× Chapitre 11 ×
/!\ Certaines scènes peuvent heurter la sensibilité de certain(e)s /!\
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Adele's home, Deval
Omniscient's point of view
Après avoir finis leurs tasse de thé respectives, les deux hommes s'apprêtèrent rapidement pour élucider une bonne fois pour toute cette enquête interminable.
Holmes et Watson saisirent leur canne, habillés de leur vestes et chapeaux, rejoignirent enfin l'extérieur.
Le détective partagea ses théories et les pistes qu'il allait falloir suivre. Interroger les parents du petit Arthur, afin de trouver le coupable de la mort de l'homme en leur maison. Guetter la bête une nuit, afin de comprendre ce qu'il a pu se passé. La matière blanche sur l'empreinte au sol, ce n'était pas anodin. Ces morts-vivants ne pouvaient être sortis de terre, ni être simplement vivants. Sherlock se disait toujours, avant de chercher la solution, il fallait trouver les faits, réels et les prouver.
Enfin, restait cet homme à l'identité encore inconnue. Inévitablement l'instigateur de tout ce manège. Alors notre docteur et notre détective devaient avancer par étape.
× × ×
Ils commencèrent par se rendre à la maison du petit défunt. Tous deux se posèrent face à la porte principale, l'un frappant trois fois, l'autre patientant, mains dans le dos. Puis la porte s'ouvrit, laissant apparaître une femme en son seuil.
- Bonjour Madame ! Docteur Watson et mon ami Sherlock Holmes. Pardonnez notre venue soudaine, mais nous aimerions nous entretenir avec vous et votre mari ! Annonça Watson.
Cette dernière les fixa, soupçonneuse.
- Êtes vous de la police ? Les questionna-t-elle.
- Non Madame ! Répondit Sherlock en retour, ce qui était strictement vrai.
Watson baissa la tête un instant, les sourcils levés, soupirant longuement, avant de poser ses yeux sur la maîtresse des lieux. Certes, John n'aimait point mentir.
- Très bien. Reprit-elle, se décalant de l'entrée. Entrez messieurs, je vous en prie ! Annonça-t-elle.
Les deux hommes acceptèrent volontiers tandis qu'elle refermait derrière eux.
- Monsieur est-il présent ? Demanda Watson.
- Je vais le chercher, installez-vous messieurs ! Proposa-t-elle en désignant la table du salon.
Tous deux s'assirent, attendant leur retour, en silence. Quelques minutes plus tard, les propriétaires de la maison s'asseyèrent face à eux. Aussitôt, Holmes les observa sous toutes les coutures, ce fut donc Watson qui posa les questions.
- Madame, Monsieur, j'aimerais que vous répondiez avec franchise ! Exigea calmement le docteur. Dans un village comme celui de Deval, les ragots courrent vite les rues. Continua-t-il sans lâcher leurs regards. Selon plusieurs villageois, un homme est venu vous rendre visite, il l'a lui même formulé à l'un des marchands du village.
Holmes remarqua un soudain changement de comportement entre les deux personnes. Il se garda néanmoins de le faire remarquer.
- Ce même homme n'est jamais revenu en son domicile. Reprit le blond. Que venait faire cet individu ici ?
Le mari et la femme se regardèrent un instant. Puis reposèrent leurs regards sur les deux hommes, même si le brun effrayait la demoiselle, en effet, il les fixait sans même battre des cils.
John le remarqua et posa des regards furtifs entre la femme et son ami. Puis, coude sous la table, le médecin l'incita à se stopper. Aussitôt, Holmes brisa sa concentration et gesticula un court instant sur sa chaise, mimant ses mains à retrousser ses manches.
Puis ils posèrent à nouveau leur attention sur les deux personnes. Après quelques secondes, le mari prit la parole, soupirant longuement.
- Messieurs, nous ne voyons point de quoi vous voulez parler ! Assura-t-il.
