
× Chapitre 3 ×
British Government, London
Omniscient's point of view
Le cadet des Holmes se trouvait en bas du grand bâtiment du gouvernement. Dissimulant en ses locaux le Club des Silencieux. Car en effet, il était interdit de parler, aucun bruit toléré en fin de compte. Sherlock en avait l'habitude, à chacune de ses visites auprès de son grand frère, haut fonctionnaire au sein du gouvernement.
D'ordinaire, un léger sourire se peignait sur son visage, car il le savait, il se rappelait, que son frère et lui se taquinait à chacune de leurs entrevues. Or, en ces temps bouleversés, ou du moins la vie du détective se voyait changée. Le passé les rattrapaient visiblement.
Enfin, l'heure n'était pas à la réflexion, il devait obtenir des réponses quant à ses... Rêves, cauchemars, souvenirs...
Alors, notre détective gravit les quelques marches menant à l'entrée principale et entra simplement. Comme d'habitude, il avança jusqu'au bout du couloir, puis tourna à gauche et s'arrêta face à une nouvelle porte à doubles battants. D'un air lassé, il prit en main la poignée au milieu et frappa contre le bois trois fois. Bien entendu, il n'y eut aucun bruit.
Elle s'ouvrit dans un grincement inexistent et le brun avança pour se trouver au centre d'un salon où de nombreux hommes, assis ou debout, lisaient le journal du jour, certains tirant sur leur pipe. Sherlock ne s'en occupa point et reprit son avancée jusqu'à une nouvelle porte.
Ah, je me demanderai toujours pourquoi autant de portes se trouvent en ces lieux...
De nouveau, il frappa à l'aide d'une poignée et la porte s'ouvrit, cette fois sur une pièce plus petite. Le cadet parcourut l'espace restant jusqu'au bureau qu'il connaissait si bien. En effet, son grand frère était de l'autre côté, assit dans son fauteuil, à feuilleter un énième dossier, sans doute concernant le gouvernement.
— Ah, mon cher frère, vous voilà enfin ! D'ordinaire, vous êtes à l'heure ! S'étonna l'aîné, sans pour autant lever les yeux de son dossier.
— Pardonnez-moi, cher frère, j'ai... Disons... Eu un contre temps. S'excusa le plus jeune.
— Bon bon, Sherlock, asseyez-vous ! Suggéra Mycroft.
Le concerné répondit à sa proposition et s'assit simplement, croisant une jambe sur l'autre, les bras posés sur les accoudoirs.
— Je vous ai promis de tout vous expliquer. Commenca Mycroft.
Sherlock changea de position pour se retrouver, penché en avant, ses mains jointes ensemble, coudes posés sur ses genoux, fixant son frère concentré.
— Pour commencer, de quoi vous souvenez-vous ? Lui demanda-t-il.
— Eh bien... Ce sont davantage des souvenirs sous forme de flash, si je puis dire. S'expliqua le cadet. Je vois de l'eau, je vous vois plus jeune et je me vois courir. À mes côtés, mon chien... Barberousse court et joue avec moi. J'entends des mots, comme une chanson, macabre. Je ne comprends pas ces mots.
— Dites les moi !
— Viens me trouver... Répondit-il, avant de voir son frère continuer à sa place, les chantant comme dans ses souvenirs.
— ... Explore la au dessous...
— Du marronnier... Reprit Sherlock, les yeux ancrés dans ceux de son frère. (Tous deux ne se lachèrent pas du regard, comme happé par les souvenirs hantant leur mémoire et leurs rêves)
— ... La on a trouvé, le vent d'est se lève...
— ... Déclenche des eaux, dix-huit par six... Continua le cadet, juste après son frère. Je me souviens maintenant... Mon chien... Barberousse...
— Les derniers mots de la chanson... Je compte à rebours... Termina Mycroft. Sherlock...
— Mon chien... Il est... C'était mon meilleur ami... Il est mort mais... Je ne me souviens plus...
Soudain, les yeux de son grand frère s'assombrirent.
— Sherlock... Barberousse... A disparu. Nous ne l'avons jamais retrouvé.
Aussitôt, le plus jeune des Holmes blêmit.
