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Chapitre Troisième.

Note d'auteur.

Bonjouuur, il y a quelqu'un ?

Chapitre 3.

« But I know, all I know's that the end's beginning

Who I am from the start, take me home to my heart »

Iwaizumi semblait hors d'haleine, les joues rouges, le corps tordu en deux, et la respiration sifflante. Ses cheveux étaient plaqués en arrière, et Tooru eut l'impression qu'il était à deux doigts de cracher ses poumons. Ses vêtements étaient bien trop légers pour le temps qu'il devait faire dehors, pourtant cela semblait être le dernier de ses soucis.

Ses yeux. Ses yeux étaient si brillants.

Tout à coup, le sifflement reflua légèrement et ses pensées s'éclaircirent quelque peu.

– Qu'est-ce que... Qu'est-ce qui s'est passé ?

Sa mère ne releva même pas la tête, si bien que son père fut obligé de s'avancer vers lui.

– Tu es venu jusqu'ici en courant ? demanda t-il en fronçant les sourcils.

Le brun secoua la tête.

– Un ami m'a déposé à l'entrée du parking, et j'ai mal régulé mon rythme, c'est tout. Je voulais – je voulais venir vite parce que...

Son regard était complètement paniqué. Il déglutit.

– Ma mère m'a dit que vous étiez partis à l'hôpital en catastrophe, et elle avait l'air complètement paniqué au téléphone, j'ai rien compris, et – et comme Oikawa devait venir chez moi et qu'il n'est jamais arrivé, j'ai eu peur que... Enfin j'ai cru...

Il se redressa enfin.

– S'il-vous-plaît, que s'est-il passé ?

Son père s'assit sur la chaise la plus proche, ses cheveux pourtant habituellement parfaitement coiffés tombant en mèches dispersées sur son visage.

– Ils ont eu un... un accident de voiture. Il y avait de la neige sur la route, et apparament un camion est arrivé en face et il était bien trop proche de l'autre voie. Chiaki est...

Sa voix se brisa.

– Elle n'a même pas eu le temps de... ils nous ont dit qu'elle était passée à travers – à travers le pare-brise...elle est morte sur le coup.

Il semblait réellement au bout du rouleau, la voie atone et les traits tirés.

– Et Tooru est encore en salle d'opération, apparemment il est resté bloqué dans la voiture pendant plusieurs heures avant que les secours arrivent, et son sang... et ça va faire plus d'une heure qu'on a pas vu de médecin...

Le châtain vit le visage d'Iwa-chan se décomposer littéralement, trait par trait, lentement, puis ses yeux commencèrent à s'humidifier. Sa mère, elle, n'avait même pas cillé.

Le brun secoua la tête et s'assit à son tour, portant ses mains à son visage.

– Un accident en revenant... du match ? demanda t-il.

Son père hocha la tête. Oikawa remarqua qu'il était réellement sous le choc.

– Elle était là pour moi, murmura le châtain. C'était moi qu'elle venait chercher, c'était pour moi qu'elle avait pris la voiture.

Personne ne dit rien de plus, et un long silence s'installa entre eux. Tooru, lui, avait le cœur serré, au bord des lèvres. La vision de son petit-ami aussi désemparé avait eu l'effet d'un électrochoc, et il dut se retenir pour ne pas se jeter sur lui pour le serrer contre son torse. Doucement, il s'approcha, les bras ballants.

– Iwa-chan..., commença t-il.

Sans même savoir pourquoi, il se sentait essoufflé. De l'air.

– S'il-te-plaît, Iwa-chan... toi au moins, regarde moi. Je suis là, je vais bien, s'il-te-plaît...

Sa voix lui paraissait misérable.

– Ne me laisse pas seul ici, gémit-il. Personne ne me voit, et j'ai l'impression qu'il fait de plus en plus froid. Je me suis vu Iwa-chan, c'était moi, sur cette table, et toutes ces machines...

Il leva la main pour essayer de prendre la sienne, mais un frisson désagréable le parcourut aussitôt si bien qu'il se sentit obligé de suspendre son geste.