Sherlock, interloqué, savait néanmoins qu'il disait la vérité. Cela se lisait dans ses yeux, il n'y avait pas plus sincère que cet homme. Pourtant, ils l'avaient vus de leurs propres yeux.
- Ce jour là, avez-vous eu une autre visite que cet homme ci ? Demanda Holmes.
- Oui, le maître d'école du village. Répondit-elle en fonçant les sourcils.
- De quoi vous souvenez-vous de ces deux visites ? Questionna cette fois Watson.
- Le professeur est venu pour partager ses condoléances pour notre petit Arthur. Puis cet homme est arrivé. Nous avons échangé longuement, c'est un client habitué, il venait souvent récupérer ses produits que nous fabriquions. Puis le maître d'école est parti.
- Et l'autre homme, qu'en est-il advenu ? S'enquit le détective.
Les propriétaires se jetèrent un nouveau regard avant de le reporter sur leurs invités.
- Mon mari et moi ne nous en rappelons point. Répondit la femme.
Aussitôt, Holmes resta abasourdi. Comment était-ce possible ? En conclusion, soit ces deux personnes étaient coupables du meurtre mais leurs mémoires avaient été effacées, soit le maître d'école était responsable de sa mort.
- Cependant, je me souviens d'un détail. Reprit soudainement la femme. L'instituteur portait une longue sacoche à bandoulière faite de cuir. Il ne cessait de la serrer contre lui, comme pour être sûr qu'on ne la lui vole pas.
Extrêmement concentré, Holmes continuait d'observer les deux personnes, intrigué par son discours.
- Il s'est approché de nous et nous nous sommes évanouis dans l'instant.
- Et le second homme ? S'enquit Holmes.
- Il me semble l'avoir aperçu à terre, inconscient, je n'ai pas eu le temps de voir s'il respirait encore. J'étais déjà évanoui, tout comme ma femme.
- En revenant à nous bien plus tard, le maître d'école était parti. Puis nous avons trouvé le corps près de nous. Il était bel et bien mort. Alors nous l'avons enterré dans le jardin. Expliqua-t-elle, commancant à sangloter. Messieurs, il faut nous croire, jamais l'on ne pourrait tuer. Mon mari comme moi.
- Madame, nous vous croyons sur parole, soyez-en certaine ! Avoua Watson. Merci d'avoir répondu à nos questions.
Holmes et Watson opinèrent respectueusement et se levèrent pour les accompagner jusqu'à la sortie.
- Madame, Monsieur, nous sommes sur le point de résoudre cette malédiction qui plane sur votre vallée. Expliqua Holmes.
La femme hocha la tête, étouffant un sanglot, reconnaissante.
- Oh merci, vous serez nos sauveurs ! S'exclama-t-elle en se levant. Que Dieu vous bénisse et vous protège ! Pria-t-elle, les mains jointes ensembles.
Watson lui adressa un regard à son tour reconnaissant et bienveillant avant de rejoindre la sortie, accompagnés de leurs hôtes.
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Le docteur et le détective descendirent du fiacre qui les avait conduit au domicile des Calls. De retour au cœur de Deval, tous deux se hâtèrent d'interroger le maire d'école. Ils se rendirent donc sur les lieux. Mais ils trouvèrent portes clauses.
Étrange ! Mais qu'est ce qu'il ne l'était pas en ces temps obscurs ?
Apercevant un commerçant dissimulé derrière son rideau, les deux compères s'en approchèrent. Le même commerçant s'écarta à la hâte et se glissa à l'arrière de sa boutique. Or, nos deux amis n'étaient pas dupes.
Entrant simplement dans la petite épicerie, Watson appela quelqu'un attendant, Holmes n'arrivant pas à dissimuler sa patience, puisqu'il soufflait d'exasperation.
- Bonjour ! Quelqu'un est-il présent ?
Bien entendu, il n'obtenu aucune réponse. Sherlock ne voulant pas perdre son temps pour des sottises, entra à son tour. Mais le blond savait très bien ce qu'il ferait, alors il l'arrêta, non sans obtenir un regard réprobateur. John l'ignora superbement et reporta son attention sur la boutique vide de mouvement.
