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1.

Quand j'étais petite, j'admirais le ciel noir parsemé de petits points blancs. Je m'asseyais sur le gravier devant ma maison en compagnie de mon ami Bhuwakul.

C'était un garçon très gentil, sensible, compréhensif et fidèle envers ceux qu'il aimait. Il était nain et je lui donnai souvent une brique de lait pour qu'il grandisse.

Il cachait son front avec ses cheveux noirs et raides et possédait des lèvres pulpeuses et un teint pâle.

Lorsque j'observais les étoiles, je me jurais de ne jamais quitter mon pays, la Thaïlande, et surtout pas mon quartier.

J'habitais dans une grande maison en pierre, composée de deux étages. Au rez-de-chaussée, les parents de Bhuwakul et les miens dirigeaient un restaurant. Le premier étage était plus étroit : il contenait deux chambres et une salle de bain. 

Le restaurant marchait plutôt bien : beaucoup de gens venaient manger chez nous, surtout le soir, en famille. Dans le quartier, les maisons se trouvaient côte à côte et étaient alignées en deux rangs ; elles étaient beaucoup plus petites que la nôtre.

Au milieu de ces rangées, il y avait un long chemin en gravier blanc.

Mon quartier était toujours animé, même le soir : les enfants s'amusaient et jouaient, le visage radieux ; les mères s'asseyaient sur des tapis et préparaient les repas ensemble tout en  discutant ; les jeunes hommes et les pères travaillaient encore d'arrache-pied avec leurs grosses charrettes, remplies de bois, pour pouvoir faire vivre leurs familles.

L'odeur du poulet qui jaillissait de notre restaurant envahissait le village d'un magnifique parfum épicé qui attirait les gourmands.

Les parents de Bhuwakul étaient aussi gentils que leur fils. Ils connaissaient très bien mes parents qu'ils côtoyaient lorsqu'ils étaient enfants.

Au travail, mon père et la mère de Bukhawul cuisinaient, les deux autres servaient les clients, nettoyaient les tables et balayaient le sol; Bhuwakul et moi livrions les plats dans tout le village.

Dans notre quartier, nous étions tous pauvres et heureux.

"L'argent ne fait pas le bonheur", c'était ce qu'on disait tout le temps.

L'argent ne fait pas le bonheur, il détruit des vies.


Le jour de mes cinq ans, Bhuwakul et moi jouions au football dehors ; je courais pour rattraper le ballon, quand tout à coup, je me cognai contre un inconnu. Je tombai par terre. Je me relevai et m'excusai.

« Pardonnez -moi ! Je ne faisais pas attention à ce qu'il se passait autour de moi. »

L'individu était un homme qui me fixait de ses yeux bridés. Il me faisait peur. Il ne souriait pas et avait le teint très pâle. Je n'avais jamais vu de personne avec une peau aussi blanche. Il avait des cheveux noirs, un nez pâteux, et des sourcils bien tracés.

Cet homme était bien habillé : il portait un costume. Il n'était ni trop gros ni trop maigre et n'était pas de grande taille non plus.

Soudain, il s'accroupit jusqu'à être à mon niveau et m'examina de ses yeux perçants.

Puis il murmura :

« Quelle belle perle rare. . . »

Il caressa mon visage. Mais brusquement, Bukhawul apparut et retira violemment sa main de ma joue.

« Qui êtes-vous ? s'écria -t-il, furieux. Ne faites pas de mal à Panpriya! »

Mais il me fixait toujours, ignorant totalement mon meilleur ami.

« Quel est ton nom de famille ? me demanda l'inconnu. »

L'homme n'était pas thaïlandais : il n'avait pas l'accent. Il était plutôt bizarre.

« M .  . . Manoban, répondis -je en balbutiant. »

Il sourit légèrement, satisfait. Puis, il se releva et s'en alla.

« Panpriya, ça va ? me demanda Bukhawul.

— Oui, ça va . . . mentis -je. Retournons jouer ! »

En vérité, je n'étais pas sereine. Mais je fis  comme si ça allait et continuai à jouer avec mon meilleur ami.

***

On frappa à la porte de ma chambre.

« Panpriya ? Tu viens ? C'est l'heure de la livraison. »

C'était Bukhawul.

« J'arrive ! »

A cette époque, j'avais quatorze ans. J'avais beaucoup grandi, mais Bukhawul était toujours aussi petit.

Lorsque je sortis de ma chambre, mon ami se trouvait devant ma porte. Je lui lançai une brique de lait.

« Tiens, bois ! Ça t'aidera à grandir ! plaisantai -je.

—  Haha, très drôle ! dit-il en attrapant la brique. »

Puis, nous descendions pour commencer notre travail. Nos parents avaient déjà chargé nos vélos ; ils nous saluèrent et nous recommandèrent d'être prudents sur le chemin. À chaque fois que nous croisions un habitant du village, Bukhawul et moi le saluions joyeusement : on se connaissait tous dans le quartier.

