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𝐀𝐥𝐚𝐫𝐦𝐞𝐫

Je grogne et me retourne dans mon lit, essayant désespérément de prolonger ce précieux moment de sommeil. Cependant, ma conscience me rappelle que je ne peux pas me permettre de manquer les cours, surtout en cette période de l'année où les examens approchent à grands pas. Je pousse un soupir résigné, je sais que je dois me lever et affronter cette journée qui s'annonce difficile. Avec une volonté renouvelée, je jette les couvertures de côté et me redresse lentement. Mes pieds touchent le sol froid et je frissonne légèrement. Marchant avec l'assurance d'un somnambule, je me dirige vers la salle de bain, espérant qu'une douche chaude revitalisera mon esprit engourdi. Sous l'eau chaude qui coule sur mon corps, je sens mes muscles se détendre peu à peu. Les gouttes d'eau me réveillent lentement, dissipant le brouillard de ma tête. Je prends le temps de me laver le visage, d'apprécier la sensation de l'eau sur ma peau et de me préparer mentalement pour la journée à venir. Après m'être habillé rapidement, je me dirige vers la cuisine pour prendre un petit-déjeuner. Je prépare un café fort, espérant que la caféine me donnera l'énergie nécessaire pour tenir toute la journée. Je grignote quelques fruits et prends une bouchée de pain grillé, m'efforçant de ne pas penser à la lourdeur dans ma tête.

— Où étais-tu hier soir ? Demande mon père qui venait d'arriver.

— Non mais de quoi je me mêle ? Je fais ce que je veux ! Ma voix résonne dans la pièce, chargée de défiance. Je regarde mon père droit dans les yeux, cherchant à exprimer ma volonté d'indépendance et de liberté. Je suis fatigué de me sentir constamment sous sa surveillance, de me conformer à ses attentes.

Il me regarde fixement, ses sourcils froncés.

— Comment as-tu pu sortir sans me le dire ? Je suis ton père, je devrais être au courant de tes activités. Sa voix résonne avec une pointe de déception et de frustration.

Je croise les bras et regarde ailleurs, me sentant poussée à défendre ma position.

— Je m'en fous ! Dis-je d'une voix dure. Tu n'as pas à me surveiller en permanence. J'ai le droit d'avoir ma propre vie et de sortir sans devoir te rendre des comptes tout le temps.

Mon père serre les poings, ses yeux exprimant à la fois la tristesse et la frustration. Il tente de garder son calme, mais je peux voir que mes paroles l'ont profondément blessé.

— Je comprends que tu veuilles avoir ton indépendance, mais en tant que parent, j'ai la responsabilité de veiller sur toi. Je m'inquiète pour ta sécurité et ton bien-être.

— Tu ne me fais pas confiance ! Répliqué-je avec une pointe de défi. Je suis capable de prendre soin de moi-même. Je ne suis plus une enfant. Alors lâche moi !

Mon père soupire profondément, cherchant à garder son sang-froid.

— Ce n'est pas une question de confiance, c'est une question de responsabilité. Je ne veux pas te priver de ta liberté, mais j'ai besoin de savoir que tu es en sécurité. Nous devons trouver un équilibre entre ton indépendance et ma préoccupation pour toi !

Les mots sortent de ma bouche. Je sens mon cœur battre plus rapidement, animé par une combinaison de colère et de frustration. Les tensions s'accumulent, créant une atmosphère électrique entre mon père et moi.

— Putain, laisse-moi tranquille ! Dis-je d'une voix dure, sans détourner le regard.

Ma détermination est palpable, imprégnant chaque syllabe que je prononce. Je veux qu'il comprenne à quel point je suis sérieuse dans ma demande de solitude. Mon père est surpris par ma réaction, ses sourcils se froncent légèrement alors qu'il tente de trouver les mots justes pour répondre. Sa voix, bien que teintée de déception, reste calme.

— Je sais que tu es en colère, mais nous devons discuter de ce qui s'est passé. Il y a des préoccupations légitimes à prendre en compte. 