- Nous savons votre présence. Nous voulons simplement vous consulter. S'expliqua Watson, se voulant rassurant. Nous ne sommes pas de la police. Ajouta-t-il.
- Pourquoi accepterai-je ? Je ne vous connais point ! Questionna a son tour une voix masculine.
- Monsieur, rassurez-vous, tout ce qui sera dit dans cette pièce n'en sortira jamais ! Assura le blond. De plus, des personnes sont en danger constant, alors si vous pouvez nous éclairer sur certains points...
- Très bien ! Très bien. Coupa la voix.
Un homme corpulent apparut et se posa contre un mur.
- S'il vous plaît, je ne veux point mourir ! Ce commerce c'est toute ma vie ! J'ai une famille à nourrir et je ne peux pas mourir. Lanca-t-il plaintivement.
Watson se tourna un instant vers son ami, perplexe face à la détresse soudaine de l'homme. Puis Holmes attendit qu'il poursuive, John posant à nouveau son regard sur lui.
- À la fermeture de mon magasin, hier tard dans la soirée, j'ai aperçu la silhouette du directeur de l'école. Il portait un sac à bandoulières autour du buste qu'il ne lâchait pas. Il sortait de son bâtiment, après l'avoir fermé à clé. Il s'en est allé et je ne l'ai jamais revu.
Les deux amis n'emirent aucun commentaire.
- Le lendemain, une rumeur s'est initié dans toutes les conversations du village. Paraîtrait que l'instituteur soit mort dans la nuit. Souffla-t-il. Ce matin, l'école aurait dû être ouverte. Pour moi c'est pas une coïncidence ! Ce malheureux est bien mort ! Posa le commerçant, tout de même nerveux.
- Merci pour vos réponses, Monsieur ! Dit simplement Watson, s'apprêtant à quitter le commerce.
- J'espère que le sort de notre vallée sera bien meilleur qu'il ne l'est actuellement. Comme bon nombres de villageois, j'en ai assez de vivre jour et nuit, la peur au ventre ! Ce n'est pas une vie ! Gémit-il terrifié.
- Nous sommes la pour cela Monsieur ! Assura le docteur. Veuillez nous excuser, nous avons affaire ailleurs ! Très bonne journée à vous ! Congedia Watson, poliment.
Puis, détective et docteur rejoignirent la sortie et se mirent à l'écart, vérifiant préalablement les environs, souhaitant éviter les oreilles indiscrètes.
- À première vue, notre suspect aime rester dans l'ombre, laissant ses collaborateurs se salir les mains à sa place. Commenta Watson.
- Sans doute a-t-il été mécontent du travail de ce professeur. Continua Holmes. Il l'a donc tué de ses propres mains.
- L'a-t-il fait vraiment de ses propres mains ? Ou tout du moins, physiquement parlant. Je formule cela en rapport avec vos hypothèses de la veille. Suggéra Watson.
- Tout juste ! Nous allons devoir retrouver ce personnage. Posa Holmes. Nous devons nous enquérir sur cet individu.
- Nous devrons également nous occuper de la bête et des créatures de la mort ! Rappela Watson.
- Certes, mais Watson n'allons point trop vite ! Nous pourrions louper un morceau de l'enquête qui pourrait nous être utile. Ce soir, nous nous attellerons à prendre la bête dans notre sillage.
Watson opina, non sans sentir la boule se formant déjà dans sa gorge. Il n'avait point peur, étant un ancien soldat médecin de l'armée, et pourtant, cela n'en restait pas moins une créature sans aucun doute surnaturelle. Quel être humain n'aurait pas d'appréhension en ces circonstances ?
× × ×
Face à l'hôtel de ville, nos deux amis entrèrent dans le petit bâtiment en pierres grises. Leurs yeux se posèrent sur une jeune femme, sûrement assise, derrière un bureau de bois macif.
