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Chapitre 46

Le crépuscule était là quand les Mangemorts arrivèrent à Londres. Le soleil couchant était caché derrière des nuages gris qui menaçaient de se vider à tout moment. Comme de juste, Hermione sentit une goutte d'eau lui tomber sur le front et noua rapidement un foulard noir sur ses cheveux. Bien qu'ils soient nombreux, ils restaient cachés dans les ombres des ruelles ; c'était amusant de voir que, sous le voile de l'obscurité, Londres se donnait des airs d'Allée des Embrumes... Cette impression venait sans doute des étranges personnages qui croisaient leur chemin, ou de ces déchets qui jonchaient le sol. Selon l'endroit où l'on se trouvait, Londres était un endroit complètement différent la nuit tombée.

Comme s'ils ne faisaient qu'un, le groupe de Mangemorts se dirigea vers l'une des entrées secrètes du Ministère. Il y avait forcément des Aurors dans les parages, qui faisaient le guet, alors tout le monde restait sur ses gardes. Les gardiens d'Hermione se tenaient proches d'elle avec Lyra à leur tête ; apparemment, celle-ci s'était auto-proclamée commandante des loyalistes d'Harmony. Lyra aboyait des ordres aux autres, les appelant par leurs noms et Hermione était impressionnée. Elle reconnaissait de nombreuses personnes du camp, mais leurs noms lui échappaient. Elle était cependant ravie de voir les étudiants de ses leçons la protéger à l'arrière ; Barty n'avait pas donc pas tout ruiné, c'était une bonne chose. La jeune femme se demanda d'ailleurs où pouvait bien être cet idiot. Elle avait perdu sa trace après qu'il ait prononcé le Serment Inviolable. Elle songea alors avec amusement qu'il était devenu fou à ne pas pouvoir toucher une femme, qu'il avait décidé de briser le serment et donc, de se rendre la vie impossible. Une image de Barty gisant mort au camp à l'esprit, Hermione remarqua soudain un homme marchant derrière elle, sur sa gauche.

— Barty ! s'exclama-t-elle, surprise. Qu'est-ce que vous faites parmi ma garde ?

Chaque pouce de son corps était couvert de vêtements, sauf ses yeux et ses cheveux galeux. Il lui lança un bref regard en coin avant de reporter son attention devant lui, comme la regarder allait briser son serment et le tuer sur le champ.

— Où pourrais-je être d'autre ? Avec le Seigneur des Ténèbres, où il pourrait avoir une nouvelle occasion de m'étrangle en guise de vengeance ? Sûrement pas !
— Ce groupe est ici pour me protéger, répondit Hermione sèchement. Si vous n'avez pas prévu une telle chose, alors je vous conseille de vous rendre au Ministère par vous-même.

Barty demeura silencieux un moment avant de répondre.

— Vous m'avez épargné à plusieurs reprises. S'il y a bien un endroit où je peux faire amende honorable, c'est à vos côtés... ma Dame.

Hermione fut prise par surprise devant de tels mots provenant de Barty, et cela la mit en colère. Elle n'avait aucune sympathie pour cet homme cruel et pathétique.

— Très bien, dit-elle, les dents serrées. Vous pouvez rester.
— J'apprécie beaucoup.
— Mais vous avez intérêt à bien vous tenir, sinon je vous ferais regretter de vous avoir épargné.
— Nul besoin de menaces. Vous m'avez déjà prouvé que vous n'étiez plus cet innocent petit rat de bibliothèque que vous étiez à l'époque. Vous avez sorti vos épines et je me suis piqué. Je me tiendrai à carreau.
— Bon garçon, répondit Hermione en se remettant à marcher.

Quand le groupe atteignit l'entrée d'une allée, Lyra leva une main et le groupe se fit aussitôt silence en s'arrêtant derrière elle et Hermione.

— Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda celle-ci en regardant la rue frénétiquement.

Elle était excepté un sans-abri et un groupe d'amis sortant d'un bar. Lyra siffla soudain brièvement et un homme très grand sortit des ombres sur leur droite.

