Stone gaze
Jour 14 : gemmes
Bonjour !
Fun fact sur cet OS.
De base, c'était un truc que je comptais rajouter dans une fic dépubliée "Black Dove", je comptais faire de ce point un passe-temps de Minerva, mais du coup en voyant le thème je me suis dis...
Let's go.
En vrai, si je republie Black Dove, rien ne m'empêchera de glisser la ref.
Bon aller, si c'était une idée pour Black Dove c'est pas spécialement safe...
DONC
Le petit rappel de Lili :
Si votre sensibilité peut facilement être heurtée par les contenus psychologiques et violents, on clique sur retour et on va lire autre chose s'il vous plaît.
Bonne lecture !
Signée : Lili la Licorne 🦄❤️
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Son père lui avait toujours habitué à tout avoir, absolument tout.
Une fois qu'elle avait réussi à prouver sa valeur à ses yeux, elle n'avait qu'à claquer des doigts et il lui offrait tout ses caprices.
Mais elle ne se leurrait pas, ce n'était pas parce qu'il l'aimait.
Non.
C'était parce qu'il avait besoin d'elle.
Elle lui était utile, alors il faisait tout pour la garder auprès d'elle.
Tant qu'elle faisait ce qu'il voulait, il était en mesure de tout lui donner, tout lui offrir.
Et quand il l'a contrariait, il savait pertinemment quoi lui donner pour la calmer.
Des gemmes.
Elle en avait une collection faramineuse, inégalable.
Elle s'en fichait, elle pouvait en stocker autant qu'elle le voulait avec sa magie.
Elle avait de tout : des grosses, des petites, des brillantes, des ternes, des précieuses, des rares, des uniques, des bleues, jaunes, vertes, rouges...
Toutes les couleurs, formes, aspects possibles.
Elle avait tout.
Absolument tout ce qu'elle voulait.
Et cela devenait dérangeant.
Pas que sa conscience lui disait que c'était mal, loin de là.
Elle n'avait aucune sorte de conscience, tant que cela allait dans son intérêt, elle se fichait du reste.
Mais un problème demeurait.
À force de tout avoir, plus rien ne la satisfaisait.
Elle devenait de plus en plus exigeante, de plus en plus capricieuse, voulant encore et toujours plus beau, plus parfait.
Mais il n'existait plus rien à la hauteur de ses attentes, tout était devenu insignifiant à ses yeux.
Enfin, c'est ce qu'elle croyait.
Elle y croyait dur comme fer avant de croiser ses gemmes.
Les plus belles qu'elle n'ait jamais vue, le plus brillantes, luisantes, lumineuses.
Ces gemmes étaient juste parfaites.
Et la perfection était ce qu'elle recherchait, ce qu'elle voulait.
Elle les voulait.
Et malheureusement pour elle, se fut la seule chose que son père, en l'entendant, lui refusa.
Il en paya le prix, car elle devenait de plus en plus effrontée et désobéissante à son égard mais jamais, au grand jamais, Jienma ne céda.
Même après avoir été éjecté de son rôle de maître, il le lui refusait encore et toujours.
Il voulait et pouvait tout lui donner.
Tout, sauf ça.
Au lieu de se résigner, cela ne faisait qu'accroître son envie de les posséder.
Elles étaient hors atteintes, interdites.
Elle les voulait.
Si même son père qui, sans honte ni honneur, se pliait à ses quatre volonté en échange de pouvoir l'utiliser à sa guise, refusait cette demande, cela ne la rendait que plus attractive.
Mais tant qu'il était à la surveiller, elle ne pouvait pas les récupérer, elle devait patienter.
Il était le seul à savoir ce désir, cette envie.
Alors pour que personne ne puisse plus jamais l'empêcher d'atteindre son but, elle devait s'assurer qu'il ne l'a suive plus.
Et quel meilleur moyen pour elle que de demander la rédemption ?
La rédemption lui permettrait, elle le savait, de réintégrer Sabertooth.
Primordial pour lui faciliter la tâche.
Alors elle avait attendu, patiemment, que l'occasion pour elle se présente et, sans surprise, elle était parvenue à ses fins.
Ils étaient tous tellement naïfs.
Et puis, bien se comporter, devenir compatissante, si c'était la clef pour obtenir ce qu'elle voulait, elle s'en fichait royalement.
Elle pouvait le faire, elle pouvait s'intégrer, se lier à eux.
Tant qu'ils ne se mettaient pas en travers de sa route.
Elle s'était rapprochée de certains membres de sa guilde, dont Yukino qu'elle appréciait peut-être plus sincèrement que les autres.
