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Chapitre Cinquième

Note d'auteur.

Bonjour à tous ! Et voilà. La fin. Le dernier chapitre. (Je précise, parce que vraiment, je vous en supplie, ne mettez pas 'j'attends les réponses dans le prochain chapitre' dans vos petits messages adorables, parce que ça me fait mal).

J'espère qu'il vous plaira, même si je sais que je ne vais pas au fond des choses. Que nombres de questions resteront sans réponse. Et n'oubliez pas: ne pas taper. Parce que je suis gentille.

Merci à ceux qui ont laissé des reviews, vous êtes les meilleurs !

Chapitre 5.

« As reason clouds my eyes with splendor fading

Illusions of the sunlight »

Oikawa le regarda sortir dans le froid de l'extérieur, les bras ballants et le cœur en miette. Derrière lui, son père soupira profondément puis alla lentement s'asseoir à coté de sa femme. Chaque pas semblait lui coûter un effort surhumain.

Lorsqu'il fut à ses cotés, elle murmurait toujours son mantra – ma fille... ma petite fille – si bien qu'il passa délicatement sa main dans sa sienne et la serra fort.

– Ils ont réussi à le stabiliser, chuchota t-il pour lui même. Tu vas voir, ça va aller.

Mais le châtain ne l'entendit même pas et commença à avancer vers l'endroit où Iwaizumi avait disparu. Il passa à travers la foule, faisant de son mieux afin de ne toucher personne, puis sortit également à son tour.

L'air sûrement glacé de l'extérieur ne lui fit pas grand chose tant son corps entier tremblait déjà comme un feuille. Il était gelé de l'intérieur.

Balayant l'endroit du regard, il se demanda quand la nuit était-elle tombée. Il n'arrivait pas à se souvenir précisément de l'accident – cette pensée lui donna l'impression que son cœur se faisait transpercer par un millier d'aiguille – mais peut-être était-ce le soir ? Oui, d'après ce qu'il se rappelait, il sortait d'un match, et elle était venue le chercher en voiture pour les fêtes –

Le châtain ferma les yeux et toussa, d'abord doucement, puis de plus en plus fort, jusqu'à s'en arracher la poitrine. Il avait les larmes aux yeux.

Prenant une grande inspiration, Tooru se redressa et fit un pas en avant. Hajime s'était arrêté sur l'un des bancs en pierre, et regardait ses chaussures, les doigts croisés devant lui. En s'approchant de lui, il put remarquer que ce dernier murmurait seul.

– Stable, il ne peut pas me laisser. Tu m'entends, enfoiré ? Tu ne peux pas me laisser.

Sa joue était rouge, et ses yeux pleins de larmes.

– Je t'aime. Oikawa putain, je – je t'aime. Et je serais là, d'accord. Avec ta jambe et tout le reste. Jusqu'à la fin. J'ai juste besoin de toi, je t'en supplie...

Le châtain se laissa tomber devant lui, à genoux. Sa gorge lui était douloureuse et il se sentait à nouveau partir.

Sans pouvoir s'en empêcher, il tendit la main vers la joue du brun, et il se passa quelque chose d'étrange. Pendant une seconde, il sentit sa chaleur et l'humidité de ses larmes, sa présence en elle même, tout son être, puis le vide réapparut, bien plus fort, et son souffle se bloqua.

Iwaizumi, lui, sursauta brusquement et releva la tête. Son regard sembla rencontrer le sien, sa bouche s'ouvrit légèrement, et pendant un instant, Oikawa eut l'impression qu'il était vraiment capable de le voir.

– Hajime, je – !

Mais tout s'arrêta violemment, et le châtain se plia en deux. Un grimace de douleur apparut sur son visage et il entendit la voix du brun :

– Tooru. Réveille toi. Le plus vite possible, d'accord ? S'il-te-plaît. Et n'oublie pas : ce n'était pas ta faute.

Puis il se laissa engloutir.

XXX

Hey, petit-frère, tu sais ce que je pense ?

Tu devrais me donner tes chocolats parce que tu en as eu trop ?

Bien essayé, chou. Mais non. Je me disais que j'avais vraiment de la chance d'avoir un frère comme toi.

Pourquoi ? Papa dit toujours que mes notes sont pas terribles.

Papa dit n'importe quoi. Et moi je te dis que tu es quelqu'un d'incroyable et de très courageux. Et de très doué, aussi.

Tu trouves ?

Traiterais-tu ta grande sœur adorée de menteuse ?