— Pour aller plus loin... Nous avions une soeur, Eurus, âgé d'un an de moins que vous.
Sherlock ouvrit de grands yeux sans pouvoir émettre le moindre mot. Une sœur ? Depuis tout ce temps, son frère lui avait caché l'existence d'une sœur ? Eurus ? Il lui semblait avoir déjà entendu ce nom quelque part.
— Je l'ai fait pour vous protéger, petit frère. Se défendit calmement l'aîné.
— Me protéger ? De... De ma propre sœur ? S'estomaqua-t-il.
Mycroft soupira.
— Elle n'était pas... Elle n'est pas ordinaire, comme vous, comme moi.
— Elle n'est ? Répéta Sherlock. Vous parliez au passé, maintenant au présent ? Est-elle encore vivante ? Mycroft, si ma sœur l'est encore, je souhaiterais le savoir ! Enfin, il s'agit de...
— Oui, elle est vivante. Le coupa l'aîné. Mais, cher frère, si je vous ai caché son existence c'était, de nouveau, pour vous protéger.
— Expliquez-vous, j'ai tout mon temps ! S'enquit-il.
— Très bien. Eurus a un an de moins que vous et huit ans de moins que moi. Son prénom veut dire Vent d'est en Grec. Elle a toujours été très différente des autres enfants. Vous et moi étions très intelligents, vous de par vos capacités de déductions hors du commun des mortels, moi d'une intelligence supérieure à la normale. Mais Eurus... Elle était... incandescente, dotée d'une intelligence rare, un génie. Il y en a seulement une fois par siècle. Elle possédait des connaissances dont, pour son âge, elle n'aurait jamais dû s'en acquérir.
Sherlock, extrêmement concentré, l'ecoutait attentivement, alors que quelques bribes de souvenirs lui revenaient en mémoire.
— Elle avait conscience de certaines vérités insoupçonnées. Un jour, un couteau dans la main, elle se mutilait. Nos parents ont cru au suicide. Je lui ai demandé la raison. Elle m'a répondu vouloir comprendre comment fonctionnaient ses muscles. Je lui ai demandé si elle était insensible à la douleur. Elle m'a répondu : la douleur ? Qu'est-ce que c'est ?
Sherlock, abasourdi, ne savait comment réagir. Il n'aurait jamais soupçonné l'existence d'une sœur aussi... Différente, malgré leur difference à eux.
— Où est-elle maintenant ? Questionna-t-il.
— Avant de répondre, je dois commencer par le début. Annonça l'aîné, sous le regard curieux et interloqué de son frère. Tout a commencé le jour où Barberousse a disparu. Vous le cherchiez partout. C'est à ce moment là, qu'elle commenca à chanter sa comptine macabre, commençant par Je suis ces baies perdues...
La chanson défila dans l'esprit du cadet, tandis que les paroles de son frère prenaient forme dans ce dernier.
— Elle l'appelait...
— Barbe plouffe... Continua Sherlock, à sa place. Le chien mouillé.
— Oui... Nous avons conclut qu'il était mort noyé, délaissé par notre sœur.
— Je n'ai toujours rien obtenu en réponse à mes questions !
— J'y viens, cher frère, j'y viens. Depuis ce jour là, vous avez changé, vous êtes devenus très émotif. Et cela a empiré, le jour où nos parents ont découverts des dessins. Ses dessins, sombres et lourds de sens. Puis elle mit le feu à la maison. Elle fut interné, elle n'avait que cinq ans.
— Que représentait ses dessins ?
— Je ne les ai jamais vu. Je tiens cela seulement de nos parents, qui les ont trouvés dans un tas de cendres, les restes de notre maison.
— Musgrave...
— Aujourd'hui, elle se trouve toujours entre ces murs, bien cachée aux yeux du monde entier. Une forteresse très sécurisée et confidentielle. Nous y trouvons des êtres particuliers, surnommés les inconfinables. L'île de Sherrinford, loin de tout, au milieu de la mer agitée. Un paradis en apparence, un enfer en son intérieur.
— Eurus est donc retenue depuis l'enfance entre ces murs ? Résuma Sherlock. Mais quel rapport avec... Comment...
