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Broken wings

Jour 21 : liberté

Bonjour !

Bon j'ai rien de particulier à dire en dehors de, pas safe.

Nan je vous épargnerai pas aujourd'hui non plus.

DONC

Le petit rappel journalier de Lili :

Si votre sensibilité peut facilement être heurtée par les contenus psychologiques et violents, on clique sur retour et on va lire autre chose s'il vous plaît.

Je crois que c'est tout pour moi,

Bonne lecture !

Signée : Lili la Licorne 🦄❤️

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Il fut un endroit reculé dans le monde où, à peine le Soleil se levait il, qu'une personne souhaitait qu'il ne le fasse plus jamais.

Que plus jamais elle ne voit la lumière du Soleil.

Elle, ou même, la Terre entière.

Elle ne supportait plus l'idée que l'humanité leur ait fait ça.

Qu'on lui ait fait ça.

Qu'avait-elle fait de mal ?

Quel crime avait-elle commis ?

Quel péché méritait une sentence aussi lourde ?

Pleurer ne changeait rien.

Haïr était sa solution.

Elle haïssait, haïssait tout, eux, les autres, le monde...

Elle aurait tué pour ne serait-ce qu'avoir l'ombre d'un espoir, même vain.

Mais celà ne servait à rien d'espérer.

Personne ne viendrait les aider, personne ne se souciait d'eux.

Heureusement, elle était venue ici seule.

Heureusement, elle ne l'avait pas entraînée avec elle.

Yukino...

Elle au moins avait peut-être pu s'échapper.

Elle n'en savait rien, elle l'espérait de tout son coeur.

Dans sa cellule froide, seule, elle priait.

C'était la dernière chose qui lui donnait de la force.

Qu'elle, puisse vivre.

Sa précieuse petite soeur.

Elle n'aurait pas hésiter à donner sa vie pour elle, c'est ce qu'elle avait fait en quelques sortes.

Car ici, elle était morte.

Morte de l'intérieur mais avec un corps fonctionnel, ses pensées l'habitait encore mais plus rien n'y était.

Elle n'était même plus certaine de sentir son coeur.

Sauf quand elle pensait à Yukino.

C'était le seul moment où son coeur lui rappelait son existence, sa fonction.

Elle sentait une vive douleur le déchirer en revoyant les traits du visage de sa soeur adorée.

Égoïstement elle aimerait la voir avec elle des fois.

Mais elle se giflait à chaque fois qu'une telle pensée la parcourait.

Sa soeur aurait été brisée ici.

C'était la dernière chose qu'elle souhaitait.

Elle souhaitait qu'elle vive, qu'elle jouisse de sa liberté, qu'elle l'oublie et aille de l'avant.

Elle voulait avant tout qu'elle vive elle.

Ce n'est pas grave si elle m'oublie...

Son cœur se serra à nouveau.

Encore une fois elle se sentait égoïste, au fond d'elle-même, elle voulait que sa sœur se souvienne d'elle.

Mais si elle voulait avancer, ce n'était pas une bonne idée.

Elle ferma les yeux contre le mur froid de sa cellule.

- Sorano... Mange un bout...

Elle ignora la petite voix qu'elle entendait, son voisin de cellule qui essayait de sympathiser avec elle constamment.

Elle l'ignorait souvent, toujours même.

- Sorano ! Répète t-il.

Ce qu'il l'agaçait.

- Je t'en prie...

Elle ouvrit les yeux en entendant sa supplication.

Cela ne lui ressemblait pas, elle commençait à le connaître.

Son regard se heurta au sien, un garçon à peine plus âgé qu'elle, pâle au naturel mais encore plus à l'heure actuelle.

Elle laissa ses pensées mélancoliques de côté pour s'approcher de lui, le faisant sourire un peu, glissant de son côté de cellule, par les barreaux adjacents de leurs cellules, un guignon de main et une pomme.

Une fois à sa hauteur, elle compris vite son trouble.

- Où est Érik ? Demande t-elle dans un souffle.

Un hurlement de terreur lui répondit, faisant crisper le plus âgé, se bouchant les oreilles.

Elle entendit son ami roux, à peine plus âgé qu'elle lui aussi, supplier, des sanglots dans la voix, de l'épargner, de le laisser retourner en cellule, qu'il travaillerait correctement, mieux que n'importe qui.

Elle ferma douloureusement les yeux, impuissante.

- JE VOUS EN PRIE !

Ils ne pouvaient rien faire.

- SORTEZ MOI DE LÀ !

Ils étaient impuissants...

- S'IL VOUS PLAÎT !

Érik...

Elle senti une larme rouler sur sa joue, puis une autre.

Quel enfer.

Voilà où ils étaient tombés : en enfers.

Elle glissa doucement ses mains à travers les barreaux de sa cellules pour boucher les oreilles de son camarade, tétanisé.

- Il va revenir... Lui dit-elle dans un souffle. N'écoute pas...
- Je veux du silence... Dit-il à mi-voix. Je ne veux plus les entendre...

Elle eut un léger instant de silence.

Elle savait pourquoi il disait ça.

