× Chapitre 4 ×
Horse-drawn car company's
London, 1890
Omniscient's point of view
Le détective consultant se trouvait face à la voiture qui l'emmènerai de l'autre côté de l'Angleterre. Ses quelques bagages tronaient à ses pieds, tandis qu'il attendait que l'on vienne monter ses affaires sur le toit du véhicule.
Suis-je exaspéré de voir encore de nos jours ces... moyens de locomotions ? Cela se pourrait bien. Bientôt, cela changerait. Se dit-il, le regard fixé sur l'engin.
C'est à ce moment là qu'un souvenir s'initia dans son esprit : leur arrivée, Sherlock et John, en voiture, non pas tirée par des chevaux, mais bien un moteur. Tout cela vola en éclat quand quelqu'un l'appela, le faisant sursauter.
Holmes se tourna précipitamment vers la voix, croisant le regard accueillant du maître des lieux.
— Monsieur Holmes, la voiture est prête, laissez-moi me charger de vos bagages !? Proposa le gentil-homme.
— Je vous en prie ! Lanca le brun avant de le remercier.
L'homme prit en main les quelques paquetages et les hissa jusque sur le toit, ayant enjamber le bord de la voiture. Puis il les attacha solidement avec plusieurs cordes, vérifiant plusieurs fois que le tout tenait bien.
— Vous pouvez entrer maintenant, Monsieur ! Annonça ce dernier, après être revenu à sa place initiale.
Sherlock posa un pied sur la petite estrade et monta à l'intérieur, s'installant confortablement. Puis quelques instants après, la voiture s'ebranla légèrement, quand le cocher usa de son savoir-faire pour faire avancer les chevaux.
Notre détective partait pour plusieurs heures de voyage, n'ayant aucune idée de comment se passerait la suite.
Très vite, il s'accouda au bord de la petite fenêtre attenante au véhicule. Laissant vagabonder son regard au loin, ses pensées vinrent d'elle même occupées son temps.
Il repensait aux mots prononcés par sa logeuse : Watson viendrait lui rendre visite. Mais Sherlock devait partir, car une enquête l'attendait. Déçu de ne pouvoir voir son meilleur ami, il soupira longuement avant de reporter son attention sur l'extérieur.
× × ×
Baker Street, London
Le docteur Watson descendit de la voiture et parcourut les alentours d'un regard bienveillant. Cet endroit lui manquait, même s'il vivait maintenant avec sa femme, bien plus loin. Il venait simplement rendre visite à son meilleur ami, qu'il n'avait pas vu depuis si longtemps.
Tout chez lui lui manquait : sa personnalité, le trouver en rentrant dans son appartement à faire jouer ses fantasmes ambiguës, son humour abstraite, tout simplement lui. C'est pour cela qu'il avait décidé de venir le voir.
Une valise à la main, il comptait rester quelques temps, il traversa la rue menant au bâtiment qu'il ne connaissait que trop bien. Levant les yeux, il chercha la fenêtre de son ancien appartement qu'il partageait avec son ami.
Ce fut avec nostalgie qu'il actionna la poignée de l'entrée, s'engouffrant dans le long couloir. Refermant la porte derrière lui, il s'avanca jusqu'à l'escalier, non sans jeter de coups d'œil autour de lui. Tellement de souvenirs.
Il gravit les quelques nombreuses marches jusqu'à atteindre la porte de ses autres souvenirs. Posant sa valise à terre, il toqua trois fois avant d'attendre une réponse. Rien. Il s'approcha et colla son oreille contre le bois : pas un bruit. Froncant les sourcils, il posa la main sur la poignée et tenta en vain de l'ouvrir.
Sherlock n'était pas la. Étrange, lui qui passait les trois quart de son temps ici. Se décidant à obtenir des réponses, il descendit à nouveau les escaliers et frappa à la porte de son ancienne logeuse.
— Oh, Monsieur Watson ! S'exclama-t-elle surprise, après avoir ouvert la porte.
— Bonjour Madame Hudson ! La salua-t-il. Dites moi, pouvez-vous me dire où se trouve Sher... Monsieur Holmes ? Questionna-t-il.
— Comme je suis contente de vous revoir Monsieur Watson ! S'enthousiasma-t-il. Il s'est passé tellement de choses ici, les résidents en sont tout chamboulés. Vous savez, votre...
