× Chapitre 14 ×
/!\ LEMON DÉTAILLÉ /!\
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Three days later
Back to Baker Street, London
Omniscient's point of view
Valises en main, Holmes et Watson regardaient le fiacre disparaître entre les bâtiments au loin. Autour d'eux, l'agitation des civils était à son comble, les marchands faisant rouler leur brouette pleine de fruits et légumes, les fiacres aux chevaux nerveux, les dames à l'evantail virevoltant, les couples marchant tranquillement. Ah, la vie londonienne avait quelque peu manqué à notre détective !
Ce dernier tourna son visage vers celui de son bon ami. Voulant faire perdurer sa présence à ses côtés, il n'emit aucun commentaire. Holmes connaîtrait à nouveau la solitude, Watson retournerait auprès de sa femme et leur chien. La vie était ainsi faite, les amis se rencontrent, se séparent, se retrouvent et se séparent de nouveau.
Pourtant, Sherlock pressentait un événement qui ferait basculer sa vie. Enfin, sa vie avait déjà basculé, un tout petit peu. Ce visage flou mais ô combien lumineux ne cessait de revenir dans ses profondes pensées. Il voulait la revoir, lui parler, en savoir plus sur elle, tant pis pour la prudence.
- Holmes, je crois qu'il est temps ! Annonça doucement son ami.
Le concerné posa de nouveau son attention sur lui et l'observa. Puis il reprit contenance.
- Oui, en effet ! Dit simplement le brun.
Le docteur ouvrit la bouche mais la ferma aussitôt. Il lui adressa un signe de tête et s'en alla vers le nouveau véhicule.
- Watson ! L'appela une voix familière, dans son dos.
Ce dernier se stoppa et se retourna. Holmes encra ses mains ensembles et les fit rouler plusieurs fois. John, amusé, profitait de ces moments où son ami lui donnait des paroles et parfois des gestes sincères et amicaux.
- Watson... Merci d'être venu ! Continua le brun. Vous revoir m'a fait très plaisir et... Peut être, Mary et vous pourriez un jour...
- Holmes... Sourit John, touché par cette hésitation à avouer son amitié. Nous serons ravis, Mary et moi !
- Elle n'avait pas l'air de me porter dans son cœur... Grommela Sherlock.
- Mon ami, je la convaincrai, ne vous en inquiétez pas ! Assura le blond.
Holmes s'avança un peu plus et tendit sa main. Watson la saisit chaleureusement et lui sourit doucement.
Sherlock voulait le prendre dans ses bras, il lui manquerait, il en avait besoin. Combien de temps ne le verrait-il plus ? Il n'eprouvait pour lui qu'une profonde amitié, Watson, lui, disait le considérer comme son frère. Mais avait-il seulement le droit de le prendre dans ses bras ? Enfin, s'aurait été seulement une étreinte amicale, est-ce un crime de faire cela ?
Puis ils se trouvaient en public, ils pourraient être remarqués en quelques secondes. Oh puis, Zut !
Sherlock passa ses bras autour de la taille de John et le serra contre lui. Étonné, le blond ne répondit pas tout de suite. Puis, il en fit de même, souriant doucement.
- Holmes, je n'ai point l'habitude de vous voir faire montre de sentiments, autant qu'aujourd'hui ! Quelle mouche vous-a donc piqué ?
Le détective le lâcha aussitôt et posa des yeux sombres sur lui.
- Oh pardonnez moi, mon cher ami, j'ai été tellement maladroit ! Je vous en prie, excusez ma maladresse ! Se précipita Watson.
Sherlock croisa les bras sur son torse et continua de le fixer.
- Je reviendrai vous voir avec Madame Watson prochainement, je vous en fais la promesse !
Le brun opina finalement et relâcha la pression de ses bras ainsi que la légère froideur de son regard.
- À bientôt, Watson ! Conclut-il en posant une main sur l'épaule de son ami.
L'ancien médecin militaire opina à son tour et se dirigea vers le fiacre. Jetant un dernier regard en arrière, il s'engouffra dans le véhicule. Puis il adressa un signe de la main à son ami, avant de partir pour de bon.
Sherlock soupira quand il disparut comme le premier. Une nouvelle page se tournait et la vie continuait.
× × ×
Les minutes passèrent, les heures défilèrent, les jours se ressemblèrent. Il se sentait si seul. Pourquoi avait-il cru une seule seconde que cette inconnue le rejoigne un jour ? Naïf il était !
