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Chapitre 32

Hermione se réveilla avec le bout du nez complètement gelé. Des frissons la secouaient alors même qu'elle était serrée contre le flanc de Voldemort. Son cœur se mit alors à battre comme les souvenirs de la veille lui revenaient. Ce rêve avait été exactement comme les autres qu'elle avait partagés avec le Lord, seulement, c'était différent. Horriblement différent. C'était comme si, au lieu d'être dans un rêve avec lui, elle se retrouvait dans ses cauchemars à lui.

Elle grimpait une colline herbeuse entourée par la nuit. La fumée et le brouillard masquaient l'horizon, s'enroulant autour de ses chevilles tandis qu'elle montait. Tout était silencieux, sauf ce constant et incohérent chuchotement à son oreille. Ils étaient homme, femme, enfant, vieux et jeunes, toutes des voix différentes. Hermione tenta d'écouter, pour elle, on aurait dit qu'ils racontaient des histoires, les contes de leurs vies. Mais alors qu'elle atteignait le sommet de la colline, les voix s'estompèrent jusqu'au silence. Hermione sentit alors l'odeur du feu, le bois brûlé, la chair. Des ombres couraient près d'elle, aucune définissable à travers la fumée et le brouillard, mais elle continuait à approcher de quoi que ce soit d'horrible de l'autre côté de la colline.

Des pas derrière elle. Hermione sentit qu'on la saisissait par la manche. Elle baissa les yeux et découvrit le sommet de la tête d'une petite fille ; ses cheveux étaient noirs et ondulés, tombant sur ses épaules. Au vu de sa taille, Hermione estima que l'enfant devait avoir cinq ans, peut-être plus. Elle lui parla alors doucement, pour la rassurer. L'enfant ne la regarda pas, fixant son regard droit devant elle plutôt. Quand Hermione tourna la tête, une ombre attrapa son regard, mince et immobile. C'était une femme, sans aucun doute.

Un éclair de lumière verte attira alors son attention. Elle avait atteint le sommet de la colline et réalisait que son sens du danger avait du sens. La vallée en contre-bas s'étirait indéfiniment. Des corps, partout, immobiles et morts, couvraient le sol, et des incendies rugissaient dans tous les bâtiments alentours. Quelques pauvres hères couraient ici et là comme des lapins à travers l'enfer, cherchant désespérément à se mettre à l'abri du danger. Il y eut un nouveau flash vert et Hermione le vit provenir d'un sorcier qui se tenait à quelques mètres d'elle sur la colline. C'était lui. Il pointait sa baguette sur les survivants et après un nouvel éclair vert, ils tombaient sur le sol, morts.

Hermione le regardait, muette, alors qu'il détruisait le monde sans aucune hésitation. Harry Potter gisait quelque part sur le côté avec Ginny et Ron près de lui. Thomas Jedusor Senior se tenait de l'autre côté d'elle, près de ses parents qui gisaient sans vie serrés l'un contre l'autre. Hermione découvrit tout cela avec un violent choc, mais elle ne pouvait rien faire, elle ne pouvait pas mettre un terme à cette destruction. La petite fille lâcha alors un sanglot et Hermione glissa sa main dans ses cheveux noirs.

Quand la scène devant eux fut vide de personnes encore vivantes, l'homme se tourna lentement vers la femme qui se tenait près d'Hermione. Elle s'avança vers eux et le brouillard se dissipa, révélant son identité : Mérope Gaunt-Jedusor. La mère de Voldemort portait une robe verte coupée pour une reine et elle regarda son fils avec une insondable compassion et tristesse dans les yeux.

— Oh, Tom, sanglota-t-elle, serrant une main sur sa poitrine.

Les yeux du Lord étaient sombres et caverneux quand il regarda sa mère. Sa peau était encore plus pâle que d'ordinaire, faisant un violent contraste avec ses cheveux noirs. Hermione songea qu'il ressemblait à un mort sans âme.

Il leva alors sa baguette et un éclat vert jaillit et se dissipa contre la poitrine de Mérope. Elle esquissa un mince sourire avant de tomber sur le sol. Voldemort regarda le corps un moment, silencieux, puis se tourna vers Hermione et la petite fille.