Elle s'interrompit en voyant la mine déconfite du nouvel arrivant. Elle baissa un instant les yeux, se raclant la gorge, gênée. Puis, relevant la tête, elle reprit la parole.
— Monsieur Holmes a reçu une lettre anonyme venant de l'Ouest de l'Angleterre. Il est parti tôt ce matin, emportant avec lui ses bagages. Expliqua-t-elle.
— Comment connaissez-vous le lieu où il doit se rendre ? S'enquit-il en froncant les sourcils.
— Il m'a laissé une petite missive, glissée sous ma porte. Répondit la femme aussitôt, tendant le papier à Watson.
Ce dernier la prit d'une main et l'ouvrit entre ses doigts.
— Parfois il me fait peur, avoua-t-elle. Et glisser un papier sous ma porte, alors que le soleil est à peine levé, il n'y a que lui pouvant faire cela.
Watson, qui avait les yeux baissés sur le papier, les releva pour fixer la dame aux cheveux blancs.
— Mme Hudson, je sais très bien que mon ami a toujours été extravagant et quelque peu... Sans gêne ? Ou devrais-je dire... Parfois, ne réfléchit pas et court droit devant ? Mais il reste mon ami, avec sa personnalité.
Mme Hudson n'emit aucun commentaire et le laissa lire le papier.
Watson apprit que son ami se rendait dans un petit village, situé à l'ouest, la vallée de l'Aisne. Une jeune femme lui demandait de l'aide, mais il ne voulait pas trop en dire. Ce message pouvait tomber entre de mauvaises mains.
— J'étais venu pour le voir. N'étant plus là, je n'ai plus qu'à le rejoindre. Annonça le blond, rangeant la lettre dans la poche de son manteau.
— Et votre femme ? Vous deviez rester combien de temps ? Lanca-t-elle en voyant une valise dans ses mains.
— Mme Watson a du se rendre en urgence à Brighton. Je comptais rester quelques jours, mais je dois le retrouver. Même s'il s'agit de Sherlock Holmes, il reste mon ami et il peut se retrouver n'importe quand dans une mauvaise position.
Aussitôt, le visage de la dame fut rouge face à ses paroles. Cela fit rire Watson car lui comprenait et Sherlock l'aurait comprit, mais elle non.
— Merci Mme Hudson ! Dit-il amusé de la situation. À bientôt peut être ! Reprit-il en partant vers la sortie.
× × ×
Few hours later
About sixty kilometers from London
La voiture s'arrêta, réveillant par la même occasion le passager, qui s'était assoupi il y a de cela quelques heures. On frappa à la porte, faisant sursauter notre détective.
Ce dernier se redressa en vitesse, coiffant ses cheveux d'une main distraite, son regard dérivant vers l'extérieur. Face à lui, des champs a perte de vus, puis il trouva une forêt au loin. Sa rêverie prit fin quand le cocher ouvrit la portière, afin que son client descende à terre.
Aussitôt, il fut pieds à terre et put se dégourdir les jambes. Jetant un regard vers le ciel, Holmes devina approximativement l'heure, puis cela fut confirmé par les gargouillements de son estomac : il était temps de manger.
Il marcha quelques minutes, laissant ses jambes avancer en de grandes enjambées, non sans avoir de légers gloussement derrière lui. Il se retourna et trouva deux enfants, s'affairant à détacher les chevaux et les amener à la ferme, pour leur procurer des soins et les nourrir.
— Que regardez-vous comme cela ? S'enquit Sherlock en posant les mains sur les hanches. N'avez-vous donc jamais vu d'humain marcher de votre vie ? Reprit-il en s'approchant. Petits garnements ! Vous devriez être...
Il fut interrompu par un grognement. Se positionnant bien droit, il devia son regard vers la source de ce bruit. Ses yeux rencontrèrent ceux d'une vieille dame aux cheveux blancs. Cette dernière avançait droit sur lui, accompagnée d'une louche dans une main.
Le brun eut un mouvement de recul quand elle abbattit son arme, là où il se trouvait juste avant. Les yeux coléreux de la vieille se posèrent à nouveau sur lui.
— Vous ! Qui êtes-vous pour parler à mes petits-enfants comme cela ? Vous devriez avoir honte ! De si bons enfants, innocents ! S'écria-t-elle d'une voix rauque.