Je roulai à toute vitesse en riant avec Bukhawul, lorsque je vis une personne qui m'ôta toute envie de sourire : l'homme étrange que j'avais percuté le jour de mes cinq ans se tenait devant moi, neuf ans après notre  " rencontre ". Pendant neuf ans, cet homme n'était plus jamais revenu. Je n'y avais plus pensé depuis.

Il ne m'avait pas vu, il se contentait de marcher, d'un pas décidé. Je freinais d'un seul coup et me retournai pour l'observer. " Quelle belle perle rare... ", ses mots étaient encore gravés dans ma mémoire. Pourquoi avait-il dit ça? L'appel de Bukhawul interrompit mes pensées.

« Panpriya ! Tu fais quoi ? Viens ! »

Je jetai un dernier coup d'œil à l'homme, puis je repartis.

***

Le soir, à six heures, je rentrai chez moi. Bukhawul était aussi rentré chez lui, histoire de se reposer un moment. Il habitait juste en face de chez moi. Je pénétrai dans notre restaurant et vis le père de mon meilleur ami en train de nettoyer une table.

« Bonsoir Monsieur ! le saluai -je. »

Il arrêta son mouvement pour me sourire.

« Ah ! Salut, Panpriya ! Comment se sont passées les livraisons ?

—  Très bien, merci. »

Je jetai un coup d'œil au réfectoire : il était plein à craquer, une délicieuse odeur de poulet frit embaumait toute la salle.

« Où sont mes parents ? demandai -je au père de Bukhawul. »

Son sourire disparut instantanément. Il reprit son nettoyage en évitant mon regard.

« Je ne sais pas, murmura-t-il en m'esquivant. »

Je trouvai qu'il agissait bizarrement 

 « Ah, d'accord . . . Merci ! »

Je montai à l'étage. Je m'apprêtais à rejoindre ma chambre lorsque j'entendis des pleurs. Ils provenaient de la chambre de mes parents. Je me précipitai vers leur porte et tendis l'oreille :

« Je ne peux pas faire ça . . .»

Je reconnus la voix de Maman.

« Moi aussi, disait Papa. Nous allons le rembourser. 

—  On n'a pas d'argent ! On ne peut même pas subvenir aux besoins de notre fille ! gémit ma mère affolée. »

Mon père semblait consterné.

 « Oui, je le sais très bien . . . Qu'est-ce qu'on doit faire ? demanda-t-il à Maman.

—  On n'aurait jamais dû le lui demander, regretta ma mère.

—  Nous n'avions pas le choix ! Pour payer le loyer, pour le restaurant et les besoins de Panpriya... Nous allons travailler encore plus dur ! assura Papa d'un ton déterminé. On va tout lui rendre ! »

Puis, j'entendis des pas qui se rapprochaient et la porte s'ouvrit. Mes parents étaient surpris de me voir ici.

« Ah, Panpriya ! Tu es revenue ? me demanda Maman en s'efforçant de sourire.

— Euh... Oui, je viens tout juste de revenir, mentis -je.

— Viens, ma chérie, dit mon père tendrement. On a une autre livraison, tu peux la livrer avec Bukhawul, s'il te plaît ?

— Oui, bien sûr ! acceptai -je immédiatement. »


En roulant sur mon vélo, en compagnie de Bukhawul, je lui racontai tout ce que j'avais entendu de la conversation de mes parents. 

« Je pense qu'ils ont dû emprunter de l'argent à des usuriers, m'expliqua -t-il. Ce genre de problème est fréquent,  mais ça se résout toujours, ne t'inquiète pas !

 — Tu as sans doute raison . . . »

Je n'étais pas rassurée pour autant.

***

Le lundi après-midi, je livrais les plats du restaurant avec mon ami. Je me dépêchai de finir mon travail, puis je rentrai chez moi. Dans l'entrée, je décrochai mon panier de livraison de mon vélo. Mais je le lâchai soudainement devant la scène qui avait lieu devant moi. J'écarquillai les yeux et fus sous le choc : je vis ma mère agenouillée, suppliant un homme.

« S'il vous plaît . . . Laissez -nous un peu plus de temps !

 — Je vous ai accordé un délai de neuf ans pour me rembourser ! rugit l'inconnu. »

Il se retourna et s'apprêtait à descendre les escaliers.

« Je vous en supplie . . . insista Papa en posant sa main sur son épaule. »

Brusquement, l'homme empoigna mon père par la cravate, le traîna au bout des escaliers et le tint au-dessus du vide : s'il lâchait la cravate, mon père tomberait et se ferait très mal. Comme si ce n'était pas suffisant, l'homme sortit un stylo de sa poche et pointa la mine sur l'œil droit de mon père.