Je l'interromps brusquement, mes mots coupant l'air comme un éclair de foudre.

— Je ne veux pas en discuter maintenant. J'ai autre chose à faire. Je ne peux pas continuer à être étouffé par ton contrôle constant.

Mon père reste silencieux, absorbant mes paroles. Je peux voir dans ses yeux une lueur de tristesse mêlée à une pointe de colère . Il se racle la gorge avant de prendre la parole, sa voix trahissant une pointe de douleur.

— Je ne cherche pas à t'étouffer, Vicky. Je veux simplement m'assurer que tu es en sécurité et que tu prends des décisions responsables.

Mais ma colère est trop forte, m'empêchant de saisir pleinement les intentions de mon père. Je suis déterminé à faire entendre ma voix et à affirmer mon besoin d'indépendance.

— Je suis capable de prendre soin de moi-même ! J'ai besoin de liberté, de pouvoir prendre mes propres décisions et de vivre ma vie sans être constamment surveillé. Alors laisse moi tranquille !

Mon père baisse la tête, semblant se replier sur lui-même, et une lueur de tristesse traverse son regard.

— Je comprends que tu te sentes ainsi. Mais en tant que parent, il est de ma responsabilité de veiller sur toi. Je veux simplement t'aider à grandir et à devenir une personne responsable.



Le refus résonne dans ma voix alors que je m'échappe rapidement de la pièce. Je ne peux pas supporter cette pression constante et cette intrusion dans ma vie. Alors que j'attrape mon sac, mon esprit est rempli d'une multitude de pensées contradictoires. La colère envers mon père continue de brûler en moi. Pourtant, mes pas sont fermes et décidés alors que je quitte la cuisine et franchis la porte d'entrée. L'air frais du matin me frappe le visage, me rappelant que je suis désormais maître de ma propre destinée.

Je marche rapidement dans les rues familières de mon quartier, m'efforçant de laisser derrière moi la tension de la maison. Mon esprit est encore agité, mais je ressens aussi une certaine libération. Je suis déterminée à me montrer indépendante et à prouver à mon père que je suis capable de prendre mes propres décisions. En arrivant à l'école, je me fonds dans la foule d'élèves pressés, cherchant à me perdre dans l'anonymat de la routine quotidienne. Les salles de classe se remplissent peu à peu, le brouhaha des conversations remplit l'air. Je me dirige vers ma salle de cours, prenant une profonde inspiration pour me calmer.

*

« Je voulais que tu comprennes quelque chose, que tu vois ce qu'est le vrai courage, au lieu de t'imaginer que c'est un homme avec un fusil à la main. Le courage, c'est de savoir que tu pars battu, mais d'agir quand même sans s'arrêter. Tu gagnes rarement mais cela peut arriver. »

C'était la citation que monsieur Harris nous avait fait part durant son cours de littérature qui consiste à parler d'un roman qui s'intitule "ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" ce cours avait été très instructif.

Alors que je quittais la salle de classe après un cours de littérature incroyablement instructif, je me sentais revigoré par les idées et les concepts fascinants abordés par notre professeur passionné. Monsieur Harris avait une manière captivante de présenter les sujets, et il parvenait toujours à susciter notre intérêt et notre curiosité.

En marchant dans les couloirs de l'école, je repensais aux discussions animées que nous avions eues en classe. Nous avions exploré des thèmes profonds et complexes dans différents romans, et chaque séance était une véritable aventure intellectuelle. Les personnages, les conflits, les symboles... tout cela prenait vie grâce à l'enthousiasme contagieux de Monsieur Harris.

Alors que j'approchais du hall principal, j'aperçus Sasha et Ethan qui semblaient profondément plongés dans une discussion animée. Curieuse de savoir de quoi il s'agissait, je m'approche d'eux avec hâte.

— Je vous dérange pas, j'espère ? Dis-je en arrivant vers eux.

