Rat Killer
Jour 5 : rats
Bonjouuuuur !
Un de mes jours préférés je vais pas vous mentir, ce jour avait déjà son personnage dédié.
Nan il sera pas safe, surtout pas.
Vous allez bien sinon ?
Moi, tout va super bien !
Les âmes sensibles... on fait demi tour s'il vous plaît...
Bonne lecture !
Signée : Lili la Licorne 🦄❤️
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Ce n'était qu'un jour comme les autres et pourtant dès qu'il avait ouvert les yeux il avait senti que quelque chose n'allait pas.
Mais quoi ?
Il s'était levé, sans se poser plus de questions, après tout, les questions, il s'en posait toujours trop, il le savait, on lui disait tout le temps.
《 T'es parano mec, détends toi. 》
Il savait que se poser la question l'amènerai à la leur poser, donc il préférait se taire, ne rien dire.
C'est ce qu'il avait appris à faire depuis quelques temps, et cela semblait toujours marcher.
《 Tu sembles plus calme, tu as enfin grandit ? 》
Grand, il l'avait toujours été, prudent, il le serait toujours.
Il savait que son comportement lassait les autres en plus de les inquiéter, il savait comment cela risquait de se terminer si il ne se taisait pas un peu.
Sa tête lui faisait affreusement mal de si bon matin, il ne se souvenait pourtant pas avoir bu la veille.
Son regard chercha naturellement la seule personne avec qui il se sentait en paix, en sécurité, mais elle n'était pas dans la pièce.
Elle a dû se lever avant moi, c'est rare.
Il avait l'habitude d'être toujours levé avant elle, il lui préparait son petit-déjeuner et généralement, elle ne tardait jamais à montrer le bout de son nez, l'odeur la tirant du lit sans faute à chaque fois.
Il regarde l'heure, surpris de constater qu'il était bien plus tard que ses heures habituelles.
Pas surprenant qu'elle se soit levée.
Il sorti de sa chambre et eut aussitôt un geste de recul.
Un petit corps inerte gisait dans le couloir, à quelques mètres, dans une mare de sang.
Un rat...
Il avait ses créatures en horreur, bien plus qu'un pur dégoût, c'en était une véritable phobie.
Ces atroces créatures était, selon lui, le mal incarné, ces bêtes intelligentes et sournoises, capable de transmettre des maladies incurables à l'homme et à l'origine de nombreuses épidémies dévastatrice par le passé.
Ces bêtes sont le mal incarné.
Dire qu'il les haïssait était trop faible pour définir l'aversion qu'il leur portait.
En voir un, même mort, était susceptible de le faire entrer dans un état de panique incontrôlable.
Pourquoi Meldy ne l'a pas enlevé ?
Il ne pouvait tout simplement plus bougé, tétanisé.
Ne l'a-t-elle pas vu ?
Impossible.
C'était tout bonnement impossible, il ne pouvait pas être manqué.
Puis enfin, la question la plus logique lui vint.
Qui as fait ça ?
Par un courage dont lui-même ne se serait jamais cru doté, il contourna le cadavre, qui sentait affreusement fort maintenant qu'il y faisait attention, l'odeur était immonde, insupportable.
On ne dirait pas qu'il n'y en a qu'un...
Il poursuivit son chemin à travers le couloir, pâle.
L'odeur était de plus en plus prenante alors qu'il s'éloignait de la créature.
C'est anormal...
- Meldy... souffla t-il, espérant la voir surgir dans le couloir.
Meldy.
Penser à son nom ne faisait qu'accroître sa migraine, si intensément qu'il dû s'appuyer contre le mur pour se remettre un peu.
Puis son regard dévia naturellement sur son bras, passant devant ses yeux en posant sa main sur son front.
Du sang.
Il y avait du sang séché dessus.
Après avoir regardé sa tenue plus en détail, il fut pris d'une nausée terrible en constatant que l'entièreté de sa tenue et de son corps était taché de ce liquide nauséabond.
Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Un flash brusque le prit de court, il vit le visage affolé, presque terrorisé, de sa tendre moitié, il voyait aussi Rahkeid Dragneel et Lucy Heartfilia, deux amis, tout aussi affolés qu'elle.
Pourquoi ?
Il reprit son souffle, tremblant.
Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Ces visages se redessinaient clairement dans son esprit, il avait bien vu dans quelle direction ils étaient dirigés.
Qu'est-ce que j'ai fait ?
Du sang.
Un nouveau souvenir l'assaillant, il trébucha au sol.
Du sang. Du sang partout.
Sur lui, sur le sol, sur eux, sur elle.
Je ne comprends pas...
《 Léon, je t'en prie, calme toi 》
Il entendait la rose le supplier.
Pourquoi ?
