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Ch. 1: Le samouraï




À son réveil, Rémi crut rêver. Alors qu'il sortait doucement des bras de Morphée,  pensant encore y être blottit, il inspira l'air délicat qui lui chatouillait les narines. Son torse se gonflait et s'abaissait au rythme de sa respiration encore calme, et le bouclé se délectait du goût salé qui entrait dans ses poumons.

Le sable fin sur lequel il était allongé avait épousé la forme de son corps durant la nuit, et cette poussière de soleil étaient pour l'homme le plus confortable des matelas.

Ignorant toujours s'être réveillé, quelle fut sa frayeur lorsque l'écume des vagues froides du matin vinrent lui caresser le bout de ses pieds nus. Rémi se mit précipitamment en position assise, et pris rapidement conscience de l'endroit où il avait probablement passé la nuit.

Le firmament affichait encore une teinte rose-orangé, en bon matin d'été, sous les timides rayons du soleil qui pointaient le bout de leur nez. Le bouclé, bien qu'encore décontenancé, fit le point sur sa situation.

Son jeans était trempé jusqu'aux genoux, chose peu agréable étant donnée la fraîcheur du matin. Il ne retint également pas un frisson qui lui parcourut tout le corps, sous les premiers coups d'une légère brise, lui faisant réaliser son torse nu.

Malgré son esprit encore assommé, Rémi se releva vivement avant de marcher en direction opposée à la mer. Il arrivait vaguement à se souvenir des derniers évènements avant qu'il ne finisse par s'assoupir là. Ses amis, Fleur et lui s'étaient donnés rendez-vous à l'un des nombreux bars qui longeaient la plage. L'homme devina sans réels doutes que la soirée avait été bien arrosée pour eux, chose qui se confirma à la première douleur qu'il sentit au niveau de sa tête.

La plage était étrangement vide, pour un samedi matin. Le bouclé se rassura en se disant qu'il était encore trop tôt, bien qu'il n'eut pas encore vérifier l'heure qu'il était. Toujours marchant d'un pas peu assuré en direction de sa ville, il n'avait pas encore complètement retrouver toute sa tête pour se rendre compte du spectacle qui l'attendait.

Enfin arrivé sur l'allée qui bordait le bord de mer, Rémi se stoppa net et balaya du regard la scène d'un œil horrifié. Des lampadaires jonchaient le sol, laissant des éclats de verre scintiller sur celui-ci, les bornes d'incendie faisaient office de véritables geysers, des cadavres d'automobiles se remarquaient ici et là, tantôt seules, retournées ou mises en feu, tantôt encastrées dans d'autres dans ce qui s'apparentaient à de violents car crashs.

Rémi ne comprenait évidement pas ce qu'il se passait, et se pinça le bras à plusieurs reprises pour être sûr et certain d'être bel et bien conscient et éveillé. Sa peau rouge lui suppliant d'arrêter ses âneries, l'obligeait finalement à accepter le chaos auquel il était témoin.

— Bordel de merde, mais qu'est-ce qu'il s'est passé, ici ... ?

La tableau ressemblait fort à une anarchie, ou bien même ... à une apocalypse ? Le bouclé sourit amèrement et se tapa le front d'être si naïf. Une apocalypse ? Et puis quoi encore, des zombis tant qu'on y est ?

D'un pas lent et attentif, l'homme continua son chemin, non réellement pour retrouver son chez lui — s'il avait encore un chez lui — mais plutôt pour découvrir ce qu'il s'était passé la veille. Il regardait le parterre, plus concentré que jamais pour ne pas poser ses pieds encore nus sur les morceaux tranchants qui tapissaient presque le goudron.

Il parcourait d'un pas méfiant, aussi bien les boulevards principaux que les petites ruelles de sa ville qui semblait s'être vidée de toute forme de vie humaine. le bouclé ne put croiser que des chats errants ou encore quelques rongeurs faisant les ordures.

Après plusieurs longues minutes de marche à explorer les recoins de Nîmes dans un silence assourdissant, Rémi finit finalement par apercevoir un homme au bout de la rue. Il ne put que distinguer un silhouette de dos, pas plus grande que lui même, de lisses cheveux châtains et une corpulence assez athlétique. Il avait l'air perdu et se tenait debout en plein milieu de la route.

Le bouclé, trop heureux d'enfin croiser autre chose que des rats ou des souris, interpela l'homme qu'il apercevait tout en accélérant son pas, se mettant à trottiner dans sa direction.

— Eh, vous ! L'appela-t-il en levant son bras.

Le brun ne fit pas attention et marcha en plein sur un morceau de verre. Aussi aiguisé qu'une lame de rasoir, il sentit le "putain de morceau de verre de merde" s'enfoncer profondément sous sa plante de pied.

