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Chapitre 30

Lorsqu'elle revint à elle, Hermione se trouvait dans un endroit bien trop sombre pour reconnaitre quoi que ce soir. Il n'y avait que le visage de Voldemort au-dessus d'elle comme il la tenait dans ses bras. Pendant un moment, elle fut partagée entre lui balancer son poing dans le nez, ou bien lancer ses bras autour de son cou dans une brutale étreinte jusqu'à ce qu'il étouffe. Pendant toutes ces semaines, il avait été quelqu'un qu'il n'était pas, et il avait été à un endroit où il n'avait jamais été.

L'esprit de la jeune sorcière vacilla. Voldemort du remarquer son malaise, car ses doigts se crispèrent un peu plus sur le dos et les hanches d'Hermione pour la maintenir.

Des voix, pour ce qu'elle s'en souciait pour le moment, parlaient autour d'eux à voix basse.

A travers la spirale d'émotions qu'elle éprouvait, la Gryffondor réalisa qu'ils n'étaient plus sur le bateau. Le roulis avait disparu et elle sentait l'indéniable bruit de l'herbe sous les pieds du Lord. Les mains de la jeune sorcière reposaient sur son ventre et elle accrocha ses doigts sur le pan de la cape de Voldemort et tira pour attirer son attention

Les yeux de l'homme, qui avaient été concentré sur ce qu'il avait devant lui, changèrent quand la jeune femme remua. Il lui jeta alors un regard et Hermione ne parvint pas à ignorer la sensation de ce regard bleu pénétrant concentré sur elle. Il ne dit rien. Il n'en avait pas besoin ; les coins de sa bouche se relevant en un petit sourire, puis il regarda à nouveau devant lui.

Les questions se bousculaient dans la tête d'Hermione et elle savait que peu importe ce qui allait se passer, elle avait des réponses à ces questions. Elle avait été dans le noir pendant trop longtemps, et il était temps qu'elle comprenne toute la complexité de ce qui l'avait entourée jusqu'à maintenant.

Tout à fait dispose à être patiente, la jeune femme profita du moment pour observer son porteur sans se gêner.

Elle reconnaissait les vêtements de Marek ; sombres, comme n'importe quel autre Mangemort, et c'était bizarre pour elle de mettre le visage de Voldemort à la place de celui de Marek. Marek était Voldemort, Voldemort était Marek. Hermione se répéta cette phrase plusieurs fois dans sa tête jusqu'à ce qu'elle parvienne à s'en convaincre. Il avait laissé pousser ses cheveux noirs, et des mèches lui revenaient dans la figure. Lorsqu'elle l'avait rencontré pour la première fois, il gardait ses cheveux coupés courts, nets, et hors de sa figure. C'était comme si sa nouvelle coupe de cheveux faisait de lui une personne différente ; il n'était désormais plus le sorcier si perfectionniste, mais plutôt indiscipliné, indomptable, incontrôlable.

Hermione éprouva alors une étrange impression dans ses tripes, avec une vive attirance pour cet homme inquiétant.

Il avait foré un chemin jusqu'à ses rêves, lui avait fait croire qu'il était sur le point d'être exécuté, lui avait fait des avances, puis les avait niées ! Pourquoi ? Il était un manipulateur, il avait joué avec elle tout du long.

Hermione ne parvint pas à retenir le grognement qui lui échappa, et Voldemort jeta un œil sur elle, intrigué. Elle se contenta de lui retourner son regard.

Il y avait beaucoup de monde autour d'eux tandis qu'il la portait. Elle ne voyait pas leurs visages clairement dans les ombres du soir, mais elle savait qu'ils étaient tous des Mangemorts. Et ils étaient beaucoup. Étaient-ils autant quand elle était sur le bateau ? On dirait qu'ils avaient double, devenant ainsi une petite armée.

Ils gravissaient une petite pente, et la gravité poussait la jeune femme dans les bras de Voldemort. Du coin de l'œil, une large ombre apparut et emplit bientôt son champ de vision. Les bords de l'ombre étaient impossibles à confondre : elle ne pouvait pas oublier cette magnifique mais sinistre architecture qu'était celle du Manoir Jedusor.

Il l'avait ramenée là où tout avait commencé.

Une voix de femme brisa soudain le silence.

— D'autres sont encore arrivés, mon Seigneur.

— Excellent, répondit le Lord d'une voix profonde. Combien ?

— Dix, environ, mon Seigneur.

Hermione sentit alors contre elle le sursaut de la poitrine de Voldemort, visiblement ravi de la nouvelle.

— Rassemble-les dans le foyer, et après un court répit, nous pourrons commencer notre voyage.

Il y eut alors une exclamation commune d'agrément, puis ils entrèrent dans le manoir. Au moment où la lourde porte s'ouvrit, ils rencontrèrent le brouhaha des discussions qui se turent immédiatement avec l'apparition de Voldemort. Sans s'arrêter de marcher, il continua jusqu'au foyer, au cœur de la maison. Contre le mur, Hermione nota un portrait de Mérope Jedusor, la mère de Voldemort. La femme avait de magnifiques cheveux noirs et des yeux bleus familiers.