« Je veux mon dû ! grogna -t-il. Je reviendrai demain. Et vous, retouchez -moi et je vous crève les yeux ! »

Il tira mon père en avant et descendit les escaliers. Cette fois, je le reconnus : l'homme aux yeux de glace !

Il m'aperçut du coin de l'œil, puis sortit de la maison. C'en était trop pour moi : je sortis à mon tour et criai :

« Arrêtez d'harceler mes parents ! On vous rendra l'argent, si c'est ce que vous voulez ! »

Il s'arrêta net. Il se retourna et revint dans ma direction. De manière complètement inattendue, il sortit un poignard de sa poche, pointa la lame vers sa gorge et m'ordonna :

« Enfonce -la dans ma gorge. »

Je palis devant la scène.

«  Qu . . . Quoi ? bégayai -je, sans comprendre. »

« Tu as bien envie de t'en servir, non ? repris l'homme aux yeux de glace. Tout ce que j'ai fait à tes parents : j'ai humilié ton père et l'ai menacé. Ta mère s'est agenouillée, signe de soumission. N'as-tu pas envie d'enfoncer cette lame dans ma gorge ? Tous tes problèmes se termineront, et ta vie reprendra paisiblement. Avec ta famille, ton ami et ton village. »

Ce gars est un malade mental...

« Non ! m'écriai -je. Il y a forcément d'autres solutions . . . »

L'homme rangea son couteau dans sa poche.

« Tes parents me doivent beaucoup d'argent, continua -t-il. Mais ils peuvent travailler toute leur vie, jamais ils n'arriveront à me rembourser avec leur misérable bistro. 

—  Alors, que voulez-vous ? demandai -je, furieuse. »

Il se rapprocha brusquement de mon visage, m'observa un long moment de son regard de glace et répondit :

« Toi. »

J'étais sans voix. Je frissonnai, j'avais la chair de poule.

« Pour . . . Pourquoi moi ? balbutiai -je avec une voix aiguë.

—  Tu as beau sourire et être positive, énonça-t-il. Mais ton regard en dit beaucoup . . .

—  Qu'est-ce qu'il a, mon regard ? répliquai -je, exaspérée.   

—  Il dévoile l'instinct d'une tueuse. La prunelle de tes yeux parle d'assassinat. Il y a aussi autre chose mais tu la connaîtras plus tard. »

Il était complétement fou.

« Je te veux. Tu es ma perle rare, persista l'homme. Si je le souhaite, je peux réduire ce village en cendres. Ou bien, vous me rendez mon argent.

—  Jamais ! Vous m'entendez ? JAMAIS ! On vous remboursera. »

Il sourit narquoisement.

« On verra bien. »

Puis il s'en alla.


Le lendemain, à l'aube, ma mère vint me réveiller.

« Panpriya ! Réveille -toi, vite ! »

Je me levai avec difficulté.

« Hm ? Hein, pourquoi ? Le soleil ne s'est même pas levé !

—  Va te laver et rejoins -moi au restaurant, m'ordonna-t-elle sans plus d'explications. »

Elle avait mauvaise mine, ce qui n'était pas son habitude, son sourire illuminait toujours son visage. En plus, ses yeux étaient rouges et gonflés.

Je m'exécutai. Je me lavai, me coiffai, m'habillai et descendit au restaurant. Là, je vis Bukhawul et ses parents qui se tenaient devant l'entrée.

« Panpriya ! »

Mon ami se précipita vers moi pour me câliner. Que se passe-t-il ? Ils avaient tous l'air désespérés, tristes et anxieux. Ils n'avaient jamais été comme ça, auparavant.

« Qu'est-ce qu'il se passe ? demandai -je inquiète.

— La même chose que toi . . .me répondit Bukhawul. »

Comment ça ? Je ne comprenais rien du tout...

Mon père me donna un sac bien chargé et ma mère me tendit de l'argent. Les parents de Bukhawul firent la même chose pour leur fils. Il jeta son sac sur son dos, prêt à partir.

«  Les enfants, fit ma mère en sanglots, nous sommes désolés de vous faire subir tout ça, mais nous voulons vous protéger contre cet homme.

—  Protégez -vous l'un l'autre, soyez comme un frère et une sœur, continua le père de Bukhawul.

— On vous aime très forts. renchérit sa mère. 

— Prenez soin de vous, vivez votre vie et oubliez -nous. Faites comme si nous n'avions jamais existé, que nous n'avions jamais été vos parents, et ne revenez jamais. »

Ces mots me chagrinaient tellement... Tous ça à cause de ce psychopathe ? Il allait encore les harceler, les pauvres.

