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× Synopsis ×

London's streets, 1905

C'était le soir, le soleil prêt à disparaître pour faire place au ciel noir étoilé. Sans doute la nuit le serait : aucun nuage n'apparaissait dans cette immense étendue bleutée.

Une foule de passants se tassait un peu partout, aux bords des boutiques, à quémander des voitures, à courtiser des femmes qui ne voulaient que se débarrasser de ces hommes trop pot-de-colles.

Parmi ceux-là, nous avions une bande de gamins. De petits bandits qui ne cherchaient qu'à se nourrir et s'amuser, poursuivis de temps en temps par de pauvres policiers. C'est qu'ils couraient vite ces garnements !

Ce jour là, ces petits voleurs fouinaient au marché, se baladant parmi les étalages et les acheteurs potentiels, voire les passants. Certains d'entre eux étaient doués pour dérober, nourritures comme bijoux. Ils arrivaient toujours à déguerpir avant que leurs victimes n'aient eu le temps de comprendre.

L'un d'eux, un garçon, habillé de vêtements délabrés et sales, somnolait dans un coin, tandis que ses compagnons de jeux s'acharnaient à la tâche. Il se réveilla en sursaut quand une main lui frappa l'arrière du crâne.

—  Audric, remue-toi un peu ! Ordonna le chef de la bande. On ne vas pas se nourrir tout seul, l'argent ne se trouvera non plus toute seule !

Le concerné grommela mais s'étira rapidement.

—  Allez, dépêche-toi ! Insista-t-il, en le poussant.

—  Oui, ça va, j'y vais, Arthur ! Grogna le garçon, de sa voix particulière.

Le grand garçon s'était toujours demandé comment un garçon pouvait avoir une voix pareille. Elle oscillait constamment, aiguë, comme si un chat se trouvait dans sa gorge. Enfin, là n'était pas la question : il n'en faisait qu'à sa tête et ne voulait rien faire. Or, il ne pouvait manger s'il ne volait pas.

—  Tiens, vois-tu cet homme ? Demanda-t-il, en tendant un doigt vers l'avant. Il tient une miche de pain entre ses mains. Je veux que tu la lui voles tout de suite !

Sans attendre, le garçonnet commença à marcher à allure normale : ne pas se faire remarquer, passer parmi les passants, les mains dans les poches, regarder un peu partout. Puis, il s'élança à toutes jambes, slalomant entre les personnes. Son cœur battait à tout rompre, son ventre grondait violemment, il n'avait pas mangé depuis si longtemps... Peut-être la veille ? Ou l'avant veille ?

Quelques voix commencèrent à s'élever autour de lui mais il n'en eut cure, accourant jusqu'à l'homme en question. Ce dernier, pain sous le bras, marchait tranquillement dans la rue, sifflotant joyeusement. Le garçon passa très près et extirpa l'objet de convoitise avec agilité de son emprise et déguerpit aussi vite qu'il l'avait frôlé.

—  Eh ! AU VOLEUR ! ON M'A VOLÉ MON PAIN ! AU VOLEUR ! Hurla l'homme qui tenta de le poursuivre mais le petit courait beaucoup trop vite.

Toute la rue cria à l'aide. On demandait de l'aide des policiers. Jamais là quand il faut !

Le garçon continuait de courir, deux policiers qui passaient par là le virent passer à toute allure. Voyant la foule se bousculant au passage de ce turbulent personnage, ils s'empressèrent de le poursuivre.

—  Eh gamin, arrête-toi tout de suite ! Hurla l'un des deux hommes, les joues déjà rouges d'effort.

—  Nous allons t'amener dans un centre d'éducation, ils vont te...

Il s'arrêta quand il entendit rire l'enfant. Il se moquait ouvertement d'eux. Il courait si vite qu'il était impossible de l'atteindre.

Puis il disparut. Les policiers s'arrêtèrent, heurtant une vieille dame. Cette dernière, se rattrapa à l'un d'eux qui la tenait dans ses bras.

—  Non mais ça vas-t'y pas, vous autres ? S'époumona-t-elle. Enlevez vos sales guiboles de moi ! Cria-t-elle, en les frappant de son sac à main.

—  Pardonnez-nous, ma Dame ! Nous pourchassions un voleur. S'excusa le policier, penaud.

—  Un gamin de huit ans à peu près, l'auriez-vous vu ? Demanda l'autre, se désengageant de la femme, les joues écarlates de honte.

—  Même pas capable d'arrêter un gamin ! Grogna-t-elle. Vous feriez mieux de poursuivre les malfrats, ces petits voleurs ne font que se nourrir, ils meurent de faim pendant que des riches s'engrèssent sur le dos des paysans qui grattent la terre pour nourrir toute cette populace.

