× Chapitre 4 ×
One year later
Camden Town, London
Aure s'était bien habituée à la ville de Londres, bourdonnante d'activité et riche en proies à voler. Enfin, elle n'était pas encore pleinement à l'aise avec cette idée. Cela dit si elle voulait survivre pour elle et dans cette bande de gamins elle devait s'y faire.
Cependant, elle était obsédée par ce visage, ce nom, ces rêves, qui ne cessaient d'envahir son esprit et ses nuits. Ce détective attisait constamment sa curiosité. Cette adresse, elle devait la trouver. Elle devait comprendre, elle avait l'intuition que cet homme était bien plus qu'un inconnu pour elle.
— Audric ? Appela une voix tout près.
La jeune fille sursauta et tourna la tête pour croiser le regard de Wilfrid.
— Quand cesseras-tu d'être ailleurs ? Reprit-il exaspéré.
— Je réfléchissai. Répondit-elle, terminant sa maigre portion de pain.
— Eh bien cesse de réfléchir ou tu cours à ta perte. N'oublie pas qu'Arthur n'aime pas les feinéants et les têtes en l'air.
— Dois-je te rappeler que...
— Taisez-vous ! Ordonna une voix forte derrière eux.
Ils se turent, Aure blêmit devant le regard noir de Wilfrid mais ne dit rien.
— Vous avez finit de manger alors vous allez avec les autres me chercher d'autres vivres et tout de suite ! Exigea-t-il.
Sans émettre la moindre objection, les deux gamins se levèrent pour rejoindre leurs compères et prirent la direction de Camden Market.
× × ×
Aure courait à en perdre haleine, poursuivie par quelques policiers. Ses co-equipiers pour voler l'avaient lâchement abandonnés, la laissant seule. Mais elle était rapide et intelligente. Elle leur joua bon nombre de tours et les sema bien vite.
Puis elle se cacha à l'abri des regards et mangea en silence son trophée. Elle s'en moquait, elle en avait assez de voler, de vivre dans la misère, elle voulait bien mieux.
Et si elle devenait détective, comme cet homme ? Cela dit, être détective ne devait pas être simple...
La blonde termina sa nourriture tant méritée et sortit de sa cachette. Elle avait couru si longtemps qu'elle ne savait pas où elle se trouvait. Les rues se ressemblaient à Londres et se perdre arrivait rapidement.
Elle leva les yeux pour mettre un nom sur ces rues interminables, grouillantes de londoniens. Soudain, deux mots apparurent dans son champ de vision. Baker Street.
Décidément, le destin semblait lui envoyer un message. Elle repensa à la lettre de sa mère. B. S.
Elle devait en apprendre plus sur ce Sherlock Holmes. Car oui, si elle pensait à cette rue, c'était bel et bien pour cet homme, ce détective et l'inspecteur Lestrade.
Comment allait-elle s'y prendre ? Et si elle le suivait ? Elle se ferait remarquer très vite. Une question restait néanmoins en suspens : qui était son père ? Sa mère parlait de son père, qu'elle devait le retrouver, pour elle comme pour lui. Ces lettres correspondaient à cette rue. Cela pouvait très bien être aussi des initiales. Mais son instinct lui dictait le contraire.
Soudain, une porte s'ouvrit tout près d'elle et un homme sortit d'un bâtiment. La jeune fille se cacha dans l'ombre et le suivit du regard. Il s'agissait du même homme qu'elle avait rencontré un an plus tôt. Enfin, rencontrer était un bien grand mot.
Il portait un haut-de-forme sur le crâne accompagné d'une tenue complète et d'une canne. À quoi pouvait lui servir une canne puisqu'il marchait très bien ?
Sa curiosité l'emporta sur ses réflexions et elle lui emboita le pas, dissimulant sa présence chaque fois qu'il se retournait, dans la seconde. Elle ne devait en aucun cas être repérée. Le trajet dura de longues minutes, le détective avançant à vive allure, Aure tentant de ne pas le perdre de vue.
Après quelques mètres, elle le vit entrer directement dans un bâtiment. La jeune fille leva les yeux pour trouver Scotland Yard écrit sur le bois. Elle attendit près de la porte.
Sans réfléchir elle entra et parcourut des yeux les alentours, silencieuse.
— Eh gamin, que fais-tu là ? S'enquit une voix grave sur sa gauche.