La jeune sorcière voulut parler, mais les pleurs de l'enfant l'inquiétaient et la laissaient sans voix. Elle tenta de calmer la petite en lui caressant les cheveux plus vivement. Le Lord pointa alors sa baguette sur elles, mais se figea. Hermione pu sentir l'hésitation dans son regard et quelque chose changea sur son visage. Reconnaissance ? Affection ? Il regarda Hermione de nouveau, puis l'enfant. Il était en train de décider. Les tuer toutes les deux ? Une seule ? Laquelle, alors ? Hermione pouvait distinguer ses émotions à chaque pensée.

Comme elle le craignait, il leva sa baguette et la pointa sur la poitrine de la jeune femme. Elle ne savait pas si elle devait être terrifiée ou du soulagement : au moins il allait épargner la fillette s'il la tuait elle. Hermione baissa les yeux sur l'enfant. Cette fois, elle lui retourna son regard, des yeux bleus pénétrants. Ses fines lèvres, comme des pétales de rose sur une statue de marbre, s'étirèrent en un mince sourire. Dans la vision périphérique d'Hermione, un éclair vert grandissait, chassant les ombres. La vie s'envola alors d'elle, laissant le froid et les ténèbres l'envahir.

Et elle se réveilla.

Hermione sortit la tête de sous la cape et son souffle forma de la buée devant son visage. Leur petit abri avait tenu le coup, mais compensait difficilement le froid, et une épaisse couche de rosée humide recouvrait la cape. La première chose que fit Hermione fut de vérifier l'état de Voldemort. De la sueur perlait à son front, et la peau brûlée de son cou était rouge vif. Hermione se releva sur son coude en essayant de ne pas le réveiller, et de l'air frais les enveloppa. Voldemort frissonna et ses yeux s'ouvrirent brusquement. La jeune femme put alors voir les traces du rêve sur son visage ; et elle était curieuse de savoir comme ce cauchemar s'était terminé. Avait-il épargné la fillette ?

Les yeux bleus du Lord se posèrent alors sur Hermione. Elle baissa le nez et regarda ailleurs. Savait-il qu'elle avait également vu son rêve ? Savait-il qu'elle l'avait vu tuer tout le monde, y compris elle-même ?

Se redressant sur son coude, Voldemort grimaça. Hermione posa une main sur sa poitrine et l'incita à se rallonger. Il la regarda en grognant et elle récupéra son sac pour prendre le baume pour les brûlures. Elle retira ensuite la cape pour exposer le torse du Lord et repoussa la chemise. Il bascula sur le flanc pour lui faciliter la tâche, et quand elle étala le baume frais, il soupira d'aise, fermant les yeux de soulagement. Lorsqu'Hermione eut terminé, elle marmonna des excuses et se rendit au ruisseau pour se laver les mains. Voldemort remonta alors la cape sur lui et l'observa s'éloigner.

Hermione s'agenouilla sur la berge près de l'eau. Le cauchemar était encore dans ses pensées. Par expérience, même si elle détestait l'admettre, la plupart de ses rêves finissaient par devenir réalité : rêver de Voldemort, voir le manoir Jedusor brûler... La divinisation était la seule classe qu'elle avait abandonnée. Cela lui avait être tellement des conneries de lire l'avenir dans des feuilles de thé... Et maintenant ? Elle ne savait pas. Mais bien entendu, le rêve qu'ils venaient de partager ne pouvait pas être une vision du futur ; la mère de Voldemort était là, le rêve ne pouvait être réel si elle était morte.

Mais les rêves avaient tendance à révéler les pensées et les sentiments les plus profonds. Peut-être que ce cauchemar essayait de leur dire quelque chose. Hermione craignait ce que ce que quelque chose pouvait être.