《 Rahkeid, arrête le ! 》
Cette fois, c'était la voix de Lucy, une grande amie à lui et Meldy.
M'arrêter ? Pourquoi ?
Il ne comprenait pas, il ne comprenait rien.
Arrêter. Il faut l'arrêter.
L'arrêter, ces mots tournaient dans sa tête, sans savoir pourquoi, il en cherchait le sens.
Il était incapable de se relever, la tête sur le point d'exploser sous ce surplus d'émotions, cette incompréhension.
Son corps était paralysé, ses sens en alerte.
Du sang.
Partout...
Il y en avait partout.
Arrête. Tu dois t'arrêter. Il faut t'arrêter.
Pourquoi ?
Il tenta de se relever du mieux qu'il le pu, parvenant à s'assoir en fermant les yeux.
Quelque chose lui revenait.
M'arrêter c'est ça... ils voulaient m'arrêter...
《 Mel', t'as vu par toi-même, il devient dangereux. 》
Pourquoi avait-elle dit ça ?
《 Pour une fois, elle à raison Dydy, on peut pas le laisser comme ca. T'as vu ce qu'il à fait à ce rat ? 》
Le rat... C'était moi ?
Le rat. Du sang. Arrêter.
《 Loin de moi l'idée de remuer le couteau dans la plaie, mais si ils sont d'accord, c'est qu'il y a vraiment une raison. 》
A ce moment précis, Léon fronça des sourcils.
Rogue ? Il était là ?
Il ne s'en souvenait pas.
Du sang. Rogue. Arrêter.
Rogue...
Ça lui revenait...
Ces visages horrifiés qui le regardaient...
《 Léon, calme toi, c'est pour ton bien. 》
Il revoyait l'ébène en face de lui, tentant de lui parler.
Pourquoi ?
Le rat. Le sang. Il faut l'arrêter.
Le cendré poussa un cri d'horreur.
Il se souvenait.
Il savait ce qu'il avait fait.
Pourquoi.
FLASHBACK :
- Léon qu'est-ce qu'il t'as pris ?! Hurla la voix de Meldy qui accourait dans le couloir.
- Il allait me tuer je... j'ai... je ne sais pas... dit-il, pâle.
Il était prostré à l'angle du couloir, c'est son amie, Lucy, qui l'avait trouvé ainsi en venant le chercher parce qu'elle le trouvait long à revenir de sa chambre.
Il avait croisé ce rat en sortant de sa chambre, il avait voulu hurlé, appeller à l'aide, mais il en avait été incapable.
Il le fixait, il ne le lâchait pas des yeux.
Il était tout bonnement paralysé.
Il tenta un pas en arrière, mais l'animal bougea au même moment.
Le rat va te tuer.
Il avait tenté de se raisonner, en vain.
Il chercha son portable des yeux pour supplier Meldy ou l'un de ses amis de venir l'aider.
Les rats tuent, depuis toujours.
Il recula vivement dans sa chambre et l'animal poussa un cri strident qui lui glaça le sang, de sa chambre, il le voyait encore, il en avait la nette impression.
Tuer ou être tué.
Non, ce n'était pas une solution.
Tue le.
Sans qu'il ne comprenne réellement ce qu'il lui arrivait, il s'était retrouvé à reprendre ses esprits, les mains tachées de sang, le rat éventré dans le couloir.
Il avait vivement reculé, jusqu'à heurté le mur, restant prostré jusqu'à l'arrivée de la blonde.
Il se souvenait ensuite qu'elle l'avait désarmée, gentiment, filant l'arme à Rahkeid et Rogue qui étaient figés, essayant de réaliser la situation.
Elle l'avait forcé à aller dormir et eux, étaient retournés dans le salon, promettant d'enlever le rat.
FIN DU FLASHBACK.
Mais après ça, il se souvenait aussi...
Le rat. Le sang. La mort.
Il était incapable d'être tranquille, il avait eut le malheur de se relever.
Il n'aurait jamais dû.
FLASHBACK :
Dès qu'il fermait les yeux, il revoyait cette immonde créature le fixer, prête à en finir avec sa pauvre vie.
Il était incapable d'oublier.
Il savait qu'ils les avaient effrayé.
Il s'en voulait.
Il faut que j'aille leur parler...
Le rat. Le sang.
Il s'était difficilement relevé, avait esquivé le rat dans le couloir, presque sans le voir, dans un état second.
Il avait vu, dans l'entrée, à quelques mètres du salon où ils étaient tous, le couteau taché de sang, sans doute posé là par Rahkeid sur le moment.
Il l'ignora et avança vers le salon.
- Mel', t'as vu par toi-même, il devient dangereux. Disait doucement Lucy, installée à la table de leur petit salon, tenant la main de son amie.
- Pour une fois, elle à raison Dydy, on peut pas le laisser comme ca. T'as vu ce qu'il à fait à ce rat ? Renchérit Rahkeid à ses côtés.
