Deux jours s'était écoulés, et pourtant, je n'étais toujours pas avancé sur ma rédaction. Mais le livre que j'avais emprunté n'avait toujours pas retrouvé sa place dans les étagères de la bibliothèque, ma lecture n'était pas terminé.

J'arpentais les rues de New York en ce Vendredi ensoleillé. Deux semaines ne suffisait pas pour que j'invite mes camarades de classe à faire une sortie. Méliodas était celui avec lequel je m'attendais le plus, c'était un bon pote. Toujours de bonne humeur et à nous faire marrer. Parmi les filles, je pourrais dire Diane. Elle est tellement gentille, assez enfantine et de très bonne compagnie. Son enthousiasme était très contagieuse. Quant à Élaine, je partageais mon amour inconditionnel pour les livres avec elle, malgré son apparence d'enfant, elle était de loin la plus intelligente du groupe. Elizabeth aussi était très sympa, mais quelques fois, sa timidité limitait nos discussions. Les autres garçons du groupe étaient tout aussi chaleureux que les autres, mais je ne me voyais pas trop leur raconter ma vie pour le moment. Arthur, lui, il était très gentil, voir même trop. Il aimait aider autrui et était l'ami de tout le monde, donc, il n'était pas toujours avec nous.

J'entra dans un parc, mon petit sac qui contenait mes partitions de piano en main. Je prenais des cours depuis deux mois, et pourtant il m'était encore difficile de mémoriser l'emplacement de toutes les touches. Je ne maîtrisait qu'un seul et unique morceau de back. J'avais entendu parler d'un petit emplacement, où quelques personnes avaient l'habitude de jouer d'instruments classiques.  Et d'une partie où l'on jouait d'autres sortes d'instruments. J'envisageais de prendre des cours de guitare électrique aussi, qui sait ?

Une mélodie me vint à l'oreille, un mélange de violon et de piano. Je me dirigea vers le son, où je trouva un homme et une jeune fille jouer de leur instrument respectif sur une petite estrade en blanc. L'homme possédait des cheveux bruns, d'où quelques mèche grises était plaquées en arrière. C'était le pianiste. La jeune fille possédait les cheveux châtains lisses, et les iris de couleur émeraudes. Elle jouait plutôt bien du violon. Elle devait avoir 15 ou 16 ans. Le piano  s'arrêta soudainement, l'homme se retourna vers la jeune fille.

- Non ! non ! non ! Mademoiselle Tina, vous avez encore mélangé vos partitions ! C'est la cinquième avant la sixième, bon sang ! Gronda l'homme en se tenant l'arête du nez.

- Je sus vraiment désolée Andres, mais je n'en peux plus. Mais doigts souffre le martyre.

- Mais on vient tout juste de commencer !

- Faut croire que je ne suis pas si douer alors !

La jeune fille posa son violon dans son étui et soupira en s'asseyant sur un banc.  L'homme soupira en rangeant ses partitions dans un sac.

- Bien, le cours s'arrête là pour aujourd'hui, rentrons !

- Non, je crois que je vais un peu rester ici. Dites au chauffeur de partir sans moi.

L'homme se contenta de secouer désespérément la tête avant de marcher vers la sortie du parc. Je m'approcha de la jeune fille qui se massait les doigts, visiblement irritée.

Rebecca : Bonjour !

Elle sursauta et se retourna vers moi.

Rebecca : Moi j'ai trouvé que tu te débrouillais très bien. Lui dis-je en souriant.

- C'est très gentille de ta part mais je sais que c'était très mauvais.

Elle saisit son étui de violon et descendit de l'estrade pour partir. Je m'assied devant le piano et plaça maladroitement mes partitions. En les regardant, j'appuyais lentement sur les touches, tout en grimaçant du bruit horrible que ça faisait lorsque je me trompais de touches.  D'autres personnes qui s'entraînaient en face me demandèrent d'arrêter, alors que je continuais sans leur prêter attention. Si je voulais réussir, je ne devais pas prendre compte de leur critique.

Soudain, j'entendit un rire, je releva la tête pour tomber sur la violoniste. Super, elle aussi elle se moque. Je jouait si mal ? D'après les gens d'en face, je jouait comme un crabe.

-Et bien, moi qui pensait ne pas être douer, tu es encore pire ! Déclara-t-elle en s'approchant.

Rebecca : Oui, je suis encore débutante.

- Tu as commencé quand ?

Rebecca : Je dirais, environ deux mois. Mais je n'arrive même pas à interpréter un morceau sans qu'on ne me crie d'arrêter, pour le bien des oreilles d'autrui. Une fois, on m'a même donner 20 dollars pour que j'arrête de jouer.

- Tina !

Rebecca : Hein ?

- Je m'appelle Tina ! Et toi ?

Rebecca : Je m'appelle Rebecca, ravie de te rencontrer !

Elle s'essaya et on se mit a taper la discute, elle était plutôt gentille. Elle avait 1 an de moins que moins, 16 ans.

Tina : Tu aime la musique alors ? Me questionna-t-elle.

Rebecca : Oui, j'aime danser, coudre et cuisiner aussi.

Tina : Et bien, je connais un endroit que tu vas adorer ! Me dit-elle, enthousiaste.

Rebecca : Ah ouais ?

Tina : Oui, aller viens, suis-moi !

Elle se leva, ses affaires en main et se dirigea vers l'entrée du parc, tandis que je la suivais en rangeant mes partitions dans mon sac. Avant de partir, j'entendis des soupirs de soulagement.

