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29.

Il était précisément 1 heure du matin : c'était le moment. Dehors, il pleuvait des cordes.

« À nous la liberté ! fit Jennie en chuchotant. »

Elle était tellement impatiente, tout autant que moi ! Mais nous devions quand même rester sur nos gardes.

« Ne crions pas victoire, tout de suite, la prévins -je gentiment. »

Elle approuva et se contint.

 « T'as bien compris ? Je ne veux plus jamais te revoir sur mon chemin, ajouta Miyeon, qui était avec nous, dans la chambre.

 — Compte sur moi, approuvai -je. »

Depuis notre fenêtre, elle jeta notre longue corde et retint l'extrémité.

«  Merci, Miyeon ! lui dit Jennie. »

Cette dernière lui sourit brièvement et reprit rapidement son air supérieur.

Je m'accrochai à la corde avec mes deux mains et sortis par la fenêtre. En quelques minutes, j'étais trempée de la tête aux pieds. La nuit était froide, pour un jour d'avril. J'avais faim, soif et j'étais frigorifiée. Mais bientôt, j'allais goûter à la liberté, la vraie !

Je tenais fermement la corde. Je collai mes pieds au mur. Et alors, je fis ce qu'il ne fallait pas faire dans cette situation : je regardai en bas. La peur s'empara aussitôt de moi : si je tombais, c'était la mort assurée. Le sol paraissait si loin ! On était quand même au dixième étage . . .

Je tremblais beaucoup. Mais je me repris : non ! Il ne fallait pas se décourager maintenant !

 « Lalisa ! m'interpella Jennie. Vite ! Miyeon ne pourra pas tenir longtemps ! »

Je pris mon courage à deux mains et descendis pas à pas, avec la plus grande prudence. Je ne pensais qu'à mon indépendance prochaine. Je n'allais plus être battue, ni humiliée, ni rabaissée, ni punie. J'étais tellement concentrée sur mes pensées, je n'avais même pas remarqué que j'étais arrivée au sol.

Je pris une grande inspiration. La pluie rafraîchissait l'air ambiant et je le respirai à plein poumons. Le terrain, derrière l'agence, était tout mouillé. Je ne reverrai plus jamais cet endroit et tant mieux ! Des flots de gouttes d'eau s'écrasaient sur mon visage. J'aimais ce sentiment, de savoir que le moment de l'évasion était proche.

Jennie arriva à son tour et la corde retomba par terre. Je l'enroulai, la jeta sur mon épaule et enjoignis Jennie à courir jusqu'au mur, avec moi. Nous courûmes à une vitesse phénoménale et nous respirions profondément pour obtenir le plus d'oxygène possible. Soudain, Jennie s'écroula sur le sol, épuisée. Je l'aidai vite à se relever.

« Courage, Jennie ! On y est presque ! »

Elle acquiesça faiblement et nous reprîmes notre course. 

Arrivées devant le grand mur de l'agence, Jennie joignit ses mains pour me faire la courte échelle. Le mur mesurait trois mètres et, comme j'étais assez grande de taille, avec l'aide de Jennie, je pus facilement atteindre le sommet.

Je l'escaladai et descendis de l'autre côté. Je lançai la corde à Jennie, restée en arrière, et je retins l'extrémité de la corde.

« Accroche -toi bien, Jennie ! lui dictai -je. »

Et je tirai sur la corde. Ma sueur se mélangeait aux gouttes de pluie. C'était dur, je serrais les dents. Enfin, elle atteignit le sommet et sauta près de moi. Je lâchai la corde et la laissai sur le sol.

C'était bon de savoir que c'était vraiment fini. Avec ma camarade, nous prîmes la main de l'autre et sautâmes de joie : nous étions libres, LIBRES ! Un sentiment de grande satisfaction, mélangée à un énorme soulagement, s'empara de moi. Je m'agenouillai, pris un peu de terre dans mes mains et m'en mis sur tout le visage : je respirai son odeur. Ça faisait si longtemps . . .

Nous étions entourées d'arbres feuillus. À au moins dix mètres de là, on pouvait apercevoir la circulation.

 « Jennie, vite ! Allons voir quelqu'un et appelons la police ! pressai -je mon amie.

— Oui ! approuva-t-elle. »

Nous continuâmes notre chemin. Il n'y avait pas beaucoup de gens, surtout à cette heure-ci. Soudain, Jennie m'interpella :

« Lalisa ! Et si on interrogeait cet homme ? »

Elle me désigna un individu, au loin. Il devait avoir la quarantaine. Il portait un costume et il se tenait droit comme un "i", sous la pluie. Son visage carré, ses petits yeux bridés et ses lunettes grises lui donnaient un air très sérieux. Il nous fixait, sans aucune expression faciale.

Nous nous précipitâmes vers lui.

«  Monsieur ! Aidez -nous, on vous en supplie ! On a été maltraitées et kidnappées ! »

Étrangement, il nous sourit et proposa :

« Allons au commissariat. »

Il nous prit par le poignet et nous marchâmes d'un pas vif.  Son sourire n'était pas rassurant du tout.

Et à ma grande surprise, nous nous rendions à . . . YG Entertainment.















762 mots.

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