× Chapitre 10 ×
Somewhere several kilometers from Deval, unknown restaurant
Omniscient's point of view
Une jeune femme assise à une table, feuilletait un journal, dissimulant son visage. Elle attendait la venue de son supérieur, non sans avoir son habituelle appréhension, cet homme lui faisait continuellement peur, même si elle faisait tout pour ne pas le montrer.
Elle ne cessait de se demander si cela avait fonctionné. Témoin de l'agression particulière de l'homme, dont elle avait la charge de suivre le moindre mouvement, elle n'avait néanmoins rien pu faire, au risque de ne le voir mourir directement d'une balle dans la tête de son commanditaire.
Alors, quand son amant d'une nuit se fit mordre par cette atrocité, elle ne se posa pas la question de ce qu'elle devrait faire. S'étant relevée, elle était montée en selle, partant au galop vers une destination qui devait rester inconnue.
Puis, elle était revenue, fiole en main, la jeter aux pieds de l'homme continuellement près de son amour secret. Elle savait qu'il guérirait, son fournisseur l'avait promis, le prouvant en se brûlant la main. En effet, elle l'avait menacé de son arme, pour en être bien sûr.
Malgré cela, elle ne pouvait s'empêcher de se le demander. Elle n'eut guère le temps de songer à ses malheurs : un raclement de gorge qu'elle ne connaissait que trop bien arriva à ses oreilles. Elle crispa un instant ses mains, toujours cachée derrière son papier, soufflant un bon coup. Puis elle le posa, le pliant lentement.
A quelques mètres d'elle, se trouvait un homme taisant sa présence par un rideau en tissu épais. Sa cliente attendait qu'il prenne la parole le premier, sachant très bien la raison de cet entretien surprise.
En effet, après qu'elle ait déposé la solution devant le guérir, elle s'était octroyé le droit de s'alimenter. Elle avait prit tout de même le soin de s'éloigner de Deval.
Attachant la bride de son cheval à un ponton prévu pour, elle s'était rendue ensuite dans l'auberge, demandant n'importe quoi tant qu'elle pouvait se ravitailler. Puis quelques instants suivirent un bruit qui lui fit relever la tête. Un homme lui avait laissé un mot sur la table, elle le prit donc en main.
Elle avait à nouveau rendez-vous avec cet homme dont elle ne connaissait toujours pas l'identité et elle ne le saurait sans doute jamais. Pourtant elle avait étudié en cachette la réputation de cette personnalité. Puis elle avait trouvé des informations pertinentes. Mais elle ne pourrait en avoir la certitude qu'en le voyant de ses propres yeux.
Une voix grave et autoritaire emplit le silence environnant, pourtant elle n'était adressée qu'à cette femme seule. Cette dernière se pencha pour entendre distinctement les paroles de l'homme.
— Vous n'avez pas respecté votre part du pacte. Posa-t-il. (Miss Tilney crut entendre du métal s'entrechoquer avec de la porcelaine. Sans doute devait-il déguster avec délectation son thé d'après-midi)
Au même instant, un serveur se présenta à la table de la dame pour prendre sa commande. Cette dernière répondit par l'affirmative, souhaitant une tasse de thé. Il la remercia puis repartit. L'homme patientant, n'emit aucun autre mot, attendant sûrement une réponse.
— Monsieur, je suis à la lettre vos demandes. Je le suis depuis le début, bien avant qu'il termine l'enquête du musicien assassiné. Assura-t-elle, d'une voix calme, en plus d'un soupçon de nervosité.
— Votre travail était de soutiré des informations sur lui. Je ne vous ai point demandé de vous en éprendre.
A cette dernière phrase, la demoiselle blêmit, n'osant néanmoins prononcer le moindre mot. Le serveur amena sa commande, lui laissant sans le savoir un certain répit, avant que l'homme à l'identité inconnue ne reprenne la parole.
— Et comme si cela ne suffisait point, j'ai entendu dire qu'il s'était fait attaqué et donc qu'il allait mourir.
De nouveau, elle tenta de dissimuler son désarroi et son malaise soudain, même si cela ne servait guère : cet homme avait des yeux derrière la tête. Ou tout du moins, il savait obtenir des informations sans bouger le petit doigt.
— Non seulement vous vous en êtes amourachée mais en plus de cela vous l'avez sauvé de la mort.