Nous arrivâmes devant un café branché, sur lequel était inscrit en fluor : Music Shake. C'était la première fois que je voyais un tel endroit. Tout était coloré et lumineux, un bon endroit pour se retrouver entre amis. Nous partîmes nous assoir à une table et un serveur vint prendre notre commande. Nous commandâmes des milkshake.

Tina : Tu est au lycée ou à la fac ? Me demanda Tina.

Rebecca : Je suis en terminale. Et toi ?

Tina : En dernière année au collège.

Rebecca : Et tu es fan de musique ?

Tina : Oui, mais mon père insiste sur le fait que je doive jouer de la
Musique classique. Déclara-t-elle en levant les yeux au ciel.

Rebecca: c'est quoi ton style de musique ?

Tina : Eh bien, un peu de tout. A part la musique classique, c'est beaucoup trop mou et lent à mon goût.

Rebecca : Moi, personnellement j'aime beaucoup.

Je baissa la tête en souriant, une idée de génie m'ayant traverser l'esprit. Si Tina n'appréciait pas la musique classique, moi, j'allais lui faire aimer. Enfin, ce n'était pas vraiment principalement pour elle, mais plutôt parce que je trouvais que l'idée était plutôt bonne.

Tina : Ah, c'est bientôt au BAK de passer sur senne. S'exclama la jeune fille en souriant.

Rebecca : Back ? Du genre : B.A.C.K.

Rebecca : Non, B.A.K. C'est un groupe.

Rebecca : Et qu'est-ce que BAK est censé signifier ? Lui demandais-je.

Tina : Bah, comme ils sont trois dans le groupe, ils ont prit la première lettre de leurs prénoms et ça à donner BAK.

On se retourna pour faire face à la senne, cette question me trottant Soudainement dans la tête. Qui était les BAK ? Un groupe célèbre ? Peut-être ! De toute façon, je n'en connaissais pas des masses. Mais lorsque les trois garçons montèrent sur senne, je faillit recracher mon Milkshake que l'on m'avait apporté. Tout s'expliquait maintenant.

BAK, le B représentait Ban, le A pour Arthur et le K pour King. Mais qu'est-ce qu'ils foutaient là ? Pour chanter ! Oui, c'était assez logique. Mais pourquoi je n'étais pas au courant que mon futur mari faisait partit d'un groupe ? Je savais que j'aurais dû enquêter sur sa vie privée.

Ils commencèrent à jouer. Ban jouait d'une grande collection de batterie, sûrement difficile à utiliser avec seulement deux baguettes. King étai à la guitare, tandis qu'Arthur chantait, tout en jouant de la guitare aussi. Mais je me serais jamais douter qu'il chantait aussi bien. Mon regard resta rivé sur lui et je ne faisais plus attention à Tina qui m'appelait, mais en vain. Lorsqu'il finirent, je fus la première à applaudir aussi fort que possible, suivit des autres.

Tina : Il aime bien faire son intéressant celui-là !

Je reporta mon attention sur elle, tandis qu'elle affichait une mine boudeuse.

Rebecca : Qui ?

Tina : bah, Arthur ! Il est toujours au centre l'attention et tout le monde l'adore ! Je vois même pas ce qu'il a de spécial.

Je cliqua plusieurs fois des yeux, abasourdis.

Rebecca : ce qu'il a de spécial ? Je vais te le dire : il est beau, gentil, honnête, généreux, loyal, intelligent, talentueux, il aime aider les gens, il est attirant, charmant, respectueux...

Tina : Hey ! Tu peut arrêter de tresser des louanges à mon frères ? Comme si ça ne suffisait pas ! Ça me fait mal au oreilles.

Rebecca : Arrêter ? Mais jamais ! Attend un peu.... Ton frère ?!

Les mots n'arrivait plus à sortir de ma bouche. Je ne pouvais pas mieux tomber. Je fixais la jeune fille à mes côtés. Ils ne se ressemblaient pas beaucoup aussi. Était-ce vrais ? En même temps je ne pouvais pas savoir, je ne connaissais pas grand chose de lui. Après affirmation, je ne pus empêcher les questions de fuser à son sujet, ce que Tina ne tarda pas à répondre, ayant bien compris mon attirance pour son frère.

Mon cahier de note cérébrale grand ouvert, je notais qu'il posait à ses heures perdu pour des marques de vêtements, que son passe-temps préféré était la musique et l'escrime et qu'il parlait 6 différente langues. Mais ce qui me choqua le plus fut la suite.

Tina : mais il faut que je te dise, il a longtemps voyager avec mon père et ne faisait ces cours qu'à domicile depuis qu'il est petit. Il n'a jamais vraiment eu d'amis et n'a pu aller à l'école que depuis l'année passée. La seule personne qu'il avait pour amie depuis l'enfance est la fille du maire de la ville. Elle est très amoureuse d'Arthur mais c'est une vrais peste. Il a aussi beaucoup d'admiratrice, alors ne te fait pas trop d'espoir.

Je resta sans voix. A quoi je m'attendais ? Un garçon pareil ne pouvait pas faire tourner la tête qu'à une ou deux personnes. De toute façon, c'est pas comme si j'étais vraiment amoureuse, c'était juste de l'attirance. On sait tous que le coup de foudre n'existe pas ! J'ai juste été subjugué par sa beauté sans vraiment le connaître. C'était juste de l'attirance. Juste un délire à l'idée de draguer un bellâtre.

D'un seul coup, j'avais perdue tout sentiments à son égards et seul l'envie d'être son amie me restait en tête. Rien que de penser partager un garçon dont je n'étais pas réellement amoureuse m'irritait au plus haut point. Cela ne valait pas la peine de se battre contre celles qui l'étaient vraiment.