— Voilà notre taupe, dit-elle comme il saluait Hermione d'un signe de tête. C'est comment là-dedans ? demanda-t-elle ensuite.
— Un groupe d'environ trente ou quarante employés du Ministère ont été vus en train de partir par ici il y a environ dix minutes. Ils n'étaient pas tous des Aurors, mais ils semblaient tous se diriger dans la même direction.
— On dirait que Scrimgeour envoie quiconque sachant tenir une baguette dans notre camp, dit Lyra.
— J'espère que les nôtres auront le temps de se mettre en sécurité avant qu'ils n'arrivent, répondit Hermione, soudain inquiète, se mordant la lèvre inférieure.
— Je sais que vous tenez à nous autres, contrairement à notre Seigneur, répondit Lyra en lui tapotant l'épaule. Mais nous devons rester concentrés sur la prise du Ministère pour donner aux nôtres un endroit sûr où s'installer.
— Vous avez raison, répondit la jeune sorcière en fermant les yeux. Nous faisons cela pour le peuple. Est-ce qu'il est sûr d'entrer, maintenant ? demanda-t-elle ensuite en se tournant vers l'homme.
— C'est plutôt tranquille, affirma-t-il. Je ne pense pas que vous aurez de gros problèmes si un combat s'engage, mais il n'en faut qu'un seul pour informer le reste des employés du Ministère qu'ils ont été dupés et les faire revenir à toute vitesse.
— Alors entrons rapidement avant que quelqu'un ait la chance de moucharder, dit Barty en faisant un pas en avant.
— Minute, répondit Hermione en levant une main, obligeant Barty à se figer.
— Ma Dame, nous devons bouger, répondit Lyra, impatiente. Notre Seigneur doit déjà avoirs pris une autre entrée et nous attendre...
— Non, nous devons être minutieux, répondit Hermione en indiquant le sans-abri assis sur un vieux matelas de l'autre côté de la rue, dans une autre allée. Est-ce qu'il est attentif ?

La taupe ne répondit rien.

— Attendez ici, dit alors Hermione avant de remonter la rue.

Elle éprouva aussitôt un boost d'anxiété à être autant à découvert, mais tout était tranquille et quand elle se glissa dans les ombres où le sans-abri se trouvait. Il était couvert de boue, visage, veste et pantalon, mais sa puanteur n'était rien comparé aux poubelles toutes proches.

— vous avez de la mitraille, m'zelle ? demanda-t-elle en tendant une main, tête baissée.
— Est-ce que vous avez des trucs suspects dans les environs ? demanda-t-elle en baissant devant lui.
— M'zelle ? répondit l'homme, un peu perdu.
— Aparecium, souffla alors Hermione.

Une baguette apparut près de l'homme, cachée sous une couverture crasseuse ; elle sauta aussitôt dans la main de l'homme.

— Expelli-...
— Stupéfix, le coupa la jeune femme.

L'homme tomba sur le côté, figé, et Barty et Lyra se précipitèrent sur Hermione.

— Comme je disais, nous devons être minutieux, dit-elle.

Barty pointa alors sa baguette sur l'homme en murmurant et un rayon vert éclaira l'allée. L'homme était toujours sur le sol, mais cette fois, il était mort.

— Barty ! s'exclama Hermione en faisant un bond en arrière.
— Vous avez que nous devions êtres minutieux, répondit l'homme en haussant une épaule. Votre sort aurait fini par s'estomper et il serait aussitôt allé prévenir les employés du Ministère. Il fallait qu'il soit réduit au silence pour de bon.

Hermione voulut rétorquer, mais elle savait qu'il avait raison. Elle sauta donc sur ses pieds avec un soufflement puis marmonna entre ses dents.

— Rentrons là-dedans.

Ils suivirent alors leur taupe dans une petite boutique. Elle était fermée pour la nuit et toutes les lampes étaient éteintes, sauf celles des frigos remplis de nourriture. Barty en profita pour voler un sac de chips et entreprit de les manger bruyamment. Il en offrit à Hermione qui lui retourna simplement un regard noir, il haussa donc les épaules et termina le paquet tandis qu'ils cheminaient.

