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× Chapitre 9 ×

Lands House Musgrave

Sherlock et Eurus assis contre l'un des murs de pierres de la vieille bâtisse, Watson et Mycroft toujours inconscients près d'eux, attendirent on ne savait trop quoi. En réalité, le brun le savait contrairement à sa sœur. Elle lui avait fait confiance. Comment réagira-t-elle en découvrant sa trahison ?

Il espérait toutefois l'arrivée des secours rapidement, en voyant l'état de santé de son ami ainsi que son frère, se détériorer de plus en plus.

Le détective était rongé de remords, tout était de sa faute. S'il n'avait pas accepté l'enquête de cet homme, peut être cela ne se serait passer... En effet, il n'aurait jamais appris l'existence de sa sœur et encore moins rencontré.  Il n'aurait jamais non plus perdu l'amour de sa vie. À cette dernière pensée, son cœur se serra comme les innombrable fois.

—  Sherlock, qu'attendons-nous ? Demanda sa sœur, brisant le silence. Nous sommes de nouveau réunis.

À cette question, le concerné laissa de côté ses sombres pensées pour y apporter la réponse qui semblait... Être tout bonnement la vérité. Seulement, une vérité si sombre que cela déchirait le cœur de notre pauvre détective en deux. Tout son être était piégé entre deux récifs : celui de la culpabilité et celui de la peur.

—  Retourner à la maison. Réussit-il à prononcer malgré le couteau invisible qui lui enserrait le cœur et la gorge dans un violent étau.

—  Mais nous sommes à la maison ! S'écria-t-elle, en posant des yeux choqués et larmoyants sur son frère.

Celui-ci ferma les yeux, le cœur lourd de remords, la gorge serrée et les yeux lui piquant.

—  Eurus... Je suis dé... Commença-t-il avant d'être interrompu par une soudaine agitation au loin.

—  Que se passe-t-il ? Questionna la brune, un peu pour elle-même.

Holmes se redressa, cherchant à voir au loin. Il trouva alors les secours attendus. Son cœur bondit, seulement était-ce de la joie ou de la peur  ? Sans doute un peu des deux ?

Peut être n'aurais-je dû jamais venir ici ? Peut être aurais-je mieux fait de ne pas insister auprès de mon frère ? Peut être aurais-je évité de blesser Watson et mon frère ?

—  Monsieur Sherlock Holmes ? Cria une voix d'homme au loin.

Le détective leva la main pour toute réponse et l'autre appela toute son escadrille pour secourir ces pauvres rescapés.

—  Allez-vous bien, Monsieur ? S'enquit l'un des policiers. Nous avons reçu le télégramme de l'inspecteur en chef Lestrade de Scotland Yard, après qu'il ait reçu votre appel de détresse.

—  Fort bien ! Mentit le brun. Je vous en prie, soignez mon ami et mon frère, ils ont bien plus besoin de soins que moi, Monsieur ! Reprit-il très inquiet.

—  Bien entendu, Monsieur Holmes ! Accepta-t-il. Nous avons besoin ici de secours, tout de suite ! Cria-t-il derrière lui.

En quelques secondes, Watson et Mycroft furent pris en charge par l'équipe de secours. Le policier revint vers les deux derniers de la fratrie.

—  Qui est-elle ? Questionna-t-il, le menton relevé.

Derrière lui, quelques soldats de Sherringford attendaient Eurus bien évidemment.

—  Veuillez m'excuser, j'ai à faire ! Railla le détective, attrapant la main glacée de sa sœur.

Il contourna le policier et partit à l'écart des regards avec sa grande sœur. Celle-ci se laissa faire, sans émettre la moindre brutalité ni objection, elle ne se sentait plus seule.

Une fois seuls, Sherlock posa ses deux mains sur les épaules d'Eurus et prit à plusieurs fois sa respiration, pour se donner du courage.

—  Eurus, écoutez-moi bien ! Vous rentrerez à la maison et nous nous retrouverons, d'accord ? Je serais là pour vous.

—  Sherlock, pourquoi semblez-vous triste ? Nous allons être ensemble maintenant, n'est-ce pas ? Remarqua-t-elle de cette petite voix d'enfant.

Il soupira et appuya un peu plus ses mains sur ses épaules.

—  Faites moi confiance, nous nous retrouverons ! Nous partagerons notre passion pour le violon, nous jouerons ensemble si vous le souhaitez. Assura-t-il.

—  Oh oui, cela serait tellement bien, Sherlock ! S'enthousiasma-t-elle.

—  Allons-y maintenant !

Le brun se leva, entraînant Eurus à sa suite et se dirigea vers les voitures.