— Tu n'as rien à faire ici ! S'écria une autre voix arrivant près d'elle.
La deuxième voix, celle d'un homme corpulent et habillé d'une cape, grinça. Ce dernier lui empoigna le bras avec force et la tira dans un bureau. Mais que lui avait-elle pris ?
— Holmes, regardez moi cela ! Ne vous souvenez-vous pas de ce garçon qui vous avais rentré dedans ?
Ledit Holmes se tourna, assit sur une chaise contre un mur. Fumant la pipe, il la délaissa un instant pour étudier de ses yeux calculateurs l'enfant face à lui.
— En effet, c'est bien lui.
— Pourquoi traînais-tu dans les parages, vermine ? Sais-tu où tu te trouves ? À la police ! Je pourrai t'envoyer...
— Calmez-vous, Gregson ! Grommela le brun, irrité.
— Holmes, nous ne pouvons laisser un vagabond et sans aucun doute...
— Vous n'allez pas vous y mettre aussi, Lestrade ? Souffla le détective.
Les deux inspecteurs se turent, vexés.
— Voilà qui est mieux. Posa-t-il, joignant ses paumes l'une contre l'autre avant de reposer son regard sur la petite blonde.
Mais Holmes ne s'attendait pas à cela. Des yeux couleur rouille. Et ces traits, ils lui semblaient familiers. Comment était-ce possible ?
— Holmes ? Appela Lestrade.
— On dirait que vous avez vu un fantôme, Holmes ! Déclara sans réserve l'autre inspecteur.
Le détective dévia un court instant son regard troublé de l'enfant pour jeter un regard absent sur son interlocuteur. Il était déboussolé, des souvenirs heureux et sombres à la fois apparaîssant dans son esprit.
— Le gamin s'échappe, rattrapez le ! Cria Gregson.
Ce dernier sortait déjà en courant de la pièce. Holmes reporta son attention où se tenait quelques secondes auparavant l'enfant. Il ne bougea pourtant pas, perturbé par ce regard et ce visage si familier.
Pendant ce temps, Aure s'enfuyait déjà à l'autre bout de la rue. Son cœur battait très vite mais était-ce à cause de sa course effrénée ou de ce regard posé sur elle il y a peu ?
Elle vola au passage quelques bricoles pour ne pas rentrer les mains vides au repaire et sema rapidement ses poursuivants. Les inspecteurs, restés auprès du détective, avaient envoyés quelques policiers courir après cet enfant. Ils rentraient maintenant bredouille.
— Bande d'incapables ! S'emporta l'un des deux, en les frappant à coup de dossier. Même pas fichu d'arrêter un gamin !
— Calmez-vous, Gregson ! Cela ne changera rien, c'est un enfant des rues, ils courent beaucoup plus vite que n'importe qui. Temporisa Lestrade, en lui retirant doucement le dossier des mains.
— Vous défendez les bandits maintenant ? S'offusqua-t-il.
— Non, je...
— Cessez vos grabuges, nous avons mieux à faire ! Exigea le détective. Laissons de côté cet enfant et concentrons-nous sur l'enquête vous voulez bien messieurs ? Reprit-il en levant les yeux.
— Est-ce à cause de ce regard si énigmatique que vous avez posé sur lui ? Demanda Gregson, inquisiteur.
— Gregson ! S'horrifia Lestrade.
Holmes, quant à lui, le gratifia d'un regard noir. Ses pensées et émotions étaient déjà bien assez chamboulées, il n'avait pas besoin d'un idiot d'inspecteur pour mettre en pagaille son esprit.
× × ×
Aure, rentrée au repaire, offrit sans mot ses quelques trouvailles à Arthur. Ce dernier ne chercha même pas à obtenir d'explications, il la laissa se rendre à sa couchette.
Elle sortit directement et discrètement la lettre de sa cachette. Puis elle se rallongea avant d'apporter la feuille plus près de ses yeux pour l'étudier encore une fois. Il y avait trop de coïncidences depuis son arrivée à Londres et cette lettre. Tout ce que disait sa mère correspondait étrangement à la personnalité et au comportement de cet homme.
Puis son domicile semblait se situer dans une rue aux mêmes initiales cités dans la lettre. Tant de coïncidences... Et ce regard sur elle, il était tellement inhabituel. Comme s'il avait vu quelque chose ou peut-être quelqu'un à travers ses propres yeux. Aure ne savait comment interpréter tout cela ni que faire.
