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Parallèle II ~ Elle ne savait pas

Entre les murs de la petite institution, une naïveté troublante se trouvait. De gentilles dissimulations cachant la réalité de dehors, à la manière d'un voile pour flouter le malheur de ce monde.

Dès qu'on en passait la lourde porte de bois on voyait les ravages de la maladie. Celle-ci était un véritable fléau. Ses nombreux surnoms tournaient toujours autour de cette idée morbide : la torture. Des appellations multiples et effrayantes construisaient son personnage, mais le nom qu'on lui donnait principalement était "fléau noir".

Cette maladie respirait cette nuance trouble. La propageant jusqu'au fin fond de l'âme de sa victime. Elle donnait un désespoir réduisant l'espoir d'une guérison à un rêve inatteignable.

Les quartiers populaires ravagés, les morts s'empilaient dans les rues. À chaque recoin on voyait des gens agoniser sur les pavés, attendant l'arrivée de celle qui les effrayait tant avant, mais qui semblait à présent la seule délivrance possible : la mort.

De vieilles superstitions revenaient à la manière d'un balais fantôme dans le pays, une danse macabre répétitive. Saignées et odeurs de fleurs étaient devenues les nouveaux remèdes miracles. La peur poussait à croire tout ce qui permettrait de l'éliminer.

La capitale devenait la scène immense d'une tragédie, dont les personnages disparaissaient sans un bruit, dans un souffle agonisant et remplit d'une souffrance indéfinissable.

La peur devenait quotidienne. Mais cela ne voulait pas dire qu'on arrivait à l'oublier. Elle restait dans les esprits, les marquant de plus en plus profondément. Pour au final ne jamais arriver à s'en débarrasser. À ce moment, l'homme et son émotion ne faisaient plus qu'un.

Les plus riches se confinaient dans leur habitacle immaculé, alors que la population et sa misère ne pouvait pas se le permettre. Ils se devaient de travailler chaque jour qui passait sous peine de sombrer encore un peu plus dans la peur. L'économie déjà fragilisé ne les aidaient pas, au contraire elle les précipitaient encore plus dans ce gouffre mortel.

Dans cette parenthèse qu'était la petite école on savait, mais on ne subissait pas l'horreur des rues. Aucun des enfants innocents ne pouvaient réaliser entièrement l'étendue de la macabre période.

Mauvaise ou bonne chose ?

On ne le savait pas.

Deux lettres en main, Hastri avançait dans les couloirs à la recherche de sa camarade aux cheveux bruns. Sa démarche enfantine se démarquait parfaitement de son regard dure.

D'une main lasse la petite fille observait avec attention les cartes qu'elle tenait en main tout en marchant. Le cachet de cire noir de la carte de sa camarade attira son attention. Différent de celui que son amie avait l'habitude de recevoir.

Piquée de curiosité, Hastri se risqua à rompre le cachet, en tentant d'oublier sa conscience.

Ses doigts fins ouvrirent le papier jaunit.

Les yeux assombrit par cette curiosité parcourent les mots qui la composaient. Au fur et à mesure de sa lecture son regard se voila. Le choc de ses simples phrase lui avait comme donné une gifle furieuse de réalité.

Comment lui annoncer ?

Elle ne le savait pas.

Prise dans ses réflexions, la petite fille s'arrêta et s'appuya contre un mur. Les mots du religieux restaient gravés dans sa conscience et sa mémoire.

Elle restait là. Dans ce couloir humide appuyée contre ce mur de pierres. Après tout elle n'était qu'une enfant bien trop naïve pour comprendre la réalité morbide que se développait partout., Une enfant étant plongé dans ses rêves. Une enfant vouée à les voir se détruire devant ses yeux humides.

Des éclats de voix lui parvinrent de la porte d'à côté. D'habitude elle serait passée devant sans s'attarder sur les discussions à l'intérieur, mais là Hasri était bien trop sonnée par la nouvelle pour tarir cette curiosité maladive qui l'assaillait en permanence.

Alors, elle plaqua son oreille sur le mur, comme on lui avait appris durant son entraînement. Son audition affutée n'eu pas grand mal à entendre le bruissement incessant de la plume de Maître Montik et le claquement répétitif des bottines de Dame Kurag.

Ces sons un à un qui remplissaient son entrainement dans une bonne partie de ses disciplines multiples et complexes.

Instantanément, elle comprit qu'une réunion ce déroulait en ce moment même dans la salle.

Peut-être qu'en cet instant elle serait partie, heureuse d'avoir découvert cela. Mais à l'entente du prénom de son amie elle ne put s'empêcher de rester encore. À écouter attentivement le reste de la discussion qui se faisait en chuchotis et éclats de colère fugaces de l'autre côté. Un mélange bien étrange pour de la simple bureaucratie.