- Loin de moi l'idée de remuer le couteau dans la plaie, mais si ils sont d'accord, c'est qu'il y a vraiment une raison. Termine Rogue.
La jeune femme, dont les pleurs brisaient le cœur du cendré, refusait frénétiquement de la tête.
Je l'ai faîtes pleurer.
- Je ne veux pas lui faire ça... disait-elle en boucle alors que les trois autres essayaient de la rassurer.
De quoi parle t-elle ?
- Il faut l'emmener dans un hôpital psychiatrique... dit doucement la blonde. Il a besoin d'aide.
- Ça ne veux pas dire de l'abandonner là-bas, il en ressortira mais il ne faut pas attendre qu'il ne soit trop tard. Reprend doucement Rahkeid.
L'hôpital ? Ils veulent m'enfermer ?
Les rats. Le sang.
Je n'ai rien fait de mal.
Le sang. Le rat. Tuer.
Il allait me tuer.
C'est tuer ou être tué.
Je ne veux pas...
Il recula d'un pas, heurtant le mur, alertant aussitôt les quatre autour de la table.
- Léon. S'écrit Meldy en le voyant ainsi. Je... Écoute moi...
Elle avança aussitôt vers lui, le faisant reculer vivement.
Tuer ou être tué.
- Non, dit-il, recule...
Il ne faut pas qu'elle s'approche...
- Bastia. Écoute moi. Dit Rogue en faisant reculer Meldy. Respire et écoute.
- On ne te veux pas de mal. Dit Lucy. On est amis, tu le sais.
Le rat. Le sang. Amis.
Tout ça à cause de ce rat...
Le rat. Amis.
Ils veulent m'enfermer pour un rat.
Amis du rat. Tuer. Le rat qui tue.
Nan, tu déraille Léon, calme toi...
Il senti son dos buter contre un membre alors qu'il voyait l'ébène avancer dans sa direction.
Reste où tu es Cheney, je t'en prie.
Tuer ou être tué.
N'avance pas...
Le rat. Amis. Tuer.
Il senti sa main, dans son dos, attraper le couteau qu'il y était posé.
Calme toi Léon, c'est Rogue.
Ami du rat.
Ressaisis toi bon sang.
Il vit aussitôt son ami faire un geste aux autres pour qu'ils ne bougent plus.
Il avait repéré le couteau.
- Bastia... Pose ça... dit-il doucement. S'il te plaît.
Bastia.
- On sait que tu as eu peur, je sais que tu as peur, s'il te plaît, laisse nous t'aider. Dit-il en risquant un pas en avant.
Le cendré recula encore, jusqu'à rencontrer le mur.
Il ne pouvait plus reculer.
N'avance pas.
Mais ses prières fut vaines puisqu'il avança encore, doucement.
- On s'en fout de ce rat, ce n'est rien, mais on ne peut pas te laisser comme ça.
Le rat. On s'en fout. Il l'aide.
Respire.
Le rat tue mais c'est toi qu'il veut enfermer.
Calme toi.
Il veut les protéger. Il veut t'éliminer.
Silence.
Tuer ou être tué.
En le voyant avancer encore, il serre un peu plus sa prise sur son arme, il ne devait pas paniquer.
Recule, je t'en prie...
- Léon, calme toi, c'est pour ton bien. Dit-il doucement en avançant.
Il n'entendait pas ce que les trois autres disaient, il ne pouvait pas détacher son attention de lui, il avançait, doucement, il ne devait pas l'approcher.
Il ne doit pas te toucher.
- Recule... dit-il dans un souffle. S'il te plaît.
L'ébène le regarde un court instant avant de faire un pas en arrière. Levant les mains en l'air.
- Je ne te veux aucun mal, je recule. Dit-il doucement, sur un ton qu'il n'avait jamais entendu de lui à son égard.
Il se sentait respirer à nouveau, il se sentait mieux.
Il essaie de t'avoir. Il veut que tu baisse ta garde.
Le cendré ferma un court instant les yeux, essayant de remettre de l'ordre dans ses pensées.
Il devait impérativement se calmer, il le savait.
- Tout va bien ? Demande la voix de Rogue, inquiet de le voir aussi livide.
Son unique erreur fut là, n'obtenant aucune réponse, il fit un pas en avant, pour s'assurer qu'il allait bien.
Le cendré rouvrit instantanément les yeux.
Je te l'avais dit.
Son geste parti tout seul, arrachant un cri à sa chère moitié, alors que les deux blond eurent un sursaut d'horreur.
Il vit l'ébène s'écrouler à ses pieds, la gorge tranchée.
Qu'est-ce que j'ai fait ?!
Son corps entier se mit à trembler alors qu'il entendit la blonde hurler :
- Rahkeid, arrête le !