Se pourrait-il qu'il soit l'homme dont parlait sa mère dans la lettre ? Se pourrait-il qu'il soit son père biologique ? Et si elle cherchait à prendre contact avec lui ? Mais comment ?
Elle relut probablement pour la centième fois la lettre et trouva tout en bas de la feuille, une phrase écrite en tout petit.
Dotée d'une très bonne vue, elle n'avait besoin ni de loupe ni quelque lunettes. Alors elle approcha la feuille plus près de son visage et tenta d'en déchiffrer les mots.
<< Un cadeau ici tu trouveras. Caché à l'abri des regards mais à ta vue il ne l'est pas. À la Lune tu le trouveras, à sa lumière tu comprendras quoi faire. >>
Elle fronça les sourcils, tant de mystères avec sa mère. Peut-être était-ce sa façon de se rattraper comme mère, jouer avec sa fille malgré cette distance...
Aure jeta un coup d'œil au dehors, le soir tomberait bientôt. Cependant, y aurait-il une pleine Lune comme semblait le noter cette citation...
Elle ne réfléchit plus longtemps et s'endormit après avoir rangé son précieux papier dans sa cachette. Ses quelques heures de répit furent emplis de songes étranges et fantastiques.
Elle retrouvait son père qu'elle n'avait jamais connu, sa mère lui apparaissait de temps en temps sans pour autant être là. Elle lui manquait terriblement, la jeune fille ne savait rien d'elle à part ce souvenir, ce visage furtif, penché sur elle. Elle le revoyait toutes les nuits.
× × ×
Elle se réveilla doucement, les bruits des animaux nocturnes savaient la ramener sur Terre. Très peu s'aventuraient en ville, cela dit quelques courageux parcouraient les rues d'un Londres endormi. Tous ses acolytes de volerie dormaient eux aussi, elle avait alors le champ libre.
A peine réveillée, son cœur palpitait déjà à l'idée de découvrir une nouvelle vérité sur sa mère, son cadeau plus précisément. Vérifiant tout autour d'elle et dehors que personne ne la dérangerait, elle reprit en main sa lettre et enjamba la porte pour avoir accès à l'extérieur.
Levant les yeux vers le ciel, elle le découvrit étoilé, libéré d'un quelconque intru quelqu'il soit. Puis son regard rencontra une magnifique Lune. Une pleine Lune qui allait lui livrer tous ses secrets.
Aure avait lu dans les livres de la bibliothèque qu'on pouvait lire à la lumière lunaire des choses qui ne pouvaient être lues autrement. Il suffisait d'utiliser une encre et une plame spécifique pour cela. Enfin, il n'était pas l'heure de penser à cela.
Elle chercha un rayon lunaire des yeux, marchant doucement. Puis, elle s'assit sur un rocher entre deux arbres, au milieu d'un terrain d'herbes. Le bâtiment où vivaient ou plutôt survivaient elle et ses camarades semblait effrayant dans le noir, mais il était éclairé par la Lune, tout allait bien.
La blonde tendit devant elle le papier et le fixa durant un petit moment. Elle attendit longtemps avant d'enfin apercevoir quelque chose. En effet, un cercle composé de cases, de chiffres et de lettres apparut. Qu'était-ce cela ? Son cadeau ?
Puis les mots lui revinrent en mémoire. Elle comprendra quoi faire... Faire quoi ? L'évidence la frappa : sa mère lui demandait de retrouver son père. Le destin semblait l'avoir mis sur le droit chemin. Voilà que la nature lui montrait la voie, guidée par ce cadeau invraisemblable.
Il suffisait d'envoyer un message codé à ce détective. Car oui, maintenant tout concordait. Restait à trouver quoi lui dire et comment lui faire parvenir ce message.
Quels étaient les journaux les plus populaires de Londres ? Elle chercha dans sa mémoire. Aure avait des yeux partout et une mémoire photographique. Les plus fréquents étaient The Times, The Guardian, The Independent et The Daily Telegraph.
Quel journal pouvait être lu par un détective ? Un détective qui semblait être meilleur qu'une brigade entière de policiers et inspecteurs détectives. The Daily Telegraph à coup sûr. Il fallait au moins essayer.