Nous nous serrions tous très forts et nous fondions tous en larmes. C'était la dernière fois que nous voyions nos chers parents.

 « On vous aime aussi, nous balbutions, Bukhawul et moi.

—  Allez, partez ! Vite ! s'empressa ma mère. »

Nous nous précipitions vers la sortie du restaurant. Dehors, je jetai un dernier coup d'œil à ce qui représentait toute ma vie : mon village, ma maison, mon restaurant... Et mes parents, qui me souriaient en larmes.

Je leur rendis leurs sourires, versant de gros sanglots et partis.


Nous courions sans relâche, sans destination précise en tête. Je me posais plein de questions : comment en étions -nous arrivés là ? À cause de l'argent ? Jusqu'à présent, je vivais une vie paisible et il a tout gâché. L'argent a détruit ma famille. L'argent, et ce sale type.

Nous étions arrivés dans une forêt, le soleil commençait à se lever. Comme nous avions couru pendant très longtemps, nous nous arrêtâmes et nous nous assîmes sur l'herbe humide du matin.

 « Je veux des explications, dis-je fermement à Bukhawul. »

Bukhawul soupira très fort et commença :

«  Avant tout ça, nos parents étaient très pauvres, ils n'avaient ni logement, ni nourriture. Un jour, un ami a soudainement reçu un logement, de l'argent et plein d'autres opportunités. Il était tellement heureux. Alors nos parents  le lui demandèrent comment il a gagné autant de richesses. Alors, il leur parla de l'homme qui harcelait nos parents, PDG et fondateur d'une grande agence en Corée du Sud. Il est ultra riche et prête de l'argent, mais en échange, tu lui rends un peu plus. Par contre, si ton enfant lui plaît pour des raisons inconnues, sois tu le rembourses, sois tu lui donnes ton enfant. »

J'étais abasourdie. Qu'est-ce que ce malade mental pouvait faire de ces pauvres gamins sans défense ?

«  Le jour de tes cinq ans, continua Bukhawul, il était venu pour demander le remboursement à nos parents, il nous a vu et on lui a plu. Toi, en particulier. »

Je mis mes mains sur mon visage, extenuée.

«  Pourquoi ça nous arrive ? »

Il s'approcha de moi et me prit par l'épaule.

«  Ne t'inquiète pas, ça va aller. On sera ensemble. »

J'enlevais mes mains et lui souris.

Soudain, on entendit des bruits de pas et deux personnes dont nous comprenions pas le langage.

 — "이봐, 그들은 여기에 있어야합니다." ( Cherche, ils doivent être ici ). fit une voix.

—"네 사장님." ( Oui, Monsieur ). répondit l'autre voix. On regarda brusquement derrière nous et on n'en revenait pas : l'homme aux yeux de glace et son employé étaient là. Je me tournai vers Bukhawul et lui ordonnai :

- Bukhawul, prends ton sac et pars vite d'ici.

Mon meilleur ami me regarda, effaré.

« Mais . . .

—  Il n'y a pas de " mais " ! Va t'en ! Cet homme est un sadique ! Tout ce qu'il veut, c'est moi !

 —  Je ne peux pas partir sans toi ! refusa Bukhawul. Tu es ma seule amie et ma seule famille ! Qu'est-ce que je vais devenir sans toi ? Qu'est ce qu'il va te faire ? Non, je ne peux pas.

— Bukhawul, l'interpellai -je, je ne veux pas qu'il te fasse du mal. Ce type me retrouvera un jour ou l'autre. Mon meilleur ami, mon frère, on se retrouvera, je te le promets. »

Je lui montrai un bracelet à mon poignet.

« Tu te rappelles de nos bracelets en perle ? Je t'en ais offert un en blanc et bleu et toi, tu me l'as offert en noir et blanc. On les avait fabriqués quand on avait cinq ans, pour célébrer notre amitié. Avec ces bracelets exceptionnels, on se reconnaîtra. Maintenant, pars ! »

Il fondit en larmes, hésitant à me laisser.

« Au revoir, Bukhawul. Je t'aime mon meilleur ami. »

Il se précipita vers moi et me câlina. On se serrait très fort.

 «Je t-. . .  Je t'aime aussi, ma meilleure amie, répondit mon ami entre deux sanglots. »

Je lui souris, des larmes coulaient sur mes joues.

 « Allez, pars ! »

Il me fixa une dernière fois et s'enfuit.

« On t'a retrouvée, fit brusquement une voix derrière moi. 

C'était l'homme aux yeux de glace. Je me retournai et fronçai les sourcils. Il me sourit légèrement.

Je sus une chose sur cet homme : je n'aurais jamais pu m'en échapper. Quoi que je fisse, il m'aurait retrouvé. Ce type ne lâcherait jamais sa proie.



2782 mots.

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