— Entrez, dit la taupe en indiquant un large ascenseur au fond de la boutique. Les Moldus qui possèdent cet endroit s'en servent pour monter les livraisons jusqu'aux quais de chargement. Ils n'ont aucune idée que tout un Ministère se trouve sous leurs pieds.

Ils furent capables de se serrer à quinze dans la cabine. Cela prendrait un ou deux voyages supplémentaires pour descendre tout le monde, et cela rendit Hermione nerveuse, de devoir scinder le groupe en plusieurs parties, mais ils n'avaient pas le choix. La taupe referma ensuite la porte de l'ascenseur et tapota une partie du mur du bout de sa baguette magique. Une porte secrète coulissa alors, dévoilant une douzaine de boutons. Il en enfonça un avec un grand "A" dessus, et l'ascenseur eut un violent hoquet, obligeant Hermione à retenir son souffle.

Et la cabine entreprit de descendre.

.

Le Ministère de la Magie était silencieux et aussi caverneux qu'une grotte. Ses hauts plafonds voûtés renvoyaient le son de leurs pas. Des papiers et des effets personnels étaient éparpillés sur les sols de marbre, prouvant à Hermione que les employés étaient partis précipitamment. Ils étaient donc seuls ici et libre de faire ce qu'ils voulaient, mais qui savait combien de temps cela allait durer ?

— Barty ! aboya Hermione. Trouvez Voldemort et revenez me dire où il en est. Je dois attendre ici afin de m'assurer que tout le monde est en sécurité.
— Oui, ma Dame.

L'homme détala aussitôt vers les ascenseurs.

— Lyra, rassemblez tout le monde, assurez-vous qu'ils sont prêts, baguette à la main.
— Craignez-vous quelque chose, ma Dame ? demanda la sorcière.
— Non, mais je sais par expérience que les "problèmes" arrivent généralement quand on ne s'y attend pas.
— Oui, ma Dame.

Lyra s'éloigna ensuite en aboyant des ordres. Hermione partit elle de son côté, ferma les yeux et inspira profondément. Elle tenta de se concentrer sur l'énergie de Voldemort. Il n'était pas loin, elle pouvait sentir sa présence, comme une lumière dans les ténèbres, mais il était bien plus loin qu'elle ne le voulait. Elle s'était habituée à l'avoir près d'elle, même pendant leur "séparation", quand il était déguisé en Marek, il n'avait jamais été bien loin d'elle. Même dans leur sommeil, ils étaient proches. C'était peut-être parce que leurs âmes étaient liées qu'ils ne pouvaient supporter d'être séparés très longtemps.

Hermione pouffa pour elle-même. Ou peut-être était-elle trop terrifiée qu'il se mette encore dans le pétrin et qu'elle ne soit pas là pour l'en sortir... Mais peu importe, il n'était pas là, actuellement, et elle n'aimait pas cela. Elle sursauta quand Lyra apparut soudain à ses côtés, la regardant fixement.

— Est-ce que tout va bien, ma Dame ? demanda-t-elle.
— Oui, je tentais simplement de savoir comment notre Seigneur se sentait, juste pour m'assurer que tout allait bien.
— Et ?

Hermione se concentra alors et le trouva, cette petite étincelle de lumière, ce désir, dans l'obscurité. Elle esquissa un sourire.

— Il est une véritable boule de nerfs, il est excité, exalté, mais anxieux aussi.
— Notre Seigneur des Ténèbres ? Anxieux ? s'étonna Lyra, un sourcil haussé. Cela ne me rassure pas vraiment, marmonna-t-elle ensuite.
— Je ne pense pas qu'il soit anxieux à propos de la mission, répondit Hermione. Je pense que c'est d'être séparé de moi qui l'inquiète.
— Ah, hem, c'est... mignon ? répondit la sorcière, sarcastique. Au moins, il tient à quelqu'un...
— Vous ne l'aimez toujours pas, n'est-ce pas ?
— disons juste qu'une fois que tout ce cirque sera terminé, j'aimerai vous voir assire derrière le bureau du Ministre plutôt que lui...
— Je peux vous assurer, Lyra, que d'ici à la fin de tout ceci, nous serons tous les deux derrière ce bureau.
— Oui, Ma Dame, s'inclina Lyra sans rien ajouter.