C'était décidé, demain matin à la première heure elle amènerait son message à la presse pour le publier dans le journal. Restait à le coder pour qu'il ne soit lu et comprit seulement par lui.
Cependant, il restait un point important : elle n'avait pas d'argent et comme orpheline elle ne pouvait faire grand chose. Elle devait agir et ne pas baisser les bras. Le rencontrer était sa seule nouvelle obsession. Peut-être reverrait-elle sa mère grâce à lui ? Elle l'espérait en tout cas.
En attendant, restait à mettre en forme le message. Elle trouvera bien de l'argent à dérober sur la route.
× × ×
Le lendemain, le groupe de gamins virevoltait entre les passants comme d'habitude. Aure s'évertua à en faire de même, dérobant de ci de là de la nourriture comme de l'argent. Elle devait obtenir assez pour pouvoir payer la presse. Elle se doutait que cela serait refusé. Pourquoi publier un message codé n'ayant aucun sens, écrit de la main d'un sauvageon voleur et insolent ?
Néanmoins, elle n'avait que cette idée en tête. Elle en oubliait même le visage rouge de colère d'Arthur qu'il aurait sûrement en la voyant arriver le lendemain les mains vides. Tous les jours se ressemblaient, tous les jours elle volait des innocents.
Le lendemain, elle ne rentrerait pas tout de suite avec les autres. Elle connaîtrait sûrement les violentes remontrances du chef, mais cela en valait la peine. Elle allait enfin avoir des réponses, enfin le rencontrer s'il s'agissait bien de son père.
Alors elle abandonna soudainement son travail en cours et s'en fut sans se retourner. Elle courut longtemps et trouva enfin ce qu'elle cherchait. Aure entra dans le bâtiment et salua l'équipe de presse.
— Bien le bonjour chers messieurs et mesdames !
Tout le monde se tourna en sa direction. Étant la plus petite, elle n'était pas avantagée. Peut-être que si en fait.
— Que fais-tu là toi ? Tu n'as rien à faire ici ! Je ne veux pas de vagabonds dans mon entreprise. Déguerpis de ma vue ! Grogna, menaçant, l'homme semblant être le maître des lieux.
— Attendez ! S'exclama Aure d'une voix forte.
L'homme haussa un sourcil, des murmures autour d'eux fusèrent. La jeune fille venait de poser plusieurs liasses de billets et des pièces sur le comptoir.
— Je ne connais pas votre prix pour publier un message dans un journal, dans votre journal, mais je vous en prie, c'est très important pour moi. S'expliqua-t-elle.
Le groupe d'employés observèrent éberlués pendant que l'homme la gratifiait d'un sourire incrédule.
— Très bien... Capitula-t-il. Donne-moi ton message, je le ferai parvenir dans le numéro suivant, celui du lendemain !
— Merci beaucoup, que Dieu vous protège ! Gratifia la blonde.
Cependant, son ton enjoliveur se ravisa : le regard auparavant coopératif de l'homme devint effaré.
— Qu'est-ce que cela ? S'egosilla-t-il.
N'ayant besoin de se pencher pour voir la raison de son regard, Aure répondit avec évidence et sérénité.
— Je vous l'ai dis, c'est très important pour moi.
— Mais... Mais c'est... Cela ne veut rien dire !
— Je ne pensais pas en arriver là mais...
Sur cela, elle déposa à côté de l'argent déjà présent d'autres pièces. L'homme blêmit et sembla ne pas savoir quoi faire. Aure lui fit les yeux doux, l'implorant.
— S'il vous plaît, ma vie en dépend !
Il souffla, complètement désarmé.
— Très bien, d'accord. Il paraîtra demain dans le journal du jour.
— Merci !!! S'écria-t-elle d'une voix aiguë et enthousiasmée. Eeeh mmh hum... merci. Reprit-elle en faisant semblant de tousser pour reprendre une voix plus garçonnet.
— Allez, maintenant déguerpis d'ici gamin ! Ordonna le maître des lieux.
Elle partit aussitôt et reprit le chemin du retour, sans passer par le marché. La blonde savait qu'elle en subirait les conséquences mais elle ne revenait pas les mains vides. Elle avait tout de même voler de la nourriture, simplement cachée à la vue de tous.
Elle rentra, elle se ferait sûrement corriger mais avec l'orphelinat elle n'avait plus peur.
