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T4 - Chapitre 2

La nuit, vorace, dévora peut à peu le jour.

Le docteur s'éveilla doucement. Il avait rêvé des chutes. Les chutes du Reichenbach. La mort de Holmes. Il avait encore, au creux de la gorge, le goût des larmes.

Il n'avait jamais avoué au détective combien ça avait été dur, après sa disparition.

Sa femme était morte de la typhoïde, seulement deux semaines après son retour de Suisse. Soudain, il s'était retrouvé seul. Affreusement seul. Et sa vie n'avait plus le moindre sens.

Il naviguait entre les endroits vides, où personne ne l'attendait. Il n'avait plus rien à faire. Plus d'aventure à suivre, plus de rire, plus d'amour, plus d'amitié à offrir.

Plus rien.

Il n'avait jamais avoué à Holmes qu'il avait essayé de se suicider. Que le jour où il était revenu, il avait prévu de faire une deuxième tentative.

Il savait qu'il ne lui avouerait jamais.

Il secoua la tête, comme si ça suffisait pour en extraire les pensées amères, et sortit du lit.

Le salon était vide.

Au moment où il se dirigeait vers la cuisine, pour se préparer un petit déjeuner, le grincement d'une porte le fit se retourner.

— Holmes ! Vous m'avez fait peur.

— Désolé, Watson. Je pensais être de retour avant votre réveil.

— Une affaire ?

— Oui, répondit le détective avec un grand sourire. Aucun rapport avec Moriarty, mais tout de même très intéressant ! Une petite fille n'arrêtait pas de répéter que son lapin était devenu brillant ! Et...

Il ne remarqua qu'à cet instant la tristesse dans les yeux de son ami.

— Vous auriez pu me réveiller...

— Je suis désolé, Watson, mais il faisait grand soleil, aujourd'hui. Même avec une capuche, vous n'auriez pas fait un pas dehors sans finir à l'état de toast !

Le docteur soupira.

— Je sais... Mais assister à vos enquêtes me manque plus que je ne l'aurais cru.

— Allons, ce n'est pas comme si nous ne vivions aucune aventures ensemble, mon cher Watson ! Des vampires, des loups-garous...

Watson sourit, et mit l'eau du thé à bouillir.

— Vous avez raison. Mais vous allez me raconter en détail cette histoire de lapin brillant ! Ajouta-t-il avec un sourire malicieux.

Le détective leva les yeux au ciel.

— Pitié, Watson...

— C'est que Doyle commence à me harceler pour une autre histoire à publier ! Une petite rentrée d'argent ne ferait pas de mal, vous savez...

— Si vous le dites, répondit Holmes en bourrant sa pipe, complètement indifférent aux questions financières. Faites-moi un solide breakfeast, voulez-vous ? Je meurs de faim !

— Voila qui est assez rare pour être souligné, répondit avec humour le médecin. Mais vous n'avez pas déjeuné ?

— Je préférais vous attendre.

Watson sourit de l'attention, et entrepris de leur constituer à tous les deux de quoi tenir toutes la journée. Enfin, la nuit.

~

Lorsque Watson s'éveilla, le lendemain soir, la maison était tout aussi vide que la veille.

Inquiet, il s'assit près de la fenêtre, pour guetter l'arrivé de son ami à travers la pluie. C'est drôle, parce qu'il avait l'impression qu'il avait plu, hier aussi. Et pourtant, Holmes lui avait dit qu'il avait fait grand soleil... Bah, il devait faire beau au moment où il était partit. Sûrement.

À son immense soulagement, une demi-heure plus tard, le détective fit irruption dans le salon.

— Watson ? Appela-t-il. Vous êtes là ? Pourquoi la lumière est éteinte ?

— Je suis désolé, répondit Watson en sautant sur ses pieds pour aller chercher une lampe à gaz, je ne m'en étais pas aperçu. Mon Dieu ! Holmes ! Que vous est-il arrivé ?

— Ce n'est rien, rassurez-vous, répondit le détective en se laissant tomber dans son fauteuil, sa pipe miraculeusement apparue au creux de la main. Une investigation m'a mené jusqu'à Whitechapel, où j'ai fait une mauvaise rencontre.

Le docteur ouvrit sa trousse médicale, en sortit de l'alcool désinfectant, et s'agenouilla à ses côtés pour désinfecter ses quelques plaies. Le détective fit la grimace, mais serra les dents pour éviter de laisser sortir ses grognements de douleur.

— Ce ne sont que quelques coupures superficielles, déclara Watson avec un soupir de soulagement.

— J'étais sur une affaire, expliqua Holmes, précédant la question de son ami. Rien de bien intéressant, au final.

— Vraiment ? Racontez-moi...

— Pas maintenant, Watson. Et si nous sortions ? J'ai entendu dire que le National Theater passait du Shakespeare, ce soir...

Watson le transperça du regard, persuadé qu'il lui cachait quelque chose.

Holmes lui adressa un regard angélique, et sourit avec une innocence désarmante.

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