Quelques minutes s'écoulèrent avant que Barty ne reparaisse, haletant et le visage rouge d'effort.

— Le groupe du Seigneur a rencontré des problèmes au niveau du Department des Jeux et Sports Magiques, un niveau au-dessus, dit-il. Rien de grave, juste quelques Aurors retardataires. Nous nous sommes bien amusés avec eux avant d'en finir avec leurs petites vies pathétiques.
— Vous ne les avez pas gardés pour les interroger ?
— C'est pas drôle ça, répondit Barty en se décomposant. Ils deviennent tous sanguinolent, pleurnichards et larmoyants ; nan, c'est le plaisir de Mag, ça, et il était occupé à rechercher une autre équipe dans le Département, pour éliminer d'autres retardataires.
— Charmant, comme toujours... marmonna Lyra.
— Conduis-nous au Seigneur des Ténèbres, dit alors Hermione.

Ils se précipitèrent alors sur l'ascenseur principal, brassant les papiers sur le sol avec leurs capes. Ils se serrèrent autant que possible dans la cabine avant que les portes dorées ne se referment, et Barty appuya sur le bouton pour monter. Quand les portes s'ouvrirent à nouveau, ils firent face à une douzaine de baguettes pointées sur eux ; Hermione retint un cri avant de reconnaître les masques ornementés des Mangemorts. Les baguettes disparurent aussitôt avec des soupirs de soulagement.

— Où est-il ? demanda-t-elle.

Les Mangemorts se séparèrent alors en deux, révélant Voldemort se tenant à l'entrée du Département des Sports et Jeux Magiques. Quand bien même il puisse la sentir approcher derrière lui, il pivota et lui sourit.

— Content de voir que tu t'en es sortie, dit-il.
— J'ai entendu dire que vous aviez quelques soucis ?
— Comme attendu. Il y avait ce qui semblait être le reste des employés du Ministère ici.
— Rappelez-moi quel est le plan, déjà ?
— Il est simple. Prendre le contrôle du bureau du Ministre, d'où je pourrais avoir un œil sur l'entièreté du Ministère ; envoyez nos fidèles dans chaque Département, dans tous les coins et recoins, pour asseoir notre présence dans l'établissement. Et enfin, tuer quiconque tentera d'entrer pour nous déloger.
— Simple. C'est vrai, marmonna Hermione.
— Cette mission ne ressemble à aucune autre, c'est vrai. Cette fois, cela nous prendra plusieurs heures, sinon des jours pour réussir, mais une fois cela fait, le monde sera un endroit totalement différent, avec un nouveau dirigeant. Nous ramènerons nos enfants une fois que ce sera sécurisé ; nos fidèles pourront vivre et travailler ici, comme une immense famille. Ensemble, nous serons enfin capables de changer ce monde et d'en faire ce que nous voulons. Nous aurons enfin ce pour quoi nous nous sommes battus si longtemps.

Ses derniers mots étaient tellement emprunts d'excitation que sa voix eut un sursaut.

— Vous voulez dire, ce pour quoi vous vous êtes battu, souffla Hermione.
— C'est à dire ?

Hermione hésita un instant avant de se pencher vers lui.

— Vous voulez dire que vous aurez enfin ce pour quoi vous vous êtes battu depuis si longtemps.

Pendant une seconde, elle eut peur qu'il la réprimande d'être une rabat-joie, mais à la place, il l'enveloppa dans ses bras en ricanant doucement.

