LA ROSE ORANGE
• Je te désire •
ROSE ORANGE
°•°
C'était facilement comparable à un mirage ; un beau tableau que l'on admirait de temps en temps mais qui, à chaque fois qu'on l'observait, paraîssait différent. Pourtant, jamais il ne prenait de l'âge ; il était toujours aussi captivant.
Ce resplendissant spectacle, c'était celui qui se produisait quand une main malicieuse s'égarait, de jolis sourires s'échangaient. Il fallait le croire, si jamais ils s'y accoutumaient, c'était loin d'être un miracle. C'était juste quand ils s'aimaient.
Parfois il suffisait d'un regard. Cette scène d'une irréelle beauté, rendait pantelant avec le cœur qui battait. C'était beau, c'était doux, c'était tendre. Les couleurs se mélangaient alors que rien ne tenait en place, un maigre instant. Dans leurs yeux se lisaient : ciel et mer, terre de feu. Il ne fallait jamais sous-estimer la douceur de ces traits.
Parfois il suffisait d'écouter. Quand un soupir un peu plus prononcé s'échappait, quand un tout laissait penser à satisfait. C'était ici, que tout ce jouait. Un geste un peu plus appuyé, c'était dans l'air qu'il se rendait. Et peut-être qu'on entendait la mer, que tout était brouillé, ou peut-être que c'était juste de la musique qui ne faisait que passer. Qu'importe, tant que ces doux sons, par leurs tympans, passaient. Si nous cessions de voler, la chute serait bel et bien notre dernier arrêt.
Parfois il suffisait juste de respirer. Le doux parfum de son bien-aimé, un parfait mélange sucré. C'était salvateur, bien que faisant perdre pieds à toutes heures. C'était comme si le sol se dérobait mais que rien ne perturbait, après tout, cela avait bien plus à apporter. Alors au contraire, ils se laissaient porter, même si souvent c'était ce sens qu'ils oubliaient, inconsciemment c'était l'un de ceux les plus intéressants, quand ils se détendaient. Souvent mis de côté, il était celui qui discrètement les rapprochait.
Parfois il suffisait de goûter. Un baiser pris à l'envolée, une caresse délicate sur une peau un peu mate. Toutes formes de pensées s'échappaient quand ils permettaient à leurs lèvres de goûter, cette délicieuse pomme proclamée pêché, pourtant si tentatrice avec ses milles et une senteurs de délices. Car même la plus belle des fleurs, ne saurait autant toucher leurs coeurs. Chaque petite attention avait le pouvoir de les faire vriller.
Parfois il suffisait de toucher. Il fallait évidemment quelque chose pour les aider à s'accrocher à la réalité. Il arrivait qu'ils se suffisent à eux-mêmes mais bien souvent, c'était les draps qui en faisaient les frais. Alors, ils provoquaient, effleuraient, s'abandonnaient à ces sensations qui leur faisaient délicieusement perdre la raison. Entre eux, c'était bien plus qu'une connexion.
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Chapitre un peu plus long que d'habitude.
Vérifiez que vous n'ayez pas raté Tulipe, Wattpad a bugé. :)
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