Trois pauvres jours, entre ces quatre murs sombres. Il avait perdu l'appétit, ne plus avoir d'occupation, d'enquête, broyait son esprit. Il s'ennuyait et elle lui manquait. Jamais il n'aurait pensé ressentir un jour ce sentiment. Le manque, une sensation insupportable. Pire que l'ennui. Quoi que peut être ?!
Avachi dans son fauteuil favori, il jouait machinalement quelques notes de violon du bout des doigts. Le temps passait trop vite et en même temps trop lentement. Il devait se passer quelque chose, là, maintenant, tout de suite, ou il allait imploser.
Dans un sursaut, il s'éveilla brusquement. Des coups portés contre une vitre le ramenèrent parmi les vivants. Sherlock tourna ses yeux vers les fenêtres de l'appartement. Mais un bruit sourd au dehors attisa sa curiosité.
Ouvrant un battant, il se pencha prudemment sur le bord et observa alentour. Rien, à part les pigeons et les civils. Soupirant de lassitude, il referma la fenêtre et se tourna, traînant les pieds. Son esprit lui jouait des tours.
Ses yeux se posèrent au hasard sur la porte d'entrée où était accrochée sa veste. Froncant les sourcils, il pencha la tête de côté. N'était-elle pas droite il y a trois jours ?
Des bruits légers de talons le firent sursauter, attrapant d'instinct le premier objet sous sa main. Ses yeux rencontrèrent un objet en bois.
Mon violon ! Songea-t-il plaintivement.
Non pas son violon ! Il le reposa delicatement et se saisit cette fois de sa canne.
- Enfin, Sherlock, vous n'allez quand même battre une pauvre dame en détresse ? Lanca une voix familièrement lointaine.
Les yeux du brun se plissèrent et tentèrent d'apercevoir un visage.
- Monsieur Holmes, accepteriez-vous de soigner un petit animal blessé ? Reprit-elle bien plus doucement, presque tendrement.
Cette voix, comme un murmure, comme une plainte abrupte à ses oreilles. Un délice, une saveur, un parfum, qu'il voulait retrouver.
- Monsieur Holmes, ne tardez pas à répondre, le petit animal pourrait bien s'impatienter ! Dit-elle tout doucement, en se dirigeant vers la porte.
- Attendez ! S'exclama-t-il en saisissant précipitamment son poignet.
Sherlock sentit un souffle chaud sur sa peau et deglutit péniblement. Il relâcha la pression de sa main sur la peau douce et pâle de cette mystérieuse beauté. Mais, une main attrapa ses doigts brusquement.
Surprit, Holmes ne se recula pourtant point le moins du monde. Ses iris plongèrent dans ceux de la demoiselle. Elle était très légèrement plus grand que lui, sûrement dû aux talons qu'elle portait.
Sa main lâcha la sienne, plongea dans les cheveux d'ébène du détective et fit courir son regard sur le visage de l'homme. Le cœur de ce dernier s'accélèra brutalement, l'obligeant à inspirer fortement. La demoiselle esquissa un sourire aguicheur, qui eut l'effet recherché. Ses doigts de femme empoignèrent fortement ses mèches rebelles et attira sauvagement ses lèvres aux siennes.
Un désir brûlant irradia tout son corps, quand sa langue caressa tendrement ses lèvres. Les bras ballants, comme tous son corps, il se laissa porté par cette bouche incandescente.
La pression se relacha sur sa tête et des mains agrippèrent son visage, pressant un peu plus des lèvres sur sa bouche. Son dos heurta brusquement quelque chose et Sherlock bascula en arrière, elle à quatre pattes au dessus de lui.
La jolie blonde lâcha ses lèvres, récoltant un grognement. D'un petit rire, qui résonna aux oreilles du détective comme une musique douce, elle plongea sur son visage, embrassant délicatement sa peau, dérivant sur sa bouche, sa mâchoire et bientôt son cou.
Sherlock tenta une approche de ses mains, avide de goûter à son tour aux délices de la chair, mais ses poignets furent brutalement bloqués au dessus de sa tête.
- Le petit animal a besoin de se ressourcer pour aller mieux, alors son docteur doit le laisser faire. Murmura-t-elle sensuellement.
- Je ne connais même pas votre... Se plaignit Sherlock, d'une toute petite voix.
D'un sourire tendre, elle lui caressa la joue, laissant la main du brun ancrée au sol.
- Mon lapin, laissez vous faire ! Lui susurra-t-elle, se penchant sur son oreille, qu'elle lecha par la suite.
