Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

𝐂𝐚𝐩𝐮𝐜𝐡𝐞́

Allongé dans mon lit, les paupières lourdes, je ressens enfin un léger apaisement après des semaines de sommeil agité. La fatigue accumulée m'a finalement rattrapé, et pour la première fois depuis longtemps, je parviens à fermer l'œil. Hier soir, en rentrant chez moi, j'ai pris une décision spontanée. Je me suis emparé de l'ours en peluche de ma muse, cette petite créature câline qui lui apporte réconfort et douceur. Je ne sais pas exactement pourquoi j'ai pris cette décision, peut-être pour garder un morceau de sa présence avec moi, peut-être pour trouver un peu de réconfort dans cet objet imprégné de son essence. Enveloppé dans les draps, je serre l'ours en peluche contre moi, sentant sa texture douce et familière. Une vague de soulagement et de chaleur m'envahit.

Le sommeil enveloppait enfin mon esprit lorsque j'ai été brusquement tiré de mon repos par des coups insistants à ma porte. Mon cœur s'emballe, et un frisson d'irritation parcourt mon corps. Qui pouvait bien me déranger ? D'un pas déterminé, je me lève de mon lit et m'approche de la porte, le visage empreint d'une légère colère.

J'ouvre la porte d'un geste brusque, prêt à exprimer mon mécontentement à l'importun qui osait troubler mon précieux sommeil. Mais alors que mes yeux rencontrent ceux de l'individu se tenant devant moi, ma colère se dissipe, laissant place à la surprise.

— Bordel, pourquoi tu frappes comme un malade ? Demandé-je en ouvrant la porte.

— Mec, est-ce que t'as vu l'heure ?

— Qu'est-ce que tu veux, Daryl ?

— Je m'inquiète pour toi, p'tit frère. Dit-il en rentrant.

— Il n'y a pas de raison. Je vais bien ! Dis-je en refermant la porte derrière moi.

— Écoute, je ne vais pas tourner autour du pot ! Est-ce que tu as arrêté ton traitement ?

— Bordel, es-tu juste venu pour me faire une leçon de morale sur comment je dois prendre mon traitement ?Demandé-je en soufflant.

— Je viens prendre de tes nouvelles espèce de connard.

— Tu ne viens jamais me voir ! Tu viens uniquement quand ça t'arrange.

— Regarde-toi, tu ne ressembles à rien avec ta sale gueule de zombie. Dit-il en agitant ses mains.

— J'ai enfin pu avoir une vraie nuit de sommeil et toi, tu te pointes en me réveillant.

— Il est midi ! Dit-il en me montrant sa montre.

— C'est Amanda qui t'envoie, c'est ça ?

— Absolument pas.

— Arrête de mentir ! Dis-je énervé.

— Écoute, elle s'inquiète énormément pour toi et...

— Je le savais, putain. Fis-je en le coupant.

— Dany, regarde-moi. Dit-il en plongeant son regard dans le mien. Tu sais que depuis que tu es avec elle, tu as changé ! Cette gonzesse arrive à te remettre sur le droit chemin. Ne gâche pas tout. Poursuit-il en mettant sa main sur mon épaule.

— Je le sais, mais bordel Daryl ! Elle croit que je vois une autre femme !

— Et c'est le cas ? Demande-t-il en fronçant les sourcils.

— Je...Non, merde ! Dis-je avec une pointe d'hésitation dans ma voix.

— Tu m'étonnes ! Qui voudrait de toi avec une sale gueule comme la tienne ? Dit-il ironiquement.

— Va te faire foutre ! T'as terminé ?

— Plus sérieusement, il faut que tu te reprennes en main alors promets-moi que tu vas arrêter tes conneries et retourner auprès de ta fiancée.

— Ouais,  je vais retourner auprès d'elle et j'ai pas besoin de tes conseils.


— Bon, habille-toi, je t'emmène manger un morceau.

— Non, ne te sens pas obligé de faire ça. T'es un putain d'égoïste et ça ne changera pas.

— Je fais des efforts pour que tu ailles mieux alors, tu pourrais montrer un peu de considération bordel !

— De toute façon, j'ai prévu autre chose aujourd'hui.

— Faire quoi à part rester dans cette grande baraque à rien branler ?

— Je dois me remettre avec mes peintures avant que le peu d'inspiration qui me reste ne disparaisse.

— Bien, je te souhaite de passer une bonne journée. Pauvre con. Dit-il en murmurant ces derniers mots.