— La chanson ? Demanda l'aîné.
— Non, la visite de cet homme... Tellement... Sûr de lui et en même temps déboussolé... Il est le tueur de sa propre femme, ne s'en souvenant même pas... Il vient chez moi... Et... Watson...
— Le Docteur Watson ? S'etonna Mycroft. Que vient faire le médecin dans cette conversation ?
— Eh bien... Ce dernier a eu la visite d'une patiente... Quelque peu... Lunatique. En effet, elle l'a menacé d'une arme, avouant me connaître, même très bien, alors qu'elle fut, après lui avoir tiré dessus, déboussolée. Est-ce normal ?
Mycroft ouvrit la bouche sans réussir à parler. Il ne comprenait pas non plus où il voulait en venir.
— Peut être il y aurait-il un rapport entre ces événements et cette sœur cachée ? Reitera-t-il.
— Absurde ! Balivernes ! S'epoumona soudainement l'aîné, sous l'incompréhension et l'étonnement non nouveau de son petit frère.
Puis Mycroft se rappela... Du passé tumultueux. De leur passé, celui des Holmes. Il ferma les yeux un instant pour apercevoir sa petite sœur, âgée de cin années, assise face à un Sherlock bouleversé.
C'était l'heure du repas. Toute la petite famille déjeunait en silence. Barberousse, le chien de Sherlock, n'était plus. Le petit garçon avait le visage baigné de larmes et jetait des regards furtifs envers sa très jeune sœur.
Mycroft, quant à lui, du haut de ses treize ans, les observait tour à tour. Eurus chantonnait encore cette fable macabre, faisant tourner la tête à son frère. Elle aimait le voir souffrir, déjà qu'elle l'avait bien torturé avec la disparition du pauvre chien.
Les parents ne pipaient mots, profitant du calme ambiant, bien entendu en apparence, car en l'intérieur des deux jeunes garçons, la soupape menaçait de déborder. Non, il semblait que cela soit exclusivement le cas de Sherlock. Car, en étudiant bien la plus jeune, elle était tout bonnement joviale, portant un sourire malsain, posé seulement pour son petit frère d'un an de moins qu'elle.
Soudain, cette bulle particulière éclata quand on frappa trois fois à la porte. Eurus sembla ne pas s'en formaliser et continua à narguer, ou plutôt à provoquer les nerfs de celui-ci, susurrant la contine qui les mettait à rude épreuve.
La maman des jeunes Holmes quémanda le silence, bien entendu adressé à la jeune enfant. Cette dernière lança un regard haineux à sa mère, qui blêmit mais ne dit rien, se tournant vers la porte pour l'ouvrir.
Sur le seuil se trouvait un policier, vêtu d'une cape noir, remonté sur ses épaules et dont le visage était dissimulé par une longue capuche.
— Bonjour, Madame ! Pardonnez ma venue mais j'ai eu vent d'un événement tragique, survenu il y a peu, au village.
— Que s'est-il passé ? Et pourquoi êtes-vous ici ? Que cela a-t-il à voir avec ma famille ? S'enquit la maman.
— Eh bien, un homme s'est suicidé en se jetant du haut d'un pont tôt ce matin. Expliqua-t-il. Nous avons été avertis par un témoin en état catatonique.
— Que cela a-t-il à voir avec nous ? Pourquoi êtes-vous la ? Répéta-t-elle.
— Le témoin a partagé avoir entendu des paroles incohérentes de cette pauvre personne. Il semblait, je cite, comme possédé. Reprit-il. Puis, notre témoin s'en est approché et lui a demandé s'il allait bien. Voilà ce qu'il lui a répondu : " Je ne mérite pas de vivre. Je suis stupide, inférieur aux autres, je suis un moins que rien. Je dois mourir."
La mère resta stoïque. Le policier continua.
— Alors que l'homme allait sauter, l'autre lui saisit le bras, l'implorant de ne pas le faire. Aussitôt, le suicidaire bascula en avant, reprenant soudainement conscience de la situation. L'autre lui demanda si tout allait bien. L'homme lui répondit, qu'il avait peur, mais il n'avait pas le choix. Elle lui avait demandé de le faire, car il était trop stupide pour rester sur terre.