— Oh, ma chère, ronronna-t-il. Tu doutes encore de tes capacités à être un leader, n'est-ce pas ? Regarde autour de toi, tous ces gens sont là pour toi autant que pour moi. Quand verras-tu que ce n'est désormais plus ce que moi je veux ? Nous sommes à deux doigts d'avoir le contrôle total sur le monde sorcier, et tu en fais partie, que tu le veuilles ou non.

Hermione balaya les environs du regard, tous ces gens qui la regardaient, attendant qu'elle et Voldemort donnent leurs ordres... Celui-ci la saisit soudain par les épaules et approcha ses lèvres de son oreille.

— Tu es une jeune femme trop brillante pour douter de toi, murmura-t-il.

Hermione refoula une vague d'émotions, touchée par ces mots d'une rare gentillesse. Elle hocha ensuite la tête et il la relâcha.

— Avons-nous des nouvelles de Magnus ? demanda soudain Voldemort.
— Non, mon Seigneur, répondit un Mangemort masqué à sa droite. Nous attendons toujours de recevoir une mise à jour de sa mission.
— Cela peut être une bonne chose comme non, dit Voldemort, fronçant les sourcils. Notre première mission est de marcher jusqu'au bureau du Ministre, reprit-il. Allons-y maintenant, nous attendrons un signe de Magnus une fois là-bas.

Les Mangemorts se mirent aussitôt en position de combat en direction du couloir. Voldemort toucha le bras d'Hermione.

— Reste près de moi, dit-il.
— Vous n'avez pas à me le dire deux fois...

Lyra se posta de l'autre de la jeune femme. Voldemort s'en aperçut et se renfrogna mais ne dit rien. Le travail de Lyra consistait à protéger Harmony à tout prix, il devait donc lui permettre de rester près d'elle.

Les deux groupes de fidèles se fondirent ensuite en une seule armée derrière eux. Ils se mirent en marche à distance respectable de Mangemorts devant eux qui ouvraient le chemin, baguette levée en pointant chaque ombre soupçonneuse croisée. Des appliques dorées éclairaient le chemin, réfléchissant leur lumière contre les sols de marbre brillant. Des tableaux alignés contenaient ce que Hermione estima être d'illustres Aurors et d'autre employés du Ministère, mais tous les toiles étaient vides de leurs occupants, ne laissant que d'ordinaires scènes d'intérieur et d'ombres. Aucun petit avion en papier ne volait au-dessus de leurs têtes, transférant des messages de Département en Département ; certains reposaient sur le sol, écrasés et oubliés sur le sol comme tout s'était arrêté à la seconde ou chacun avait reçu l'ordre de se rendre au campement...

Ils approchèrent alors d'une intersection donnant accès à une volée d'escaliers.

— Nous devons aller là, dit Voldemort en pointant les escaliers. Le bureau du Ministre est le point le plus haut du Ministère, naturellement. (1)

a la seconde ou un Mangemort posa le pied sur l'escalier, une porte dorée tomba du plafond et frappa le sol de marbre avec un bruyant clang! Le Mangemort n'avait rien vu venir, mais la femme derrière lui si et l'avait poussé dans l'espoir qu'il ne se fasse pas écraser par la porte, malheureusement, cela l'avait fait trébucher et, désormais, il était soulagé du poids de sa tête sur ses épaules...

Hermione hurla de terreur et la dernière chose qu'elle vit avant de fermer les yeux fut la tête du Mangemort rebondissant sur les marches derrière la porte... Soudain, toutes les lampes s'éteignirent et ils se retrouvèrent dans le noir total. Des hoquets surpris résonnèrent et Hermione chercha à accrocher la main de Voldemort. Malgré le malaise soudain de la situation, sa voix resta calme quand il se mit à parler.