Le détective s'avanca en premier, le docteur tout près, vers le bureau.
- Mademoiselle, pourriez-vous nous renseigner s'il vous plaît ? Demanda Holmes.
Cette dernière leva son visage et posa son regard sur les deux hommes tour à tour.
- Que puis-je pour vous, messieurs ?
- Serait-il possible d'accéder aux archives concernant les enquêtes criminelles de la région ? Questionna le brun.
- Ces informations sont confidentielles. Répondit-elle, offusquée de cette demande.
- Bien. Merci. Termina Holmes, se détournant soudainement.
- Où allez-vous, Holmes ? Lui demanda Watson, le suivant vers la sortie.
- Au commissariat de Deval.
La porte s'ouvrit brusquement et deux hommes entrèrent précipitamment. Les policiers avachis sur des tables ou fauteuils se levèrent aussitôt au garde à vous. Watson étouffa un rire, serrant les lèvres.
- Puis-je voir de suite le Commissaire Dennoy ? Exigea le détective.
Tout de suite, on partit le chercher et en cinq secondes, le chef de la brigade était face à eux.
- Ah Monsieur Holmes, vous me paraissez en meilleur forme ! S'enthousiasma-t-il d'un grand sourire, tentant de calmer la tension.
- Certes, je vais beaucoup mieux, merci ! Répondit-il en retour, hâtivement. Pourriez-vous nous accompagner à l'hôtel de ville, afin de pouvoir accéder aux archives passées des enquêtes criminelles ?
- Euh... Hm... Bien... Bien entendu, Monsieur Holmes ! Bafouilla-t-il, soudainement prit au dépourvu.
Watson, gêné par la brutesse de son ami, tenta de dissimuler son soupire encore une fois entre ses mains. Entre son manque de tact, sa froideur parfois dans ses interprétations ou explications, il restait néanmoins attaché à lui, malgré qu'il l'exaspere constamment.
Sur ce fait, tous trois s'en retournèrent vers la jeune femme chargée de l'accueil du bâtiment public. Elle fut d'abord surprise de voir l'inspecteur en chef de la police du village, puis elle finit par comprendre.
- Mademoiselle... Commença le commissaire.
- Suivez-moi, messieurs ! Annonça-t-elle en se levant.
Dennoy se retourna vers ces collègues provisoires, Holmes avançant déjà derrière la femme, Watson interloqué comme lui, mais amusé.
Tous quatre déambulèrent dans les méandres du bâtiment, pour aboutir à une porte portant l'écriteau Archives.
La jeune femme frappa à la porte, cette dernière s'ouvrit sur un homme. Elle lui demanda de les guider jusqu'à la partie enquêtes criminelles.
- Pouvons-nous obtenir toutes les enquêtes entre les mois de Janvier et Avril de l'année 1889 ?
Aussitôt, après un hochement de tête de l'archiviste, ce dernier prit en mains une échelle de bois et l'amena près d'une étagère. Puis il monta pour se stopper et chercher les documents souhaités. Mais cela dura bien plus longtemps que cela ne l'aurait du.
Finalement, il descendit de son étage et s'excusa longuement.
- Pardonnez-moi mais je ne les ai point trouvés. Tout ici est pourtant classifié par familles et par années. Ils ont disparus.
Watson et Holmes se consultèrent. Décidément, cet individu ne voulait vraiment pas être retrouvé. Cela était clair, cette personne était coupable de tout cela. Restait à trouver le pourquoi du comment de tous ces événements inattendus.
Or, n'ayant plus d'attaches physiques sur lesquelles étudier, restait pour le moment leur prochaine étape de ce soir : résoudre le mystère de la bête. Et peut être par la même occasion, celui de ces créatures vivantes envoyées par la mort.
