66.
Le soir, à minuit, tout le monde dormait paisiblement. Je les enviais un peu, je ne savais plus ce qu'était de s'allonger et embrasser vraiment le sommeil tranquillement. J'étais au rez-de-chaussée, accompagnée d'Eunbi, portant une valise. C'était dur, mais je devais me montrer forte pour qu'elle puisse partir sans remord.
« Merci Lalisa d'avoir été là pour moi.
— Merci à toi. C'est toi qui m'a aidée durant tout ce temps. »
Et on se câlinait encore une fois. Cette fille allait me manquer. Mais je préférais qu'elle ne reste pas à YG Entertainment.
« Ne t'inquiète pas ! me rassura -t-elle, excitée, je serai dans une autre agence et je deviendrai une grande star de K-pop ! »
Je lui souris. C'était mieux ainsi, l'essentiel était qu'elle soit en vie et heureuse.
« J'espère pour toi ! Je serai ta fan numéro un ! lui déclarai -je.»
Elle me sourit une dernière fois et partit.
J'étais à côté de l'ascenseur, donc je ne la voyais pas sortir.
Soudain, j'entendis le bruit d'une tronçonneuse. Tout à coup, je vis la tête d'Eunbi rouler jusqu'à devant moi. J'étais prise de panique. Mon cœur me lâcha définitivement.
Je courus vers sa tête.
« Eunbi ? dis-je désespérée. »
Puis, devant moi, se trouvait Yang Hyun-suk, avec une tronçonneuse et le corps d'Eunbi. Je vomis le peu d'eau que j'avais bu. Il avait tué Eunbi. Avec une . . . tronçonneuse. Il lui avait arrachée la tête.
« Je n'allais pas la laisser sortir, elle connaissait le secret de YG Entertainment. déclara -t-il. »
Comment le savait-il ? Comment se faisait -il qu'il connaissait tout ?
Ça m'énervait. Je ne pouvais continuer à voir la tête d'Eunbi sans que je vomisse. J'étais à terre à côté de sa tête, je pleurais, je n'en pouvais plus, je vidais toutes mes larmes. Je pleurais de douleur, de colère, de désespoir surtout d'impuissance. J'avais beau être prudente, mais cela ne suffisait pas. Je n'avais le contrôle de rien, j'étais impuissante devant toute situation de ce genre, je ne pouvais pas empêcher le malheur d'arriver aux personnes qui m'aimaient bien, tout ceci me rendait malade.
Mes larmes avaient cesser de couler, je n'avais plus de larmes dans mon corps. Je regardais encore sa tête, elle est morte. Une autre vie enlevée et c'était encore de ma faute . . .
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