— il semblerait que quelques mesures de sécurité aient été mises en place avant le départ des employés. C'est un peu agaçant, nous allons devoir faire un détour, maintenant...
— Agaçant ? bafouilla Hermione, tremblant comme une feuille. L'un de vos vient juste d'être décapité sous vos yeux et vous trouvez ça agaçant ?
— C'est malencontreux, admit Voldemort, ne semblant pas le moins du monde contrarié. Mais tous sont au courant des dangers de cette mission. J'imagine que bien d'autres trouveront la mort avant la fin.
— Gargouilles ! siffla alors Hermione. Ne dites pas une telle chose devant eux ! Vous pourriez faire au moins semblant d'être optimiste et encourageant.
— Non, c'est ton boulot ça. Le mien c'est d'être réaliste.
— Trop bien, grogna Hermione. Bon, Lumos.

Sa baguette s'illumina d'une vive lumière blanche et tout le monde l'imita jusqu'à ce que toute l'intersection soit illuminée. Elle se fraya ensuite un chemin à travers la foule jusqu'aux Mangemorts où se trouvait la femme qui avait tenté de sauver son ami, agenouillée sur le sol près de son corps, sanglotant. Hermione refoula une nausée à la vue du sang éclaboussé partout et s'agenouilla près de la femme en tentant de la réconforter.

— On va à droit ou à gauche ? demanda alors quelqu'un.

Tout le monde regarda les couloirs, mais ils semblaient identiques.

— A droite, répondit un homme.

Hermione reconnut la taupe qui les avait fait entrer, son groupe et elle. Cela conduit au Département du Transport Magique. Il y a un autre escalier pas loin.

Tout le monde prit alors le couloir de droite, restant en groupes compacts en se guidant à la lumière de leurs baguettes. Hermione garda un bras autour de la femme inconsolable qui avait du mal à mettre un pied devant l'autre.

Ils approchèrent alors d'une entrée avec des statues représentant un sorcier et une sorcière sur leurs balais de chaque côté. Le Département des Transports Magiques. Tout était noir, à l'intérieur.

— Ici ! s'exclama quelqu'un. L'escalier est droit devant !

Hermione plissa les yeux dans la pénombre et, effectivement, il était là, leur promettant une sortie de secours dans cette obscurité. Un Mangemort s'approcha alors doucement, tentant un bras au-dessus des marches, mais rien ne se passa. Il posa ensuite sur le pied sur la première marche, et il y eut un bref clic. Il bondit aussitôt en arrière, mais aucune porte ne tomba du plafond, à place, le groupe fut assailli par d'atroces hurlements qui percèrent l'obscurité. Tout le monde plaqua ses mains sur ses oreilles ; les hurlements étaient suraigus et stridents, le genre de son qui perçait le crâne et faisait vibrer les os.

— D'où ça vient ?! hurla Lyra.
— C'est le système d'accès public, je crois ! cria Hermione en retour, la seule à pouvoir l'entendre.

Elle indiqua les haut-parleurs qui pendaient sur les murs. Il y en avait partout dans le Ministère pour délivrer les messages importants à tout moment dans tous les Départements.

Silencio ! hurla Voldemort, une main sur une oreille, l'autre pointe un haut-parleur de sa baguette.

Cela n'eut aucun effet. Il jura.

— Une autre mesure de sécurité ! hurla-t-il. Mais l'escalier est toujours ouvert ! Courez ! Dépêchez-vous !

Tout le monde se rua dans les escaliers, les mains sur les oreilles.

— Gargouilles, que ça fait mal ! s'exclama Lyra, le visage couvert de larmes.
— Je sais ! répondit Hermione. Continuez !

Le sommet des escaliers était plongé dans le noir, au milieu des cris et du chaos. Personne ne savait dans quelle direction aller, ils faisaient juste ce que Voldemort leur avait ordonné de faire. Ils couraient, se marchaient dessus, trébuchaient sur les capes des uns des autres, sur les pieds des uns des autres... Ils partaient à droite et à gauche au hasard ; d'autres portes tombèrent du plafond, séparant lez groupe en plusieurs parties ; Hermione ne s'arrêta pas pour vérifier si les portes avaient encore eu le quota de têtes, et de toute manière, personne n'aurait été en mesure de faire la différence entre les hurlements des haut-parleurs et de véritables cris de terreur. C'était le chaos le plus total et Hermione voulait que cela cesse. Elle crut entendre Voldemort tenter de faire taire les hurlements en lançant des sorts, et comme cela ne fonctionnait pas, elle se concentra sur sa voix, qui semblait être la seule chose en mesure de l'empêcher de devenir folle.