Il ne dormait plus depuis qu'il était ici, les hurlements des autres enfants le hantait jour et nuit.

Il ne rêvait que du silence.

- Ne dis pas ça... Souffle t-elle. Même si c'est effrayant... Tant qu'on l'entend... Il est vivant...
- Tant qu'il est vivant, il va souffrir. Dit-il amèrement, posant délicatement ses mains sur les siennes.

Ses mots se heurtent dans sa tête, faisant écho en boucle.

Il avait raison.

Tant qu'ils étaient en vie, ils souffriraient.

C'était leur triste réalité.

Leur destin.

- Excuse moi, je n'aurais pas dû dire ça... Dit-il doucement.
- Ne t'excuse pas... En un sens, tu as raison...

Leur mort serait leur salut.

- Même si c'est égoïste... Je ne veux pas que vous mourriez... Dit-il lentement en retirant ses mains de ses oreilles. Sans vous... Je n'ai plus rien ici...
- Tu dis ça sous le coup de la peur, dit-elle, demain tu auras changé d'avis.

C'était toujours comme ça.

Quand il commençait à paniquer, il l'appelait à l'aide, elle ou Érik, il montrait un côté gentil et attentionné que personne ne voyait jamais habituellement.

Il était du genre solitaire et égoïste, prêt à tout pour survivre.

Enfin, ça c'était ce que pensait la plupart des gens de cette maudite tour, prisonniers comme tortionnaires.

En réalité Macbeth, tel était son nom, était certe, quelqu'un de très fermé, mais qui se souciait beaucoup des rares personnes à qui il ouvrait son cœur.

Et à ce jour, elle et Érik étaient des rares à connaître cette partie de sa personnalité.

- Sorano... Dit-il doucement. Ne dis pas ça... Je le penserais encore demain, après demain, sans 1 an, 10... Je ne le dis juste pas...

Il l'enlace doucement, comme il le pu, gêné par leurs barreaux, elle senti ses larmes couler à nouveau alors que son camarade tentait de l'apaiser comme il le pouvait.

Il l'a lâcha après quelques instants et le duo s'assit au sol, dos à dos contre les barreaux, se tenant compagnie ainsi un long moment, partageant les maigres provisions volées par le bicolore, en gardant une partie pour leur ami roux priant ensembles pour son retour.

Mais ils ne le virent revenir que deux jours plus tard, un oeil crevé, le visage fermé.

Il s'était assis en silence contre les barreaux et avait laissé la blanche l'enlacer par derrière, toujours gêné par les barreaux qui les séparaient, mais cela le rassurait un peu.

- Tiens, mange un bout. Avait dit Macbeth, partageant sa cellule en lui offrant un morceau de viande séché.
- On a rien de mieux, excuse nous... Soupire Sorano.
- Merci. Avait-il dit simplement.

Il avait mangé en silence avant de leur raconter ce qui lui était arrivé, difficilement.

Mais il avait besoin de parler, de leur parler, pour survivre.

- Je peux vous demander quelque chose ? Demande t-il en fermant son dernier œil valide.
- Vas-y. Dit Macbeth en s'asseyant à ses côtés.
- On t'écoute. Avait dit Sorano doucement.

Il prit une légère inspiration avant de dire.

- Si un jour... Un jour... On sort d'ici...

Le duo échange un regard sans rien dire, le laissant continuer.

- Peut importe ce qu'on fera, avec qui, où... Promettez moi, que quoi qu'il se passe, vous serez avec moi...

Le silence lui répondit.

- S'il vous plaît...
- Si un jour, on sort de là. Dit doucement Sorano en posant sa main sur son épaule. Je vous suivrait partout, si vous me promettez de ne jamais me laisser et de m'aider à découvrir ce qu'est devenu ma soeur.

Érik rouvrit son œil en lui adressant un fin sourire.

- Tu pourras compter sur moi.

Un sourire, aussi fin que triste, prit place sur son visage.

- Je vous suivrais partout. Dit Midnight. Peut importe ce que vous voudrez faire, même si c'est détruire le monde, si c'est votre souhait, je le suivrait.
- Tu le jure ? Demande Sorano.
- Sur ma vie. Dit-il. C'est tout ce qu'il me reste en dehors de vous.

Il tendit son petit doigt, plantant son regard rouge sur chacun de ses amis, à tout de rôle.

- Quoi qu'il se passe, on ne se quittera pas.
- Qu'on crève, qu'on vive, qu'on soit bon ou mauvais. Dit Érik en accrochant son doigt au sien.
- Pour le meilleur et le pire, je serais avec vous. Enchaîne Sorano doucement. Jusqu'à là fin.

Le trio serra doucement leur doigt avant de s'attirer les uns vers les autres, y trouvant le peu de réconfort qu'il pouvait se procurer.

Ils n'étaient que des enfants.

Et pourtant ils avaient déjà compris la tristesse de ce monde.

Ils avaient étés plongés dans cet enfer sans qu'on ne leur en laisse le choix.

Des anges en enfers.

Voilà ce qu'ils étaient, des anges aux ailes brisées mais...

Des anges qui, désespérément, rêvaient de liberté.

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