Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

37.

Lorsque j'avais effectué ma punition, à l'heure du déjeuner, je n'avais même pas eu mal. Je n'avais pas arrêté de penser : Jennie, la fille la plus gentille que je connaissais, ne voulait plus me parler, désormais. Je ne pensai qu'à ça.

En me rendant à la cafétéria, un groupe d'une dizaine de filles, que je ne connaissais pas, dirigé par Miyeon, se trouvait devant moi. Je voulus les dépasser pour faire vite, mais l'une d'elles me retint par le bras.

« Tu croyais aller où comme ça ?! rugit -elle. »

Deux autres filles agrippèrent mon autre bras fortement.

Qu'est-ce qu'il était en train de se passer ? me demandai -je, pleine de sueurs froides.

« Lâchez -moi ! m'énervai -je.

— Emmenez -la aux toilettes ! ordonna soudainement Miyeon, le regard diabolique. »

Je me débattais, leur criant de me relâcher, mais elles n'écoutaient pas : nous nous dirigions vers les toilettes.


Une fois arrivées à l'intérieur, Miyeon referma soigneusement la porte.

« Yuna ! fit -elle à une  de ses acolytes. Va faire le guet dehors. Dahyun, bloque la porte ! »

L'intéressée était une des jolies filles de mon groupe et l'une des amies de Miyeon. J'observai celles qui m'avaient désormais " escortée " jusqu'ici : il n' y avait désormais que Miyeon, Dahyun et leur amie un peu moins belle que je connaissais déjà. Elles m'encerclaient et elles avaient un regard terrifiant :  ça me faisait très peur. 

Je commençai vraiment à angoisser.

« Hyeji ! poursuivit Miyeon, à l'adresse de son amie moins belle. Prépare l'eau dans les toilettes.

— Bien ! confirma -t-elle. »

Elle s'exécuta. 

Puis, leur cheffe jeta un dernier regard méchant sur moi et esquissa un sourire machiavélique et ajouta :

« Frappez -la. »

Ma respiration se mit de peur à être bruyante. Je tremblais. J'étais paralysée. Je ne pouvais rien faire. Une autre fille arriva, elle devait avoir vingt - ans. Elle s'approcha de moi et empoigna fermement mes cheveux et siffla, agacée :

« Je vais t'expliquer comment ça se passe, ici. »

Et avec sa main libre, elle m'asséna un violent coup de poing dans la mâchoire. Après ça, elle lâcha ma chevelure. Je tombai par terre, toute meurtrie. Le sol était devenu mon nouveau meilleur ami, puisque je ne faisais que tomber . . . Je crachai beaucoup de sang, c'était infecte. A leur tour, les autres filles se mirent à me donner des coups de pied, sur tous mes membres : sur les côtes, le visage, les jambes, le ventre . . . Elles n'en rataient aucun. Ces monstres me frappaient tout en me menaçant : 

« Tu vas nettoyer nos chambres !

— Tu feras notre lessive !

— Tu plieras nos habits dans nos placard ! »

Et plein d'autres corvées . . .

Qu'étais -je, moi ? Leur esclave ? J'avais aussi des droits humains !


Dix minutes plus tard, j'étais recouverte de bleus et de sang. Je n'arrivais à peine à respirer, quand Hyeji sortit d'une des cabines des toilettes et annonça :

« L'eau est prête. »

Alors, ses amies me levèrent et m'y emmenèrent. L'eau de la cuvette s'était remplie à ras bord. Je compris immédiatement ce qui m'attendait. Elles me firent m'agenouiller devant. Je les suppliai du regard, désespérée. 

« S'il vous plaît ! Pas ça ! Je ferai tout ce que vous voulez ! »

La première fille qui m'avait donné un coup de poing s'empara une deuxième fois de mes cheveux et déclara ;

« Tu es notre seul divertissement ici . . . »

Et elle enfonça ma tête dans l'eau. Je me débattais de toutes mes forces, mais j'estimai environ trois filles qui me maintenaient en place. Mes poumons brûlaient de plus en plus, je voulais respirer. Je croyais que j'allais mourir. Je criais dans l'eau, je pleurais, leur implorant d'arrêter avec des paroles incompréhensibles. Vingt secondes . . . Personne ne me lâchait . . . Je buvais la tasse, je donnais des coups dans la cuvette, c'était instinctif : je voulais juste respirer ! Et peu à peu, je me sentais partir . . .

Puis, je tombai à nouveau dans un trou noir.


















666 mots.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro