Il y a des jours où il vaut mieux pas me chercher...
... un type qui nous était familier. Certes, on ne le connaissait pas, mais nous l'avions vu trop souvent auparavant pour que ce soient de simples coïncidences.
Grand, les cheveux blonds, les yeux noisettes, mais au regard mauvais, vêtu d'un jean, d'un pull marron, d'où dépassait le col d'une chemise et de baskets. Ce type dégageait une aura mauvaise, je sentais une mauvaise influence dans l'air, tout autour de lui...
Je saisis mon épée, la sortant de son fourreau le plus vite possible. Mon frère sortit son arbalète. L'homme sourit.
-Tiens, vous m'avez reconnu. Philomène et Gabriel. Les rejetons diaboliques.
-Tu pourrais être poli. On te traite pas de tous les noms et t'as l'air de nous filer depuis longtemps. Fit mon frère.
-Moi, je suis un ange.
-Vu l'espèce d'aura qui se dégage de toi, je dirais pas que t'es un ange. Remarquais-je.
-Je sais, je ne suis pas agréable de prime abord, mais si on se fit à votre aura, vous êtes pires que moi.
-Qu'est-ce-que tu veux ?
Gabriel devenait de plus en plus menaçant, il grondait presque. En le regardant, je vis que son visage se striait de noir, et il semblait tellement plus agressif, plus dangereux...
Il a toujours été plus nerveux que moi. Je me demande d'ailleurs comment il a fait pour ne pas péter les plombs plus tôt. Je commençais à m'énerver, moi aussi. "L'ange" reprit :
-Et sinon, vous savez pourquoi je suis là ?
Nous ne répondîmes rien, et il valait mieux. Il ricana et reprit :
-Non, vous êtes trop bêtes pour ça.
-Non mais ça va, on t'a pas insulté, non plus !! s'échauffa Gabriel.
-En fait, je suis navré de vous dire que vous devez... mourir.
Soudain, les passants se retournèrent, et nous vîmes leurs yeux briller d'un éclat blanc, surnaturel. Ils commencèrent à nous encerclés, et furent subitement armés de lances. Des ailes plumeuses, blanches, apparurent dans le dos de "l'ange", et il brandissait 2 épées dans notre direction. Ses yeux devinrent blancs à leur tour, des éclairs sortant de ses yeux et parcourant son épée. Gabriel se mit dos à moi.
-On est mal, là.
-Ouais. on est dans la merde. À trois ?
-Un...
ET BAM !
Gabriel tira sur l'un des hommes sans avertissement. Je me jetais sur ceux qui étaient de mon côté, sans même faire gaffe à combien j'en faisais tomber. Tout ce que je voulais, c'était me barrer. Loin. Très loin. Et avec Gabriel, si possible.
"L'ange" serrait les dents. De tout évidence, il avait pas l'air d'aimer. Et moi, je commençais malheureusement à rager.
Au final, je me jetais sur mes adversaires avec hargne, lâchant mon épée et attaquant à pleines mains. Où, comme j'en avais l'impression, à pleines griffes. Quand la plupart de nos adversaires étaient pas terre, soit morts, soit blessés ou inconscients, Je pouvais voir à quoi ressemblait mon frère.
De tous les flashs dont j'étais témoin, j'ai pu constater que sa peau était devenu noir, que ses doigts étaient sans doutes devenus des griffes (son arbalète était par terre) et que d'énormes ailes noirs, semblable à celles des corbeaux, avaient poussé sur son dos. Et il était couvert de sang. Mais je pense que je devais être dans le même état.
Putain, mais on est quoi ?
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