× × ×
Scotland Yard, London
Le lendemain, Sherlock Holmes se trouvait dans le bureau de Tobias Gregson et Gabriel Lestrade. Encore une enquête qui venait d'être élucidée. Bien entendu, il avait fallu que Holmes se salisse les mains puisque ces imbéciles d'inspecteurs ne savaient pas regarder aux bons endroits et réfléchir rationnellement.
Il était évident que cette femme assassinée par son mari l'avait trompé pour un autre. Holmes n'aimait pas vraiment les histoires de cœur, c'est Watson qui les préférait. Cela lui rappelait des souvenirs douloureux. Elle lui manquait atrocement.
Et la revoir à travers ces yeux, ces traits, c'était si... Douloureux. Comment était-ce possible ? Comment un si jeune garçon pouvait lui ressembler autant ? Avoir les mêmes yeux ? Ces traits... Un garçon... Était-ce seulement un garçon ?
— Holmes ?
Ce dernier sursauta.
— Holmes, vous pouvez partir, l'enquête est bouclée. Nous vous remercions pour votre aide. Lança Lestrade.
— Si vous ne savez quoi faire, je vous conseille de lire le Daily Telegraph. Il y a un cadre étrange à je ne sais plus quelle page. Continua Gregson.
— Un genre de message codé sûrement, mais impossible à déchiffrer. Ce ne sont que des chiffres, des points et des tirets. Termina Lestrade.
— Fort bien ! Je m'en vais m'instruire sur des chiffres et des lettres. Au revoir Inspecteur Lestrade et Inspecteur Gregson !
Les deux hommes saluèrent le détective consultant. Celui-ci sortit, remettant son chapeau sur la tête.
Lire le Daily Telegraph, mais bien sûr ! Comme s'il n'avait que cela à faire ! Mais bien sûr qu'il n'avait que cela à faire. Plus d'enquête, plus rien, il se retrouvait seul à nouveau, comme l'agneau perdu sans sa mère au milieu d'un groupe de loups affamés.
Il trouvait l'idée de lire un journal ennuyeuse. Mais cette histoire de message codé l'intriguait. Sa soif de savoir prit le dessus.
Il s'approcha du premier gamin en vue et lui acheta un exemplaire du journal. Puis il monta jusqu'à ses appartements avant de s'y enfermer.
Il s'assit lourdement dans son fauteuil, poussant un profond soupir. Puis il se lança dans la lecture du journal. Ennuyeux. Encore ennuyeux. Toujours ennuyeux. Quand cela arriverait-il ?
Puis, enfin, il apparut sur le côté d'une page, en petit. Dans un cadre se trouvait une suite de chiffres séparés par des points. Ces mêmes suites de chiffres étaient séparées par des traits d'union.
Il avait déjà vu cela quelque part. Il connaissait le morse mais cela n'était pas cela. C'était autre chose. Il semblait le connaître, autrefois, avec elle, elle lui avait apprit.
Comment était-ce possible ? Il devait s'en rappeler pour pouvoir le déchiffrer. Il sentait qu'il lui était destiné.
× × ×
<< 2.17.6.13.24.17 2.17.4.16.7 - 14.17.5.1.21.0 16.17 5.17 4.17.6.4.1.7.8.17.4 - 15.1.25.2.4.17.0.16.4.17 24.13 8.17.4.21.6.17 - 2.17.6.21.6 1.21.5.17.13.7 4.17.6.4.1.7.8.17 5.13 18.24.17.7.4 - 6.1.9.17.4 14.4.21.16.19.17 - 13 5.7.0.14.17.13.25 >>
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Bonsoir, bonjour,
Merci à vous d'avoir lu ce chapitre. Veuillez m'excusez pour tant de retard à poster ce chapitre. J'avais pas mal de choses à faire dont les révisions.
Enfin, qu'en avez-vous pensé ?
J'ai ajouté une complexité à cette histoire ^^
Avez-vous réussi à décoder le message codé d'Aure ? Si vous l'avez trouvé, dites moi la réponse par MP, pour laisser le suspens aux autres lecteurs.
J'ai mis un temps fou à trouver ce cadran et un autre temps fou à trouver quoi mettre dans le message puis choisir un langage codé avec ce cadran.
Je me suis amusée cependant.
A très vite ^^
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