Et puis, leur amitié était avantageuse, car non seulement elle lui donnait, sans le savoir, un paquet d'informations précieuses pour elle.
L'ébène se faisait petite, discrète, se pliant aux exigences de la vie affreusement conviviale de sa guilde, même si les membres gardaient toujours un certain respect pour elle.
C'était au moins ça.
Elle s'en contentait tant que qu'ils ne la gênaient pas.
- Je trouve que tu regardes beaucoup Sting.
- Tu préfèrerai que je regarde Yukino ? Dit-elle du tac au tac sans daigner lever le regard vers son interlocuteur.
- Ce n'est pas ce que j'ai dis.
- Alors ferme là Cheney.
Ce dernier, pas le moins du monde vexé, s'installe à ses côtés.
- Qui t'as permis ? Siffle t-elle.
- Je me le suis permis tout seul.
- Je vois bien.
Un bref silence s'installe entre eux.
- Tu veux quoi ? Lâche t-elle finalement.
- Je sais.
- C'est bien, tu sais quoi ? Ton prénom. On est fier de toi Cheney.
- Je sais ce que tu veux.
Il léger sursaut secoua l'ébène, n'échappant pas à son homologue.
- Sting et Yukino sont trop naïfs pour se méfier de toi et les autres sont débiles, mais pas moi. Dit-il.
- Quand bien même, pourquoi tu viens gentiment m'en parler ?
- On va dire que moi aussi je m'intéresse à quelque chose.
- Yukino ?
- Laisse là moi et je te promets que personne ne t'empêchera d'atteindre ton but sans m'avoir passé sur le corps.
- Je n'ai pas besoin de toi.
- Si tu te fais prendre, tu auras besoin d'alliés. Yukino ne se mettra pas contre nous deux.
- Tu es près à l'abandonner pour Yukino ?
- Il savait qu'elle m'intéressait et il l'a drague ouvertement sous mes yeux.
- Donc tu y trouves plus que ton intérêt.
- Effectivement, tu comprends pourquoi je te propose ça maintenant.
L'ébène reste silencieuse quelques instants.
- Comment tu as su ?
- Jienma avait des notes à ton sujet, il détaille ta folie dedans.
- D'accord.
- Je m'attendais à m'en prendre une.
- Tant que tu me laisses faire ce que je veux, tu es mon meilleur ami.
- Ça me va. Tant que tu me laisses ce que je veux.
- Je te la laisses.
- C'est un plaisir de faire affaire avec toi. Dit-il en se relevant.
Et à partir de cet instant, Rogue Cheney n'avait plus jamais été désagréable envers elle, pas non plus jovial, mais il avait cessé de lui tirer dans les pattes.
Et comme promis, le jour où elle eut besoin de lui, car elle ne l'admettait pas, mais elle aurait eut bien du mal à réussir sans son aide.
Seul un dragon pouvait venir un bout d'un autre.
Comme sa version passée de son futur l'avait fait par le passé, il l'avait vaincu, cette fois motivé par sa propre vengeance personnelle.
- Il est tout à toi. Avait-il dit après en avoir fini. Tâche de ne laisser aucune trace.
- On est complices, si tu tombes, je tombes aussi. Chantonna l'ébène. Il n'en restera rien.
Le chasseur de dragon de l'ombre était reparti, serein, il savait qu'elle disait vrai.
Surtout qu'elle avait enfin la pièce maîtresse de sa collection, enfermée dans un sort de conservation pour éviter sa décomposition.
Car oui, ce n'était pas aussi inaltérable que de vraies pierres précieuses.
Mais c'était les plus belles de toutes.
Le corps du blond ne l'intéressait pas, ni même sa lacrima que son jumeau avait récupéré, ce qui l'intéressait était la première chose qu'elle avait remarqué chez lui.
Cette chose brillante de milles éclats, toujours autant même après sa mort, qu'il posait sur elle dès qu'elle était présente.
Ses yeux.
La plus belle chose qu'elle n'ai jamais vu.
Ces orbes scintillantes et lumineuses qu'il gardait rivé sur elle en permanence.
Cheney s'était fait avoir sur ce coup là mais elle s'était gardé de le lui dire.
Car Sting n'avait d'yeux que pour une seule personne.
Et ses yeux toujours à quémander son attention, brillants quand elle les croisaient avec les siens, étaient désormais à elle.
Elle pourrait les admirer jusqu'à la fin de ses jours.
Sa collection ne valait rien à côté d'eux.
Ils étaient ses plus belles gemmes.
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