—  Eurus, montez dans cette voiture ! Lui demanda-t-il, en ouvrant lui-même la haute portière.

Il obtint le regard noir d'un soldat.

—  Vous ne venez pas avec moi ? S'etonna-t-elle.

—  Je dois rester pour veiller Watson et notre frère. Répondit-il.

—  Vous me rejoindrez après, Sherlock ?! Avec Mycroft ?!

—  Oui, Eurus, je vous le promets.

—  À bientôt mon cher frère. Salua-t-elle, d'un léger sourire.

—  À bientôt, chère sœur.

Puis il ferma la portière et adressa un regard entendu aux soldats et au conducteur de la voiture.

Le pauvre cœur du détective était au bord du précipice. Watson, Mycroft, Eleanor, Eurus, son esprit était en ébullition. Il ne savait quoi faire.

Pour l'heure, seul l'état de santé de son frère et de son ami comptait. Alors, il suivit la voiture des secours jusqu'à la capitale, soit de nombreuses heures de route les attendaient. Quelques heures d'arrêts seraient nécessaire pour vérifier que tout irait bien pour nos deux survivants.

Le trajet serait donc long, Holmes était déjà bien épuisé, il réussit à s'endormir. Il en avait bien besoin cela dit.

×  ×  ×

Next Day, Noon in London

La nuit avait été très agitée pour Sherlock Holmes. Remplie de cauchemars plus affreux et plus violents qu'aucune personne ne pourrait imaginer. Avec une sœur étrange et un tant soit peu skysophrène, l'image de son ami et frère blessé et inconscient, l'enfer orchestré par sa sœur...

À demi-réveillé, le détective papillonna des paupières et chercha autour lui, on ne sait quoi.

—  Où sont Watson et Mycroft ? Demanda-t-il à voix basse.

Seul le silence de la cabine lui rendit réponse. Le brun soupira et jeta un regard au dehors : il était revenu à Londres. Légèrement soulagé, son inquiétude reprit le dessus. Il devait retrouver son proche ami et son grand frère.

Soudain, la voiture s'arrêta dans un bruit rauque et la portière s'ouvrit, faisant sursauter le détective.

—  Monsieur Holmes, nous sommes arrivés à l'hôpital Saint Bartholomew. Annonça le chauffeur. Cela vous f...

Ce dernier s'interrompit quand il reçut dans une main une petite poignée de pièces ainsi qu'un billet. Puis, laissant déjà de côté cette parenthèse grotesque, Holmes s'empressa d'entrer dans l'hôpital.

—  Où se trouvent John Watson et Mycroft Holmes ? Demanda-t-il d'une voix forte.

Une grande porte s'ouvrit sur sa droite et son regard s'y porta automatiquement. Il aperçut plusieurs silhouettes ainsi que deux lits de fortune à roulettes. Le détective consultant s'en approcha et tenta d'en savoir plus sur les patients.

L'un portait une moustache blonde, courant vers le roux, chevelure similaire. L'autre semblait corpulent et vêtu d'un costume complet mais très sale et le crâne couvert de cheveux terne et gris.

Il en était sûr maintenant, il s'agissait de ces deux hommes là.

—  Bonjour ! Ce sont mes amis et ma famille, les avez-vous examinés ? S'ensuit-il précipitamment en les suivant.

—  Monsieur, restez ici je vous prie ! Ordonna un membre du personnel soignant.

—  Je suis médecin, je peux...

Vous êtes un mauvais menteur, Holmes ! Entendit ce dernier en tête.

Déstabilisé, le détective se figea. Ils partirent dans le même temps, le laissant seul au milieu du couloir.

Il fut de retour quelques instants après, papillonant des yeux. Jetant des regards autour de lui, il ne trouva personne. Désemparé et affolé, Holmes se prit la tête entre les mains. Cependant, il ne devait aucunement céder à la panique, après tout, il se trouvait dans un hôpital.

Le détective chercha à s'asseoir afin d'apaiser les tensions agressives de son corps endolori. Puis, une fois assit, il se détendit un tout petit peu et s'endormit dans l'instant.

×   ×  ×

Tout n'était que ténèbres. Ses paupières lourdes, son corps endolori, ses membres comme paralysés partiellement, le faisaient souffrir. Watson ne se souvenait de rien, à part de l'eau, des ténèbres et de la peur.

Le docteur avait froid et chaud à la fois. Il ne parvenait pas à s'éveiller. Un grognement l'éveilla en sursaut.

—  Qui grogne comme cela, c'est insupportable ! Marmonna le médecin, d'une voix pâteuse.