— Pardonnez-moi ma Dame ! S'excusa Sherlock. Mais pour ma défense, j'étais en train de me dégourdir les mollets et je les ai entendu rire de mon action. Expliqua-t-il avec un air enfantin.
— Sacre bleu ! Vous n'avez pas l'air très malin, vous n'êtes pas mieux qu'eux.
— Excusez mon intrusion dans votre échange mais j'annonce à Madame que nous allons devoir rester ici pour déjeuner. Les chevaux ont besoin de se ressourcer avant de repartir. Annonça le cocher.
— Messieurs, ce n'est aucunement une auberge ici ! S'offusqua-t-elle. De plus, je ne veux point d'un... Énergumène qui se plaint d'enfants, alors qu'il en est très certainement un..., grommela-t-elle en fixant le concerné, dans sa tête.
Son transporteur se tourna vers le brun et lui fit un signe de tête en direction de la dame. Le détective comprit aussitôt, non sans grogner pour lui-même son mécontentement, ne voulant pas jeter son argent par les fenêtres.
— Ma dame, si vous nous proposez deux places à votre table, je vous offrirai un pourboire. Assura le brun.
— Pourboire comme papa disait à maman quand il venait la voir ? Demanda une fillette qui venait d'arriver auprès de sa grand-mère.
Sans un mot, il sortit sa bourse de son manteau et devoila quelques pièces dans sa paume, les oreilles rosies par ce qui venait d'être dit. Le cocher, la vieille dame et le grand frère, sûrement âgé de quatre ans de plus que sa sœur, échangèrent des regards amusés.
— Dans ce cas, j'accepte votre requête ! Annonça la dame redevenant sérieuse. Mais vous devrez manger ce que j'ai préparé et pas de discussion ! Reprit-elle en empoignant les pieces.
Les deux hommes opinèrent, Sherlock se détendant quelque peu.
× × ×
Assit aux côtés de ses hôtes et de son chauffeur, Holmes disposa sa serviette dans son col de chemise et empoigna entre ses mains ses couverts de table. Attendant patiemment qu'on le serve, il observa alentour. Une cuisine simple mais bien agencée, une décoration tout aussi simple. Tout était simple ici.
Sursautant, son attention se reporta sur la situation et trouva son assiette remplie d'un plat plutôt coloré.
— Qu'est-ce que cela ? Demanda-t-il non sans apprécier la délicieuse odeur lui taquinant les narines.
— Du Kedgeree. C'est un plat anglais mais également indien, à base de poisson, riz bouilli, persil, œufs durs, poudre de curry, beurre et crème.
— Cela a l'air divin ! Avoua-t-il, enthousiasmé de goûter à ce plat haut en couleurs.
— C'est une recette transmise de mère en fille, depuis des générations. J'espère qu'il vous plaira, j'y ai mis de toute mon âme !
Sur cette dernière parole, tous, enfournèrent une première bouchée. Satisfait, Holmes se laissa submerger par le bonheur que lui offrait ces saveurs.
— C'est un délice ! Félicitations, la recette de vos ancêtres est une réussite.
La vieille dame sourit de toutes ses dents, estimant finalement cet homme comme n'étant pas si terrible que cela. Elle comprit aussitôt qu'il s'agissait de sa personnalité. C'était un homme excentrique et qui aimait plaisanter. Avec un certain côté enfantin innocent.
Le déjeuner se passa dans la bonne humeur, pour finir sur la note d'un Pudding. Encore une fois, elle s'était surpassée : le meilleur qu'il n'ait jamais mangé.
× × ×
Il était temps de repartir. Les chevaux rassasiés et revigorés en eau et en sommeil, le détective entra en voiture ainsi que son cocher, prenant les rênes.
A nouveau assit sur la banquette en tissu, la voiture bougea légèrement. Il fit un dernier signe de la main, un grand sourire sincère sur les lèvres, adressé à cette famille accueillante et bienveillante.
Puis, il plongea son regard dans le paysage qui défilait déjà sous ses yeux, laissant derrière lui ce délicieux repas et cette ferme.
Rattrapé par la digestion qui s'annonçait longue, il s'endormit très vite.