Holmes ferma les yeux et laissa sa tête retomber en arrière, un feu ardent s'emparant de son cœur, de son corps et de son âme.
- C'est cela, mon mignon ! Continua-t-elle, déviant sa trajectoire vers sa nuque et son cou. Oh mais ce détective est bien trop habillé ! Dit-elle en retirant ses quelques vêtements.
Ses membres ne cessaient de frissonner sous ses caresses divines, les yeux du brun toujours fermés. Il n'était pas drogué, il était conscient. Cette fois, elle avait entendu la détresse de son corps, de ses pulsions. Elle le désirait, il la désirait.
Sans prévenir, il sentit son corps se relever et en ouvrit les yeux. Elle le tirait dans sa propre chambre. Puis il fut allongé et sans avoir le temps de réagir, se retrouva menotté aux abords du lit.
- Que... Émit le brun, en tentant de s'asseoir.
- Chhhht ! Souffla-t-elle, posant une main sur l'une de ses joues.
Comme si sa peau l'ensorcelait, il se laissa retomber à plat, tête posé sur le coussin. Il contempla ses yeux brillants avant de fermer les siens et se détendre sous ses nouvelles caresses.
Elle se débarrassa de sa robe encombrante, se retrouvant en corset et en jupon. Ignorant son accoutrement, elle posa doucement ses jambes au dessus du corps de sa consentante victime et emprisonna sa bouche de la sienne, collant ses mains sur son torse couvert seulement d'une légère chemise blanche.
Le palpitant de Sherlock cognait violemment contre son torse, elle put le sentir, son souffle saccadé mêlé au sien. Elle aposa quelques baisers au creux de son cou, glissant une jambe entre les siennes et arracha son vêtement. Le détective frissonna de nouveau au contact de ses doigts.
Comme ses mains étaient prisonnières, seules ses jambes pouvaient goûter ne serait-ce qu'à la caresse d'une peau douce. Malheureusement, il portait toujours son pantalon. Avait-elle lu ses pensées ? Car, elle porta ses mains à sa taille, défaisant tendrement le haut du tissu, relié par une ceinture et le fit ensuite glisser le long de ses jambes.
Aussitôt, Sherlock monta l'une de ses jambes contre la sienne, le bas du pantalon atterrissant un peu plus loin. Puis il ouvrit doucement les yeux et croisa le regard de la belle blonde, tête en biais, un sourire tendre sur les lèvres. Le brun frissonna de plus belle, quand la froideur de sa main toucha sa jambe dénudée.
- Mademoiselle, je suis bien plus nu que vous ! Railla Sherlock, un regard de défi.
- Le petit lapin s'impatiente ? Susurra-t-elle, lâchant sa jambe. Nous allons le satisfaire ! Reprit-elle dans un souffle.
Toujours à califourchon sur son objet de convoitise, elle retira lentement ses quelques vêtements restants, dévoilant sa peau nue. Le brun, d'abord, ouvrit de grands yeux, puis, les garda comme tel, à ceci près qu'il deversa sur elle tout le désir pouvant être exprimé.
- La vue vous plaît-elle, Monsieur Holmes ? Lanca-t-elle, tentatrice.
Ce dernier, bouche grande ouverte, opina aussitôt, son esprit ne guidant plus ses pensées et ses actes, seul son corps s'exprimait par le désir brûlant qui le submergeait. Il voulait cette femme, maintenant. Elle le provoquait et cela fonctionnait.
- Assez de tortures, mon lapin, je me dois de vous libérer ! Annonca-t-elle en portant ses mains à ses poignets.
Sa poitrine se retrouva au dessus de son visage et cela ne lui déplut point le moins du monde. Il ne se rendit même pas compte que ses mains étaient libres. La blonde se pencha sur lui et déposa quelques baisers brûlants sur son visage puis sa bouche. Ses seins se frottèrent contre son torse, attisant le feu ardent de son corps.
Holmes posa brutalement ses mains sur ses hanches et fit pivoter leur corps, se retrouvant à quatre pattes au dessus d'elle. Prise au dépourvue, elle ouvrit de grands yeux, ses pommettes rougissant avec gourmandises. Sans attendre, les lèvres du détectives fondirent sur sa bouche, entamant un baiser fougueux.
Le brun sentit la bouche de son amante former un sourire, attisant davantage la braise le consumant. Son bassin se mouva contre le sien. Sherlock glissa doucement une de ses mains, de sa nuque à son épaule, de la naissance de sa poitrine jusqu'en bas de son ventre. La jeune femme jeta sa tête en arrière et posa ses mains dans son dos.