Le grognement reprit, cette fois plus fort. Watson ouvrit de grands yeux, son crâne tambourinant tant cela s'avérait violent.

—  Arrêtez, mon crâne va imploser ! Grinça-t-il, la vision trouble.

Une porte s'ouvrit et une personne en blouse blanche apparut. John leva à grand peine la tête, le corps ankylosé. Il avait vraiment mal partout et ne savait comment se positionner. Était-il paralysé ? Malade ?

—  Monsieur Holmes ! Appela la personne en approchant sur le côté.

Watson jeta un regard en biais et trouva juste à ses côtés, du moins crut-il distinguer, le frère de son ami. Puis, il porta son regard autour de lui afin d'étudier son environnement et comprendre.

Fort bien ! Je me trouve dans un hôpital. Que s'est-il passé, bon sang ?

—  Monsieur Holmes, réveillez-vous maintenant ! Demanda calmement le médecin de visite.

Le blond posa ses yeux sur le corps allongé recouvert d'un drap tout près de lui. Alors, le concerné s'éveilla brusquement.

—  Très bien, maintenant dites moi comment vous appelez-vous !

—  M... My... Mycroft Holmes. Répondit-il.

—  Très bien. De quoi vous souvenez-vous ? Reprit le médecin.

—  Tout est flou, je me sens simplement tomber dans les abymes. Souffla le représentant du gouvernement.

—  Vous n'avez aucune complication physique, simplement un choc émotionnel.

—  Quand pourrai-je sortir ? Je dois retrouver mon frère et ma sœur.

—  Pour l'instant vous devez vous reposer, Monsieur. Monsieur Watson également. Dit-il, en se reculant. Dormez en attendant !

Puis il partit, laissant les deux hommes seuls. Ils n'eurent cependant le temps d'engager le dialogue : une infirmière entra dans la grande pièce.

—  Bonjour messieurs, le médecin m'envoie vous administrer les médicaments prescrits. Annonça-t-elle, s'approchant de l'aîné des Holmes.

Watson ne releva pas tout de suite cette étrange voix que portait la femme. Puis il se redressa sur ses coudes quand il l'entendit pour la seconde fois.

—  Monsieur vous devez vous reposer maintenant.

En vérité, le produit qu'elle injecta dans la veine du bras de l'homme plutôt âgé le réveilla. Après quelques dizaines de secondes, il bondit sur ses pieds comme un lièvre drogué à l'opium.

—  Madame, pourriez-vous m'expliquer ce qu'il m'ait arrivé ? Demanda Watson, gardant une position neutre, mais douteuse.

—  Bien entendu, Monsieur. Répondit-elle en se tournant vers le blond, laissant Mycroft papillonner déjà des yeux, assit maladroitement sur le lit.

Son apparence resplendissait la féminité, de longs cheveux frisés ramenés en arrière, retenus par un serre-tête, un visage maquillé exagérément, une blouse blanche habillée du symbole de l'hôpital, une poitrine bien présente, sûrement un peu trop et de simples maucassins.

—  Monsieur a subi un choc...

—  Espèce de fripouille cachottière ! Faraud ! Olibrius !

—  Monsieur voyons, je ne vous permets pas ! S'offusqua la femme.

—  Cela suffit, Holmes, j'ai très bien décelé votre petit manège ! Lâcha le docteur, empoignant la tignasse un peu trop réaliste pour être vrai.

Aussitôt, le véritable visage de Sherlock Holmes apparut. Celui du docteur s'étira en une expression offusquée.

—  Vous n'êtes qu'un idiot !

— Une fripouille sans cœur, je sais, je pense avoir compris. Soupira Holmes. Dites moi mon cher Watson, vous ne semblez pas être très malade finalement ! Remarqua-t-il malicieusement.

—  Nous ne serions pas là si vous n'aviez pas accepté cette enquête. Gronda-t-il, en l'empoignant par le col de sa blouse, la fièvre semblant avoir disparue.

—  Calmez-vous mon ami ! Quelqu'un va nous entendre ! Lança Sherlock, jetant un regard en arrière.

—  Pourquoi êtes-vous tous comme cela, les Holmes ? Me cachez-vous d'autres vérités ? Avez-vous d'autres frères et sœurs aussi différents et dangereux ?

Alors que leur dispute perdurait, tout près, Mycroft papillonnait des yeux, son corps toujours allongé. Il semblait perdu dans un monde fait de lumières, d'artifices et d'extraordinaires phénomènes.

—  Que se passe-t-il ici ? Fit une voix.

Les deux amis s'interrompirent et posèrent leurs regards sur le nouvel arrivant.