Ses rêves furent très nombreux : il retrouva Watson dans un bar, accoudé à la balustrade, un verre à la main, le serrant dans ses bras, heureux de le revoir ; cette femme, à la couleur des yeux inconnue, mais qui hantait son esprit, elle était la, près de lui, elle lui parlait, lui était ailleurs, comme envoûté par elle ; le Commissaire Lestade l'appelait dans la rue, Holmes lui avait amené les mauvaises personnes ; des spectres aussi froids et ternes que les ténèbres, virevoltant dans la nuit, au-dessus d'un château aussi noir qu'un trou sans fond, aux abords d'un village, où des meurtres et disparitions sévissaient sans arrêt.
Puis son agitation se calma, plongeant profondément dans un sommeil réparateur.
× × ×
London City center
Watson chercha un quelconque moyen de se rendre vers l'Ouest, où son ami se rendait. Puis il trouva enfin ce qu'il cherchait : une voiture tiré par des chevaux.
Ses bagages déjà prêts, il pouvait partir des maintenant. Il ne perdrait point de temps, même si cela était la fin de l'après-midi. Il pourrait sans aucun doute s'arrêter et se reposer dans une auberge.
Délivrant une somme d'argent à son futur cocher, notre Docteur monta en voiture, après avoir tendu à son chauffeur ses bagages.
Puis tous deux, l'un à l'intérieur, l'autre à l'extérieur, partirent pour plusieurs heures de transport.
Watson se demanda si son ami fut arrivé et s'il savait sa venue. Déçu de n'avoir pu le voir en arrivant, il n'avait pas vraiment réfléchi et avait presque couru pour le rejoindre. Il se souvint des mots prononcés par son ancienne logeuse. Il savait qu'elle l'estimait plus ou moins. Il savait qu'elle n'aimait guère ses petits pastants journaliers. Pourtant c'est ce qui le rendait unique.
Un ami comme lui, il n'en avait jamais eu. Et Watson a toujours été et ne sera jamais que le seul ami de ce cher détective, unique, malicieux et d'une gentillesse sans faille. Quoi que, il y avait sûrement... Comment s'appelait-il déjà ? Il ne se souvenait point, simplement d'un homme assez âgé, maître de son bateau de pêcheur, sur la célèbre Tamise.
Enfin, son meilleur ami était tout pour lui. Il lui avait été dur de le quitter, pour vivre une nouvelle vie avec sa femme. Il lui manquait tous les jours, puis il réussit à vivre sa vie. Mais il ne l'oublia jamais, lui écrivant des lettres toutes les semaines, auxquelles il obtenait réponses aussi vite que les siennes partaient.
Il avait hâte de le revoir et pouvoir le serrer à nouveau dans ses bras. Huit longs mois, à culpabiliser d'être parti. Il lui avait manqué, lui et sa personnalité, son caractère, ses habitudes, son humour, ses pastants.
Il allait le revoir, dans quelques jours, mais il pouvait patienter encore. Il l'avait bien fait ces quelques heures de voyage.
Quelques heures plus tard, il s'arrêta face à une auberge, pour passer la nuit. Le cocher s'occupa des chevaux et rejoignit par la suite son client. Ils dînèrent copieusement et se rendirent à leur chambre individuel pour une bonne nuit de sommeil.
× × ×
Two days later
West of England,
Valley of Aisne,
Hostel's Deval.
Après avoir chevauché un petit poney durant ses derniers heures de voyage, il était enfin arrivé à destination, épuisé.
En effet, après avoir reprit, deux jours plus tôt, la route en voiture, ils durent s'arrêter le lendemain. Il était impossible pour les chevaux mais surtout la voiture, de continuer le voyage. Le terrain était trop cahoteux.
Le seul transport pour s'y rendre se trouvait être le cheval. Hors Sherlock détestait ces bêtes, non pas qu'elles soient horripilantes. Sa devise disait dangereux aux deux bouts et fourbes au milieu.
Pourtant, n'ayant pas d'autres alternatives, il se retrouva à dos de Shetland. Ce petit poney était négligeable mais moins dangereux qu'un cheval. Néanmoins, il sentait ses hanches se déhancher à chaque mouvements de la petite bête.
Grimaçant à cette pensée, il tenta par tous les moyens d'oublier ce qui était en train de se passer. Ses sacoches se secouaient contre le flanc de l'animal, et tapaient sans cesse contre les jambes du brun.
Le soulagement se lut sur son visage, quand, enfin il arriva à destination. Estimant qu'il était temps de descendre de cet engin de torture pour le postérieur, il tira par la bride le petit poney.
Ce dernier émit un henissement mécontent qu'on le tire comme cela. Le détective s'arrêta et se tint droit devant l'animal.