Soudain, comme un miracle, Hermione entrevit une lumière au détour d'un coin. C'était chaud et accueillant. Voldemort poussa le groupe à avancer plus vite entre, mais il n'avait aucun besoin de le leur dire. Les oreilles d'Hermione lui faisaient tellement mal qu'elle avait l'impression que du sang en coulait. Des mesures de sécurité, hein, encore pire que les portes, mais c'était très efficace !

Les Mangemorts furent les premiers à atteindre la lueur. Hermione et Lyra les suivirent peu après, mais ils ne purent pas aller plus loin. Les Mangemorts furent forcés de s'arrêter brusquement et Hermione manqua de s'emplafonner dans le dos de l'un d'eux. A travers le brouillard de la douleur, elle fut capable de lever la tête et ce qu'elle vit la laissa sans voix.

Ils avaient atteint une ouverture, un soulagement après tous ces étroits couloirs ; il s'agissait d'un palier avec une rampe en pierre donnant sur l'atrium du ministère en contre-bas. Ce qui avait fait stopper les Mangemorts était qu'ils n'étaient désormais plus seuls... Un groupe d'une vingtaine de sorciers et sorcières se tenait entre eux la rampe de pierre, chacun les pointant de sa baguette et, si Hermione pensa que cela avait été le chaos jusqu'à maintenant, ce qui suivit allait donner à leur trek dans les corridors un air de balade dans le parc...

Il n'y eut aucune hésitation de la part des sorciers et sorcières en face du groupe, qui étaient clairement du côté du Ministère. Des flashes de lumières jaillirent de leurs baguettes à la seconde où le groupe avait déboulé sur le palier. Hermione ne remarqua même pas que les hurlements des haut-parleurs avaient cessé ; à présent les hurlements étaient réels. Ils étaient comme des poissons dans un tonneaux, totalement à la merci de leurs attaquants. Les Mangemorts devant Hermione tombèrent les uns après les autres et elle se retrouva ne première ligne, à la vue de tous.

— C'est elle ! s'exclama soudain un employé du Ministère. Hermione Granger ! La traîtresse !
— Attrapez-la !

Cinq sortilèges partirent d'un seul coup, mais elle les repoussa à l'aide d'un bouclier à la dernière seconde. Mais ils continuèrent à la bombarder, les uns après les autres. Elle devait sortir d'ici ! Elle devait fuir, mais où était Voldemort ?

Derrière elle, les sorts et les malédictions fusaient en direction de leurs assaillants. Elle se rua sur le côté pour leur donner plus espace et former les rangs. Les vingt combattants du Ministère n'étaient pas prêts pour le torrent de fidèles qui déboula du couloir sur le palier et beaucoup des fidèles de la jeune sorcière tombèrent, mais les autres tinrent bon, comme une Hydre, lorsqu'un tombait, deux apparaissaient, mais où était Voldemort ?

Les agents du Ministère cessèrent d'attaquer Hermione, occupés de l'autre côté, cependant, l'un d'entre eux la surprit se tenant à sa droite. C'était un jeune homme arborant un sourire mauvais et ce sourire se mua en grimace déterminée quand il fit face à la Hermione. Elle lui fit un signe de tête et il ne lui fut pas renvoyé ; il lança aussitôt des Stupefix dans sa direction, encore et encore, si vite qu'elle avait du mal à les renvoyer. Il était très puissant. Ou juste très en colère. Les émotions pouvaient rendre un duelliste très puissant, mais aussi maladroit. Ses furieuses attaques le fatiguèrent très vite et chaque sort commença à s'espacer du précédent.

— Barty ! hurla soudain Hermione.