Il s'arrêta dans son élan et eut le réflex de s'asseoir pour retirer le bout transparent planté dans sa chair, non sans un râle rauque de douleur. Du sang en afflua déjà avant que le bouclé n'eut le geste d'effectuer une pression assez forte sur la plaie.

— Argh, j'me suis pas loupé cette fois-ci.

Croyant pouvoir demander de l'aide à l'homme qu'il avait aperçut au loin, il releva la tête de son membre blessé et se figea net dans une peur incontrôlable à la vue de son potentiel seul espoir.

L'homme toujours de dos, avec la nuque complètement disloquée, tourna sa tête d'un demi-tour en direction de Rémi. Ce dernier pouvait voir en cet "homme" qu'il n'avait plus rien d'humain en lui. Ses articulations ne se mouvaient clairement pas normalement, et ses yeux ... le blanc de ses yeux était injecté d'un sang jaunâtre parcourant des veines anormalement opulentes, menant toutes à une pupille d'un bleu pâle semblable à celle d'un non-voyant.

Rémi, toujours figé, se retont de se faire dessus. Il n'avait plus contrôle de son corps, ni des tremblements dont il était victime. Le zombis, et c'était bien le cas de le dire, se dirigeait dangereusement d'une marche rapide et saccadé en sa direction, arborant un regard dénué de toute humanité et débordant d'une aura meurtrière se voulant bestiale.

Aucune expression ne paraissait sur son faciès, la créature ne semblait n'être que sous l'emprise d'un instinct animal, ne cherchant que des proies pour sans doute se nourrir. Rémi, lui, reprenait doucement ses esprits ainsi que sa capacité de se mouvoir. Il se pinça encore une fois, et plus violement qu'avant, plantant presque ses ongles dans sa chair, mais rien n'y fit. La situation, aussi absurde puisse-t-elle être, restait inchangé. Le monstre se rapprochait et le bouclé ne put que trembler.

— Vraiment ? J'vais vraiment crever maintenant ? Se demanda-t-il, s'arrachant presque les cheveux.

Il se résolut par se recroqueviller sur lui-même, laissant cette fois-ci couler ses larmes, attendant la mort assis sur le pavé. Le grand put entendre le zombi se rapprocher, ainsi ses grognements animaux parvinrent à ses oreilles. Quelques secondes, c'était le temps qu'il lui restait avant que l'abomination ne parvienne à lui.

Puis tout à coup, il entendit courir à une ruelle de là. Tout s'enchaîna trop vite pour l'esprit de Rémi qui s'était déjà résigné. Un deuxième individu sortit en trombe de nul par et intercepta le zombi dans son élan, lui assenant un coup de pied magistral dans le flanc. La créature tomba à terre dans un grognement qui fit frissonner le bouclé.

À peine eut-il essayer de se relever de sa gestuelle plus que dérangeante que le nouvel arrivant planta un long couteau de cuisine que le grand n'avait même pas remarquer en plein dans son cœur.  Le monstre cracha quelque gouttes du sang jaune avant de glisser le long de la lame pour terminer allonger au sol. Il semblait bel et bien mort.

Rémi était dans l'incompréhension la plus totale. Pourquoi la ville était-elle sans dessus dessous ? Pourquoi rôdaient-ils des abominations pareilles ? Et enfin, qui était cet homme sortit de l'ombre d'une ruelle ? Il avait décidemment trop de questions qui lui trottait en tête, et les réponses ne viendraient définitivement pas tout de suite.

— Allez, grouille-toi, y a pas le temps, là.

Le bouclé tourna la tête vers celui qui venait probablement de lui sauver la vie. Il lui avait parlé d'un ton se voulant sec, et cela ne faisait que se confirmer dans ses iris verts qui émanaient une grande détermination. Ses cheveux châtains étaient mi-longs et attachés en une queue de cheval qui faisait penser à un samouraï.

— Euh, ouais ... mais qu'est-ce-que-

— Te fous pas de moi et suis-moi, tu sais très bien que c'est pas sécure par ici !

Rémi ne comprenait vraiment rien du tout, et l'arrogance — bien que justifiée — dont faisait preuve son sauveur l'énervait au plus au point. Il ne dit cependant rien, et décida de suivre l'inconnu, car se faire un allié qui plus est humain de son côté était la meilleure chose à faire au vu des circonstances actuelles.

Le plus grand voulu se relever mais à peine était-il debout que son pied droit le lança d'une vive douleur, lui faisant poser genou à terre. L'autre soupira.

— J'me suis blessé en courant ...

— T'es vraiment une plaie.

Rémi s'apprêta à renchérir quand sans prévenir, le châtain le souleva par dessous l'épaule ce qui permit à Rémi de s'appuyer sur lui comme une béquille, malgré le sac-à-dos du plus petit.

— Merci ... euh ...

— Vincent, répondit froidement le samouraï sans un regard pour sa personne.