—  Enfin, vous n'êtes pas résonnable, Monsieur. Vous venez de subir... S'emporta le médecin.

—  Je me sens beaucoup mieux maintenant. Avoua Watson.

Bien entendu, il mentait : la cause était Sherlock Holmes, comme toujours. Ce bougre l'avait fait bondir et oublier son précédent malaise.

—  Nous allons partir, nous avons à faire ailleurs, je sais que cette fripouille va s'occuper de moi, soyez sans crainte, il ferait un très bon médecin. Continua Watson, posant un regard plus calme sur son ami.

—  Vous... Vous êtes... Vous êtes un homme ou femme ? S'horrifia le docteur.

—  Est-ce un crime d'être trans-genre ? Demanda Holmes, sur un ton faussement grave. Oui, bien entendu, je le sais. Je suis un homme déguisé en femme, mais je ne vais pas  vous dévoiler mes méthodes, même si vous devez supposer. Certes, Monsieur, permettez-nous de quitter cet endroit.

Le dit Monsieur semblait estomaqué par ce personnage pour le moins bizarre. Et ses amis, l'un trouvant tout cela normal, l'autre semblant être dans un monde d'extasie, que devait-il faire ?

—  Remettez-vous, enfin ! N'avez-vous jamais vu d'homme déguisé ? Se lassa Sherlock.

—  Et bien, oui, maintenant. Répondit-il sans bouger.

—  Fort bien ! Il est temps de partir, Watson.

Ce dernier se leva, chercha sa canne du regard et le rejoignit après s'en être saisi.

—  Docteur, aidez-moi à soulever Mycroft ! Demanda-t-il à Watson, qui s'approchait déjà, le médecin s'étant enfui à toutes jambes.

—  Que lui avez-vous administré ? Il semble complètement bouleversé. Se questionna-t-il.

—  Oh une simple précaution, pour éviter qu'il ne ruine mon sauvetage. S'amusa Sherlock, en voyant son frère gémir comme un enfant. Puis, il peut se calmer.

—  Mais quelle dose lui avez-vous mit ? S'inquiéta le médecin.

—  Ne vous en inquiétez pas, il ira mieux bientôt. Il n'en gardera d'ailleurs aucun souvenir.

—  Je vous jure, si vous m'en avez administré, je vous accrocherai au plafond par les oreilles. S'emporta Watson.

—  Vous n'en ferez rien, car je ne vous ai pas drogué. Je ne le ferai pas non plus. Je tiens trop à mes oreilles. Pouffa-t-il sur la dernière phrase.

—  Vous êtes... Marmonna Watson, remonté. Coquefredouille ! L'insulta-t-il.

—  Watson, vous me vexez là !

—  Vous l'avez voulu, mon ami. Dit-il haussant les épaules.

Sans un commentaire, Holmes s'approcha de la fenêtre la plus proche.

—  Pourriez-vous me hisser en hauteur ? Demanda Holmes.

—  Ai-je mon mot à dire ? Soupira-t-il lassé, avant de laisser Mycroft sur le côté et de joindre ses mains, penché en avant.

—  Oui, mon ami, vous avez toujours le choix ! Dit-il d'une voix forte, montant sur cette prise pour atteindre la fenêtre.

—  Bien sûr, puisque je m'inquiète toujours pour lui. Grommela Watson dans sa moustache.

—  Watson, cessez de me lancer des fleurs pour une fois et hâtez-vous ! Lâcha brièvement le détective. Amenez-moi Mycroft, je vais le rattraper !

—  Et avec un ego... Soupira le blond avant de prendre le brun par les aisselles et le soulever. Mais il fait son poids le bougre. Avoua-t-il, essoufflé.

—  Certes, à l'occasion je devrais lui en parler, un régime ne lui ferait pas de mal. Remarqua Sherlock.

—  Holmes, ce n'est pas le moment ! S'exclama-t-il.

Il saisit son frère sous les épaules et le tira à lui. Watson s'appuya au mur, épuisé.

—  Watson ! Appela son ami.

Ce dernier releva la tête et trouva une main tendue vers lui. Derrière eux, des pas résonnaient dans toute la pièce. Il était temps de partir. Holmes se pencha un peu plus, son pied accroché au bord de la fenêtre ouverte.

—  Allez Watson ! Continua le brun.

Le concerné grogna en attrapant sa main. Le plus jeune Holmes tira de toutes ses forces pour hisser son ami jusqu'en haut.

—  Je devrais être dans mon lit, souffrant le martyr à cause de mes blessures. Mais non, je suis là, avec mon ami excentrique et son frère qui gémit, rouge comme écrevisse devant un requin et voit des éléphants roses. Grommela le blond, affalé dans l'herbe.

