. Comment le savaient -ils ? À cause de Jennie ? Haaa, cette pourriture . . .
« Et alors ? lançai -je.»
Tout le monde était sidéré.
« Ça ne te ressemble pas Lalisa . . . marmonna Chae-rin nerveuse.
— As-tu essayé de tuer quelqu'un d'autre ? questionna Teddy, inquiet.
— Oui. Jennie et Miyeon. Mais Yang Hyun-suk m'a interdit de tuer Jennie, et je n'arrive pas à tuer Miyeon. »
Je ris. Tout le monde était apeuré.
« Je voulais les tuer comme Euna ou pire : leur arracher les dix doigts et leur couper la tête. »
Quand je parlai de la façon dont je voulais les tuer, mon cœur palpitait. Et la haine m'envahissait.
« Elle est entrée dans son monde . . . conclut Bom anxieuse.
— Il est temps de finir cette petite fête. Lalisa, tu peux partir ! déclara Teddy.
— Pourquoi ? Si j'avais tué Euna, c'est parce qu'elle DEVAIT être tuée ! Pas Eunbi ! Vous . . . »
Je ravalai difficilement ma salive.
« . . . ne me faîtes pas confiance ? »
Ils baissèrent tous la tête.
« Ce n'est pas ça, dit Jiyong, c'est juste . . . que tu nous fait peur. »
Mon cœur faillit lâcher. Avoir peur de moi ?
« Quoi ? Je ne vous ferai aucun mal ! Vous êtes mes amis !
— Lalisa, continua Jiyong, comprends -nous ! Tu parles de meurtre comme si c'était un jeu !
— Non ! C'est un cadeau ! rectifiai- je.
— C'est . . . une phrase de Yang Hyun-suk ! s'écria Chaeyoung.
— Lalisa . . . s'il te plaît, sors ! dit Teddy. »
J'étais abasourdie. Je faisais peur à mes amis. Pourquoi ? N'avais -je pas le droit de tuer une personne qui nuit à la société ? Ne comprenait -il pas que le meurtre était un cadeau ?
" Tu as fait le bon choix, Lalisa. " me rassura cette chère voix.
Oui . . . J'avais fait le bon choix. Et je ne regrettais absolument pas.
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