Elle soupira le plus silencieusement possible, redoutant la suite, mais elle était en effet en colère contre elle-même. Comment avait-elle pu être aussi bête pour tomber sous le charme d'un homme ? Simple ? Non Sherlock Holmes n'était aucunement un homme simple. Différent, curieux, excentrique, joueur, sociopathe, un enfant dans l'âme, une mémoire phénoménale, voilà ce qui le rendait différent que simplement simple.
— Miss, vous avez encore mon estime, alors je vous donne une dernière chance. Je vous demande de supprimer Sherlock Holmes.
Ses mots arrivèrent jusqu'à son cerveau et dans ses terminaisons nerveuses. Aussitôt, ce fut comme une explosion qui s'insinua en elle. C'en était trop ! Alors elle se leva et tira d'une main ferme le tissu pour apercevoir l'homme qui lui donnait jusqu'à maintenant des ordres dont elle n'était pas d'accord.
Brusquement, ce dernier tourna la tête pour faire face à la blonde. En une seconde, elle le detailla d'un seul coup d'œil et porta sa main à sa poitrine. Roux, barbe de la même couleur visiblement de trois jours, carrure plutôt généreuse, costume deux pièces, cravate se mariant parfaitement avec l'ensemble. Son expression était mêlée entre la surprise, l'angoisse et la colère.
— Vous voilà enfin ! Depuis le temps que j'attendais cela ! S'exclama-t-elle, en retirant un pistolet qu'elle dissimula de sa vue. Monsieur, vous ne pourrez plus me donner d'ordre, car je démissionne. Puis, vous ne serez plus parmi nous, pour me pourchasser ou même tuer de vos propres mains cet homme, qui a plus d'un tour dans son sac.
— Miss, vous n'avez aucune idée de ce que vous êtes en train de faire ! Annonca-t-il d'un extrême sang froid et d'une patience sans faille. Soyez en sûre que vous serez suivie et votre tête sera mise à prix ! Quant à ce cher détective, ce n'est qu'un homme, un humain, il a une faille comme tout être vivant. Sans votre intervention, il ne serait plus de notre monde.
— Je le sais tout cela. Mais cela ne changera rien au fait que vous ne serez plus la pour le voir ! Reprit-il en pointant son arme sur son front.
— Vous ne devez pas être sans savoir qu'autour de nous, bon nombres de personnes nous surveillent. Et au moindre faux pas, vous serez morte en un battement de cil !
La blonde jeta des regards furtifs dans tous les recoins du restaurant. Puis elle reporta son attention sur son ancien employeur.
— Je me moque de ce que vous et vos toutous ont derrière la tête ! Je suis libre de faire mes propres choix ! Rétorqua-t-elle armant son moyen de défense.
— Vous faites une grave erreur, Miss ! Ne sous-estimez pas mes hommes ! Gronda-t-il.
— Adieu, Professeur James Moriarty ! Lâcha-t-elle. (Avant qu'elle ne presse la détente, ce dernier afficha un regard horrifié.) Comment le sais-je ? Vous n'êtes pas la seule personne intelligente et saine d'esprit, j'ai mes informateurs moi aussi ! L'informa-t-elle, se délectant de sa surprise. Je n'ai pas été heureuse d'avoir travaillé pour vous, Monsieur Moriarty ! C'est pour cela que je vais vous assassiner sur le champ !
[NDA : À partir de la, mettez en lecture la vidéo ci-dessus jusqu'à la fin de la vidéo]
Sur ces derniers mots, elle pressa la détente et la balle partit vers sa cible. Aussitôt, les convives autour d'eux se levèrent et s'enfuirent sans demander leur reste. Pendant ce temps, quelqu'un avait foncé pour intercepter le professeur mais il était trop tard.
Elle contourna la table et s'accroupit près du corps inerte, s'attardant sur le visage de son cher commanditaire, bloqué en une expression de terreur.
— Voilà ce que cela fait de se faire battre par plus petit que soit ! Le nargua-t-elle.
Elle se releva et se tourna en une fraction de seconde, tirant dans la gorge d'un homme qui fondait déjà sur elle. Un autre courrait dans sa direction, elle évita une pluie de balles et lui lanca une dague en plein abdomen, après l'avoir sorti de sa botte.
— Je me demandai quand vous arriveriez ! Lâcha-t-elle, faisant claquer sa langue contre son palet.