—  Watson, cessez de vous appitoyer et suivez-moi ! Je réfléchirai cependant plus tard si je dois bien ou mal le prendre. Insista le détective après s'être levé, soutenant un Mycroft au sourire idiot et absent.

×  ×  ×

Les trois hommes prirent le premier véhicule à moteur sur leur chemin, direction le Manoir de Mycroft.

Ce fut donc quelques temps plus tard que nos trois hommes, habillés de vêtements défraîchis, passèrent la grille, menant à la demeure de l'aîné des Holmes. Watson ne cessait de s'émerveiller alors que son acolyte et ami détective, s'en laissait.

Certes, il n'était pas temps de tergiverser mais plutôt d'amener Mycroft à dormir. D'ailleurs, il ronflait déjà, tandis que la voiture se stoppait dans l'allée principale de l'entrée.

—  Déjà bien rondouillard et il ronfle comme un cochon ! Pouffa Sherlock, en frappant sans vergogne ni remord le dos de son frère, qui gémit dans son sommeil, de la bave pendante aux lèvres.

—  Que penserait-il s'il vous entendait parler de lui comme cela ?! Souffla exaspéré des paroles désobligeantes.

—  Oh mon pauvre Watson, mais il a l'habitude ! Ricana le détective de plus belle. Hâtez-vous, mon ami, que je puisse retourner à mes besognes ! Reprit-il, transportant son frère, soutenu par ses soins.

—  Qu'avez-vous de mieux à faire que cela, rien ? Permettez-moi de rappeler, Holmes : vous n'avez plus d'enquête depuis des lustres, nous venons à peine de rentrer à Londres. Qu'avez-vous de mieux à faire... À vrai dire, vous avez mieux à faire de nettoyer votre appartement.

—  Je l'avais fait il y a peu, il ne me semble... Souffla bruyamment, soudain absent.

—  Mais idiot, cela date d'un moment ! S'exaspera Watson, frappant ses hanches de ses bras. Holmes, je pensais que vous aviez changé, d'autant plus en arrivant avec Mary, en voyant l'appartement rangé et propre.

—  Ce jour là, étais-je peut-être de bonne humeur ! Repliqua-t-il d'un sourire en coin. Une enquête résolue, sûrement le sentiment de la victoire qui s'était fait exprimer par...

—  Il suffit ! J'ai compris, Holmes. Coupa Watson. Hâtons-nous, que je puisse rentrer chez moi et retrouver Mary et Gladstone.

—  Pour vous faire des...

—  Holmes ! Gronda le blond. Vous ai-je fait une remarque quant à vos... (Il s'arrêta brusquement, croisant le regard froid de Sherlock. Watson s'elanca vers l'avant pour oublier ce malaise soudain. )

×  ×  ×

Mycroft allongé, il dormait à point fermé, ne bougeant et gemissant plus, enfin. Nos deux amis purent donc repartir. Watson put rentrer chez lui, auprès de sa tendre femme et de leur chien, au grand désarroi de Holmes. La solitude reprendrait le dessus sur sa vie, du moins, après avoir réalisé une dernière tâche.

Watson prit le train pour Brighton après avoir longuement discuté sur cette famille extraordinaire qu'était les Holmes.

Quelques heures suivirent son départ et Holmes regardait par la fenêtre les passants d'un œil mélancolique. Il se sentait de nouveau seul. La culpabilité et le chagrin noyait son cœur vers les abymes profondes des ténèbres.

Son amour n'était plus. Sa sœur l'avait tué mais il n'arrivait pas à lui en vouloir. En fait si, il lui en voulait mais... Cette culpabilité prenait le dessus. Il lui avait promit. Oh, il l'avait tant répéter ! Il l'a abandonné, il lui a promit et il l'a laissé, comme son frère jadis.

C'est pour cela, qu'il lui restait une dernière tâche avant de pouvoir tourner la page. Cette promesse, il devait la tenir. Alors, il s'y tiendrait. Il y retournerait et ne flancherait pas, pour elle.

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Bonsoir,
Je suis vraiment désolée, j'ai mis tellement de temps pour l'écrire...

Enfin bon, il est là. Qu'en avez-vous pensé ?

Entre humour et malheurs ?

N'hésitez pas à voter et laisser un avis ^^ j'aimerais bien savoir ce que vous en avez pensé.

Merci de me lire, on approche de la fin de ce tome. Oui, j'ai une idée pour un tome 3, si ça vous intéresse.

Reste encore 1 ou 2 chapitres ^^

Au plaisir, de voir vos commentaires.
Bonne soirée.

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