[Marco xR] Petit Malentendu
(Heyyy! Ça faisait longtemps n'est-ce pas? ^^ j'ai eu envie d'écrire un petit truc sur SNK aujourd'hui, et comme cette idée traînait dans mes carnets depuis un moment, je me suis dit pourquoi pas....)
(Voici donc le résultat, qui j'espère vous plaira! J'ai eu envie de donner un peu d'amour à ce petit Marco ^^ Bonne lecture à tous!)
Il rentrait à la base tranquillement, profitant pleinement de la fraîcheur de la nuit, après la fournaise qui avait régné sur leurs pauvres êtres tout l'après-midi durant. Leur instructeur n'avait pas jugé nécessaire de ménager ses apprentis soldats, comme toutes les autres fois évidemment.
Marco était épuisé. Si ce n'était pas pour ses amis et sa petite amie, il aurait presque pu laisser tomber l'armée et tout ce qui allait avec. La vie paisible de citoyen n'était pas si horrible, après tout...
Mais il restait néanmoins, n'ayant pas le cœur de se séparer de ses proches, rencontrés dès son arrivée dans la 104e brigade d'entraînement. Il avait trouvé à cet endroit quelque chose d'unique et d'irremplaçable: des personnes aimantes et dévouées, qu'il n'aurait échangées pour rien au monde.
Avec un doux sourire, ses joues couvertes de rousseurs devenant légèrement rouges, il pensa alors à la fille qui occupait la plupart de ses pensées, mais également la plupart de ses rêves.
Cette fille, c'était vous. Celle qu'il avait rencontrée au moment de votre arrivée dans l'armée, en même temps que Jean.
Il savait déjà qu'il avait envie de passer le plus de temps possible avec vous, que ce soit aujourd'hui ou dans le futur. Il imaginait parfaitement sa petite vie paisible avec vous à ses côtés, loin des titans et de tous les malheurs qu'ils portaient avec eux.
Une petite maison tranquille, bien à l'abri au sein des murs, entouré des gens qu'il aimait? C'était l'un de ses souhaits les plus chers. Et vous, vous étiez celle qui détenait la clé de ce bonheur pour l'instant imaginaire.
Il continuait sa route en direction des écuries, où il savait que vous l'attendiez pour votre travail du jour. C'est-à-dire nettoyer les lieux de fond en comble. Mais il ne se plaignait pas trop: il allait pouvoir passer un peu de temps avec vous, après tout. Et, mine de rien, il avait plus que hâte.
Il accéléra le pas sans vraiment s'en rendre compte. Il n'était plus qu'à quelques mètres des écuries, qui se trouvaient à l'angle du prochain mur, sur sa droite. Si bien qu'il ne pouvait pas encore voir si vous étiez arrivée, mais il ne se faisait pas de soucis.
Vous étiez toujours très ponctuelle, contrairement à lui. Il s'était éternisé après l'entrainement du jour, à essayer de se changer malgré le fait que tous ses vêtements lui collaient à la peau.
Vous occupiez sa pensée tout entière à cet instant. Aussi, il cru d'abord halluciner lorsqu'il entendit votre voix, avant de revenir à la réalité, les yeux grands ouverts.
Non, il ne fabulait pas. Il venait très clairement d'entendre votre voix, cette voix qu'il aurait su reconnaître entre milles.
Seulement, quelque chose n'allait pas. Pourquoi étiez-vous en train d'hurler ainsi?
Les cris semblaient provenir d'un peu plus loin, sur sa droite. Des écuries, devina-t-il aisément.
Vos cris se faisaient de plus en plus forts, de plus en plus suppliants, de plus en plus horrifiés. Entre ces derniers, il pouvait entendre que vous criiez des phrases à pleins poumons, mais il était néanmoins incapable d'en comprendre le sens à cette distance.
Il ne perdit pas plus de temps, et se précipita en courant en direction de votre voix, oubliant ses jambes douloureuses à cause de l'entrainement de l'après-midi en quelques secondes, concentré sur le fait d'aller vous retrouver au plus vite.
Vos cris continuaient, toujours plus hystériques, alors que le brun tournait actuellement à droite, arrivé en un instant au croisement des bâtiments, apercevant finalement les écuries à quelques mètres de lui.
A présent beaucoup plus proche que tantôt, il put enfin comprendre quelques fragments de ce que vous disiez, ce qui renforça encore davantage son angoisse déjà florissante, qui lui tordait l'estomac et lui nouait la gorge.
-Arrête!! Me touche pas!!
Ces quelques mots eurent l'effet d'une douche froide pour le brun aux taches de rousseur. Quelqu'un était en train de vous toucher, quelqu'un qu'il allait faire payer dans quelques instants. Il n'avait pas l'habitude de penser ainsi, d'être aussi violent dans ses propos, mais il ne pouvait faire demi-tour cette fois-ci.