— Absolument pas, Sasha était justement en train de me dire comment tu étais déchiré hier soir. Dit Ethan, en rigolant comme un idiot.

— Super, alors quoi, ça t'apporte quoi de savoir ça ? Demandé-je énervée.

— Rien du tout, je trouve juste ça drôle ! il rigole une seconde fois.

Sasha regarda Ethan avec un sourire complice.

— Ethan et moi, on a prévu d'aller au bowling ce soir, tu veux venir ?

Je les observe tous les deux, hésitant un instant. Finalement, je réponds avec un soupçon de méfiance dans ma voix :

— Au bowling, avec lui ? Non, je crois pas.

Sasha pencha la tête sur le côté, cherchant à me convaincre.

— Oh, allez ! Ce serait l'occasion pour toi d'apprendre à connaître Ethan un peu plus: Tu verras, il peut sembler un peu con parfois, mais il est vraiment cool.

Je lève un sourcil, sceptique. Ethan esquissa un sourire gêné.

— Ouais, je sais que j'ai parfois un humour douteux, mais je peux t'assurer que je suis quelqu'un de sympa. Je ne mords pas, promis.

Je réfléchis un instant, me demandant si je devais leur accorder une chance. Après tout, il était important d'élargir mes horizons et de ne pas juger les gens uniquement sur des préjugés.

— D'accord, je viendrai avec vous. Mais je vous préviens, je suis imbattable au bowling.

Sasha rit légèrement.

— Ça, on verra bien ! Prépare-toi à être surprise.

Un sourire espiègle s'affiche sur mon visage alors que je me préparais à relever ce défi amical. J'étais curieuse de voir si Ethan serait à la hauteur de mes compétences au bowling, et peut-être, juste peut-être, cela nous permettrait de mieux nous comprendre.

*

La journée s'est plutôt bien passée, rythmée par les cours et une petite escapade shopping avec Sasha. Une fois le cours de littérature terminé, nous avons décidé de profiter du temps libre pour flâner dans les boutiques. Le temps a filé et j'ai réalisé qu'il était déjà tard, alors je suis rentrée directement chez moi.

Je dois avouer que je ne suis pas très enthousiaste à l'idée de sortir avec Ethan ce soir. Il a quelque chose d'étrange, de loufoque, et je n'arrive pas à le cerner. Je n'ai même pas pris la peine de faire sa connaissance plus que ça, ce qui rend cette situation encore plus étrange. En pénétrant chez moi, je me suis retrouvée face à la scène de la famille parfaite en train de dîner. Les sourires forcés, les conversations superficielles, tout cela me donne l'impression d'être dans une pièce de théâtre où chacun joue son rôle avec perfection. C'est comme si je n'appartenais pas vraiment à ce tableau idyllique, comme si je ne pouvais pas me fondre totalement dans cette vision de la perfection.

— Wow ! Je vous suis extrêmement reconnaissante d'avoir commencé le dîner sans moi, sans déconner ! J'avoue que je n'étais pas spécialement emballée à l'idée de dîner avec vous trois. Dis-je avec un sourire ironique.

Mon père, un peu agacé par ma remarque, me répond d'un ton sérieux.

— Vicky, cesse donc de faire l'enfant et pose tes fesses sur cette chaise. Ton assiette est juste ici. En désignant l'assiette posée à côté de lui.

Je m'approche de la table en observant mon assiette. Surprise, je remarque que c'est un de mes plats préférés, des lasagnes.

— Étant donné que ce sont des lasagnes, je ne peux que les manger ! Tu as fait exprès d'avoir fait mon repas préféré, papa ?

Puis, je me rappelle soudainement que le personnel de maison se charge habituellement de la cuisine et je rajoute, m'asseyant finalement sur ma chaise.

— Oh, mais j'y pense, c'est le personnel de la maison qui fait aussi la bouffe, ça m'était complètement sorti de la tête.

C'est alors qu'Iris, ma belle mère, intervient pour rectifier mon erreur.