Bien sûr que non. Ma grande sœur adorée est une peste, mais pas une menteuse.

Une peste ? Attends tu vas voir ça, petit montre !

XXX

Lorsqu'il reprit conscience, il se trouvait debout au pied de son propre lit d'hôpital.

Immobile, il ne put qu'observer son corps faible et pale, perdu au milieu des machines et des draps blancs. La porte s'ouvrit, et une infirmière entra pour changer les poches qui étaient attachées à sa perfusion. Elle ressortit immédiatement, sans un regard pour son pitoyable corps humain.

La voix du docteur se rappela à son esprit et il pinça les lèvres.

Pour l'instant nous avons réussi à le stabiliser.

Son regard glissa jusqu'à sa jambe, et il fut soulagé de voir qu'elles étaient encore toutes les deux là. Si soulagé qu'il aurait pu en pleurer. Il s'approcha d'un pas, sans vraiment savoir pourquoi, puis regarda autour de lui.

Un calme étrangement saisissant le glaçait entièrement, et il se sentait désormais capable de réfléchir.

Il avait perdu sa sœur. Sa grande sœur. La première personne à l'avoir soutenu dans ses choix, à lui avoir dit que ce n'était pas grave qu'il aime les garçons, qu'elle comprenait parce que putain, Hajime était sacrément mignon. Elle lui avait dit que jamais elle ne pourrait juger ou haïr son petit-frère. Son casse pieds de petit-frère.

Une larme roula sur sa joue, et il ne fit aucun geste pour l'essuyer.

Que se passerait-il s'il décidait de revenir ? S'il se disait que la meilleure chose à faire, c'était réintégrer ce corps aussi vide qu'une poupée de chiffon. Il boiterait toute sa vie. La seule chose dans laquelle il excellait, il ne serait plus capable de la faire.

Il ne pourrait plus jamais jouer au volley.

Il aurait des difficulté à prendre le bus. Le métro.

Des mois de rééducation pour au final ne même plus être capable de courir.

Sa sœur ne serait plus là.

À présent, son père savait qu'il aimait les hommes. Et une fois la joie d'avoir retrouvé son fils en un seul morceau, il ferait très certainement de sa vie un enfer. Les remarques. Les regards de dégout.

Je n'ai pas élevé un pédé.

Sa sœur ne serait plus là.

Sans s'en rendre compte, il recula d'un pas. Ses yeux étaient désormais fixés sur son enveloppe, qui respirait faiblement grâce à toutes ces machines. Était-il assez fort pour supporter tout cela ? Il en doutait.

Tu m'entends, enfoiré ? Tu ne peux pas me laisser.

Et Hajime ? Que ferait-il en apprenant qu'il ne se réveillerait plus jamais ? Il pouvait facilement imaginer son beau visage ravagé par le chagrin, sa colère face à cette injustice. Le brun n'avait jamais été quelqu'un de très loquace, et Tooru savait qu'il finirait par se renfermer sur lui même.

Car s'il y avait bien quelque chose dont le châtain ne doutait pas, c'était bien de l'amour que lui portait son meilleur ami. Depuis toutes ces années, ils avaient été comme une seule et même personne. Complémentaires. De vraies âmes sœurs.

Et maintenant ? S'apprêtait-il vraiment à l'abandonner ? Était-il assez fort pour vivre simplement pour une seule personne ?

Et si jamais, un jour, le brun finissait par en avoir assez de supporter les sautes d'humeur d'un handicapé incapable de pratiquer sa passion ?

Oikawa ferma les yeux.

Il avait pris sa décision.

XXX

La pièce était bien plus bruyante que ce à quoi on se serait attendu.

Toutes les machines formaient une sorte de capharnaüm insupportable, et alors même que personne ne se trouvait à l'intérieur, la petit salle peinte en blanc semblait habitée par une présence. La mort était partout, dans les couloirs, dans les murs.

Au milieu de tout cela, perdu dans les grands draps blancs parfaitement plié autour de lui, un petit corps à l'aspect fragile reposait là. Ses paupières désespérément clauses, tressautaient pourtant quelques fois.

Dehors, on pouvait apercevoir par la fenêtre de la chambre les grands arbres sans feuilles recouverts d'une petite couche de neige fine.

La poitrine du garçon se levait et s'abaissait régulièrement.

Bip.

Bip.

Bip.

Puis soudain, un souffle un peu plus puissant que les autres passa ses lèvres craquelées.

Et Oikawa Tooru ouvrit les yeux.

XXX

Des bisous.

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