Ils remercièrent néanmoins l'aide apportée par l'archiviste et cette jeune femme. Ils quittèrent ensuite les lieux en compagnie du commissaire, avant de le laisser rejoindre son bureau et nos deux amis, la maison de leur hôte. Car oui, enquêter était une chose, mais se nourrir en était une autre. Résoudre mystères et enquêtes avait creuser ces estomacs, criant famine.
Adele leur offrit un repas digne de ce nom, qu'elle partagea de bon cœur avec eux, échangeant un temps de leurs découvertes, et un autre temps sur d'autres sujets, souhaitant discuter de la beauté de la vie, en ces temps bien sombres.
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Midnight, Deval's center
Après plusieurs heures de sommeil bien mérités, le détective consultant et le docteur se rendirent devant l'église du village. Rejoints par le commissaire et plusieurs policiers, les deux amis décidèrent d'être en première ligne et la brigade en seconde.
Lampe à huile pour Watson et lampe à pétrole pour Holmes, tous deux attendaient patiemment en apparence, mais en réalité, leur rythme cardiaque était aussi rapide qu'un cheval galopant. L'un comme l'autre marchaient de long en large pour tenter de s'occuper l'esprit, afin d'éviter de céder à la panique.
Quelques trentaines de minutes plus tard, ils étaient assis, chacun contre un arbre. Quand l'un somnolait, l'autre lui frappait légèrement le visage. Ce qui engendra après plusieurs minutes comme cela, une dispute silencieuse entre les deux hommes.
Ils furent bien vite stoppés par le hurlement lointain d'un loup. Tous deux jetèrent des regards alentours, mais personne, pas un mouvement.
Il n'y avait pas de brouillard un peu plus tôt ?! Songea Watson, les yeux rivés devant lui.
En effet, une brume épaisse dissimulait maintenant les habitations. Les deux anciens colocataires ne bougèrent point d'un pouce et observèrent alentour. Ils savaient leurs alliés cachés tout près.
Soudain, un bruit de pas les interpella, mais n'y voyant rien, il valait mieux rester la. Puis un grognement bestial sur leur gauche leur indiqua la présence de leur bête.
La terreur envahie nos deux amis mais ils devaient garder leur sang-froid. Afin d'en finir avec cette enquête invraisemblable.
Watson glissa une main tremblante vers son veston, tentant d'attraper son arme d'ordonnance. Au moment où ses doigts entrèrent en contact avec le métal froid, un gemissement étouffé jaillit de la bouche de Holmes.
John releva la tête, pistolet en main et croisa des yeux d'un rouge perçant. Son sang se glaça, il fut comme paralysé. Jamais il n'avait vu pareille créature. En fait, si mais pas de la même manière, soit les morts-vivants. Cette chose, ce monstre, cette créature, les fixait à quelques mètres seulement. Était-ce un loup-garou ?
Baliverne ! Cela n'existe pas ! Hurla le blond en pensée.
Non, il n'avait pas la carrure d'un loup, bien plus volumineux en fin de compte. Un chien ? Comment cet animal pouvait être aussi gigantesque pour un chien ? Peut être avait-il la rage ou était-il possédé par le diable ? Toutes ces questions sans réponses accentuèrent son angoisse.
Ancien médecin militaire, il en avait vu des guerres, des batailles, des morts, du sang, mais cela, jamais. Tout cela, au sein de cette vallée, dépassait l'entendement.
Sa réflexion interne fut vite stoppée : au loin, plusieurs silhouettes difformes avançaient dans le brouillard. La bête approchait dangereusement, attendant peut être un seul mouvement pour tuer sa proie. Puis, au détour d'une ruelle, éclairée par une lumière passagère, sûrement d'une habitation, qui n'était pas la auparavant, la véritable apparence des ombres se devoila. Les créatures de la mort étaient de retour, alors que l'aminal du diable tournait autour des deux hommes.
Pendant une seconde, Watson se demanda s'il n'était point suicidaire. Holmes quant à lui, réfléchissait très vite, tentant de trouver une solution.