Tuer ou être tué.
Il ne vit pas le blond arriver, mais une partie de son corps réagit pour lui, lui offrant le même destin que l'ébène.
- Léon, je t'en prie, calme toi... suppliait la voix de Meldy, terrorisée.
- Recule. Ordonna la blonde qui reculait elle-même en l'entraînant dans son sillage. Ton téléphone, vite.
Elles vont appeler.
- Bastia... Léon. Écoute moi. Disait la blonde alors que la rose se précipitait, tremblante, à l'autre bout de la pièce.
Elle est avec eux.
Cette fois-ci, quand il avança, ce fut elle qui recula, tentant de lui parler.
Mais il n'entendait rien.
Il n'entendait plus.
Il n'était plus là.
Je me charge de te protéger.
Il avait besoin de dormir.
Il devait dormir.
Ils ne nous auront pas.
Il s'était débarrassé de la blonde en un coup, à vrai dire, il ne savait même pas si elle avait réellement tenté de se défendre.
Il continua d'avancer, jusqu'à la voir.
Elle était prostrée dans un coin de la pièce, les mains vide.
Elle n'a pas téléphoné.
《 Je ne veux pas lui faire ça... 》
Elle a tenu parole.
Elle n'avait pas appelé.
Il s'était arrêté devant elle, elle avait levé les yeux vers lui.
L'effroi dans son regard le ramena brusquement à la réalité, lui faisant lâcher son arme, lui arrachant un cri de terreur.
Un cauchemar, ce n'est qu'un cauchemar.
C'est ça, un affreux cauchemar.
Va dormir, je me charge du reste.
Dormir, il devait aller dormir.
Il se souvenait avoir fait demi-tour, sans un mot, retournant à sa chambre, s'effondrant aussitôt dans un profond sommeil.
FIN DU FLASHBACK.
Ce n'est pas vrai... ce n'est pas possible...
Il se fit violence pour se relever, et manqua vomir une bonne fois en découvrant les corps de ses trois amis dans l'entrée.
Ce n'était pas qu'un cauchemar...
- Lucy... dit-il en tentant de la secouer, son corps froid et rigide lui confirmant ses craintes. Lucy je t'en prie... ouvre les yeux...
Il laissa une larme lui échapper.
- Qu'est-ce que j'ai fait... Lucy... Rogue... Rahkeid...
Il senti ses larmes le submergé.
Il était définitivement fou.
Je suis désolé... je ne voulais pas...
Le sang. Le rat.
Il poussa un cri en se tenant la tête.
- LA FERME ! C'EST À CAUSE DE TOI !
Il pleura de plus belle, sa tête entre les mains.
Il n'avait pas compris.
Il n'avait pas vu.
Je t'ai protégé. Sans moi tu...
Il n'entendit pas la suite, il senti quelqu'un lui toucher l'épaule, une main tremblante.
Il releva les yeux.
- Meldy... dit-il en lâchant sa tête, le visage recouvert par ses larmes. Je suis tellement... tellement désolé...
- Léon. Ce n'est pas Meldy. Dit-elle avec un sourire.
Il regardait la jeune femme lui sourire tendrement.
- Qu'est-ce que tu racontes, tu es là... je suis tellement désolé. Dit-il en la prenant dans ses bras.
Il ne vit pas les deux autres adultes présents, venus le matin même, surpris de ne pas avoir de nouvelles de leur moitié respective.
Ils avaient découverts Léon, pleurant au milieu des cadavres, il n'avait même pas semblé les voir quand ils tentaient de lui parler, Yukino s'était alors risquée à le secouer un peu pour le ramener à la réalité.
Malheureusement, il semblait la prendre pour Meldy, la serrant désespérément contre lui en s'excusant, pleurant inlassablement.
Il semblait ignorer la jeune femme, inerte dans le même coin que la veille, hors de vue, le long couteau qu'il avait lâché la veille, planté profondément dans sa poitrine.
Yukino prit sur elle pour le garder contre lui aussi longtemps que nécessaire pour laisser le temps à une équipe médicale adaptée d'arriver, il refusa de la lâcher, hurlant qu'il ne l'abandonnerai pas.
Cette vision brisa le cœur de la blanche en réalisant qu'ils n'avaient définitivement pas vu leur ami sombrer dans la folie.
En une soirée, il avait tout perdu, amis, petite amie et sa conscience.
Eux, ils avaient perdu leur moitié respective, qui avait vaillamment tenté de l'arrêter.
Ils n'avaient rien vu, rien prévu, ils ne s'attendaient pas à ça en arrivant.
Pourtant le matin même, Yukino s'était dit, dès qu'elle avait ouvert les yeux, que quelque chose n'allait pas pourtant cette journée s'annonçait comme toute les autres.
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