Elle s'en fut, continuant de marmonner des paroles sur la vie et tout ce qui va avec.

Ils abandonnèrent leur course au voleur et repartirent en sens inverse. Pendant ce temps, dissimulé par un trou dans un mur, le gamin pouffait, croquant à pleine dent dans la croûte si tendre et chaude. C'était tellement bon !

Mais il devait rentrer ou il se ferait encore frapper. Alors, il fourra le pain dans sa veste, faisant croire à une ruse. Il fit semblant d'être malade à en crever et on lui donna de la nourriture.

Après quelques dizaines de minutes à récolter toute sorte de denrées, il rejoignit son clan dans une bâtisse reculée de tout quartier. Abandonnée de tout, au milieu d'un ancien terrain d'armurerie, ils avaient installés leur campement de fortune. Des cabanes faites de métal et de tout ce qu'ils trouvaient de ci de là.

Il s'approcha, les mains, les poches, ses vêtements, remplis de nourriture.

—  As-tu le pain ? Gronda le chef.

—  J'ai même bien plus, Arthur. Répondit d'une petite voix le jeune garçon.

—  T'es une bonne recrue, maintenant donnes-moi tout ça ! Ordonna-t-il, en tendant fermement les mains, accompagné de ses deux comparses.

Le petit blond lui donna tout son butin, ses yeux braqués sur toute cette nourriture abondante. À cette vue, son ventre gronda.

—  Vous croyez qu'il mérite un petit morceau de fromage ? Demanda-t-il d'un ton hautain à ses acolytes.

—  Je n'en suis pas certain, il est quand même resté un moment là-bas. Répondit le plus gros, d'un œil autoritaire.

—  Oui c'est vrai, où étais-tu ? Tu en as mis du temps à revenir ! N'aurais-tu pas mangé...

—  Si, regarde, il manque la moitié du pain, très clairement entamé ! Coupa l'autre.

Il posa son regard sur la miche de pain, puis le reporta sur lui.

—  S'il te plaît, je meurs de faim ! Supplia le petit blond, d'un ton inférieur.

Le plus grand réfléchit avant de finalement tendre le pain ainsi que le fromage au jeune garçon. Celui-ci surprit ne s'en formalisa pourtant point : il était tellement mort de faim, qu'il accepta sa récompense et s'en fut.

Il s'installa avec son butin à l'écart des regards et dévora en quelques minutes le tout. Puis il se releva et courut jusqu'au puit se trouvant à quelque dix mètres de là. Il activa la pompe manuelle, jouant de ses mains et de ses bras jusqu'à ce qu'un filet d'eau apparaisse. Aussitôt, il se rua dessus pour boire quelques gorgées d'eau, afin de ne plus être déshydraté.

Une fois cela fait, il referma le précieux outil et s'en fut jusque dans son logis qu'il partageait avec d'autres garçons. Il s'écroula sur son lit et ferma les yeux.

Il courait encore, volant toujours plus, poursuivi éternellement par la police. Il passait chaque jour par ce marché. Dans cette rue. Cette rue, il ne la connaissait que depuis peu. Et pourtant, il sentait la connaître si bien. Comme si elle était sa vie depuis toujours.

Il rouvrit les yeux et porta sa tête sur le côté. Il se leva, guettant alentours si des yeux indiscrets rodaient. Personne ! Il se hâta d'ouvrir une dalle de bois et en extirpa un feuillet, après avoir gratter la terre.

Il posa son regard sur cette lettre qu'il serrait si précieusement. Cette lettre c'était toute sa vie. Toute sa si petite misérable vie. Du haut de ses huit ans, il avait vécu tant de péripéties.

Il s'assit et enserra la lettre entre ses mains.

Il courait et s'arrêtait pour se cacher encore une fois. Les policiers partaient au loin. Son regard se baladait au loin, pour se stopper sur une bâtisse. Baker Street. Ce nom lui était familier. Il l'avait déjà vu, entendu quelque part.

Audric se laissa tomber de nouveau de tout son long et colla la lettre contre son cœur en fermant les yeux.

Bientôt, c'est promis, bientôt ! Pensa doucement le petit blond, pour lui-même.

Puis il s'endormit, la lettre toujours serrée dans sa main.

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Bonsoir, bonjour,

Voici le prologue ou Synopsis de ce tome 3. Qu'en avez-vous pensé ?

Avez-vous compris ? Des idées ?

N'hésitez pas à donner votre avis ! ^^
Merci à vous de m'avoir suivis sur les autres, merci ^^

Je ne peux donner de rythme de de post, j'ai une autre en cours. Je suis en formation, j'ai du travail et une vie à côté aussi. Même si j'aime écrire, je ne suis pas toujours disponible, mais je ferais de mon mieux, pour poster régulièrement.

Voilà, merci encore et à bientôt

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