Plusieurs personnes arrivèrent à chaque recoin de la salle. Elle se tourna et chercha la sortie. Non, trop risqué, elle devait trouver un autre moyen. Puis son regard se posa sur le toit, dont une fenêtre était entrouverte.
Sans attendre, elle commenca à courir vers le mur le plus proche de sa délivrance. Une femme l'en empêcha en lui barrant le chemin. Notre demoiselle se jeta sur elle, après avoir attrapé un lot de couverts argentés et les planta dans sa chaire. Sa rivale poussa un cri suivi d'un grognement. Sans lui laisser le temps de riposter, elle la frappa de son point au visage puis à la poitrine et enfin dans le ventre.
Elle capta du mouvement derrière elle et fit un tour sur elle-même prenant de l'élan sur ses deux jambes, levant un pied pour l'abattre sur le crâne de son nouvel assaillant qui ne l'avait même pas encore touché. Il tomba comme une mouche ainsi que la femme s'agenouilla à terre. La blonde l'acheva d'un coup de pied au visage.
Elle put enfin se diriger vers le mur et tenter d'escalader la première partie de ce dernier afin d'attraper la cordelette qui soutenait la lampe du plafond. Mais elle retomba en arrière, bloquée par des bras d'homme. Quelque chose de froid se posa sur sa tempe et elle s'arrêta.
Son souffle saccadé par l'effort se mêla à celui de son geolier. Elle réfléchissait très vite à un moyen de se sortir de la. Puis elle se dit que l'effet de surprise était le seul. Alors elle prit brusquement son arme dans une main et tira sur le côté sans même avoir visé, il hurla en lâchant sa prise sur elle.
Se retournant, elle trouva la main de l'homme perforée et ensanglantée. Sans lui laisser le moindre répit, elle courra vers lui et le frappa en plein ventre. Il se plia en deux et s'écroula sans plus bouger.
Soufflant brutalement tentant de le reprendre, elle reprit sa première tentative et réussit à monter sur le mur, s'agrippant à une poignée en contrebas. Puis elle poussa de toute ses forces pour se surélever, après avoir saisi une autre poignée et posé le pied sur la premier poignée.
Un coup de feu résonna dans son crâne et elle esquiva la pluie de balles lui étant destinées. La cordelette se trouvait devant elle. Elle s'elanca et s'accrocha à la ficelle de plusieurs épaisseurs, après l'avoir touché.
Elle esquiva une nouvelle fois les balles et sacrifia son dernier couteau, qui atterrit dans la poitrine de son agresseur. Puis elle tira sur la corde pour monter jusqu'à l'ouverture sur le toit. Ses muscles la brûlaient mais elle ne pouvait abandonner maintenant.
Puis, enfin, ses mains touchèrent le plafond. Elle puisa dans ses dernières forces, lâchant la corde et sauta pour agripper les bords de la fenêtre. Une soudaine douleur lui fit lâcher un cri : quelqu'un venait de lui tirer dans le pied.
En quelques secondes, elle fut dehors, s'extirpant de ce piège. Son pied en sang la faisait souffrir. Au même moment, un bruit de bris de verre résonna en dessous d'elle. Sans doute la lampe au milliers de pierres précieuses avait cédé au choc.
Elle arracha un pan de sa manche et en fit un garrot autour de son pied. Serrant les dents, elle prit le temps de réfléchir. Mais n'en ayant plus le temps, elle devait fuire. Les sbires de Moriarty allaient la poursuivre. Elle voulait retrouver son amour d'un soir mais elle le mènerait à la mort si elle était à ses côtés.
Alors elle decida de le suivre mais à bonne distance, tout en veillant à ce qu'il reste continuellement en vie. Mais elle aussi devait rester en vie.
Puis elle entendit un henissement, elle tourna la tête et découvrit son cheval tout près d'elle. Il la suivait partout. Elle l'appela mais ne parvint pas à monter en selle. Alors ce dernier, se coucha sur le côté et la blonde comprit le message. Elle fit un demi tour et s'installa sur la selle, légèrement couchée tout comme sa monture. Puis, sans prévenir, il se remit sur ses sabots, obligeant sa cavalière à s'agripper à sa crinière.
— Espèce de petit malin ! Lâcha-t-elle en plaquant une gentille tape sur le côté de la bête.
L'animal émit un henissement victorieux. Les bêtes pouvaient être dotés d'une telle intelligence, cela en était spectaculaire.
— Allez mon beau, allons nous trouver un abri ! S'écria-t-elle, le cheval partant au galop.
× × ×
Adele's house, Deval
Assit en tailleur à même le sol, au milieu de sa chambre provisoire, Holmes réfléchissait les doigts joints entre eux, les yeux fermés. Il lui avait fallut tout de même un certain temps pour s'isoler dans son repère personnel, autrement dit dans son palet mental.
Du côté de Watson, ce dernier discutait avec la jeune femme au rez-de-chaussé, en cuisine.
— Je suis surprise de le voir déjà debout ! Avoua-t-elle tout en coupant des fruits et légumes.
— Cet idiot n'écoute jamais son corps, il écoute son cerveau sur dimensionné et je suis sûr qu'il entend ce que je dis, puisqu'il aime que l'on parle de lui. Cela fait monter son estime de lui-même et son ego déjà bien charger par la même occasion ! S'expliqua Watson, sans rompre son contact avec l'escalier, sachant très bien où se trouvait son meilleur ami.
— Comment pouvez-vous dire cela après l'affection que vous lui avez porté hier ? S'offusqua la jeune femme, stoppant son activité de cuisine.
— Premièrement ma chère, il entend tout, même s'il est — et j'en suis sûr qu'il l'est puisqu'avec un silence pareil et cela est rare —, concentré à résoudre cette — ou du moins ces enquêtes dans une seule et même enquête, entre nous — enquête. Deuxièmement, ce vieux garnement, je le connais, je sais tout de lui. Il ne peut rien me cacher. (John marqua une pause, se rappelant d'un soudain détail, qui faisait l'unanimité sur sa dernière phrase) Tout du moins, quand il partage ce qu'il a en tête, car durant bon nombre d'enquêtes, il ne dévoilait que trop tard ce qu'il manigancait secrètement.
Watson eut un petit rire imaginant l'expression satisfaite de Sherlock piéger son ami médecin. Il en prenait un sacré plaisir et cela rendait fou le blond. Pourtant il ne cessait de lui pardonner car Holmes parvenait toujours à le ramener sur le droit chemin afin qu'il ne le déteste d'avoir trouver la réponse avant lui.
Cet homme lui aura fait tourner la tête et cela était encore le cas. À croire que Sherlock aimait le voir comme cela, dépassé par son talent à trouver les réponses très vite.
— Alors, vous vous aimez comme des frères mais vous vous detestez... Tenta-t-elle de résumer, reprenant sa tâche initiale.
— Je le considère comme un frère car il a toujours été la pour moi, même si j'ai été la pour lui le plus souvent. J'ai supporté bon nombres de ses folies et son caractère unique. Mais je ne le déteste point, simplement, il m'exaspère. Entre ses réflexions déplacées, quand il ne m'écoute pas et qu'il se retrouve au bord de la mort, son manque d'asociabilité...
— Sur ce dernier point, je ne suis point d'accord avec vous ! S'exclama Adele. Certes, à notre rencontre il était... Chamboulé. Mais il s'est vite habitué au village et à la situation actuelle. Reprit-elle.
— Ma chère, vous ne le connaissez point depuis longtemps ! Avoua le blond. S'il s'est trouvé déboussolé en vous rencontrant, cela s'explique par son habitude à la solutide. De plus, il n'a jamais souhaité ne serait-ce que discuter avec une femme. Il dit toujours que cela est inutile, qu'il ne veut point s'éprendre d'une femme et encore moins devoir en dépendre.
— Pourtant, j'ai cru comprendre, que la situation avait changé pour lui ? S'enquit Adele.
— À première vue ! Mais entre nous, je ne suis point dans son cerveau et je ne souhaiterai pas y être confronté. Rien qu'à le voir seul dans ses pensées, vous n'avez jamais vu son expression quand il est concentré, dans son... Comment pourrais-je appeler cela... Son monde ? Sa réflexion ? Son environnement parallèle ?
— Vous pouvez l'appeler comme vous le souhaitez ! Répondit aussitôt une voix masculine, derrière eux. (Les deux personnes se tournèrent) John, vous me flattez, je vois que vous me connaissez parfaitement ! Et pourtant j'arrive toujours à vous piéger, n'est-ce pas ? Reprit Holmes, les yeux posés directement sur un Watson soupirant.
— Monsieur Holmes, que faisiez vous à l'étage ? Le questionna Adele.