La jeune sorcière secoua la tête. « Conneries », marmonna-t-elle entre ses dents avant de se baisser pour plonger ses mains dans l'eau. Elle laissa échapper un hoquet tant elle était froide et quelques secondes à les frotter, sa peau était propre. Après avoir séché ses mains, Hermione entreprit de défaire sa robe. Elle défit le dos de sa taille et retira les manches. Ses mains étaient gelées, comme des blocs de glace quand elle appliqua le baume sur ses propres brûlures. Elle serra les dents contre la morsure du froid, et sentait le charme Serpentine glisser dans son dos, tout en sentant le regard du Lord sur elle. C'était facile de savoir ce qu'il ressentait à présent qu'ils étaient aussi proches l'un de l'autre.

Quand Hermione eu terminé, elle se lava à nouveau les mains. La tête lui tourna alors et son estomac se plaignit. La nausée la frappe comme une brique et elle porta une main à sa bouche. Cependant, cela ne fut pas suffisant pour l'empêcher de vomir sur le sol près d'elle. Elle rougit de gène quand Voldemort la rejoignit, s'agenouillant près d'elle. Ses mains se posèrent sur sa taille nue pour la soutenir. Elle secoua la tête, indiquant silencieusement qu'elle allait bien, mais elle régurgita de nouveau au bord du ruisseau.

— Il nous faut quelque chose à manger, déclara alors le Lord. Et de l'eau. Tu dois boire. Tu dois être déshydratée.

Hermione marmonna et le regarda. Elle devait lui dire la vérité, qu'elle était malade parce qu'elle était enceinte, mais les mots ne sortaient pas, peut-être à cause de l'horrible goût de vomi. Son visage se tordit dans une grimace de dégoût.

Les doigts de Voldemort suivirent alors la colonne vertébrale de la jeune femme.

— Rafraîchis-toi, dit-il. Et nous irons chercher de quoi manger. Tu n'as pas besoin de te plaindre, je vais t'aider.

Hermione tenta de le repousser, mais il repoussa ses mains et l'aida à se rhabiller. La jeune femme passa ensuite quelques minutes à se rincer la bouche, puis elle récupéra son sac et sa cape, et ils se mirent en route dans les bois.

.

Un rai de lumière traversa le ciel, aussitôt suivit par le roulement du tonnerre qui se diffusa entre les arbres les entourant. Une goutte de pluie tomba sur la joue d'Hermione alors qu'elle jetait une baie dans sa bouche. Ils avaient trouvé quelques arbustes pas loin du ruisseau, pleins de fruits, et la jeune femme en avait rempli son sac. Au loin, elle découvrit plus d'arbres fruitiers.

Elle chercha alors Voldemort du regard, assis contre un arbre, les yeux fermés.

— Vous savez, commença-t-elle.

Il ouvrit les yeux et la regarda.

— On peut rester ici un moment, si vraiment. Il y a de l'eau, de la nourriture, comme les fruits et de la viande. Elle est grande comment, cette forêt ?

Hermione regarda autour d'elle comme si cela allait répondre à sa question, mais tout ce qu'elle vit, c'était des arbres à perte de vue. Elle opina.

— Quelqu'un pourrait construire une maison ici, et je suis sûre que personne ne le saurait.

Voldemort afficha alors une expression qui renseigna Hermione sur le fait qu'elle avait vu juste. Il la réprimanda.

— On ne peut pas rester ici, dit-il. Pour quel genre de fou me prends-tu ? Il faut que nous retournions à mon quartier général.

Hermione haussa un sourcil dubitatif.

— Retourner ? On ne peut pas retourner au manoir, il ne reste rien ! Et ça doit pulluler d'Aurors !

Le Lord la regarda alors et ses yeux bleus devinrent gris.

— Bien entendu que nous n'allons pas retourner au Manoir Jedusor, dit-il. La maison de mon Moldu de père était à peine bonne pour les nouveaux fidèles...

— Vous avez... de nouveaux quartiers ?

— Oui. Je savais que rester dans le manoir serait trop dangereux. Et, vu comme ça a tourné, j'avais raison.

Voldemort s'adossa au tronc d'arbre et regarda la jeune femme.

— J'ai trouvé un nouvel endroit, plus grand. Cet endroit me va très bien. Pour le moment.