Alors que ses mains descendaient lentement vers son postérieur, traçant de petits cercles contre sa colonne vertébrale, Sherlock de son côté, embrassa chaque parcelle de peau encore inexplorée. Le dernier vêtement qui se trouvait être celui du détective vola un peu plus loin.
Puis, au grand désarroi de Sherlock Holmes, elle reprit le dessus, retrouvant son désir de tentatrice. Le brun n'eut guère le temps de réagir, la jeune femme pressa avidement ses lèvres aux siennes et toucha sa langue de la sienne, écrasant son corps contre celui de l'homme.
Tourmenté par tant d'émotions, il ne savait plus où donner de la tête, entre sa tête qui tournait dans tous les sens, son corps en redemandait et son entre-jambe... Enfin, il serait satisfait.
Elle se positionna correctement et se laissa glisser autour de son entre-jambe, lui coupant le souffle, les mains s'aggripant aux cheveux de la beauté incarnée. Elle commenca doucement les va-et-viens, caressant tendrement le torse de l'homme pour qui elle s'était épris. Quant à Sherlock, il jouait avec ses longs cheveux, qu'il s'amusait à défaire, les laissant couler le long de ses épaules.
La blonde accéléra doucement, le brun se cambrant légèrement, déviant ses mains vers ses épaules. Sherlock posa sa bouche contre la sienne et joua avec sa langue avec délectation. Elle intensifia le baiser sauvagement et continua de plus belle, laissant à Sherlock un gémissement s'étouffer entre ses lèvres.
Holmes atteindrait bientôt la limite, s'accrochant délibérément à ses épaules, ongles plantés dans la peau. Elle delaissa ses lèvres et fit courir ses iris sur son visage d'homme à croquer. Cet homme l'avait fait chavirer, elle avait mis sa vie en danger et tué l'homme le plus dangereux, pour lui.
Dans un ultime coup de rein, Sherlock deversa tout son amour en elle puis elle s'écroula sur le côté, haletante, tremblante et brûlante. Holmes, le front luisant de sueur, tentait de reprendre sa respiration.
La jeune femme posa sa tête sur le coussin voisin et observa longuement son amant, dont le torse se soulevait toujours rapidement. Il était beau, débordait d'intelligence et ce charisme l'emoustillait. Il l'avait rendu curieuse et même amoureuse.
Finalement, il se calma et daigna enfin ouvrir les yeux. Elle ne détourna pas son regard, croisant ses yeux noisettes. Elle monta doucement ses doigts jusqu'à sa joue, la caressant tendrement. Ses longs doigts empoignèrent sa main. Il humecta ses lèvres du bout de la langue et embrassa ses doigts un à un.
Souriant à s'en mordre les lèvres, elle se pencha au dessus de son visage, jouant de son regard entre ses yeux et sa bouche puis y posa un baiser. Deux, trois. Elle reposa enfin sa tête au creux de son épaule. Sherlock garda sa main dans la sienne, la caressant de son pouce et tourna la tête pour que son menton soit contre son crâne.
- Je ne sais toujours point comment vous vous appelez ! Remarqua doucement Sherlock.
Elle ne répondit pas tout de suite, à croire qu'elle n'aimait pas divulguer sa vie à n'importe qui. Mais Sherlock Holmes était-il de ces personnes là ? À coup sûr, aucunement. Sherlock n'était pas ordinaire et il faisait battre son cœur tellement fort, qu'elle en avait le vertige.
Devait-elle lui donné son identité ? Pouvait-elle sans encourir le risque de quelque danger ? Au plus profond d'elle même, elle l'aimait. Pourquoi s'interdire d'aimer ? Son commanditaire n'était plus, la liberté en prime. Elle pouvait peut être enfin profiter de la vie et dans un premier temps faire confiance à cet homme.
Elle pouvait avoir confiance en lui, il restait un détective mais savait garder les secrets, qu'ils soient lourds ou légers. Alors elle s'autorisa à aimer, à chérir, à parler.
- Eleanor Tilney.
A ces mots, Sherlock sourit enfin et l'embrassa de nouveau, bien plus tendrement qu'auparavant. Cela dura une petite éternité, jusqu'à ce que la fatigue l'emporte.
Elle s'endormit, tête posé sur son torse, lui, tête collée à la sienne. La nuit fut ponctuée de doux rêves, Holmes rêva de Watson, son départ et de cette jeune femme. Dans son sommeil, Sherlock esquissa un léger sourire.