Barty mis son combat en pause et se retourna vers la jeune femme qui lui indiqua son assaillent.

— Finissez-le pour moi, je dois trouver Voldemort, dit-elle.

L'homme au sourire grimaçant tourna sa baguette contre l'homme et un éclair de lumière éclata et frappa l'autre à la poitrine, l'envoyer voler de l'autre côté de la rampe de pierre. Son cri se fit entendre une longue seconde avant d'être brutalement stoppé quand il s'écrasa lourdement dans l'atrium en contre-bas.

Hermione balaya la zone du regard, à la recherche de Voldemort, elle n'eut pas à chercher bien longtemps. Quand le dernier des fidèles jaillit du corridor, le Seigneur des Ténèbres apparut derrière eux. Ils se séparèrent aussitôt comme la mer à mesure qu'il se dirigeait vers les attaquants du Ministère, sa cape noire virevoltant autour de lui, baguette à la main. Les employés du Ministère manquèrent trébucher en le voyant apparaître dans toute sa gloire.

De la même manière que le jeune homme affrontant Hermione plus tôt, plusieurs attaquants s'envolèrent quand le Seigneur Noir agita sa baguette, passant par-dessus la rampe de pierre pour s'écraser en contre-bas dans un bruit d'os brisés. Ceux qui n'eurent pas la chance de s'écraser dans l'atrium reçurent un Avada Kedavra...

Aussitôt, tout fut silencieux sur le palier, mais seulement pour une seconde ; à distance, des sons provenaient. Des centaines de pieds martelaient le sol de marbre, des cris de guerre et des hurlements de rage se faisaient entendre, le bruit des milliers de sortilèges, tellement que toute la pièce se mit à vibrer comme une ruche. Hermione et Voldemort échangèrent un regard, se demandant d'où ce bruit pouvait bien venir, puis ils regardèrent en direction de l'Atrium. Ils se penchèrent par-dessus la rampe de pierre et découvrir une scène de bataille spectaculaires.

Des centaines de sorcières et de sorciers remplissaient l'espace. Hermione en reconnut beaucoup et d'autre non. De tous les coins, d'autres en venaient encore, par les ascenseurs, les cabines téléphoniques, les cheminées... tous la baguette levée, prêts au combat.

— Il semblerait que le Ministère soit revenu de notre camp, nota Hermione, ironique, malgré le tremblement de sa voix.

Elle était terrifiée et avait beaucoup de mal à le cacher...

— Apparemment. Et pile au bon moment, nos fidèles arrivent, regarde, Mag est là, dit alors Voldemort.

Il pointa une horde de Mangemorts et d'Aurors qui se battaient juste sous la plate-forme et, effectivement, Mag s'y trouvait, aussi heureux que Barty quand il faisait ce qu'il adorait le plus : tuer.

— C'est l'anarchie complète, souffla Hermione en secouant la tête.

Des corps jonchaient le sol de marbre.

— C'est une distraction, voilà tout, répondit Voldemort. Juste ce qu'il nous fallait pour nous faufiler dans le bureau de Ministre et prendre le contrôle.
— Uniquement si Scrimgeour n'est pas encore rentré.
— S'il est rentré, alors il est un homme mort, grogna Voldemort, mauvais. Il a toujours été un homme mort.
— Vous allez tuer le Ministre de la Magie ? demanda Hermione.
— Bien sûr. Comment tuer une bête ? En lui coupant la tête ! rigola le Lord. Tu parais surprise...
— Je suppose que non, répondit-elle avec un petit haussement d'épaules. Pas vraiment. Je veux dire, c'est vous, après tout.
— En effet. Dépêchons-nous avant que quelqu'un nous remarque.

Il fit alors signe au groupe de se diriger vers le prochain couloir et ils obéirent en silence. Hermione hésita, regardant le carnage en-dessous d'eux ; avant de s'essuyer les yeux et de suivre les autres.

Tant de personnes déjà mortes. Ils étaient vraiment dedans maintenant et il n'y aurait pas de retour en arrière possible après cela...

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