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T3 - Chapitre 7


La nuit venait à peine de tomber.

Watson savoura la fraîcheur de l'ombre sur sa peau. Le rayonnement bleuté de la lune pleine lui était infiniment plus agréable que l'agressif soleil.

— Dépêchons-nous, Watson ! Violet est en danger, nous devons rejoindre le manoir au plus tôt !

— Mais, Holmes, elle ne serait jamais sortie de sa chambre en pleine nuit !

— Croyez-vous, Watson ? Elle est persuadée que le loup-garou n'est autre que son frère. En faut-il plus à une âme de jeune fille pour penser que la bête ne lui fera pas de mal ?

— Grand Dieu, Holmes ! Nous aurions dû rester au manoir !

— Inutile, la bête ne sort que la nuit.

— Mais, cet après-midi...

— Je pense qu'elle n'était pas « complète », pas entièrement transformé. Ce qui collerait avec ma théorie... Pourvu qu'on arrive à temps .

— Montez sur mon dos, Holmes.

— Quoi ? Il est absolument hors de question...

— Holmes ! Nous n'avons pas de temps à perdre !

— Ridicule. Je me sens ridicule... grommela le détective en obéissant à son ami.

Le docteur, peu incommodé par ce poids sur ses épaules, commença à courir. Vite... tellement vite que lorsque Holmes cru voir deux silhouette, tapies dans les buissons, il décida qu'il avait rêvé.

Le manoir.

— Mais, Holmes, chuchota le docteur, même si Violet pense que son frère ne lui fera pas de mal, pourquoi sortirait-elle la nuit ?

— Un leurre, mon cher Watson. Un message, sûrement de son bien-aimé. C'est un homme sans scrupules.
-Quoi, Abberline ?

— Mais non, Édouard De Salle !

— Édouard ! Vous voulez dire que...

— Chut ! Écoutez !

Quelque chose bougeait dans les fourrés. Quelque chose... ou quelqu'un...

Watson arma son revolver. Il y avait mis des balles en argent, pour plus de sûreté.

— Ne tirez pas ! Lança une voix familière, c'est moi !

Dean Winchester sortit des buissons, les mains en évidence au-dessus de la tête.

Watson baissa son arme.

— Qu'est-ce que vous faites ici ? Chuchota-t-il.

— A votre avis ? Balles en argent.

— D'accord, mais taisez-vous ! Chuchota Holmes.

Une des fenêtres du rez-de-chaussé venait de s'ouvrir. Une silhouette, tenant à bout de bras une bougie tremblotante, enjamba le châssis et atterrit avec souplesse dans le jardin attenant à la forêt.

Violet De Salle.

— Allons la prévenir, murmura le docteur.

— Non, attendez ! S'exclamèrent d'une même voix Holmes et Dean.

Watson leur jeta un regard furieux.

— Il est absolument hors de question qu'une jeune fille vous serve d'appât ! Holmes, vous me décevez !

Et sans hésiter, il sauta par-dessus les fourrés pour aller à la rencontre de la jeune fille.

Holmes le regarda s'éloigner, un peu honteux.

— Vous savez que c'est un vampire, lâcha soudain Dean. On vous a vu monter sur son dos, tout à l'heure.

— Je lui avais bien dit que c'était ridicule ! Grogna le détective sur la défensive.

— Nous nous en étions aperçut bien avant. Je sais encore faire la différence entre du vin et du sang. Mais nous ne savions pas si vous étiez au courant.

— Vous connaissez la théorie de votre père, n'est-ce pas ? Eh bien, ce n'est pas juste une théorie. D'ailleurs, je l'ai un peu amélioré, histoire d'expliquer...

— C'est des conneries, le coupa Dean avec colère. Vous voulez toute l'histoire ? Le vampire que notre père a récupéré, c'était un ami, un ami très proche. Castiel. Mon père lui a donné son sang, pour l'interroger, et buter les fils de putes qui l'avaient transformé... et vous connaissez cette partie-là. Il n'est pas devenu agressif comme tous les autres. Il est resté lui-même, mais en vampire.

— C'est à cause de la peur, expliqua Holmes, qui avait lui-même peur de savoir où il voulait en venir. Lorsqu'un vampire boit le sang de quelqu'un, il « goûte » sa personnalité et ses émotions. Et lorsqu'un vampire boit un sang infesté par la peur, ça l'empoisonne, et le transforme en monstre. Vous avez bien vu que Watson n'en était pas un !

— Laissez-moi terminer. Nous aussi, on y a cru. C'était toujours ce même bon vieux Castiel. Et puis, un soir, il a disparu. Deux jours plus tard, il débarquait dans notre planque avec une dizaine de vampires. Ils ont vidé mon père de son sang, sous nos yeux ! Nous en avons buté quelques-uns avant de fuir.

— C'est donc lui que vous traquez sans cesse, Castiel...

— Ce que j'essaie de vous dire, Holmes, c'est qu'on doit tuer Watson. Je suis désolé, mais il finira par se transformer en monstre, un jour ou l'autre, et par blesser quelqu'un.

— Non ! Non, Watson ne blesserait jamais personne ! Je vous en prie, croyez-moi ! Et dans tous les cas, je suis toujours à ses côtés, s'il se passe quoi que ce soit...

— Vous ne pouvez pas être objectif, Holmes. Encore une fois, je suis désolé.

Holmes sentit son sang se figer.

— Où est votre frère ? Murmura-t-il.

— Il... il s'occupe de ce problème, pendant que je vous distrais...

Un coup de feu retentit, suivit d'un cri. Puis un grondement qui n'avait rien d'humain.

Les deux hommes jaillirent de leur cachette.

— WATSON !

— SAM !

~

Le coup de feu avait effleuré l'épaule du docteur, qui regardait le sang couler avec stupéfaction.

— Sam ? Bredouilla-t-il. Qu'est-ce que...

— Je suis désolé, docteur... vraiment, tellement désolé... répondit le jeune homme, des larmes dans les yeux.

— Attendez, qu'est-ce que vous faites ?

— Vous êtes un vampire.

— Je suis un gentil vampire !

— Un jour ou l'autre, vous allez blesser quelqu'un. Croyez-moi, je sais de quoi je parle.

— Écoutez, Sam, je ne peux pas vous en vouloir de me considérer comme un monstre, c'était aussi mon cas il n'y a pas si longtemps de cela, mais je peux vous jurer sur ce que j'ai de plus précieux que jamais je ne ferais de mal à une personne innocente !

— Si vous vous transformez, vous n'aurez pas le choix.

Il tendit son arme. Cette fois, à cette distance, il ne pourrait pas le manquer.

— Holmes a amélioré la théorie de votre père ! Je ne me transformerais pas tant que je boirais du sang librement donné !

— Il peut se tromper.

— Holmes ? Certainement pas ! Je vous en prie, vous ne pouvez pas me tuer ! Si je meurs, il se retrouvera seul contre Moriarty et sa clique, sans personne pour le protéger ! Vous devez bien comprendre ça ! Vous laisseriez votre frère seul ?

Sam hésita.

— Non, murmura-t-il. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour le protéger.

— Alors vous comprenez... MON DIEU ! DERRIÈRE VOUS !

Dean et Holmes arrivèrent juste à temps pour voir la bête surgir des fourrés et se jeter sur Sam.

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