Hermione avait oublié que pendant tout le temps qu'elle avait passé à fuir, à part s'occuper d'elle, Voldemort avait recruté encore plus de fidèles et reconstruit son royaume de puissance.

La jeune femme fit tourner une baie entre ses doigts.

— Et combien de nouvelles personnes avez-vous recrutées ? demanda-t-elle.

— Tu verras, répondit Voldemort en la regardant avec un mince sourire.

À sa grande déception, Voldemort n'était toujours pas capable de Transplaner pour rejoindre son nouveau quartier général. Ils étayent donc coincés ensemble à marcher à travers la forêt, à se baisser pour passer sous les branches et à grimper les troncs couchés. Le temps était couvert et quand bien même les hautes cimes des arbres les protégeaient de la majeure partie de la pluie, leurs vêtements furent rapidement trempés et leur marche, insupportable.

Hermione frissonna près de Voldemort, marchant inconsciemment plus près de lui pour bénéficier de sa chaleur. Cependant, il n'était pas stupide et il glissa sa main dans la sienne pour la réchauffer un peu plus. Elle lui jeta un regard affectueux.

Autour de la mi-journée, Hermione demanda à ce qu'ils s'arrêtent un moment pour se reposer, non pas pour elle, ses nausées étaient passées depuis longtemps, mais pour lui. La douleur qu'elle lisait sur son visage était claire, et la façon dont il tirait sa chemise pour l'éloigner de sa peau, indiquait à la jeune sorcière que ses brûlures le faisaient souffrir.

— C'est moche, dit-elle une fois qu'elle l'eut convaincu de faire une pause. Attendez que ça commence à démanger, et là vous aurez vraiment des problèmes.

— Ce n'est pas si affreux, répondit le Lord. J'ai enduré bien pire douleur, ajouta-t-il comme Hermione haussait un sourcil.

Le sourire de la jeune femme se fana, là, elle le croyait.

La pluie avait commencé par quelques gouttes, mais s'était rapidement transformée en déluge. Ils étaient assis avec leurs capes au-dessus de leur tête et Hermione s'occupait des brûlures du Lord. Après que le baume ait été absorbé, il remit sa chemise et s'arrêta alors que la jeune femme rangeait la boîte de baume.

— Qu'est-ce tu fais ? demanda-t-il.

Hermione se figea, surprise.

— Tu dois en mettre sur tes brûlures, reprit le Lord.

— Oh... soupira la Gryffondor. Je n'en ai pas besoin. Mes brûlures ne sont pas aussi vilaines que les vôtres.

Elle lui jeta un regard et ajouta :

— Quand vous êtes sorti des flammes, votre peau tombait en morceaux. Je ne sais pas comment vous faites pour être encore debout. Vous n'avez pas besoin de prétendre être fort avec moi.

Le visage de l'homme se crispa à l'entente du mot « prétendre », et il se pencha vers d'elle. Hermione comprit, dans le sérieux de sa voix, qu'il lui parlait sincèrement.

— Je ne « prétends » rien, dit-il. Je dois être ainsi parce que je suis un leader. Les gens me craignent parce que je sais ce que je veux et je sais comment l'obtenir. Un leader ne peut éprouver la peur et encore moins la montrer. Ma douleur est sans importance. C'est la raison pour laquelle je suis Lord Voldemort et que les autres font face à la mort devant ma baguette.

Ils se regardèrent un long moment ; seul le bruit de la pluie sur la cape brouillait le silence.

— Parfois, la douleur n'est pas une mauvaise chose, lâcha alors Hermione. Éprouver le mal nous rappelle le bien. C'est seulement humain.

— Je me fiche d'être humain, répondit Voldemort. Je veux juste être encore fort.

— Je n'y crois pas.

Le Lord haussa un sourcil.

— Prenez le rêve de la nuit dernière, par exemple.

Le visage de l'homme pâlit et il se le frotta d'une main.

Hermione opina, les joues rouges.

— Je l'ai vu aussi, dit-elle. Oui, c'était horrible, mais je pense que ce rêve tentait de nous dire quelque chose. Quand vous avez tué tout le monde, vous n'avez montré aucune émotion, pas une lueur de sentiment quel qu'il soit. Je pense que si vous appreniez seulement à quel point vos actions affectent les gens...

