{10} Vengeance
Les deux femmes s'observaient dans un silence de mort. Il n'y avait personne autour d'elles. Puis la plus vieille sourit d'un sourire mesquin. Elle sortit son zampakuto et le pointa sur sa petite sœur.
??? / Alors Shaolin vient faire un câlin à ta grande sœur mais évite de t'embrocher accidentellement sur mon zampakuto. Ça serait dommage...
Soifon / Ne m'appelle pas comme ça Sabaku.
Sabaku / Ah oui c'est vrai, maintenant il faut t'appeler Soifon. Mais tu as pris le melon en devenant capitaine ma pauvre fille.
Soifon / Mais qu'est-ce que tu fou ici !? Tu n'était pas-
Sabaku / Dans le monde des humains ? Non et depuis un bout de temps ma petite chérie.
Sabaku Fon était la grande sœur de Soifon tout comme sa pire ennemie. C'était la pire des garces qui puissent exister.
Avant de devenir Sabaku Fon, elle était Sabaku et rien de plus.
À une époque, les parents Fon n'arrivaient pas à avoir d'enfants, à leur plus grand désespoir. Ils avaient pensé à adopter mais ce n'était pas une option pour une famille noble. Enfin jusqu'à ce qu'ils rencontrent cette folle.
Des hommes du service d'espionnage étaient en mission dans le Rukongai à cette époque. Ils étaient tombés sur une petite voleuse. Personne ne remarquait son passage. Elle était discrète et subtile. Sabaku n'avait que cinq ans à cette époque. L'époque où l'un des hommes des services d'espionnages commit sa plus grosse erreur : l'amener à la famille Fon.
Pourquoi avait-il fait ça ? L'homme avait suivi cette petite voleuse jusque dans une ruelle. La jeune fille s'était finalement retrouvée coincée avec un homme qui l'a menacé, possédant un couteau. Tout s'était passé très vite. La petite fille s'était abaissée, était passée sous le bras de l'homme et avait donné un coup de pied dedans. Le couteau, qui s'était littéralement envolé, avait atterri dans les mains de Sabaku qui l'avait simplement planté dans la gorge du pauvre monsieur qu'elle avait laissé à l'agonie.
La jeune fille n'avait pas hésité une seule seconde pour tuer cet homme. Elle était parfaite pour être une assassin. L'homme des services d'espionnages était allé vers elle et l'avait emmené avec lui pour la présenter aux Fon. Il voulait être son mentor mais en voyant cette petite fille les Fon eurent un coup de cœur. Ils gardèrent la fille avec eux essayant de lui instruire le plus de choses possible.
Sabaku obéit et au bout de la première année, on aurait dit une noble de naissance. Le modèle parfait et l'enfant parfait aux yeux de tous les parents nobles.
Elle menait une petite vie de pétasse parfaite tout en étant une tyran en rabaissant les autres jusqu'au jour où Madame Fon tomba miraculeuse enceinte. Un bonheur pour les parents mais Sabaku, elle, ne le voyait pas comme ça. Elle, elle le voyait comme un problème. Elle avait eu une vie parfaite pendant un an et elle ne comptait pas s'en séparer. Une place haut placé l'attendait dans cette famille ainsi que du pouvoir.
Bien évidemment tout au long de la grossesse de la mère, Sabaku fut semblant d'être contente. Elle choisit même le prénom de l'enfant, quelle ironie ! Shaolin. C'est comme cela qu'elle décida d'appeler sa sœur. Son prénom c'était bien la seule chose qu'aimait l'enfant du Rugonkai de Soifon.
À la naissance de Soifon, Sabaku avait six ans. Les parents n'avaient pas l'air de vouloir se débarrasser de Sabaku malgré la nouvelle venue dans la famille mais pourtant elle voyait toujours une menace dans ce bébé. Elle descendait vraiment des Fon, elle aurait l'éducation que Sabaku a commencé à avoir l'année passée mais dès sa naissance. Elle ne pouvait pas se permettre de se faire renier plus tard, quand les parents ne seront plus mais que cette chose, elle, serait adulte. Alors derrière l'air angélique qu'arborait Sabaku le démon se réveilla.
