/!/Scène à caractères sexuels pouvant choquer/!/

Mais, alors que je laisse mon désir me submerger, il s'arrête à 2 centimètres de mes lèvres. À quoi joue-t-il ?

N'en pouvant plus, je décide de prendre les devants. J'essaye tant bien que mal de lever ma tête pour venir poser mes lèvres sur les siennes et enfin l'embrasser. Mais Sacha se retire avant que je n'ai pu atteindre mon but. Il se relève comme si de rien n'était. Confuse, je m'assois sur le lit et le regarde complètement dans le flou.

Pourquoi fait-il ça ? Il stimule mon désir puis cesse tout mouvement me laissant frustrée et excitée. 

Je le regarde remettre sa chemise correctement et enfiler sa veste de costume, assise sur le lit. Je suis comme une enfant auquel on a promis une glace et qui découvre qu'il n'aura rien.

-Lève-toi, ordonne doucement Sacha, les Hamilton nous attendent. 

Je me lève calmement mais à l'intérieur, je bouillonne de colère. Ma main a très envie de s'abattre sur sa joue. Mais je ne fais rien et me dirige en direction de la porte. Il va me le payer. 

J'ai passé tout le reste de la soirée en présence de ce désir inassouvie ce qui m'a mise de mauvais humeur. J'ai garder un énorme sourire sur mon visage pour faire bonne impression mais je n'avais qu'une envie, claquer mon patron et l'embrasser.

-Dans tout les cas, j'ai passé une excellente soirée en votre compagnie, nous annonce M. Hamilton en se levant. 

-Nous de même, répond Sacha alors qu'il tend sa main pour serrer celle de notre interlocuteur, on se voit demain soir pour la cérémonie d'ouverture.

Alors que les deux hommes sont mains dans la mains, Mme.Hamilton demande assez fort pour se faire entendre si nous souhaitions faire la visite de la ville avec eux demain matin. 

-Ca serait avec plaisir, je réponds avant Sacha. 

Si déjà je suis à Venise pour accompagner monsieur et non travailler, autant en profiter. De plus, j'aime beaucoup les Hamiltons, donc passer cette matinée à flâner et discuter me fera le plus grand bien. 

Nous remontons dans la chambre, un silence de mort nous accompagnant. Malgré le temps passé, mon désir est toujours bien présent. Mais plutôt crever que de coucher avec Sacha après ce qu'il a fait. D'ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi il joue avec moi comme cela. Il faut que je lui demande, c'est le seul moyen de savoir. 

J'interpelle Sacha pendant que l'ascenseur continue son chemin. Ses iris bleu glace me transperce, comme si mes paroles avaient dérangé le silence pesant de la cabine. Ma bouche s'ouvre, tout à coup hésitante. 

Mais, la sonnerie d'un téléphone à été plus rapide. Sacha sort son portable et lâche un juron avant de décrocher. Il commence à parler en allemand de façon fluide et claire. Sauf que je ne comprends pas l'allemand, impossible de connaître l'interlocuteur au bout du fil qui est venu m'interrompre. J'attend donc que l'ascenseur finisse sa course. 

Alors que nous rentrons dans notre chambre, mon patron s'en va à toute vitesse vers le balcon, téléphone toujours scotché tel de la glue à son oreille. Je l'observe, lassée. Merci à cet Allemand d'avoir accaparer mon partenaire. 

Comme si cela ne suffisait pas, je suis à nouveau excitée à la simple vue de Sacha, de dos. Mes yeux se dirigent instinctivement vers ses fesses rebondies. Mes cuisses se serrent essayant d'empêcher mon désir me consumer. Je peux pas rester un tel état. 

Je décide de m'enfermer dans la salle de bain armée de mon téléphone et de mes écouteurs. Je soulève ensuite ma robe jusqu'à la taille, pose l'écran au bord du lavabo et lance un film pornographique. Je passe maladroitement la main sous ma culotte. Mon esprit ne cesse de penser à Sacha, à ses mains partout sur moi et en moi. A peine ai-je touché mon clitoris, que mes jambes tremblent de plaisir. Je ne peut pas jouir maintenant, je l'ai simplement frôlé. 

Interdisant mon orgasme de se libérer, je commence à caresser ce petit bout de chair si sensible. J'imagine les doigts de l'homme dans la pièce à côté remplacés les miens. Un gémissement sort involontairement de ma bouche. Je tente, tant bien que mal, de retenir les suivants. 

Je rêve de sa présence derrière moi, me tenant fermement par la taille et me soufflant des mots salasses.

Je ne suis qu'une boule de désir demandant à être combler. Comment Sacha a pu me mettre dans un tel état ? Je ne me souvenais pas de cela. 