— Ce n'était qu'un rêve, la coupa le Lord d'un air ennuyé. Ce n'était qu'un ridicule rêve qui ne signifie rien. Tout peut arriver dans les rêves ; je ne sais pas pourquoi j'ai tué tout le monde, du moins Presque tout le monde. Il y avait cet enfant... Tu te souviens ? Il ne restait plus que cet enfant et je l'ai laissé en vie et... je me suis réveillé.

Hermione hocha la tête, lui confirmant qu'elle se souvenait de ce passage de leur rêve partagé. Elle se rappelait très bien de cette petite fille aux cheveux noirs ondulés, ses petites lèvres roses et ses yeux bleus perçants...

Des yeux bleus perçants...

Hermione eut un coup au cœur quand elle réalisa qui était cette enfant. Voldemort fronça les sourcils en la regardant. Il posa une main sur son épaule et lui demanda si tout allait bien, mais elle ne répondit pas, éprouvant une horrible douleur dans sa poitrine à l'idée qu'il lui avait pris si longtemps pour comprendre qu'elle avait rêvé de son propre enfant. Mais etait-ce possible ? Elle ne savait même pas si ça allait être une fille ! Voldemort ne savait même pas qu'elle était enceinte !

La jeune femme enroula ses bras autour d'elle, comme si elle voulait s'empêcher de se briser en deux.

— Vas-tu être encore malade ? demanda le Lord.

Hermione secoua la tête. Comment, comment, comment ! s'exclama-t-elle dans sa tête. Elle ferma les yeux et serra fort pour se rappeler les traits de l'enfant. La description du Lord qu'il avait fait lui revint alors en mémoire. Il n'y avait que cet enfant et lui à la fin. Il avait tué tout le monde sauf lui et cet enfant. Pourquoi ? Pourquoi l'avait-il tuée elle dans ce rêve alors qu'elle était supposée être un pion vital pour ses plans d'immortalité ? Elle était supposée être son héritière...

Les entrailles de la jeune femme se glacèrent lorsqu'elle comprit.

L'enfant qu'elle portait, la chair et le sang de Voldemort lui-même, serait son héritier. Son véritable héritier. Si elle lui disait qu'elle était enceinte, qu'allait-il penser d'elle ? Avec un véritable héritier, né sans aucune imperfection, il serait capable d'élever l'enfant et d'en faire exactement ce qu'il désirerait. Avec cet enfant, Voldemort n'aurait plus besoin d'elle... Avec tout cela en tête, aurait-il encore envie d'elle dans son entourage ?

Hermione se déplia de sa position fœtale et regarda le Lord. Avec une pointe à l'estomac, elle réalisa qu'elle était tout simplement jalouse de cet enfant à venir. De son enfant.

Ses rêves avaient une détestable tendance à devenir réalité. Cela voulait-il dire qu'une fois l'enfant né, Voldemort allait se débarrasser d'elle ?

Allait-il réellement la tuer ?

Elle ne voulait pas y croire, mais tout à coup, elle ne pouvait plus lui dire qu'elle était enceinte. Il l'avait dit lui-même : "Les gens ont peur de moi parce que je sais ce que je veux et que je sais comment l'obtenir."

Hermione voulait éloigner ces doutes qui venaient de lui assaillir l'esprit. Elle voulait se pelotonner dans ses bras et croire que tout irait pour le mieux. Mais elle était trop intelligente pour cela.

— Tu te sens bien ? demanda soudain le Lord, repoussa la frange de la jeune femme du bout des doigts.

Hermione détourna la tête et la main de l'homme glissa sur sa joue. L'affection qu'elle avait pour lui ne changerait pas. Si elle pouvait juste le pousser à croire en ses émotions, si elle pouvait juste lui faire comprendre que ce qu'ils partageaient était quelque chose proche de l'amour, alors tout irait bien. Elle en avait besoin.

— Tout ira bien, répondit-elle en souriant tristement.

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