× × ×
Next day
La lumière matinal réveilla le détective, positionné étrangement, toujours nu sur son lit. Soudain, un frisson le traversa. Il avait froid. S'asseyant hâtivement, il baissa les yeux pour observer son accoutrement. Il n'avait même pas dormi sous ses draps.
Plus surprenant encore, la place à ses côtés était vide, pourtant témoin d'un long ébat torride la veille. Où était-elle ? Pourquoi être de nouveau partie ?
Cette étreinte avait été délicieuse et brûlante. Elle lui manquait déjà. Il devait se lever maintenant, même si personne ne l'attendait. Lassé, Sherlock posa pieds à terre et attrapa paresseusement ses vêtements éparpillés par terre. Il se rhabilla maladroitement. Puis Sherlock deambula jusqu'à son salon, pieds nus.
Il n'avait même pas faim, alors il se décida au moins à se laver. Il repassa devant sa porte, continua d'avancer, avant de s'arrêter brusquement. Avait-il bien vu le contraste du blanc sur le noir ?
Reculant rapidement, il se posta devant l'entrée et se pencha afin de regarder s'il avait rêvé ou non. Non, il y avait bien un petit papier, accroché à sa veste noire, qui d'ailleurs était droite de nouveau. Un sourire en coin le laissa satisfait : elle lisait en lui comme dans un livre ouvert.
Il se saisit délicatement du papier et le deplia, tout en s'asseyant dans son fauteuil.
<<
Sherlock, je vous demande pardon, j'ai dû m'absenter pour une urgence. J'imagine la tristesse qui vous traverse en lisant ses quelques lignes.
Sachez que ce tendre échange avec vous était un parfait délice.
Je vous avais dit que le pétale et la rose se retrouveraient toujours. Et je serais bientôt de retour à vos côtés.
Ne m'oubliez pas Monsieur Holmes ! Et je ne vous oublierai pas.
Affectueusement, E. T.
>>
Le détective posa délicatement le papier comme s'il s'agissait de l'une des merveilles du monde et joignit ses mains entre elles.
Certes, cette femme était partie, mais il connaissait son nom. Et elle serait de retour prochainement. Il devrait patienter. Il espérait toutefois ne pas s'ennuyer trop longtemps après une nuit pareille.
Son supplice fut de courte durée. Son attention endormie un instant, reprit d'assaut de l'énergie. En effet, des coups portés sur la porte d'entrée attenante à la rue attirèrent son attention. Hésitants, confus, voilà comment Holmes capta le bruit, déduisant le comportement de son prochain client.
Sa théorie fut confirmée, quand les pas particuliers de sa logeuse resonnèrent dans le couloir, puis elle frappa trois fois.
- Monsieur Holmes, j'ai quelqu'un pour vous !
- Faites le entrer ! Ordonna le brun, sans quitter son fauteuil, dissimulant le papier dans une de ses poches.
Il entendit des pas assurés, sûrement une personne aisé, sûre d'elle et doté d'un fort charisme.
- Merci Mme Hudson ! Posa-t-il. Je vous en prie, asseyez-vous ! L'invita-t-il, désignant un fauteuil face à lui.
La personne en question repondit à sa requête, un homme en vérité. Mais ce qui incita notre détective à étudier de plus près ce personnage fut son comportement contraire à son expression faciale ainsi que son regard.
Ses yeux trahissaient sa démarche et son assurance. Il se tenait droit, laissant penser être une personne hautement placée ou qualifiée. Mais dans son regard, Holmes pouvait déceler bon nombre d'émotions contraires : l'anxiété par exemple. Il semblait perdu, déboussolé. Que lui était-il arrivé ? Pourquoi arborer ces deux masques de personnages ? Le faisait-il volontairement ou involontairement ?
Une nouvelle enquête était sur le point de commencer.
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Bonjour, bonsoir,
Alors ce chapitre ? Qu'en avez-vous pensé ?
Sherlock et John ?
Sherlock seul, au 221B ?
La jeune femme débarquant chez lui ?
Sherlock et cette mystérieuse blonde ?
Son départ précipité ?
Cette nouvelle enquête, que présage-t-elle à votre avis ?
N'hésitez pas à voter et laisser un avis !
Merci à tous ceux qui me lisent, ça fait chaud au cœur de voir que mon travail, le travail d'auteur soit lu comme ça.
Merci encore à vous
Ps: Juste pour le plaisir 😁
A bientôt,
Dreamlifeix.
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