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In the Dark

Jour 1 : Nuit

Bonjouuuuur !

Vous allez bien ?

Moi je rayonne !

Navrée mais je tiens à vous alerter : la quasi totalité des scénarios et des titres ont tous étés choisit par moi hier matin à une heure du mat.

Déjà, plus l'heure avance, plus mon esprit devient tordu et mon humour foireux.

Ha y a des thèmes je me suis bien marrée et les écrire j'imagine encore plus.

Y en a deux ou trois...

J'ai l'impression...

Ça va pas passer...

Notamment un, même moi je me suis dit : franchement, t'abuses.

Mais en vrai, j'ai tellement hâte de voir à partir de combien de temps vous allez capter la douille quand l'OS sortira (bah nan je vous dis pas quand, je garde l'effet de surprise).

Vous aurez le droit de m'insulter parce que celle-là, j'avais presque promis de plus la faire.

Voilà, celui-là est plutôt sympa en comparaison à d'autre mais bon, il est pas safe non plus bisous !

Bonne lecture,

Signée : Lili la Licorne 🦄❤️

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Les plus belles heures d'une vie humaines sont probablement celles de sa lente agonie avant de lâcher son dernier soupir.

Là est le seul véritable instant où l'homme prend pleinement conscience de son corps, de la vie qui l'habitait.

Personne ne fait attention à cette vie, pourtant si fragile et éphémère, semblable à un frêle papillon qui peut disparaître en une fraction de seconde.

Le monde n'est ni blanc, ni noir, ni bon, ni mauvais.

Il n'existe que des gens, la majorité errant sans but dans l'illusion d'un bonheur utopique sous l'aveuglante lumière du jour.

Les hommes vivent constamment sous les ordres de leurs émotions.

A quoi bon pleurer un mort ?

Il ne va pas revenir.

Pourquoi le pleurer ?

Il est mort parce que sa vie était terminée, personne n'y peut rien.

L'homme avait-il l'arrogance même de penser qu'il pouvait influencé ce genre de chose ?

L'animal lui, ne se posait jamais ce genre de question, il y avait certe, un court instant où la peine se faisait ressentir, mais il continuait à vivre.

L'humanité n'était donc rien de plus qu'une espèce sous-développé, faisant passer ses propres envies avant celles des autres.

Décidément, ce n'était pas un cadeau pour lui que d'être né parmis les hommes.

La nuit, seul moment où les hommes dormaient enfin et laissaient le monde, son monde en paix, il n'aimait pas être dérangé par quelques noctambules de sortie.

Mais il se montrait toujours généreux envers ces gêneurs, puisqu'ils n'accordait aucun intérêt à la vie, ne faisant que se plaindre, généralement ivrogne dans les rues, alors il y mettait fin et là, étrangement, leurs complaintes cessaient.

Il s'étonnait même de continuer à faire preuve d'autant de bonté envers ses confrères, peut-être était-ce là la preuve de son affiliation à son espèce.

Peut-être était-ce inévitable pour lui de leur offrir la jouissance des plus beaux instants de leur vie.

Mais il ne récoltait toujours que des insultes, des pleurs ou des supplications, jamais de remerciements.

- Que tu es agaçant à geindre de la sorte. Sourit un peu, la vie est si belle lorsqu'elle s'éteint...

Peut-être était il maudit, il n'avait personne pour lui offrir ce si beau présent.

- Ce que je t'envie. Soupire t-il en levant les yeux vers le ciel, regardant la lune, déjà si haute dans le ciel.

Il aimait cet astre plus que ses semblables eux-mêmes, si beau, si grand, si pur.

Il est clair que sa prestance était de loin la perfection incarnée, pourtant même elle, les hommes venaient la souiller.

- Tu ne peux pas te taire ? J'aimerais être au calme.

Seules des injures lui répondirent, toutes plus mauvaises les unes que les autres.

Cette ingratitude le rendait malade.

Les hommes n'étaient que des ingrats.

- Si seulement je pouvais moi aussi recevoir un tel cadeau... dit-il en regardant son astre.

La Lune était telle.

Son astre.

Depuis le premier jour de sa vie et ce, jusqu'à son dernier souffle.

Il était né une nuit de pleine lune, à minuit précise, alors que la vie en lui se développait, sa mère rendit son dernier soupir.

Elle était morte en lui donnant la vie.

Cette femme était un exemple même de bonté, elle était partie en souffrance et pourtant, il en était sûre, elle était partie un immense sourire aux lèvres.

Son père n'avait pas été du même avis, il ne l'était jamais.

Il n'avait jamais non plus apprécié l'idée que le bonheur résidait dans la souffrance.

Il faut pourtant souffrir pour réaliser à quel point l'on peut-être heureux.

Il faut pleurer pour comprendre l'importance d'un sourire.

Il faut avoir été en guerre pour apprécier la paix.

Il faut mourir pour apprécier la vie.

Ainsi était sa philosophie, Midnight, tel était son nom.

Nom offert par sa mère, non pas celle qui lui avait donné la vie, elle était morte avant d'en avoir le temps, mais cet astre qui l'avait bercé dès ses premiers instants alors que son père s'était mis à hurler sa peine.

- Peut-être est-ce pour celà que vous me faîtes autant de peine. Soupire le jeune homme en regardant sa victime qui luttait pour garder conscience. Vous me faites penser à lui, peut-être n'ai-je pas envie que vous ayez le même sort que lui.

