Un nouveau jour, peut être unenouvelle chance.

Ma mère me reprochait de ne pasm'ouvrir aux autres, mon père prenait très au léger mes paroles,il me disait que si on ne m'aimait pas c'est que je n'y mettais pasdu mien, que je devais arrêter de me plaindre. Qu'il y avait pire.Oui je le savais, mais j'aurais tout de même aimé ne pas avoir ceproblème là et pouvoir m'entendre avec les autres. Pour que monproblème existe il faut qu'il soit plus ''important'' que ceux desautres ?

Comme par habitude je m'arrêtais face au grand portail, les yeux rivés vers l'entrée, comme apeurée.Puis quelque chose heurta mon épaule et me fit perdre équilibre. Jeme retrouvais à genoux au sol, devant moi un groupe de fillesricanait en me fixant de haut le sourire aux lèvres.

« Pauvre merde. Tu tiens mêmepas debout. T'es sans espoir. »

Les éclats de rire fusaientcomme des millions de flèches que l'on reçoit. Je ramassais mesaffaires sans rien dire, tête baissée. Je n'étais pas dans un filmd'adolescent ou un garçon vient tendre la main pour te relever. Non.Ici, chaque garçons riaient des actions du groupe de filles. Ilsglissaient parfois une petite insulte de sorte à m'enfoncer encoreplus. Ils voulaient donc que je perde pied ? Que la réalitése transforme en un enfer où la mort est la seule issus ?

Je fermais les yeux en inspirant profondément. Il y a forcement de l'espoir. Je devais continuer de tenirdebout, de tomber et de me relever. L'espoir arrivera bien un jour.

Les cours étaient ennuyeux, rien ne mepassionnait mise à part de partir. Partir loin. J'avais déjàvoyagé avec mes parents, prendre l'avion me faisait l'effet d'unenouvelle vie. Comme si l'on coupait mes chaînes et que jem'envolais, libre. J'écrivais sur mes cahiers de courtes histoiresoù le héros parvenait à avoir tout ce qu'il désirait, il trouvaitsouvent l'amour, un meilleur ami, vivait une vie parfaite. Jem'enfermais dans ce petit monde que je créais peu à peu.

En cours de sport, nous devions prendrele bus pour aller en salle de sport. Je ne pouvais pas écrire. Je mesentais comme désarmées. Dans le bus, des murmures de chaque coinsme parvenaient. Je haïssais cette sensation de croire que chaqueparoles me concernait directement. Je fermais les yeux. Je devaisretourner dans mon univers, loin de cet espace fermé, où personnene m'aiderait. J'entendais mon nom circuler par moment, mesbattements de cœurs accéléraient à m'en faire mal.

« Arrêtez de parler de moi... »

Je me chuchotais pour moi même. Je ne voulais plus les entendre. Jeme sentais comme une souris entourée de centaines de chats énormes,gigantesques. Ils étaient prêt à me dévorer, à me déchiqueter, àchaque instants. Une seconde de relâchement et ils me tueraient. Jem'enfonçais un peu plus dans mon siège sentant une larme couler surma joue, une larme chaude et douce. La seule chose qui caressait mapeau ces temps-ci.

« Eh ! Tu pleures encore toi ?! »

Un garçon me fixait, son ton n'avaitrien d'amical, son regard était moqueur. J'avais essuyé la larmeavec ma manche, prenant un air fort, j'étais prête à encaisser.

« Tu es pathétique. »

Il se retourna vers la vitre. J'étaisrassurée qu'il n'appelle pas les autres pour leur dire que j'avaispleuré.

La dernière heures de cours seterminaient enfin, et je retournais chez moi.

Assise devant mon ordinateur, je fis unléger sourire. C'était la chose la plus précieuse que j'avais, laplus importante à mes yeux. Un petit bruit de clochette retentit. Etun deuxième, puis un troisième. Mon sourire grandit alors de plusen plus. J'avais des amis. La seule différence avec les autres c'estqu'ils étaient loin. Très loin de moi. Je parlais avec eux jusqu'àtard le soir souvent. Un message s'afficha sur mon écran, jel'ouvris.

Gold : « Salut. »

Je n'avais jamais vu ce pseudoauparavant. Je souris de curiosité, j'aimais énormément lesnouvelles rencontres et répondit par un salut. En attendant sa réponse, je jetais un coup d'œil à son profil. De ce que je lisais, c'était un garçon parce qu'il parlait de lui au masculin,il aimait beaucoup les romans apparemment. Il avait quelques posts,assez peu. Des citations parfois. Une nomination ! J'ouvris lepost alors que ce dernier me répondait :

« Je sais qu'on ne se connaît pas mais je lis depuis longtemps tes posts, tu as l'air d'être assez gentille je voulais savoir si on pouvait faire connaissance. »

Je répondis assez vite, comme à mon habitude :

« Aucun problème ! Tu vas bien ? »

Je lisais sa nomination en ne faisant attention qu'à certaines questions. Il a mon âge. C'est un assez bon début.

[Cette histoire est une vieille histoire que j'ai écris il y a quand même un certain temps. Je l'ai laissé en suspend, mais vu comment elle est clichée si je veux la continuer, il va falloir que je me surpasse xD J'ai encore 1 ou 2 chapitres déjà écris que je vais poster plus tard. Parce que j'essaie aussi de me corriger un peu. Je ne sais pas du tout ce que je vais faire de cette vieille fiction xD]