_ Essai n°3 :

- Si on finissait ça dans le canapé ? je propose subitement

- Ouais. Le canapé. C'est safe ça.

- Ouais, on reprendra ça plus tard, je dis avec un rire nerveux

- Hmhm. Parce que d'abord, je dois te faire l'amour.

On sort de la voiture et je comprends qu'il est très sérieux quand il me pousse hors du garage. On reprend le chemin inverse dans la maison jusqu'au salon, et, arrivé au salon, il me fait tomber doucement sur le canapé. Il vient s'allonger au-dessus de moi, se faisant une place entre mes jambes.

Le canapé, c'est toujours moins spacieux que le lit, mais toujours plus spacieux que l'arrière de la voiture.

Il s'introduit en moi doucement, et commence de lents mouvements. Rapidement, l'excitation remonte aussi haut que tout à l'heure, et le rythme s'accélère peu à peu, jusqu'à être assez soutenu pour tous les deux.

Il a pris le dessus, il mène la danse, je me laisse porter par le plaisir qu'il me procure.

Le plaisir monte, monte, je me cambre, il entre plus profondément en moi, je me cambre plus, il grogne, un râle m'échappe, je me cambre toujours plus, je me désosse, il me tire vers lui, on suffoque tous les deux. Je retiens mes cris, il retient ses grognements ; le plaisir atteint son apogée, son visage se déforme, mes yeux se révulsent ; on reste immobiles et absents quelques secondes. Puis, il se laisse tomber sur mon côté, et je me réveille pour tendre le bras, attraper un moucher et m'essuyer, tandis qu'il tend le sien pour faire tomber la couverture sur nous, avant de se blottir contre moi et fermer les yeux alors que je passe le bras autour de lui et ferme les yeux à mon tour.

_ Essai n°3 : Bon, ce n'était pas vraiment un essai.