— Merci, Vincent, bredouilla-t-il timidement à contrecœur.



***



Après une dizaine de minute de marche durant lesquelles aucun des deux hommes ne s'était adresser la parole, ils arrivèrent finalement aux portes d'un immeuble lambda. Vincent tapa le code et peina bien cinq minutes à faire monter son blessé dans les escaliers.

Le quatrième étage atteint, le châtain laissa Rémi s'appuyer contre le mur le temps d'ouvrir une porte fermée à clé, l'invitant par la suite, toujours avec nonchalance.

L'appartement n'était pas très grand mais pas trop étroit non plus. L'espace était suffisant pour y accueillir quelques amis, mais pas assez pour y faire de grosses soirées.

Rémi rit face à ses pensées qui défilaient dans sa tête. Comment Diable pouvait-il juger la taille d'un appartement à l'ampleur des soirées que l'on pouvait y faire, alors que des morts-vivants rôdaient dans la ville ? Le bouclé trouva sans grandes difficultés le salon et boîta jusqu'au canapé sur lequel il se laissa lourdement tomber.

Vincent qui revenait de la salle de bain avec un rouleau de bandage et un pull kaki à fleurs qu'il lança au plus grand, lui parla pour la première fois avec un ton neutre.

— Pourquoi tu ris ? le questionna le samouraï.

Rémi fit une grimace d'incompréhension. Comment ça « Pourquoi tu ris » ? La situation le dépassait, et il finit par éclater d'un rire amer.

— Pourquoi je ris ?! S'exclama-t-il. Donc pour toi c'est normal de s'endormir bourré un vendredi soir et de se réveiller le lendemain avec sa ville en ruine et des monstres dans les rues ?

Se fut au tour de Vincent de grimacer.

— Vendredi tu dis ? T'as dormi trois jour, mon pote. Je sais pas c'que t'as bu mais on est lundi aujourd'hui, pas samedi.

C'est une mauvaise blague ? Il ne savait plus quoi répondre.

Le châtain s'assit à côté du bouclé et entreprit de soigner son pied meurtri. Rémi comprit et tendit sa jambe pour poser son pied sur les genoux de Vincent. Il ne se retint pas de crisper son visage lorsqu'il désinfecta la plaie sans le prévenir, puis tout en recousant son pied, le plus petit commença son récit.

— Bon, je vois que t'as l'air du-per même si j'ai du mal à y croire, mais dans le doute, j'vais quand même te résumer la situation.

Son interlocuteur écouta attentivement.

— Vendredi soir encore, tout allait bien. C'était que tard dans la nuit que y a eut des infos à la télé comme quoi une sorte de virus se répandait à la vitesse de l'éclair. Comme un peu tout le monde, j'y croyais moyen, et si même c'était le cas, c'est pas une grippe qui va me tuer, tu captes ?

Il acquiesça.

— Bah sache qu'on est tous con, parce que c'est ce qu'on s'est tous dis. (Il sourit nerveusement.) J'trouvais qu'ils dramatisaient vachement pour rien à la télé, et c'est que hier que des cas d'infectés ont été mis au grand jour. Sauf que c'était déjà trop tard, et malheureusement pour nous, c'est pas qu'une "simple grippe", tu vois où j'veux en venir ?

Évidement qu'il voyait, mais c'était encore trop irréel pour être vrai.

— Les traqueurs, qu'ils les appellent. (Il finit par bander le pied et s'alluma une cigarette.) C'est une maladie cheloue tout droit sortit de Chine, ou un truc comme ça il me semble. Tu vois le type que t'as vu avant ? Bah c'en était un. Et si il te mord ou te griffe, attends-toi à finir comme lui. Le seul moyen de les buter, c'est de viser le cœur, sinon ils se relèveront à chaque fois.

Rémi sentit ses poils se hérisser dans tout son corps.

— La plupart ont su partir. Ils disaient faire des camps sécurisés à la capitale. Ceux qui sont restés sont soit déjà transformés, soit cloisonnés comme nous maintenant. Seulement, il nous faut de quoi vivre, du coup on doit sortir s'approvisionner, à nos risques et périls.

— Donc, on est seuls ?

— Yes man, c'est ça, seuls.

— Putain, ça craint.

— Ouais mec, ça craint.



🧟 To be continued ... 🧟



Bonjour ou bonsoir à tous !

Vous avez lu, c'est l'apocalypse et nos deux bonhommes doivent se débrouiller pour survivre, et croyez-le ou pas, les traqueurs, c'est dangereux.

Pour ce concept, j'ai pu m'inspirer de pleins de films et séries, dont "The Walking Dead", "Dernier train pour Busan" ou encore "Hunger Games" ... donc si vous y voyez quelques similitudes, c'est normal !

Hésitez pas à laisser un petit ❤️ ça fait toujours plaisir !


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