– Tu as toujours été là, s'il-te-plaît Hajime...

Soudain, il se passa quelque chose d'étrange. Le brun releva brusquement la tête, comme dans un sursaut, et durant l'espace d'un instant, Oikawa eut l'impression que leurs regards se croisèrent. Il vit les iris chaudes du brun s'écarquiller doucement, et pendant quelques secondes, il vit son reflet dans ces dernières – son teint, si pâle et maladif, et ses lèvres bleutées –. Il ouvrit de nouveau la bouche, prêt à crier de nouveau son prénom, sentant d'ores et déjà un espoir douloureux prendre forme au creux de sa poitrine, mais au même moment il se leva de sa chaise et passa à travers lui.

Le choc glacé qui suivit lui coupa le souffle et il s'écroula au sol, les membres tremblants. Ses oreilles se remirent à siffler, un vertige l'obligea à se stabiliser en posa ses mains à plats sur le sol, et il sentit à nouveau sa gorge se serrer douloureusement.

Hajime.

Inspirant un grand coup, il se retourna lentement, les larmes au bord des yeux, et constata que son père et Iwaizumi discutaient tous deux avec l'homme qu'il avait tout à l'heure aperçu dans le bloc opératoire. Tooru sentit son cœur se soulever et porta sa main à sa bouche.

Il lui fallait de l'air.

– Alors ? entendit-il. Il va bien n'est-ce pas ?

La voix de son petit-ami lui paraissait hystérique.

– Hajime-kun, calme toi. Dites nous ce qui se passe, s'il-vous-plaît : ça fait des heures qu'on attend et personne ne nous dit rien.

– Je suis désolé, nous sommes toujours débordés pendant les fêtes d'hiver. C'est moi qui me suis occupé de votre fils, et pour l'instant nous avons réussi à le stabiliser.

Iwaizumi éclata en sanglot et Oikawa se recroquevilla encore un peu sur lui même.

– Donc il va bien ? On peut le voir ? Il est réveillé ?

Non, je ne le suis pas. Il put deviner que le médecin secoua la tête.

– Pour l'instant il est toujours au bloc, et...

– Et quoi ?

– Il semble être tombé dans un semi-coma, et nous ignorons en grande partie sa cause. Je pense que pour l'instant, le traumatisme le l'accident est trop grand pour son corps, et qu'il ne se réveillera que lorsque ce dernier sera prêt.

– Pourquoi est-il toujours au bloc ? Vous venez de dire qu'il allait bien !

– J'ai dit que nous avions réussi à le stabiliser. Mais pour l'instant, il souffre encore de plusieurs blessures plus ou moins graves : il s'est retrouvé écrasé sous le tableau de bord, et beaucoup de ses os ont été broyés au passage.

Broyés.

– En plus, nous avons beaucoup de mal à sauver sa jambe.

– Sa jambe ?

Oikawa tressaillit. Sa jambe ?

Le médecin hocha la tête.

– En arrivant ici, sa jambe était vraiment dans un état préoccupant. Son cœur n'arrêtait pas de faire des arrêts, si bien qu'on a failli l'abandonner pour se concentrer sur lui.

Il retint sa respiration.

– Maintenant, comme son état semble meilleur, nous essayons de lui permettre de remarcher un jour.

Son cœur battait à ses tempes et cette fois il ne put retenir ses lames. Car il savait bien que ce cela signifiait. Il le savait si bien.

– Sa jambe, vous voulez dire que... Oikawa est un joueur de volley professionnel. Vous pensez qu'il pourra tout de même –

– Si nous réussissons à le sauver, il passera sans doute sa vie à boiter. Je suis désolé, je sais que ça doit être dur à entendre, mais il ne pourra jamais rejouer à un tel niveau.

Oikawa n'entendit plus rien après ça. Rien que les bruits des battements affolés de son cœur, le sifflement strident qui à présent ne semblait plus vouloir le quitter, et la voix du médecin qui résonnait en lui encore et encore :

Il ne pourra jamais rejouer.

Jamais rejouer.

Jamais.

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