Pas quand vous étiez impliquée négativement dans l'affaire en question.
Il parcouru les quelques mètres qui le séparaient des écuries, tandis que vos cris venaient de reprendre de plus belle. La porte du bâtiment était d'ores et déjà entrouverte, et il ne perdit pas de temps à l'ouvrir complètement, avisant votre silhouette au beau milieu de l'écurie, qui lui tournait le dos.
Avec, à côté de vous, ce qu'il devina être un homme, de par sa grande taille et sa carrure.
Marco ne perdit pas plus de temps, et se jeta littéralement sur votre agresseur, amenant celui-ci au tapis en même temps que lui-même. Le brun se débattit de longues secondes contre l'autre homme, et réussi finalement à lui bloquer les bras dans le dos, au terme d'un long combat dont il sortit bien heureusement vainqueur.
Il se retourna rapidement en direction de sa petite amie, qui était bien là et en un seul morceau, tout en continuant de bloquer l'intrus face contre terre.
-Tu vas bien? demanda Marco en vous adressant un regard inquiet.
Vous vous contentâtes de secouer la tête de haut en bas, n'ayant pas l'air de réaliser ce qu'il venait de se passer.
Mais Marco était soulagé. Il avait réussi à arriver avant que vous ne soyez blessée ou autre, et c'était le principal.
-Mais t'es malade?? Lâche-moi!!
L'attention du brun se reporta sur son prisonnier, qui se débattait de nouveau dans tous les sens, le nez dans le foin et les bras coincés dans le dos.
Marco était sur le point de répliquer quelque chose, sûrement dans le genre "et tu crois que je vais te laisser partir comme ça?", avant qu'il ne se rende compte de quelque chose, qui venait tout juste de lui sauter aux yeux.
Pourquoi était-il en train de faire une clé de bras à son meilleur ami?
-Jean?? Mais qu'est-ce qu tu fous ici?? répliqua-t-il avec incrédulité, ne comprenant pas un traître mot de ce qui venait de se passer.
-Je peux te poser la même question! marmonna Jean, la voix quelque peu atténuée par la paille sous son visage. Ça t'arrives souvent de mettre des chassés à tes potes??
Perplexe, et surtout abasourdi, Marco libéra son meilleur ami, qui se releva en gémissant de douleur, du foin plein la figure.
Avant que le brun aux taches de rousseur n'ait eu le temps d'ajouter quelque chose, Jean disparu par la porte de l'écurie, continuant de grommeler dans sa barbe inexistante, tout en se frottant le bas du dos.
Ne restait plus que vous et Marco dans la petite bâtisse, entourés de chevaux et de paille à perte de vue.
-Marco? appelâtes-vous avec une petite voix, n'osant pas brusquer votre petit ami plus que de raison.
Celui-ci se retourna néanmoins vers vous, se précipitant pour s'assurer que tout allait bien avec vous, ce qui fut le cas. Aucune trace de coup, rien du tout. Alors, pourquoi étiez-vous en train d'hurler de la sorte, il y a quelques minutes à peine...?
Il restait encore une grosse zone d'ombre à éclaircir. Et, surtout, Marco voulait savoir ce que Jean avait fait pour se retrouver mêlé à tout cela.
-Bah... avez-vous commencé prudemment, plantant vos yeux dans les prunelles inquiètes du brun. On était juste... En fait... Comment dire...
Marco sentit son estomac se nouer de nouveau. Il ne comprenait pas, et vous n'étiez à priori pas vraiment décidée à parler. Ou, du moins, vous ne saviez pas comment lui expliquer ce qu'il s'était passé.
De toute évidence, Marco avait mal interprété la situation. Comment aurait-il pu plaquer son meilleur ami de la sorte, s'il s'était rendu compte qu'ils ne faisaient rien de mal, sauf Jean qui s'amusait à mettre ses mains froides dans son cou, comme l'andouille qu'il était...?
Marco, en entendant ce qu'il venait réellement de se passer, fut tout d'abord complètement confus, puis soufflé, et enfin plein de regrets, portant sa main à sa bouche en pensant à ce qu'il venait de faire à Jean suite à ce "petit" malentendu.
Bah.... Il aviserait un peu plus tard... Et puis Jean n'allait pas lui en vouloir éternellement, si...?
Il priait pour, dans tous les cas.
Pour l'heure, il se contenta de rire maladroitement, vous prenant dans ses bras pour se donner une contenance, puis se mettant au travail en chantonnant nerveusement, l'air de rien, vous vous retenant de rire du mieux que vous le pouviez, surtout en voyant les joues rouges de votre petit ami adorable.
Tu parles d'un malentendu...
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro