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T4 - Chapitre 9 bis

(J'avais oublié de poster ce chapitre!! Sorryyy )


La journée étant assez avancée, tous le monde dormait, dans le manoir de Moriarty.

Watson se coula sans bruit jusqu'à la cellule où était retenu Holmes. Il posa sa main sur la poignée.

Il le tuera. Et tout redeviendra normal. Il le tuera...

Il ouvrit la porte.

La lumière se lança dans l'ouverture, découpant sur le sol un carré jaune.

Au fond de la pièce minuscule, un corps était allongé sur une couchette rudimentaire, la main pendant sur le sol.

Toutes les résolutions que Watson venait de prendre explosèrent dans sa tête, crevant, disparaissant comme des bulles de savon.

Il s'approcha doucement, tout doucement du corps endormis.

Il n'avait pas regardé, les autres fois.

Mais maintenant...

Holmes n'avait jamais été aussi maigre de toute sa vie. Ni aussi pâle. Exsangue.

De longues cernes bleuâtres soulignait ses yeux, de la même teinte que ses lèvres.

Watson se laissa tomber à genou.

Le bras du détective était couvert de morsures et de sang séché.

— Holmes... murmura Watson, qui n'osait pas toucher ce corps si pâle, de peur de le briser.

C'était lui. Il avait blessé Holmes. Il l'avait presque tué. Son meilleur ami. La personne la plus importante de sa vie. Il lui avait fait tout ça.

Il eut, à cet instant, l'absolue certitude qu'il ne se le pardonnerait jamais.

— Holmes... murmura-t-il une nouvelle fois, la voix pleine de sanglots, en posant une main sur le front du détective.

Holmes ouvrit légèrement les paupières.

Peur... murmura-t-il. Watson. Rester en vie. Peur... Peur...

Watson étouffa un nouveau sanglot, et, le plus doucement qu'il put, le posa en travers de ses épaules.

Le détective n'opposa pas plus de résistance qu'une poupée de chiffon.

Il fallait fuir.

Vite.

Où ?

L'image de Castiel se matérialisa dans sa mémoire.

Le bois. Le refuge.

Il n'y avait pas une seconde à perdre.

Il se précipita hors de la cellule, et se rua hors du manoir.

Le soleil, heureusement filtré par le brouillard, lui brûla la peau. Il n'y prêta pas attention.

Il n'avait pas bu de sang depuis celui de Holmes, ce qui remontait déjà à plus d'une quinzaine d'heure. Il ne pourrait pas courir une quinzaine de kilomètre avec le détective sur ses épaules. Il lui fallait un véhicule.

Heureusement, ses années de collaboration avec Holmes lui avait apprit deux trois choses sur Londres.

Il se rua dans les rues encore ensommeillées de la capitale.

Jusqu'à tomber, enfin, sur le dépôt des calèches, qui parcouraient la cité toute la journée.

Il assomma proprement le premier cocher venu, et installa Holmes dans le véhicule, en regrettant amèrement de n'avoir rien pour le couvrir.

Il disposa dans les poches du cocher tous l'argent qu'il avait sur lui – de quoi se racheter un autre calèche, lui emprunta son chapeau à large bord et ses gants, et prit la place qui lui revenait à l'avant du véhicule.

Il n'avait jamais fait ça.

Mais c'était le moment d'improviser.

Il fit claquer le fouet. Les chevaux s'emballèrent, entraînant avec eux le véhicule.

Lorsque le manoir de Moriarty se réveillera, il fallait qu'ils soient loin, le plus loin possible d'eux.

Dans l'ombre d'un porche, Castiel laissa échapper un soupir de soulagement. Tout n'était pas perdu. Pas encore.

Mais avant de rejoindre le docteur et le détective dans leur fuite, une autre mission l'attendait.

Une question de vie... ou de mort.

~

Le paysage défilait à une vitesse ahurissante de chaque côté de la calèche, qui doublait à toutes berzingue et sans pitiés chaque véhicule croisé.

Une main sur le crane, pour maintenir le chapeau qui empêcher au soleil de lui roussir la couenne, et une autre tenant les rennes, le docteur Watson était plié en deux, anxieux à l'idée qu'on puisse les poursuivre déjà, croyant sentir dans sa nuque l'haleine de Moriarty, terrassé par l'angoisse, l'ignorance qu'il était de l'état de Holmes, et l'immense culpabilité qui lui rongeait le cœur. Tous cela combiné à sa faim, qui se faisait de plus en plus sentir. Combien de temps un vampire pouvait-il rester sans boire de sang ? Quelque chose lui disait qu'il n'allait pas tarder à le savoir.

Enfin, le bois !

Il coinça les rennes, et, sans ralentir l'attelage, escalada la cabine pour atteindre Holmes.

Le détective était toujours dans le même état. En fait, à la lueur du jour, c'était même plus horrible à voir.

S'interdisant de s'appesantir sur ce qu'il voyait, Watson prit Holmes dans ses bras, et, d'un bon prodigieux, sauta hors de la calèche, directement sur le bas côté.

Ainsi, aucune trace n'avait été laissé sur le chemin, et la calèche continuait sa route, qui contournait les bois. Si quelqu'un les pistait, il perdrait énormément de temps avant de se rendre compte qu'il avait été berné, et ne pourrait pas savoir à quel endroit était descendu Watson.

— Tenez bon, Holmes... murmura le docteur en s'avançant sous les cimes des arbres. Je vous en prie. Tenez bon. Je vais vous sortir de là, vous verrez.

Seul le silence lui répondit.

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