Nul besoin de dire que j'avais été secoué par la présence de mon salopard de frère qui ne cherche jamais après moi. Sa petite visite indésirable était due au fait qu'Amanda avait pris contacte avec ce dernier pour arriver à ses fins. Elle veut désespérément que je rentre. Le fait qu'elle ait sollicité l'aide de mon frère pour me convaincre de revenir me met hors de moi. Elle ne peut pas comprendre que c'est précisément son intervention qui risque de mettre en péril mes futurs projets artistiques. J'ai besoin de cette solitude, de ce temps pour explorer mes propres limites et exprimer mon art sans contraintes.

*

Je suis assis sur une terrasse de café animée, une tasse de café fumante devant moi. La brise légère caresse mon visage, tandis que ma capuche noire me donne une certaine discrétion. Mon ordinateur portable est ouvert devant moi, prêt à recevoir les idées qui jaillissent de mon esprit. À la table voisine, ma muse, une jeune femme aux cheveux flamboyants et aux yeux pétillants, est en pleine conversation avec elle. Je les observe discrètement, captivé par leur énergie vibrante et leur joie de vivre. Leurs rires résonnent dans l'air, apportant une touche de légèreté à l'atmosphère.

Mon regard se perd parfois dans le brouhaha environnant, mais mes pensées reviennent sans cesse à ma muse. C'est elle qui m'inspire, qui fait naître des mondes imaginaires dans ma tête. Ses paroles, ses gestes, chaque nuance de son être alimente ma créativité. Je les entends discuter de leurs aventures récentes, de leurs rêves et de leurs aspirations. Leurs voix se mêlent harmonieusement, comme une mélodie envoûtante. Je prends une gorgée de café, la chaleur réconfortante se propageant dans mon corps. L'excitation monte en moi, les idées se bousculent dans ma tête. Je commence à taper frénétiquement sur mon clavier, laissant les mots s'écouler sur l'écran. Chaque phrase est imprégnée de l'essence de ma muse, de l'essence de cette terrasse de café animée. Je suis à la fois ici, sur cette terrasse, et dans un autre monde, celui que j'ai créé avec les mots. Les bruits environnants s'estompent peu à peu, et je suis plongé dans un état d'immersion totale. Les personnages prennent vie, les scènes se déroulent devant mes yeux, guidées par l'inspiration que ma muse m'a donnée. La conversation de ma muse et de son amie se poursuit, les sourires et les gestes animés ajoutant une touche de magie à l'atmosphère. Je suis reconnaissant d'avoir ce moment, cette opportunité d'observer et de puiser dans la source infinie d'inspiration qui se trouve à mes côtés.

Alors que le soleil se couche à l'horizon, je continue à écrire, plongé dans mon univers créatif. Cette terrasse de café est devenue mon refuge, le lieu où ma muse et moi-même nous rencontrons pour donner vie à des histoires. Et je sais que chaque instant passé ici est précieux, un instant où la magie prend forme et où les mots deviennent réalité.

Les deux amies étaient attablées dans un café, discutant des problèmes qui pesaient sur les épaules de l'une d'entre elles. Les messages étranges et dérangeants que ma muse recevait de ce Ethan inquiétant étaient devenus une véritable source de harcèlement.

Son amie, soucieuse de sa sécurité, lui exprime son inquiétude.

— À ce stade-là, ça devient du harcèlement ! Il faut prendre des mesures pour te protéger. S'exclama-t-elle.

Elle acquiesça, affirmant sa frustration envers cet individu troublant dès leur première rencontre.

— Il commence sérieusement à me gonfler, ce connard. Il dégage une aura louche qui me met mal à l'aise. Confia-t-elle, lançant un regard exaspéré vers son téléphone.

Son amie prit un ton plus calme, cherchant à apaiser la situation.

— Ne sois pas si dure avec lui. Il se peut qu'il ait des problèmes personnels qui l'empêchent de se comporter normalement ? Tenta-t-elle de justifier.

Ma muse haussa les épaules, n'étant pas convaincue.

— Peut-être, mais cela ne justifie en rien son comportement envers moi. Je compte sur toi pour mettre un terme à cette parenthèse "Ethan." Insista-t-elle, désirant mettre fin à cette situation.

Son amie lui adressa un sourire réconfortant, répondant à sa requête.

— Je te le promets, je m'occuperai de lui. Affirma-t-elle avec détermination.

Le sujet change rapidement lorsque qu'elle mentionne son père, qui semblait être une source constante de problèmes.

— Il faut que je te laisse, je crains que mon père pète encore un câble si je rentre pas maintenant. Confia-t-elle, prenant une gorgée de son café pour se réconforter.

Je pris une gorgée de mon café, cherchant à me calmer. Je savais que je devais garder un œil vigilant sur ce Ethan. Quelque chose chez lui éveillait mes soupçons, et je ne pouvais pas ignorer cette intuition. Je décide de rester attentif et de protéger ma muse autant que possible.
Une fois qu'elles eurent fini de régler l'addition, elles se levèrent de leur table et échangèrent une étreinte chaleureuse pour se dire au revoir. Je continue à les observer, plissant les yeux légèrement pour mieux distinguer les expressions sur leurs visages.