— Toi... El... Ely... Elygay, tu vas te calmer ! Sinon je te transforme en ragoût de poney dans la minute qui suit ! Grogna-t-il les yeux fixés dans ceux du poney.
Il lâcha hâtivement la bride et s'avança de quelques pas, laissant l'animal, les rênes au sol. Le brun se passa les mains sur le visage et élargit les bras pour étirer toutes les tensions de son corps.
Mais sa tranquillité ne dura pas : son corps partit en avant, se trouvant allongé à terre, la tête dans un tat de terre. Il entendit au loin des rires d'enfants et d'adultes, tandis qu'il se releva douloureusement. Puis il se tourna, avant de sursauter brusquement. Le poney était à quelques centimètres de lui, ses yeux qu'il crut rieurs, braqués sur lui.
Sûrement son imagination lui jouant des tours. Il devait être fatigué de ce voyage. Puis, la bête émit un henissement en agitant la tête de haut en bas. Le brun recula d'instinct et percuta un arbre, où il s'y colla en position de défense.
Sentant quelqu'un approcher, il tourna la tête un instant, avant de la reporter sur l'animal qui ne cessait d'agiter la tête, comme s'il riait à sa façon.
— Avez-vous besoin d'aide, Monsieur ? Questionna l'homme qui venait d'arriver. Vous n'avez pas l'air d'ici !?
— Et bien, cette... Bestiole... ne m'aime pas je crois. Et c'est réciproque. Répondit Holmes, relâchant quelque peu ses muscles tendus, restant tout de même sur ses gardes. Et non, je ne suis point de la région. Je viens de Londres, je suis détective conseil consultant.
— Vous savez Monsieur, ce petit cheval ressent votre angoisse. Expliqua-t-il. Si vous voulez qu'il vous respecte, vous devez en faire autant avec lui.
— Cela n'a plus d'importance ! Lanca le brun. Je suis arrivé à destination, je ne monterai plus sur un animal de ce type.
— Monsieur, puis-je vous aider ? Pour être venu ici, vous devez avoir une affaire à résoudre ? Mais mon cher Monsieur, méfiez-vous des gens, faites attention à vos arrières, par les temps qui courent, bon nombres d'individus disparaîssent et d'autres sont retrouvés morts.
— Je suis justement ici pour résoudre ce mystère. Annonça le détective, avant de s'éloigner très loin de l'animal. Je vous le laisse, je n'ai plus rien à faire avec lui. Pourriez-vous me conduire à l'auberge de Deval ?
— Cher Monsieur, il s'agit d'une femelle et non d'un mâle, rectifia l'homme avec un sourire dissimulé.
— Dites moi, vous m'avez l'air bien joyeux, alors que des morts et disparitions s'abattent sur votre village ?! S'étonna Holmes.
— Pas seulement le village, la vallée toute entière ! Remarqua l'homme. Puis, devrais-je vous avouer qu'avec ce qu'il se passe, un peu de gaieté parfois ne fait pas de mal, sinon l'on deviendrait fou ! S'expliqua-t-il, approuvé par ceux présents autour des hommes. Je vais m'en occuper de cette gentille bête, cela sera ma fille qui vous amènera à l'auberge.
Il prit en main les rênes, après l'avoir approché, prononçant de douces paroles, afin de calmer la nervosité du poney. Une jeune fille empoigna le bras du détective, alors que son attention était encore focalisée sur son tortionnaire à quatre pattes.
Laissant son sauveur, il suivit la fille de ce dernier jusqu'à atteindre le haut de la colline. Elle lui montra d'une main la petite auberge Hostel's Deval.
Notre détective entra finalement, bagages en main, récupérés auprès de son dernier moyen de locomotion.
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Bonsoir, bonjour,
Alors qu'en avez vous pensé ?
Très long, encore plus que les autres 😅
Mais bon, J'arrivai pas à m'arrêter 😂
Alors, Watson ?
Sherlock ?
La fin ?
J'avoue j'ai aimé le passage entre son arrivée et la fin. J'ai surtout aimé l'écrire. Pauvre Sherlock, je suis sadique 😉😂
N'hésitez pas à voter et laisser un avis !
Merci à vous, pour vos votes, commentaires, votre soutien. Merci à vous.
A bientôt, pour la suite ^^
Dreamlifeix.
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