— Absolument pas, c'est ton père qui a préparé le repas, figure-toi. Son ton est légèrement taquin, mais je détecte aussi une pointe d'orgueil dans sa voix.

Je me retrouve surprise par cette révélation. Mon père, qui est plutôt connu pour son manque de talent en cuisine, aurait-il préparé ce délicieux plat spécialement pour moi ? Cette pensée me fait doucement rire.

— Wow, tu fais mon repas préféré et tu ne m'attends même pas pour manger avec toi ? dis-je en feignant d'être offusquée.

Mon père me répond sans détour.

— Tu as mis trop de temps pour rentrer, il est pratiquement dix-neuf heures.

Je lui lance un regard faussement boudeur et rétorque.

— Ok ! Ne t'inquiète pas, je ne suis pas vexée du tout.

Après cette petite mise en scène, je décide de goûter les lasagnes que mon père a soigneusement concoctées. Depuis mon enfance, les lasagnes ont toujours été mon plat préféré, ainsi que celui de ma mère. Je savoure chaque bouchée, appréciant le goût savoureux et la texture fondante de la viande et des pâtes. Cependant, le silence qui s'installe autour de la table devient de plus en plus pesant. Personne n'ose dire quoi que ce soit, et cela a le don de m'agacer fortement. Un soupire m'échappe avant que je ne me lève subitement de ma chaise, sous le regard irrité de mon père.

— Où vas-tu comme ça ? demande mon père d'un ton autoritaire.

Je le regarde avec un mélange de colère et de détermination et je réponds.

— Je n'en sais rien, du moment que c'est loin de vous !

Il me fixe d'un regard sévère et déclare.

— Vicky, je t'interdis de sortir de cette maison !

Un sourire ironique se dessine sur mes lèvres alors que je réplique.

— Tu sais que j'ai longuement songé à prendre mes affaires et retourner en Californie, là où mes souvenirs et ma vie m'attendent paisiblement ?!

Mon père semble perdre patience et frappe son poing sur la table en s'exclamant.

— Arrête de dire ça ! Nous sommes venus ici pour construire une nouvelle vie et laisser le passé derrière nous !

Une pointe de tristesse envahit mon cœur à sa réponse, et je rétorque d'une voix chargée d'émotions.

— Alors comme ça, tu as déjà oublié maman ?

Il détourne le regard, évitant le sujet qui fâche, et dit d'un ton plus calme.

— Évitons de parler du passé s'il te plaît.

Une frustration grandit en moi alors que je lui lance d'un ton accusateur.

— Ouais, tu préfères fuir la réalité.

Mon père semble désemparé et murmure.

— Je voudrais juste manger dans le calme et profiter de ce moment en famille.


— Laisse là donc aller faire la traînée, Richard. Balance Iris soudainement.

La tension était à son comble à table. Les paroles acerbes s'étaient échangées et l'atmosphère était électrique. Les remarques de ma belle-mère avaient réussi à me faire sortir de mes gonds, et je sentais une rage bouillonner en moi.

Je m'approche d'Iris, les yeux remplis de colère, et je lui demande d'un ton menaçant.

— Je te demande pardon ?

Isaac intervient rapidement pour tenter de calmer les esprits. Mais je ne peux m'empêcher de lancer une pique à ma belle-mère.

— Je pense sincèrement que tu devrais éviter de te mêler de ma vie privée et surveiller d'un peu plus près ton fils que tu aimes tant.

Iris se tourne vers Isaac, cherchant des explications, mais je décide de mettre fin à cette conversation. J'ai un rendez-vous avec mes amis et je refuse de rester plus longtemps dans cette ambiance toxique.

— Bien, je vous remercie pour cette conversation très enrichissante, mais il faut que je vous laisse. Non, je ne vais pas faire la traînée ! Je déclare d'un ton haut avant de quitter brusquement la maison.