*

Je marche discrètement, gardant une distance prudente entre ma muse et moi. J'observe ses mouvements avec attention, veillant à ne pas éveiller ses soupçons. Mon regard est fixé sur elle, captivé par sa grâce et son aura mystérieuse. Nous nous trouvons dans un quartier animé de la ville, où les rues sont bordées de boutiques élégantes et de cafés animés. Les passants vaquent à leurs occupations, ignorant ma présence furtive derrière eux.

Ma muse se déplace avec une démarche légère, flânant entre les étals des marchands et les vitrines des magasins. Elle s'arrête de temps en temps pour admirer un objet qui a attiré son attention ou pour interagir avec des personnes croisées au hasard. Je me cache habilement, observant chaque interaction, chaque expression sur son visage. Mon esprit s'emballe, cherchant à saisir le sens de ses actions, à déchiffrer les émotions qui se reflètent sur son visage. Pourquoi visite-t-elle ce quartier ? Quels secrets renferme-t-elle dans son esprit ? J'essaie de reconstituer le puzzle de sa vie, de comprendre ce qui la motive, ce qui la fait vibrer. Alors que je suis toujours en train de suivre discrètement ma muse, mon téléphone sonne brusquement, me surprenant. Je me rends compte que je dois prendre cet appel urgent, mais je ne veux pas risquer de me faire repérer. Je cherche rapidement un endroit pour me cacher, à l'abri des regards indiscrets.

Apercevant une ruelle adjacente, je m'y engouffre rapidement, mon cœur battant la chamade. Je m'assure d'être à l'abri derrière une pile de boîtes en carton, suffisamment éloigné pour ne pas éveiller les soupçons de ma muse. Je réponds précipitamment à l'appel, tentant de garder ma voix calme malgré l'excitation qui monte en moi.

— Allô ? Dis-je d'une voix légèrement haletante, essayant de maîtriser ma respiration.

La voix de ma fiancée à l'autre bout de la ligne m'informe rapidement d'une situation inattendue qui nécessite mon attention immédiate. Je suis partagé entre l'urgence de cette affaire et le désir de revenir à ma muse sans être remarqué. J'ai l'impression de jouer un jeu dangereux, tiraillé entre mes obligations et ma fascination pour elle.

Je murmure quelques mots rapides pour répondre à l'appel, promettant de régler la situation au plus vite. Une fois l'appel terminé, je reste quelques instants caché dans la ruelle, essayant de reprendre mon souffle et de calmer mes pensées. Je sens l'adrénaline parcourir mes veines, mélange d'excitation et de culpabilité. Je suis conscient que cette situation est compliqué. Je sais que je dois faire face à mes propres démons et trouver une manière plus saine de canaliser mon intérêt pour ma muse.

*

Je rentre chez moi, l'esprit troublé par les révélations concernant Ethan Collins. Je ressens le besoin pressant de découvrir la vérité, de plonger dans les méandres de son passé pour comprendre qui il est réellement. Je m'installe devant mon ordinateur, déterminé à effectuer des recherches approfondies.

Je lance mon navigateur et commence à fouiller les moteurs de recherche, tapant le nom d'Ethan Collins et parcourant les résultats obtenus. Je suis à la recherche d'indices, de traces de son histoire, de tout ce qui pourrait éclairer sa personnalité et ses motivations.

Les pages web défilent devant mes yeux, mais les informations sur Ethan Collins sont maigres. Je creuse plus profondément, explorant les médias sociaux, les articles de presse, et même les forums en quête de témoignages ou de récits qui pourraient apporter des éclaircissements. Au fur et à mesure de mes recherches, je me rends compte que le passé d'Ethan Collins est enveloppé d'un mystère dense. Les informations sont dispersées et contradictoires, rendant difficile la tâche de reconstituer son histoire.

Je me concentre alors sur les quelques éléments que j'ai réussi à rassembler. Il est né à Austin au Nevada et il a dix-sept ans. Rien de concret pour confirmer ou infirmer mes soupçons. Pourtant, je persiste dans ma quête, refusant de me laisser décourager. Je sais que la vérité est souvent difficile à dénicher, mais je suis prêt à tout pour éclaircir les zones d'ombre qui entourent Ethan Collins.

Des heures s'écoulent, ma frustration grandissant devant le manque d'informations tangibles. Malgré cela, je ne suis pas prêt à abandonner. Enfin, je tombe sur une information. Des mentions d'agressions sur des camarades de classes de son ancien lycée apparaissent.

***

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro