Le soir, vers minuit, Yang Hyun-suk me convoqua à son bureau. J'avais pensé qu'il voulait me féliciter pour être première au classement et de mes efforts. Je rentrai dans son bureau. Il était devant moi.

« Ah ! Lalisa ! me dit-il avec un sourire. Allons -nous amuser ! »

Son sourire de psychopathe ne me disait rien qui vaille.

Nous prîmes l'ascenseur et nous descendîmes. Que voulait -il qu'on fasse ? Je ne sentais rien de bon.

L'ascenseur descendait encore . . . -

1, -2, -10 . . .

Il y avait autant d'étages au sous-sol ?

Quand les portes s'ouvrirent, tellement que j'étais terrifiée de cette vue mes jambes ne tenaient plus et je tombai au sol.

Je vis sur le mur, Mlle. Jessica, accrochée au mur, grâce à des chaînes, pleurant tous les larmes de son corps, paniquée et désespérée.

« Lève-toi Lalisa ! m'ordonna le PDG. »

Je ne l'écoutai pas. Pourquoi était -elle là ? Face à moi ? Dans de telles circonstances ? Que se passait -il ?

« Lève-toi ! hurla -t-il. »

Il prit mon bras, me leva et me dirigea face à elle.

J'étais sidérée.

« Elle connaît le secret, n'est-ce pas ? me demanda Yang Hyun-suk en me fixant des yeux. »

Je ne répondis pas.

« Non ! mentis -je. 

— Si tu mens, ce sera la cave ! me menaça -t-il. »

Je m'en fichais, je ne voulais pas que la professeure souffre par ma faute.

« Non . . .

 —Je le connais ! Oui ! déclara la professeure, paniquée. »

J'écarquillai mes yeux.

« Non, ce n'est pas ça ! criai -je.

— Si ! Je sais que Lalisa a été vendue !

— TAIS-TOI !! hurlai -je d'une voix désespérée. »

Yang Hyun-suk rit de la situation.

Et soudain, il me gifla.

«  Tu parles beaucoup ! Ne sais -tu donc pas garder un secret ? Voici un exemple de punition pour que tu te taises. »

Il sortit un grand couteau de sa poche bien aiguisée. Je craignais le pire.

«  S'il vous plaît, M. Yang ! le suppliai -je, désespérée. Ne lui faîtes pas de mal ! »

Il écarquilla ses yeux, comme s'il avait une idée.

«  Tiens ? J'ai eu une idée incroyable ! »

Il me souriait de toutes ses dents.

« Tue-la ! »

Il me donna le couteau. Il sauta de joie en riant et en clapant des mains, comme un enfant.

Je lâchai le couteau avec effroi. Je ne tuerai personne. Surtout pas Mlle. Jessica. Il ramassa le couteau, me le tendit et son visage devint terrifiant.

« Tue-la, sinon, je tue toute ta famille. »

Je tremblai. Il avait mis ma famille en danger . . .

C'était une situation très difficile. Surtout quand je vis le regard de Mlle. Jessica : paniquée, désespérée et terrifiée.

« Je te jure que si tu ne la tue pas maintenant, ta famille et Bukhawul mourront demain matin. »

Que devais -je faire ? J'étais confuse, déstabilisée et paniquée.

Je n'avais pas le choix. Alors, j'avais commis l'irréparable.

Et depuis ce jour, j'ai changé. Ma vie a changé.

« Enfonce -lui dans la gorge. »

Je tremblai. Ma vision était trouble à cause de mes larmes, mon visage mouillé.

« Je suis désolée . . . dis-je d'une voix faible. »

Et j'enfonçai la lame dans sa gorge.

Du sang coulait sur le long de son corps et Mlle. Jessica tâchait mes mains. Elle essayait de respirer mais en vain. Son visage exprimait la souffrance. Yang Hyun-suk rit.

« Oui ! C'est bien Lalisa ! Maintenant, descends la lame jusqu'au ventre. »

Je m'arrêtais un moment, trop écœurée de voir ce que je venais de faire.

Je m'exécutai doucement. Je pouvais l'entendre gémir de douleur avec le bruit du couteau dans son corps.

Puis, je vis Madame Jessica morte, inanimée. J'avais la tête qui tournait et la nausée. Quand je vis le sang de la professeure sur mes mains, je vomis tous mes tripes.

J'avais tué quelqu'un. . .

Je ne me considérais plus comme une humaine. C'était fini. Je n'étais plus Panpriya, l'innocente petite fille, j'étais devenue Lalisa la meurtrière.

Quand à Yang Hyun-suk, il sautait de joie. Comme si ce que je venais de faire n'était qu'un jeu auquel il avait gagné.