À nombre reprise elle essaya d'évincer Shaolin tout en faisant ça paraître pour un accident mais jamais elle ne réussit. Puis les années passèrent et le dégoût qu'avait Sabaku envers sa sœur attisa la haine de cette dernière. Sabaku devint cinquième chef de la maison alors que Soifon, elle, n'était que neuvième chef.
Sabaku eut de plus en plus de missions. Elle commença à avoir des missions dans le monde des humains et de plus en plus longues. Jusqu'à son année d'absence.
Quand la fille était devenue une disciple de Yoruichi Shihoin. Au début Sabaku était jalouse puis elle relativisa se disant qu'elle, n'avait pas eu a passer par là et qu'elle verrait moins cette peste de Shaolin.
À partir de là l'aîné partait l'âme tranquille dans ses longues missions mais dès qu'elle revenait la plus jeune était de plus en plus forte. Jusqu'à cette mission de plus d'un an. Sabaku se souviendrait toujours de son retour quand elle apprit que sa sœur était devenue capitaine de la deuxième division. Que Shaolin était devenue la respectueuse capitaine Soifon. La plus vieille était rentrée dans une colère tellement noire. Soifon lui avait volé et brisé ses rêve, lui avait pris sa place. Une place qu'elle méritait. Et à ce jour, elle s'était fait la promesse de se venger, de la tuer, de la remplacer et que plus personnes ne se souviennent du nom de Shaolin Fon ou du capitaine Soifon.
Aujourd'hui cela faisait cinq ans que les deux sœurs ont été sans se voir à leur plus grand bonheur. Les deux femmes se faisaient face en se regardant dans les yeux. On pourrait dire qu'elles faisaient un concours «qui à le regard le plus haineux».
Soifon / C'est étrange ça ne me surprend même pas qu'une timbrée comme toi soutienne ce genre de cause.
Sabaku / Je soutiens les nobles. Nos familles, nos racines.
Soifon / Tes racines sont du Rukongai pauvres folles.
Sabaku / Ferme-là !
Soifon / Barge plus amnésique, aïe aïe aïe... La vie ne t'a pas gâté ma pauvre fille.
Sabaku / C'est sur quand je t'aurais tué je ne me souviendrai pas d'une vermine comme toi.
Soifon / Bien sûr et tu seras reniée de la famille.
L'adversaire de la capitaine afficha un sourire diabolique avant de changer complètement d'expression. Elle prit des yeux de biches, une visage dévasté et une voix tremblante.
Sabaku / Papa ! Maman ! Oh... Si seulement elle avait voulu m'écouter ! Tout est de ma faute... Elle..elle.. Elle ne m'a même pas laissé le temps de finir mon explication, de..de défendre notre cause... Elle m'a foncé dessus... J'ai juste voulu me défendre..Je..Je..Je ne pensais pas la tuer ! Oh non ma sœur ! Shaolin...Pourquoi !?
Soifon / Tu te fous de moi ?
Sabaku / C'était convainquant pas vrai ?
Sabaku afficha un sourire narquois. Dans sa tête tout était planifié. Elle avait toujours imaginé le jour où elle deviendrait l'enfant unique des Fon et ce jour était enfin arrivé.
Sabaku / Aller viens te battre maintenant !
Soifon sortit son zampakuto et fonça sur la garce qui lui servait de sœur en poussant un cri de rage. Celle-ci la cueillit avec son propre katana et on entendit le bruit qu'émettaient les chocs des deux armes.
Les deux enfants Fon étaient lancés dans un combats. Un combats où il n'y aurait qu'un seul vainqueur. Un combat à mort. Soifon commençait toujours ses combats au corps à corps mais à ce moment c'était inutile. Elle ne gagnerait pas son combats au corps à corps.
Soifon / Pique l'adversaire jusqu'à la mort Suzumebachi.
Sabaku / Mémorise Akaibu.
Soifon / "Mémorise„ ça sent la lâcheté. Ça ne devrait pas m'étonner ça te représente très bien ainsi que ce nom aussi pourri que le tient.
Sabaku / Akaibu va se faire un plaisir de te tailler en pièce chérie. Et Sabaku signifie le désert c'est un beau prénom. Il est significatif.
Soifon / Tu as raison il est significatif. Le désert... Rare sont les personnes qui s'y aventure. Comme ton corps quoi !
Sabaku / Je vais te faire la peau.
Soifon / Pauvre fille.