En marchant à l'extérieur, je ressens un mélange d'indignation et de frustration. Je réalise que je suis incapable de m'habituer à cette vie dans cette grande maison avec ces personnes qui me sont étrangères. Je suis révoltée, sidérée et écœurée à l'idée de rester ici. L'idée de passer encore plus de temps avec eux est au-dessus de mes forces.

*

J'ai rapidement parcouru le message de Sasha qui m'informait qu'ils étaient déjà à l'intérieur du bowling, en train de réserver une piste. Je me suis dépêché de marcher d'un pas plus rapide, sachant que je ne devais pas m'attarder. Vingt heures pile, c'était l'heure convenue pour notre rencontre, et je ne voulais pas les faire attendre.
En arrivant, je me faufile à l'intérieur tout en cherchant où mes amis se trouvaient. Les seules personnes que j'aperçois directement à mon arrivée, ce sont des gens qui sont installées confortablement sur des poufs de couleur mauve à discuter de leur journée tout en sirotant une boisson.

— Vicky !

— Bordel Ethan, tu m'as flanqué une de ces trouille ! Dis-je en sursautant.

— Du calme, c'était pas mon attention. Dit-il en rigolant.

— Ou est Sasha ? Demandé-je agacée.

— Elle est partie nous prendre des boissons.

— Bon, je vais chercher des chaussures, je reviens.

— Tu veux que je t'accompagne ? Demande-t-il en se mettant devant moi.

—J'ai pas besoin de toi, merci. Je termine par dire en le bousculant.

J'avais pris une taille trente-sept pour ensuite enfiler ces chaussures qui n'étaient absolument pas assorties à ma tenue. Je me dirige par la suite vers la piste numéro sept que nous avait été attribué. Ethan se lève déterminé en empoignant une boule de couleur bleue pour ensuite venir se placer devant la piste tout en plaçant ses doigts dans les trois trous que possède cette dernière. Dos droit, les genoux légèrement pliés. Monsieur était décidément concentré ! Son bras, qui tenait la boule, se balance en arrière puis à l'avant pour la lâcher le plus loin possible pour ainsi, faire tomber toutes les quilles.

— Ouais, Strike ! S'exclame Ethan.

— Wow, impressionnant, mais c'est à mon tour maintenant. Dis-je en me levant fièrement.

— Je pense pas que tu puisses faire mieux que moi.
M'annonce-t-il avec un sourire malicieux.

— C'est ce qu'on verra. Je finis par dire sèchement.

Je prends une boule qui se trouve devant moi. Tout en m'analysant, Ethan ne rate pas une seule miette de ce que je fais. J'étais là, boule de bowling à la main tout en fixant les quilles en espérant faire un strike pour faire redescendre Ethan qui avait pris la grosse tête après son premier succès. Je prends un peu d'élan avant de lancer la boule qui glisse jusqu'aux quilles pour enfin, renverser la totalité des quilles.

— Et voilà ! J'annonce à Ethan en le provocant.

— C'était un coup de chance. Me répond ce dernier, agacé.

— Alors, vous avez commencé à jouer sans moi ? Demande Sasha, en venant d'arriver. Et je vois que vous avez déjà fait vous deux un putain de strike ? Rajoute-t-elle en regardant l'écran sur lequel était affichés les résultats.

— Tu étais passé ou comme ça ? Je questionne Sasha, intriguée par son absence.

— Les boissons mettent du temps à arriver étant donné qu'ils sont débordés. Dit-en soupirant.

— Ils exagèrent ! Je vais aller les boosters un petit peu, moi ! Dis-je en me levant.

— T'inquiète pas, elles vont bien finir par arriver ces boissons. Rajoute Ethan.

— Désolée, mais j'ai soif, moi ! Dis-je en me levant brusquement.