— J'ai trouvé quelques éléments de réponses.
Soudain, John reprit part à la conversation, se voulant auparavant réservé, car Sherlock l'avait encore cerné. Alors Watson, posant main sur table prêt à entendre sa théorie, l'intima de poursuivre.
— Dans notre monde, la magie, les sortilèges cela n'existe pas d'ordinaire, or depuis mon arrivée, j'ai été témoin de phénomènes pouvant paraître extravagants et pourtant bien réels. Ma théorie est, un personnage joue cartes sur table, manipulant les lois de la nature par le biais de magie noire ou autres sortilèges à partir de la science. Expliqua Sherlock.
— Comment pouvez-vous l'affirmer ? S'enquit Adele, en terminant sa préparation.
— Un meurtre, un assassinat cela est bien réel, pouvant se passer n'importe où, comment, quoi, qui. Les loups-garous ne sont que légende, rien ne prouve leur véritable existence. Les morts revenus à la vie, cela n'est encore moins possible. Reste à le prouver, c'est pour cela que nous allons devoir étudier dans les moindres détails chaque partie de cette interminable enquête.
— Cela prendra des jours ! S'écria la jeune femme.
— Ne vous inquiétez pas Madame, Monsieur Watson et moi-même avons l'habitude de résoudre des enquêtes de ce type ! La rassura le brun.
Le détective adressa un regard interrogatif à son ami, qui répondit par l'affirmatif, non sans gronder silencieusement le brun, qui afficha un sourire au bord des lèvres.
Holmes brisa le silence gênant, venant de s'installer.
— Connaissez-vous un individu au village ou dans la vallée, ayant la réputation, je ne sais pas, d'un sorcier, d'un prêtre douteux, d'un charlatan vendeur de produits miraculeux ?
La femme parut réfléchir un instant, avant de répondre, tout de même peu sûre d'elle.
— Eh bien... J'ai bien vu un homme... Ce jour là, il avait un comportement étrange, les mains cachées dans ses manches, comme s'il voulait dissimuler quelque chose. Je l'ai aperçu à nouveau, quelque temps suivant ce premier évènement. On l'avait emmené en prison, accusé d'assisinnat sur une vieille dame, morte d'une chute d'escalier. Cette dernière, avait croisé son chemin et elle est morte deux jours plus tard.
— Intéressant ! Souffla Sherlock, croisant ses doigts ensembles.
— Qu'est-il devenu ? Formula John, question, il le savait, avait été pensée par son ami, mais trop occupé à observer la femme face à eux.
— Personne ne l'a jamais revu. Il a été menacé, condamné à mort mais sauvé je ne sais comment, et humilié.
— Depuis quand ne l'a-t-on plus aperçu ? Demanda Holmes, le front plissé par la concentration.
— Juste après que cette malédiction commence.
Aussitôt, Holmes et Watson se regardèrent. Cela était évident, cet homme était l'instigateur de toute cette machinerie. Restait à le prouver, en trouvant les indices, relatant les faits réels et surtout trouver le coupable.
— En revanche, je ne sais aucunement s'il est encore en vie, ni où il vit. Assura la brune en surveillant la cuisson de son plat.
— Nous le saurons bien assez tôt. Certifia Holmes.
— En attendant, il est temps de rassasier nos gosiers ! Reprit-il, en attrapant sa serviette.
— Vous et votre ventre... Grommela Watson, en attrapant les couverts pour mettre la table.
— Il faut bien nourrir ceci mon cher ami ! Se défendit Sherlock, tapotant son crâne, vicieusement.
Watson ne prononça aucun mot, affichant simplement un visage exaspéré. Notre détective échappa un petit rire, amusé de l'avoir encore une fois dépassé.
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Bonjour, bonsoir,
Un nouveau chapitre ! Qu'en avez-vous pensé ?
Personnellement j'ai adoré écrire la moitié de ce chapitre (Miss Tilney 😉)
D'ailleurs, cette première partie ?
Puis, la conversation John et Adele ?
Sherlock ensuite ?
Watson et Holmes ?
On avance pas à pas dans l'enquête.
Qu'en pensez-vous ?
Merci à vous de me suivre, lire cette histoire, et n'hésitez pas à voter et laisser un avis !
Ps: juste pour le plaisir 😇
Bonne journée, soirée, après-midi,... 😘
A bientôt, Dreamlifeix.
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