Sa curiosité maladive avait été poussé, impossible de l'arrêter pour elle. En cet instant Hasri n'était plus vraiment maître d'elle-même, ses envies par contre l'étaient réellement. Ce n'était pas un ensorcellement. Mais bien plus dangereux que de la magie, cela venait d'elle.

En cet instant, cette citation qu'elle avait appris durant la période de son enfance avant son arrivée à l'enseignement prenait tout son sens :

Notre pire ennemi, restera toujours nous-même.

Son esprit de talentueux se retrouvait complètement tiraillé. Toujours on lui avait appris à ne pas se montrer trop curieux, mauvais disait-on. Mais le besoin de savoir ce qui allait se dire sur son amie proche était bien plus important.

Sa loyauté sans faille à l'ordre des talentueux semblait ne pas avoir de limite. Mais cette ligne ne pouvait pas dépasser sa camarade de toujours et ce qu'elle représentait.

Son âme ne pouvait pas être entièrement dirigé à l'autorité, Hastri n'y arrivait pas malgré son désir irrépressible pour cela.

Bon ou mauvais ?

On ne savait pas.

Ce qu'elle entendait lui donnait envie de soulever une nation.

Ce qu'elle entendait lui donnait envie de crier à l'injustice.

Mais au fond, elle avait toutes ces envies pour une seule et unique raison : la peur de perdre celle qui était si chère à ses yeux.

Une belle contradiction.

Mais, malgré toutes ses capacités elle ne put entendre la présence d'une autre personne. Elle ne l'avait jamais vu. Donc impossible pour la talentueuse de retenir toutes ces mimiques visuelles et sonores propre à chaque personne. Même si avec cette inconnue, il aurait été difficile de retenir quoique ce soit.

La cheffe des Services généraux se tenait dans une posture douce, comme allégée sur cette chaise inconfortable. Malgré les rayons lumineux du plafond de verre, son attitude restait toujours dans cette même douceur. Silencieuse elle ne faisait qu'observer.

Ses traits de porcelaine dégageait quelque chose de céleste. Mais il ne fallait jamais se perdre dans son doux sourire. Il s'y dissimulait une personnalité calculatrice et avide de domination. Une façade impossible à déceler sans en connaître les foudres.

Avec attention, elle regardait les deux voyants qui parlait sous une discussion animée. Ceux-ci étaient les plus hauts placés dans l'école.

Comme à son habitude, Ganara, prenait la parole à la fin, aimant clore les réunions.

Dame Kurag calma son collègue Maître Montik d'un mouvement de main. Lui indiquant qu'il parlait trop fort dans la pièce aux multiples échos.

"Je reste persuadé de l'implication de l'enfant dans l'incident de la semaine précédente, commença la voyante. Elle agissait sûrement avec nos ennemis.

- On peut donc parler d'espionnage ? La fille étant la poupée de ces personnes si on suit votre théorie Dame Kurag.

- Exactement."

Hastri s'apprêta à partir, lorsqu'une dernière phrase attira son attention.

"Vous êtes d'accord Générale ?"

Il y avait une autre personne dans la pièce, maintenant la petite talentueuse en avait la certitude. Et ce n'était pas n'importe qui : la Générale Ganara.

Mais pourquoi faire appel aux Services généraux pour un si petit incident ?

Pourquoi une personne aussi importante que la Générale viendrait sans avoir un accueil dut à sa très haute position ?

Toutes ces questions trouvèrent leur importance lorsqu'une voix doucereuse et au ton marqué de noblesse vint répondre à l'interrogation du voyant.

Fugace.

Implacable.

"Rien ne doit-être laissé au hasard surtout dans ces temps d'espionnage contre l'Aslanie. Il est évident que la petite doit-être interrogée par un de mes agents."

Le sous-entendu était évident, même pour la petite fille particulièrement détachée de la réalité qu'était Hastri. Une réalité bien trop dure pour qu'on ait envie de s'y plonger.

La torture.

Elle tremblait de tout son être. Ce qui allait arriver à son amie était bien trop horrible à admettre pour elle.

Comment pouvait-on en vouloir à cette fille aussi gentille que douce ?

Elle ne le savait pas.

Des raclements de chaises firent place aux paroles. Le bruit de la plume cessa ainsi que celui des bottines à talon.

Ils partaient.

La peur pesant dans son corps, elle partit doucement en direction d'une bifurcation. Ne voulant pas se faire voir en train d'écouter ce qui se devait de rester sous une couche épaisse de secrets.

Une petite fille qui avoisinait les les douze printemps marchait sous une de ses arches peuplant la cour centrale de l'établissement. Une main sur son cœur, elle tentait d'en calmer son rythme élevé.

Elle titubait en soufflant bruyamment. Sa démarche se faisait irrégulière et remplit de cette torture résidant dans ses plaies.