Tandis que l'acteur enfonce son pénis au fond du vagin de sa partenaire, je fais de même avec mes doigts. Je les bouge frénétiquement au rythme de la vidéo. Mes jambes fébriles peine à me supporter. Je m'appuie au lavabo tandis que les cries de jouissance de la jeune femme accroissent mon excitation. Je ferme les yeux et imagine Sacha me pilonner brutalement, sans retenu.  

Je retire ensuite mes doigts pour revenir caresser mon clitoris, et enfin pouvoir jouir. Dans un élan de désir intense, j'oublie tout. J'oublie que Sacha est de l'autre côté de la porte, j'oublie que je suis contrainte à satisfaire mon désire seule et j'oublie surtout que ce même désire à été provoqué par mon patron. Mon orgasme se libère alors qu'il embrume mes pensées, et je tente d'étouffer mes cries de plaisir à l'aide de mon poing. 

Quelques secondes plus tard, je reviens brutalement à la réalité. Moi, seule dans la salle de bain, lui, de l'autre côté de la porte pouvant avoir tout entendu. Je tente péniblement de reprendre mon souffle en évitant de penser à se que je viens de faire. Je me lave les mains et me dirige d'un pas hésitant vers la porte. J'ouvre cette dernière et tombe nez à nez avec mon camarade de chambre.

Et merde !

-J'espère que tu t'es bien éclaté, lâche-t-il avec un sourire narquois. 

Je n'ai pas été assez discrète... Mais si il n'avait pas stimulé mon désir, je n'en serais pas arrivée à là. 

-Dans tous les cas, ça me flatte que tu ais penser à moi en te donnant du plaisir, susurre-t-il dans mon oreille. 

J'y crois pas ! Il a le culot de...

-Pauvre con ! Je lâche en partant vers le lit. 

Si je reste près de lui je sens que je pourrais lui sauter dessus. Dans tous les sens du terme...

Je l'entends rire avant qu'il ne s'enferme à son tour dans la salle de bain. Enervée, je me change et me glisse sous les draps frais. Heureusement pour moi, j'arrive à m'endormir facilement avant même que Sacha ne vienne se coucher. 

*** 

Le lendemain, les rayons du soleil me tire des bras de Morphée. Je constate que la place à mes côté est vide. Où est-il ? Je parcoure la chambre des yeux, et le retrouve assit au bureau en train de taper sur son ordinateur. 

-Tu ne t'arrêtes jamais de bosser ? je demande avec ma voix encore endormie.

Il me regarde intensément. Instinctivement, mes cuisses se serrent. Un sourire vient prendre place sur ses lèvres lorsqu'il me voit bouger comme un asticot dans le lit. Le pire, ce n'est pas qu'il a un effet stupéfiant sur mon corps, c'est qu'il sait qu'il a un tel effet sur moi, et il joue avec cela. 

-Tu es enfin réveillée, on va pourvoir aller prendre le petit-déjeuner et rejoindre les Hamiltons, dit-il simplement. 

Une demi-heure plus tard, nous arrivons dans la salle des petits-déjeuners. Une succession de tables à nappe blanche domine la pièce. Dans un coin de la pièce, se trouve un énorme buffet remplie de nourriture gastronomique. L'ambiance est assez calme et reposante. Toutes les personnes présentes mangent tranquillement tout en bavardant. 

Un serveur nous installe à une table comportent une petite fleure dans un vase. C'est romantique. Je vais remplir mon assiette alors que Sacha reste à table, scotché à son téléphone. Je fais abstraction de ce détail pour éviter de m'énerver dès le matin. 

Je prends du pain, de la confiture, du jambon, du fromage, des fruits ainsi qu'un verre d'eau avant d'aller m'asseoir. Mon accompagnateur ne prend qu'un simple café. Il éteint enfin son portable et nous discutons de tout et de rien. 

C'est étrange, on ne dirait pas le même Sacha. Hier il était provocateur et le voilà maintenant tout gentil. Cela ne m'étonnes pas, il avait déjà ce côté lunatique à l'époque. C'est déboussolent mais je m'y suis habituée. 

Une fois terminé, nous rejoignons les Hamiltons dans le grand hall. Ces derniers nous accueillent avec un grand sourire avant de nous annoncer le programme de la matinée : balade en gondole, visite de la Basilique Saint Marc puis promenade à la découverte des ponts de la ville. 

Nous partons et Sacha passe de manière possessive son bras autour de ma taille. Puis, délicatement, il vient déposer un tendre baiser sur ma tempe. Surprise, je fais un mouvement de recul mais il me tient ferrement contre lui. 

-Vous êtes un très jolie couple, lance Mme Hamiltons, aggravant mon malaise.

A quoi joue-t-il ?!

1510 mots

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Pardonnez moi pour cette longue attente, mes études me prennent tout mon temps mais voici enfin la suite

J'attends vos avis et vos pronostiques pour la suite 

Que pensez-vous de l'attitude de Sacha ? 

Bisous, Maureen :)