Ignorant la main tendue dans sa direction, laissant sa victime retomber lourdement au sol, enfonçant un peu plus la lame aiguisée, plantée dans son poumon, le laissant mourir lentement.

- Mon père à vécu des années, jusqu'à mes 15 ans, il n'était qu'une pauvre âme rongée par la peine, il n'était que l'ombre de lui-même... Dit-il en tapotant affectueusement la tête de sa victime. Quand j'ai cru qu'il avait enfin repris le contrôle de sa vie, de son corps, quand je l'ai vu, cette nuit-là, me sourire pour la première fois. J'ai cru qu'il allait enfin accepter sa vie.

Passant sa main dans sa longue chevelure bicolore, noire et blanche, il reposa son regard rouge sur son interlocuteur.

- Mais non, il a préféré prendre un revolver et sous mes yeux, se tirer une balle entre les deux yeux.

Il ferma les yeux à se souvenir, se remémorant parfaitement la scène.

- Je me souviens encore de ses derniers mots : "La vois-tu enfin cette extase dans mon regard ?".

Le bicolore secoua la tête, soupirant longuement.

- Il est mort sur le coup, sans souffrir. Il n'a rien compris. Jamais rien. Mais... je ne lui en veux pas, il était aveuglé par la peine. Une âme perdue...

Il lâche un petit rire.

- Je me suis juré après cela de ne jamais, plus jamais, laisser une âme en souffrance sans lui offrir l'extase de la vie, la vraie. Dit-il en souriant, relevant du bout des doigts la tête de son interlocuteur, livide. Celle où tu sens chacune des infimes parcelles de gin corps, tu sens son coeur battre, ton sang couler, tu entends tout, tout ses petits bruits de ton corps, tu sens ta chaire se décider, son poumon céder, tu sens le sang s'écouler en toi... tu sens... Tu le sens remplir tes poumons, l'air te manquer, tu te noie lentement dans ton propre liquide vital.

Il eut un petit sourire amère avant de poursuivre :

- Ce qui te tiens en vie causera ta mort... Ton existence prend fin par ce qui l'a fait vivre... C'est tellement... Tellement beau... Ce que je t'envie...

Il l'entendit tousser, un crachat de sang tombant sous son nez.

- Tu aurais dû le garder tu sais, plus tu en as, plus vite ta souffrance cessera. A moins que tu ne réalise enfin la bonheur que tu vis, dans ce cas, je comprendrais que tu veuilles le faire durer mais ne te leurre pas, il prendra fin bientôt. La mort est toujours à l'heure.

Il ne reçu aucune réponse, il ne pouvait répondre, le sang, gluant et abondant, en plus de son manque de force, l'empêchait de pouvoir dire quoi que ce soit.

- Je la saluerait pour toi. Dit-il avec un sourire tendre. Tu ne la croiseras pas, après tout, quand tu es en vie, elle n'est pas là et quand elle arrive, toi tu ne l'est plus. Mais je comprends, à ta place, j'aimerais aussi la saluer, la serrer dans mes bras et la remercier d'avoir mit un terme à cette vie. J'attends avec impatience cette agonie qui me fera me sentir vivant, comprends moi bien, je ne peux pas me l'infliger moi-même, ce serait profiter égoïstement de ma générosité. J'attends qu'une bonne âme ne décide que ce ne soit mon tour.

Il poussa un long soupire alors que la lune brillait à son propre zénith, éclairant son visage, le faisant sourire.

À ses côtés, il entendit l'homme s'affaisser, son coeur cesser de battre, sa respiration se couper.

Il sentit son coeur s'accélérer alors qu'il tendit la main vers le ciel, vers la Lune, SA Lune.

Minuit avait sonné.

- La mort est toujours à l'heure.

Il ferma les yeux en sentant la brise rafraîchissante du soir le faire frissonner, il se redressa, s'étira et soupira :

- Quand donc viendra mon tour mère ? Je suis las d'attendre...

Silencieuse, telle fut sa réponse.

- Vous êtes cruelle mère, déjà que je ne peux vous contempler pleinement que la nuit, vous me faîtes subir votre éternel silence.

Il hésita quelques instants.

- Deviendrais-je moi aussi trop sujet aux émotions ? Se demanda t-il, soucieux.

Il laissa échapper un léger rire, balayant d'une main ses doutes.

- Je ne suis qu'un humain après tout, c'est inévitable.

Il resta ainsi à observer le ciel, son astre et tout les autres au loin, brillants de milles feux.

- Parfois, j'aimerais être aussi naïf que les autres... Confie t-il.

Encore une fois la réponse ne vint jamais.

- J'aimerais tant... Ne plus me sentir si seul, quitte à être un peu malheureux...

Son regard cibla de nouveau la Lune.

- Mère je vous en prie... Rien qu'une fois, répondez-moi, ce sera mon seul caprice...

Le vent se leva brusquement, faisant voler ses cheveux, balayant l'unique larme qui avait perlé au coin de ses yeux.

Les étoiles semblèrent briller plus fort, tout comme la Lune à cet instant, le ciel sembla plus sombre pour contraster encore plus avec ces astres étincelants.

Comme toujours, quand elle l'ignorait...

La nuit elle, lui répondait.

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