La douleur dans son regard obscurcirait son regard d'une manière effrayante.

Son visage tuméfié presque à totalité n'arrivait même plus à peindre quoi que ce soit sur ses traits. Ses expressions se retrouvant noyées sous le poids de la douleur. Un goût de sang trainait dans sa bouche. Ses lèvres recouvertes de cette substance rouge se tordaient sous le coup de la souffrance.

Le gris du sol se tachait de gouttes cramoisies. Résultat morbide de la douleur de son corps s'écoulant de son nez.

Les jambes tremblantes elle s'appuya contre une colonne blanche en grimaçant. Les torsades de ses cheveux bruns se plaquaient contre la pierre, défaisant celle-ci dans un tourbillon de boucles. Un air encore plus pitoyable émanait d'elle. Son apparence se résumait à se laisser aller dans la souffrance béante.

Elle tentait de résister à l'étau de cette douleur. Mais cette enfant était bien trop innocente pour la réalité de ce monde cruel.

De ses yeux sortirent des larmes, s'alliant au liquide s'écoulant de ses narines ensanglantées. Les sanglots n'arrivaient pas à s'échapper de sa gorge nouée. À la place son corps se retrouvait pris dans de grands soubresauts, bloquant sa respiration par la même occasion.

La gifle du précepteur résonnait encore dans ses oreilles. La main remplit de sa colère s'était abattu sur la joue de l'enfant.

En tant que future talentueuse elle se devait de ne pas se laisser emporter dans les larmes. Une preuve de faiblesse disait-on. En cet instant elle devenait une honte à l'ordre qui l'avait élevé depuis son enfance. Si la fillette n'arrivait pas à respecter la devise la faisant vivre, comment le ferait-elle plus tard ?

Profondément déçue d'elle-même elle agrippa machinalement le tissu de sa tunique, dans un geste qui se voulait rassurant. Mais il traduisait plutôt son mal-être.

Tous les autres talentueux en apprentissage étaient bien meilleurs qu'elle. Même dans sa langue maternelle, l'aslanien, elle n'arrivait pas à se détacher de son langage de la campagne misérable.

Seule.

Pitoyable.

Sans cesse on lui faisait comprendre qu'elle ne correspondait pas aux exigences.

Des larmes silencieuses coulaient le longs de ses joues rebondies. Ses bras gravés aux cicatrices l'englobaient, comme pour se rassurer elle-même. Son regard ternit regardait ses pieds.

De l'autre côté de la cour, des pas se firent entendre. Elle n'y prêta pas attention, jusqu'à ce que ce qu'elle vit Hastri.

Son panra lui tombait comme toujours à la perfection, sa teinte violacée s'accordant à ses cheveux blonds. Une aura solaire se dégageait d'elle et de son esprit. De la douceur et de la grâce émanait du moindre mouvement qu'elle faisait.

Cette fois-ci elle était anxieuse et paniquée. Des sentiments qui l'animaient rarement. Son regard se porta jusqu'à la poupée de chiffons qu'était son amie.

"Je me demandais où est-ce que tu étais. C'est le jour des lettres !"

Seulement toutes les deux saisons ils étaient autorisé à avoir une lettre de la famille. Une dure séparation voulue par l'ordre qui déchirait la plupart des enfants. Ce jour où le coursier apportait les doux papiers étaient un moment de joie sans nom pour eux. Ils avaient un peu de lumière dans cet environnement noirci par la rigueur et la haine.

La famille de la fillette était des paysans perdus dans la campagne. Ils ne savant rien des runes composant l'alphabet aslanien. Ils demandaient à chaque fois, contre une bourse de pièces, au religieux du village d'écrire leurs mots.

De sa voix enfantine enrouée après un passage brusque des larmes elle lui répondit :

"Il y a autre chose Hastri pour que tu sois autant paniqué ?

Hastri ne savait pas dissimuler des informations. Un de ses principales défauts dans son apprentissage quasi-parfait.

Sous son regard insistant la jeune talentueuse hésitait. Elle ne savait pas si dire la vérité soulagerait sa conscience.

"Ne me cache rien s'il te plaît Hastri."

En s'appuyant sur la colonne pour se relever, elle s'efforça d'oublier la douleur régnant dans son être.

Sa voix dégoulinante de désespoir toucha sa camarade en plein cœur.

Hastri tenta de ne pas faire de regards insistant sur le visage déformé de sa camarade, mais, celle-ci l'avait compris mais ne lui faisait pas remarquer. Beaucoup trop gentille pour causer le moindre tord.

L'une en face de l'autre, la talentueuse à l'attitude irréprochable semblait être un soleil avec son attitude de lumière alors que l'autre semblait comme une lune boiteuse, perdue dans un milieu qui ne lui correspondrait jamais. Deux opposés s'entendant à merveille. Jamais un orage n'avait rompu cette harmonie fragile.

"Ils ne croient pas en ton innocence."

Les mots fusèrent. La petite fille n'en saisissait pas l'importance. Enfin, elle ne voulait pas en saisir l'importance.

"Mes paroles et mes blessures ne sont pas suffisantes ?"

Timidement la petite talentueuse tendit ses bras recouverts de cicatrices. Des bandelettes blanches de lin recouvraient seulement partiellement celles-ci.

Les boursouflures de sa peau laiteuse ne montraient qu'une partie de la douleur qu'elles représentaient en permanence depuis deux semaines.

Les bouts de verre étaient plus tranchant qu'il n'y paraît.

Devant le regard désolé de sa camarade elle comprit, rien de tout cela n'avait d'importance pour eux.

En cette période automnale une boue au feuilles maculait le sol recouvert de dalles. Le chant joyeux des oiseaux remplissait le silence.

"Je peux avoir ma lettre Hastri."

- Bien sûr."

Le bras tremblant, la voyante lui tendit sa carte. Elle redoutait tant l'instant où sa camarade verrait le sceau rompu. Dans son regard baignait la honte et l'appréhension.

Comment allait-elle réagir ?

Elle ne le savait pas.

Elle ne savait pas comment elle arriverait à surmonter cela.

Elle ne savait pas comment l'aider.

Elle ne savait pas comment elle arrivait encore à placer sa confiance en elle, qui n'arrivait pas à garder une lettre un instant sans vouloir l'ouvrir.

Des questions, sans doute sans réponses.

Méthodiquement, la petite fille ouvrit la lettre, en prenant soin de ne pas faire remarquer à sa camarade le sceau déchiré. Beaucoup trop passive pour cela. C'était dans sa nature d'innocente.

À peine les premiers mots qui touchèrent son esprit, sa respiration se coupa brusquement. Plus rien n'arrivait à exister à pars cette phrase si simple.

L'épidémie à frappée.

L'écriture fine du religieux lui donna soudainement la nausée. La feuille de papier jaunie se retrouva sur le sol, imbibée d'eau et de terre.

Tout lui sembla noire. D'une couleur de panique et d'un désarroi destructeur. Ce noir semblait la noyer, l'empêchant de reprendre sa respiration. Elle ne se retrouvait plus maître de son corps, se retrouvant prise de spasmes. Les informations de l'extérieur se brouillaient complètement, sous le poids de cette marée la tuant de l'intérieur.

Elle toussait, hoquetait, sa respiration n'arrivant plus à revenir.

Le sang battait furieusement dans ses tempes. Résonnait dans son crâne. Un mal de tête la paralysa dans cet état de souffrance.

Ses émotions se croisaient furieusement, montant dans son âme remplit de craquelures.

Plus rien n'arrivait à revenir.

Ni même sa joie, ni son insouciance. Tout cela semblait s'être écroulé sous la puissance de ces mots.

Morts.

Aussi perdue qu'un arbre en plein désert son cœur lâchait sa douleur. Un cri et des sanglots voulaient se tordre dans l'air. Un voile de larmes s'écoula de ses yeux déjà humides.

Orpheline.

La voix perlant de tristesse et de larme, elle lui supplia presque :

"Tu ne m'abandonneras pas Hastri ?"

La seule réponse qui lui donnerait de l'espoir face à son malheurs. Le seul soutient qu'elle pouvait obtenir sous peine que son tronc se fende.

Elle en avait besoin désespérément, de cette lumière de bonheur.

Hastri se retrouva complètement décontenancée face à cette question. Mais la réponse se fit d'elle-même dans son esprit.

Elle serait cette corde que l'on s'accroche pour ne pas tomber dans le vide.

Elle serait le calme dans la tempête de ses malheurs.

Elle serait celle qui tiendra sa vie du bout de ses doigts à s'en laisser mourir.

Après tout leur amitié était comme ça.

"Jamais je t'en fais la promesse Clarok."


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Tin - tin - tin !

Vous me détestez sûrement haha

Un jolie bond dans le passé n'est-ce pas ? Dites-vous que ce n'est qu'une infime partie du passé de Clarok, la voyante manipulatrice.

Que pensez-vous de Hastri ? Personnellement je préfère ne pas trop m'y attacher (raison d'écrivain un peu maltraitant avec ses personnages).

Aussi, je vous conseil de retenir le nom de Ganara, très Très TRÈS important hihi.

Aussi, je voulais vous remercier chaleureusement pour ces 1k de vues, et ces 200 votes, c'est juste incroyable pour moi. Je n'arrive même pas à réaliser.

J'espère que ce petit parallèle vous aura plus !

Portez vous bien ❤ !





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