En m'éloignant du groupe pour récupérer nos boissons, je remarque une silhouette mystérieuse au loin. Elle se tient là, dissimulée sous un sweat à capuche noir, fixant intensément dans ma direction. Intriguée et curieuse, je décide de m'approcher pour en savoir plus sur cette personne énigmatique. Je marche d'un pas déterminé, essayant de garder un œil sur la silhouette qui semble se mouvoir avec une certaine agilité. Cependant, à mesure que je m'approche, quelque chose d'étrange se produit : la silhouette commence à s'évaporer, comme si elle se dissolvait dans l'air. Je m'arrête, surpris par cette disparition soudaine. Je frotte mes yeux, pensant peut-être que c'était une illusion d'optique, mais la silhouette ne réapparaît pas. Je me demande si j'ai imaginé cette présence ou si quelqu'un joue un tour à mes sens. Curieuse et intriguée, je regarde autour de moi pour voir si quelqu'un d'autre a remarqué cette mystérieuse silhouette. Cependant, les autres semblent vaquer à leurs occupations, absorbés par leurs conversations et leurs activités. Je me sens légèrement décontenancé, me demandant si j'ai rêvé ou si quelque chose d'étrange se passe réellement. Néanmoins, mon instinct me pousse à enquêter davantage. Je décide de faire quelques pas supplémentaires dans la direction où la silhouette avait disparu, scrutant attentivement les environs à la recherche de toute trace de cette personne. Cependant, je ne trouve aucune réponse tangible. Je suis partagée entre l'envie de rejoindre mes amis et de laisser cette énigme de côté, mais une part de moi est intriguée par cette situation étrange. Je me demande qui était cette silhouette et pourquoi elle semblait me surveiller. Était-ce simplement une farce ou y avait-il une signification plus profonde derrière tout cela ? 

Je décide de revenir vers Ethan et Sasha, faisant un effort pour ne pas laisser cette étrange rencontre me perturber. Après tout, nous sommes là pour passer un bon moment ensemble, et je ne veux pas laisser une silhouette mystérieuse gâcher notre soirée. Je me dirige vers eux avec un sourire et les rejoins dans leur conversation animée. Ethan et Sasha semblent s'amuser, riant et échangeant des plaisanteries. Je me laisse emporter par l'atmosphère joyeuse et oublie momentanément la silhouette énigmatique qui m'a troublé plus tôt. Nous reprenons notre jeu de bowling, lançant les boules avec enthousiasme et cherchant à améliorer nos scores. Les rires fusent chaque fois que l'un d'entre nous réussit un strike. La compétition amicale est à son comble, mais nous savons tous que le plus important est de passer un bon moment ensemble.

Pendant les pauses entre les lancers, nous discutons de nos vies, de nos projets et de nos rêves. Ethan partage une anecdote hilarante de sa dernière escapade en vacances, tandis que Sasha parle de son dernier projet artistique.
Malgré ma volonté de ne pas y penser, l'image de la silhouette mystérieuse continue de me hanter. Je me demande qui était cette personne et pourquoi elle semblait m'observer. Mais je chasse ces pensées de mon esprit, me rappelant que nous sommes ici pour nous amuser et profiter de notre soirée. Alors que la soirée avance, nous sommes rejoints par d'autres amis, ajoutant encore plus d'excitation et de convivialité à l'atmosphère. Nous formons des équipes, encourageant les uns les autres et créant une ambiance de camaraderie. Le temps file rapidement, et bientôt, il est temps de quitter le bowling. Nous nous regroupons pour prendre une dernière photo souvenir, souriant tous ensemble, les boules de bowling à la main. Les rires et les souvenirs partagés resteront gravés dans nos mémoires.

En quittant le bowling, je laisse derrière moi la silhouette mystérieuse, reconnaissant que parfois, certaines choses restent sans explication. Je suis reconnaissant d'avoir passé une soirée agréable avec mes amis, me rappelant que leur présence est ce qui compte vraiment. Alors que nous rentrons chez nous, je suis rempli d'un sentiment de bonheur et de gratitude. Les mystères de la soirée s'estompent peu à peu, et je me concentre sur les moments précieux que j'ai partagés avec mes amis. Peu importe les rencontres étranges ou les questions sans réponse, ce sont ces liens d'amitié qui rendent chaque instant spécial.


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