Horrifiée, la mère se tut néanmoins.
— Il lui demanda bien sur, de qui parlait-il. Le pauvre parvint simplement à répondre : " Elle était... Froide, calculatrice, manipulatrice, et pourtant si petite. Je l'ai rencontré, avec sa mère. Je... Je dois mourir, je dois mourir." Puis il sauta, le visage froid, dur et pourtant il avait peur. Le témoin, horrifié courut jusqu'au commissariat le plus proche.
— C'est une accusation, Monsieur le Commissaire. Et ce n'est qu'une enfant ! S'emporta-t-elle.
— Une enfant qui a poussé un innocent à se suicider. Je me vois dans l'obligation de l'amener avec moi. Trancha-t-il.
— Vous ne l'emmènerez nul part ! Elle n'a que cinq ans, espèce d'ingrat ! Sortez de mon terrain tout de suite ou mon mari se fera un plaisir de vous tirer dessus ! Ordonna-t-elle.
Sur ce, ce fut le père qui pointa un fusil sur le pauvre inspecteur, déboussolé. Enfin, il detala sans regarder en arrière, pressé de quitter ces lieux.
Puis la mère ferma la porte et tous deux se rassirent, sous les regards effarés des deux jeunes garçons, mais la petite fille resta stoïque.
Mycroft porta sur elle un regard haineux. Lorsque leurs regards se croisèrent, l'aîné perdit son sang froid et comprit aussitôt. Du haut de ses cinq ans, elle avait amené cet homme à se suicider par de simples mots. Il ne comprit toujours pas comment et pourquoi mais il savait qu'elle était dangereuse.
La fillette quant à elle, reprit sa chanson, blessant de nouveau son petit frère, laissant l'aîné, perplexe. Sa sœur était vraiment très différente d'eux deux. Très intelligente, dangereuse pour sa famille comme pour elle-même, elle venait, par les contages du policier, de démontrer qu'elle était bien plus mauvaise qu'eux.
Mycroft revint à lui, comprenant enfin. Sa sœur avait asservi le pauvre homme, elle l'avait incité à se tuer. C'était donc cela.
— Mycroft ? Appela le cadet.
Ce dernier sursauta à l'entente de la voix de son frère et tourna son attention sur lui.
— Que se passe-t-il ? Vous étiez... Plutôt loin si je puis dire.
— Je vivais un souvenir. Vous avez raison, tout est lié. Je ne sais pas comment ni pourquoi, mais ces deux personnes dont vous me parliez ont été quemandés d'agir comme elles l'ont fait contre leur gré. S'expliqua l'aîné. En conclusion, elle les a asservi et envoyés vers vous, pour vous contacter à sa maniere.
— Mais comment... Est-ce possible ? Enfin c'est... Invraisemblable ! S'exclama-t-il.
— Sans doute, ont-ils été présents ou ont-ils fait une visite, je ne sais guère, mais je sais de source sûre qu'ils ont été en contact individuels avec elle. Et les voilà, arrivés en Angleterre pour vous retrouver.
— Moi et Watson, par la même occasion. Tout prend son sens, maintenant.
× × ×
Watson, aux côtés de sa tendre épouse, regardait par la fenêtre défiler le paysage, assis tous deux à bord d'un fiacre, direction la capitale de l'Angleterre.
Le docteur avait hâte de revoir son ami, son meilleur ami, et même son frère comme il lui avait annoncé il y a de cela bientôt quatre mois, tout au plus. Et surtout, de comprendre ce qui se passait, depuis l'arrivée de cette femme qui l'avait menacé.
Ils ne tarderaient pas à arriver, dans moins d'une demi-heure maintenant. Mary décida d'occuper le temps à discuter avec son mari.
— John, vous me semblez pensif ! Avoua-t-elle.
— Cette histoire m'intrigue. Je brûle de connaître la vérité, car il semblerait, selon Holmes, que cela ait un rapport avec leur passé.
— Nous la connaîtrons bientôt, ne vous inquiétez pas, mon cher ! Assure-t-elle.
Monsieur Watson laissa un petit moment de silence avant de reprendre la parole.