Le brouillard, pas de brouillard auparavant . Etrange coïncidence ! Un lien, sûrement un lien avec tout cela. Mais quoi ?
La bête, la patte blanche, le brouillard. Un produit ? Quel produit pourrait déclencher un brouillard aussi soudain ?
Les revenants, la mort, sûrement encore un produit ?
Les yeux fermés, le temps s'était comme arrêté, plongé dans ses réflexions.
L'individu, ses pratiques mystérieuses, les enquêtes le concernant, ses disparitions, ses interventions sur la population de la vallée, les villageois parfois ailleurs.
Tous villageois aiment boire, festoyer, discuter, dans une auberge. Et si... Et si l'individu utilisait ses produits miracles sur ces personnes ? Et s'ils étaient comme ensorcelés ?
La patte blanche, les maux de tête, le brouillard... Blanche... Maux de tête... Brouillard... Produits... Hallucinations ? Plantes dangereuses ? Pratiques mystérieuses ?
Oui, c'était cela ! Cet individu utilisait et utilise encore des plantes hallucinogènes.
- Holmes ! Entendit-il crier, le sortant de ses profondes pensées.
Le détective ouvrit subitement les yeux et les posa droit devant lui. Tout cela n'était qu'illusion.
- Holmes, enfin, que faites vous ? Cria Watson. Vous allez vous faire tuer !
Il ne bougeait pourtant pas, les yeux rivés sur ces abominations fictives.
L'aminal s'approcha davantage et au dernier moment, se jeta sur le brun.
- WATSON ! TIREZ ! Hurla-t-il sautant de côté.
Interloqué mais attentif, ce dernier appuya sur la détente, la balle heurtant l'animal. Celui-ci, s'arrêta brusquement mais n'en lâcha pas moins ses yeux sur ses proies.
Quand la bête repartit à l'assaut, le docteur tira à plusieurs reprises, jusqu'à ce qu'il n'ait plus de balles.
Hésitant, tous deux s'avancèrent tout de même vers le cadavre supposé de la créature. Méfiant, le détective fit glisser la lame de sa canne entre ses mains et la pointa vers l'animal, près à l'en transpercer sans vergogne. Watson, quant à lui, approcha sa propre canne de la prétendue dépouille. La bête ne broncha ni ne bougea d'un poil.
Mais, le calme fut de courte durée : de nouveaux grognements, cette fois bien plus graves et sinistres, ponctués parfois de quelques gémissements morbides, firent se tourner nos deux hommes.
Les revenants déchiquetés et éventrés n'étaient maintenant qu'à quelques mètres d'eux. Derrière eux, des bruits de pas rejoignirent ce capharnaüm incessant. La brigade de Deval était à leurs côtés.
Watson reporta son attention sur ces abominations, après leur avoir adressé un hochement de tête entendu.
- Comment allons-nous nous en débarrasser ? S'enquit John pour lui même, comme pour les autres. Seule la lumière du soleil peut les détruire.
Sur cette dernière phrase, Holmes parcourait des yeux les alentours à la recherche d'une solution. En un instant, son esprit s'illumina : il avait trouvé.
Sans partager sa trouvaille, le détective s'en alla rapidement, après avoir demandé aux policiers de l'accompagner jusqu'aux locaux de la brigade. Pendant ce temps la, le commissaire et Watson tentèrent de retenir les monstres comme ils purent.
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Bonjour, bonsoir,
Bon j'arrête aussi vite le chapitre, J'arrivai pas à me stopper mais bon.
Qu'en avez-vous pensé ? À votre avis, que va faire Sherlock ? Quelle idée lui a traverse l'esprit pour supprimer cette menace surnaturelle ?
Les déductions de Holmes ? Watson ? Adele ? La brigade de Deval ?
Je vous remercie de me suivre et lire cette histoire ! Il y aura bientôt une suite ^^
Ps: Juste pour le plaisir 😘😁😏
Merci à vous, portez-vous bien !
A bientôt, Dreamlifeix.
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