Les émotions de Sabaku ayant pris le dessus, Soifon eut une ouverture et piqua en plein milieu du torse de l'aînée des Fon qui la coupa en retour avec Akaibu. À ce moment précis des écritures vinrent s'inscrire sur la lame du sabre. Sabaku qui débordait de rage avait pris un sourire qui reflétait beaucoup trop d'assurance.
Il suffisait à la capitaine de la repiquer une fois et ça en serait fini d'elle. La neuvième chef du clan Fon répéta le même enchaînement pour embrouiller la cruche qui lui faisait face et la toucher à nouveau mais Sabaku contra avec un facilité impressionnante et lui donna un coup en pleine tête. Soifon recula par prudence mais elle était un peu sonné.
Sabaku / Tu n'es pas très intelligente toi. Mémorise Akaibu ça ne t'a pas mis la puce à l'oreille. Je t'ai coupé juste après que tu ais fait un enchaînement. Akaibu a tout simplement mémorisé ton enchaînement ce qui m'a permis de te contrer très facilement. Mais je peux aussi faire ça.
Sakabu se coupa à la paume de sa main et attaqua de front son ennemie. Elle reproduit au millimètre près l'enchaînement que nous avait fait un peu plus tôt la cadette des Fon. Alors qu'elle allait lui planter son zampakuto dans le torse la capitaine la contra de justesse mais se fit mettre, tout de même, au sol par une simple balayette.
Un fois au sol, Soifon réussit à piquer sa sœur à la jambe ce qui la fit reculer en poussant un juron. Soifon avait compris : en ce coupant Sabaku pouvait se transmettre ce que son zampakuto avait mémorisé.
La capitaine se releva et repartit à l'offensive. Les coups s'échangeaient mais personne n'avait le dessus. Soifon avait réussi à piquer plusieurs fois Sabaku mais jamais aux mêmes endroits et elle avait de nombreuses blessures causées par celle qui désirait tellement sa mort.
Soifon devait se dépêcher. Les minutes passaient et la piqûre qu'elle avait fait au début du combat pouvait disparaître à tout moment. Soifon tenta le tout pour le tout. Elle s'abaissa pour piquer sa jambe. Sabaku abattu alors son zampakuto sur sa sœur qui se décala au dernier moment puis mit son pied sur son zampakuto avant de la piquer au torse une deuxième fois. Soifon abaissa alors son bras alors que Sabaku recula tremblante.
Sabaku / Non-non ça ne peut pas se finir comme ça.
Soifon se retourna puis disparue la seconde d'après, abandonnant sa sœur à sa funeste fin. Sabaku mit la main sur son torse s'imaginant s'écrouler d'un moment à l'autre mais rien ne se passa.
Elle relava son haut puis se mit à rire. Il n'y avait la trace que d'une piqûre. La première piqûre avait disparu quelques secondes avant que Soifon la touche une deuxième fois.
Sabaku / Ah-ah ! Elle croit que je suis morte ! Je vais la retrouver et l'attaquer par surprise, la tuer.
Sabaku parti dans un fou rire. Un rire mi-fou, mi-diabolique. Ce rire fut coupé par une espèce de lumière bleue puis une libération de pression spirituelle soudaine. Sabaku leva la tête. En haut du bâtiment devant elle se trouvait Soifon qui tenait fermement son bras pointant sur sa sœur un lance missile jaune et noir.
Soifon / Jakuho Raikoben.
Sabaku / Att-attend Shaolin. Tu..tu..tu peux pas faire ça ? Je suis ta sœur quand même.
Soifon / Je t'ai déjà dit de ne plus m'appeler comme ça.
Sabaku s'était retournée et mise à courir dans la direction opposée. Désespérément elle essaya de s'enfuir en shumpo.
Soifon / Crève pétasse.
Soifon lança son missile qui fonça sur Sabaku et qui s'abattit dessus. Il y eu une grosse explosion. Soifon qui n'avait pas eu le temps de s'attacher ce fit propulser par l'explosion pourtant assez loin. Elle s'écrasa contre un mur d'un bâtiment.
Soifon / J'ai toujours voulu être fille unique.
Après cette phrase Soifon se sentit partir et chuta de là où elle se trouvait. Elle avait dépensé toute son énergie dans ce duel.
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