— Holmes m'a fait part de sa crainte quant à vous, du moins il semble appréhender d'être de nouveau face à vous. Je veux dire par là, qu'il n'ose pas trop vous aborder ou même vous parler. Il pense que vous ne le considérez pas, de par le repas que nous avions partagés tous les trois, qui avait... Dérapé si je puis dire. S'expliqua-t-il, sans savoir vraiment comment m'expliquer avec les bons mots.
— Votre ami a eu un comportement déplacé à ce moment là. Dorénavant, je l'aime bien comme il est. Parfois, il me fait un tout petit peu peur mais vous êtes la pour le remettre sur le droit chemin. Sourit-elle. Puis, sur ce que vous m'avez avancé, il aurait trouvé son âme sœur ?! Reprit-elle avec un sourire malicieux.
— Oh je ne saurais dire si elle est son âme sœur. C'est une vagabonde selon ses dires. Mais il lui a fait tourner la tête et c'est ce qui pouvait lui arriver de mieux.
— Si cela peut le sortir de sa solitude et de ses expériences malsaines... Souffla-t-elle, doucement lassée.
— Il aime pourtant expérimenter. Franchement je préfère qu'il sorte plutôt que mettre le feu à son appartement ou que le mur s'écroule à cause d'un trop plein de balles tirées dans ce dernier.
— Dites moi, ne seriez-vous pas nostalgique ? S'enquit sa femme.
— Disons que... C'était le bon temps. Puis, au moins, il ne fait plus d'expériences sur Gladstone. Répondit-il, un sourire en coin.
— Il a d'ailleurs promis de ne pas recommencer. Rappela-t-elle, d'un regard sévère, adressé à son mari, mais dans le fond davantage au détective.
— Je le surveillerai au doigt et à l'œil, ne vous en faites, ma chérie. La rassura-t-elle.
Sur cette dernière phrase, un grognement les fit baisser la tête. En effet, leur chien venait de se réveiller. Comme si ce dernier avait entendu et surtout comprit leurs paroles.
— Oh Gladstone ! Viens la mon beau ! L'appela-t-elle tapotant la banquette à ses côtés.
Aussitôt, il glapit et se colla à sa maîtresse.
— Oui, ça c'est un bon chien ! Dit-elle en lui flattant les oreilles. Holmes ne te fera aucun mal, je serai là pour le surveiller. Tu verras ça va bien se passer mon Gladstone.
Le chien sembla comprendre car il se colla davantage à elle, non sans gémir.
— Mais non, ça va aller ! Il va être gentil, il a promis.
— Nous arrivons ma chère ! Annonça Watson à sa femme.
Gladstone descendit et aboya en grattant la porte. Le véhicule s'ebranla quelque peu et s'arrêta finalement. Puis, leur cocher vint leur ouvrir, les invitant à descendre prudemment.
— Londres nous voilà ! Sourit-elle, d'un regard lumineux.
— Ah, j'ai hâte de revoir Holmes ! J'espère qu'il n'a pas reprit de poids, le bougre.
— Cela m'étonne de vous, mon amour ! Vous vouliez toujours qu'il mange car tel un enfant, il était incapable de se faire à manger tellement il était concentré sur ses expériences. À croire qu'il oubliait même de vivre.
— Holmes reste Holmes. Posa Watson en haussant les épaules.
Puis tous deux, empoignant leurs bagages apportés par leur cocher, se dirigèrent vers leur hôtel réservé pour l'occasion. Combien de temps ? Aucune idée, se dit Watson. Ce'a dépendra de la suite des événements.
En attendant, les Watson, après avoir amenés leurs affaires dans leur chambre, se rendirent en Baker Street afin de s'annoncer auprès du détective consultant.
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Bonsoir,
Après tout ce temps, voilà enfin le chapitre. Pardonnez mon retard, c'est que j'en écris d'autres en même temps donc...
Bref. Qu'en avez-vous pensé ?
Assez court mais bon. Ça avance doucement mais surement.
Sherlock ? Mycroft ?
Les aveux ?
John et Mary Watson ?
Gladstone ?
Merci de votre soutien, de me lire 😊
N'hésitez pas à voter et laisser un avis ^^
À bientôt
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