Il maintenait toujours sa prise.

« Monsieur ! signalai -je, angoissée. Vous vous trompez ! »

Mais l'homme avançait vers l'agence, sans s'arrêter.

Je criai à l'aide désespérément. J'essayai à tout prix de me détacher de sa main, je la frappais partout, mais rien n'y faisait.

Jennie, elle, pleurait à chaudes larmes : elle était morte de peur, la pauvre.

L'individu ouvrit la porte principale de l'agence, prit une carte de sa poche tout en retenant Jennie et la fit scanner.

Je pus apercevoir le logo de YG Entertainment, sur l'objet. C'était un employé.

Allait -il nous emmener chez le directeur ? Non ! Pas ça ! 

Nous étions terrorisée, nos cœurs battaient à la chamade. Alors, Jennie et moi joignîmes nos mains, comme pour une prière.

« S'il vous plaît ! Pardonnez -nous, juste pour cette fois ! On vous en supplie ! »

Mais, il nous ignorait royalement.

Je culpabilisais : pourquoi je me mettais dans des situations comme celle-là ? Pourquoi étais -je un aimant à problèmes ?

Puis, nous nous dirigeâmes vers l'ascenseur. Les portes s'ouvrirent et nous entrâmes. L'homme appuya sur le bouton du douzième étage : c'était celui du bureau de Yang Hyun-suk. Nous pleurions bruyamment dans l'engin. J'avais horriblement peur. Mon ventre se nouait, mon cœur battait si fort  que j'en avais mal. Yang Hyun-suk était capable du pire : la punition allait être terrible . . .

Arrivés au dernier étage, la porte de son bureau était justement grande ouverte. Nous entrâmes sans toquer.

A l'intérieur, Yang Hyun-suk était confortablement assis sur son fauteuil : il contemplait un couteau en chantonnant. Visiblement, il n'avait pas perdu ses manières sinistres. Puis, il posa ses yeux sur nous. Son regard de glace me donnait la chair de poule.

Brusquement, il lança sa lame dans ma direction : celle-ci effleura ma joue. Un filet de sang en coula, tandis que le couteau se planta violemment dans le mur.

Ensuite, Yang Hyun-suk s'approcha de nous, tout doucement, et nous demanda, en nous regardant droit dans les yeux :

« Vous avez tenté de vous enfuir ? »

Et aussitôt, il explosa de rire.

Il en avait les larmes aux yeux : c'était évident qu'il exagérait . . .

Jennie et moi, nous nous jetâmes un regard furtivement et interrogateur, ne comprenant pas ce qu'il le faisait rire comme ça.

Soudain, il empoigna fermement nos cheveux et nous fit traîner au sol, jusqu'à l'ascenseur. Nous hurlions de douleur, nous nous débattions dans tous les sens ; nous essayions en vain de réduire sa saisie.

Et seulement rentrés dans la machine, l'homme nous releva violemment, toujours en tenant nos cheveux et, enfin, il les lâcha. Ma camarade et moi frottions nos crânes avec douleur. Puis, il appuya sur le bouton d'une mini télécommande noire.

Ensuite, il sortit de sa poche un masque et l'enfila rapidement.

Qu'avait-il pu enclencher ? 

D'un seul coup, un nuage de gaz blanchâtre remplit l'ascenseur. Après ça, j'oubliai tout ce qu'il s'était passé.

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