Si Hermione avait pu demander une seule chose à la sorcière, ça aurait été « Êtes-vous fière de votre fils ? »

Sa réponse aurait été la question à un million de Galions. Après toutes les horreurs que son fils avait commises, son amour pour lui était-il toujours ? L'amour d'une mère était supposé être inconditionnel, et Hermione comprenait à présent.

— Restez ici, souffla alors Voldemort à quelqu'un près de lui. Cela ne devrait pas prendre trop longtemps, ajouta-t-il avec un petit sourire dans la voix.

Ils continuèrent alors seuls tous les deux. Elle n'avait pas besoin de demander où il l'emmenait. Sa tête se balançait d'avant en arrière tandis qu'il montait les escaliers, et au sommet, Hermione distingua la grande chambre au bout du couloir. La porte était ouverte, comme d'habitude, et un feu s'empara soudain de son cœur, un feu qui ne demandait qu'à les consumer tous les deux.

Voldemort franchit alors le seuil et la porte se referma dans son dos. Il se dirigea vers le large lit et lâcha la Gryffondor dessus. Hermione grogna de surprise, mais se reprit rapidement en attrapant le premier objet qui lui tomba sous la main, un oreiller, pour le frapper avec.

— Qu'est-ce... qui... se... passe ? dit-elle entre ses dents, ponctuant chaque mot d'un coup d'oreiller.

Voldemort laisse la jeune femme se défouler, puis il lui arracha l'oreiller des mains et le jeta au loin. Il lui attrapa ensuite les bras et l'attira tout près de lui, pour obtenir toute son attention.

— Je te l'ai dit, dit-il en la fixant intensément.

Son sourire suggérait qu'il s'attendait à ce genre de réaction de la part de la jeune femme.

— Souviens-toi lorsque nous avons rêvé, ensemble dans la forêt, tu m'as dit que tu ne voulais plus mentir désormais. Mais moi ? Non, j'ai dit la vérité quand j'ai dit que mes mensonges n'étaient pas encore terminés.
— Mais pendant tout ce temps, souffla Hermione. Vous n'avez jamais été en réel danger. Vous étiez pratiquement avec moi tout le temps !
— En tant que Marek.

Hermione se tortilla alors et il relâcha sa prise. Elle se frotta un sourcil tout en réfléchissant, cherchant désespérément à relier les points.

— Bien sûr, tout prend sens... admit-elle alors. Vous étiez exceptionnellement bon, à ce duel, pendant le tournoi, et vous auriez pu me battre. Mais vous ne l'avez pas fait, vous m'avez laissé gagner, dit-elle en le regardant.
— Ce qui n'était pas du tout facile, je dois l'avouer, répondit le Lord en inclinant la tête. Mais c'était la chose à faire. Tu avais besoin de cet argent.

Hermione remonta alors dans ses souvenirs jusqu'au moment où elle avait rencontré Marek pour la première fois, ou plutôt, Voldemort. C'était chez Rogue, dans la maison de l'Impasse du tisseur. Lui et Mag étaient là.

— Vous avez volé les ingrédients du Polynectar.

Voldemort opina.

— Pour... Pour Barty, n'est-ce pas ?

Comment Hermione pouvait-elle oublier ce moment, quand le visage de Voldemort s'était mis à fondre et à se transformer en celui de Barty après qu'elle l'ait sauvé de Menkar ?

Le Lord opina de nouveau avec un petit sourire satisfait. Il était impressionné par sa capacité à comprendre les choses.

Hermione posa une main sur son visage et secoua la tête.

— Je ne comprends pas, dit-elle.
— Je vais commencer depuis le début, si tu n'y vois pas d'inconvénient, dit alors le Lord en haussant un sourcil à son intention.

Hermione baissa sa main et regarda l'homme d'un air implorant. Il l'invita ensuite à s'asseoir sur le lit et elle obéit.

— Voyons voir, souffla-t-il alors. Où tout ceci a-t-il commencé ? Oh, oui...

Il sourit à la jeune femme.

— À la chaumière aux coquillages, acheva-t-il. Quand tu m'as effacé la mémoire. Ou essayé, du moins...

Il secoua la tête tristement comme s'il avait pitié d'un enfant, une chose assez rare sur le visage de Lord Voldemort.

— Je suis parvenu à stopper ton Oubliette, à la dernière seconde, reprit-il alors. En grande partie. Il était bien plus puissant que je ne l'imaginais, et il m'a assommé momentanément. Tsk, tu voulais vraiment m'assommer, n'est-ce pas ?

— Vous avez essayé de me tuer ! répliqua Hermione, sautant du lit.
— Te tuer ? répondit Voldemort, legèrement hésitant.
— Je vous ai dit la vérité parce que je vous faisais confiance, mais vous êtes entré dans une colère noire. La façon dont vous m'avez regardée m'a pétrifiée de terreur !

Voldemort regarda la jeune femme, puis il renifla et se mit à rire, se moquant d'elle.

— Je ne pourrais pas te tuer, même si j'essayais ! s'exclama-t-il entre deux hoquets. Même la plus pure des rages ne pourrait me rendre assez fou pour tenter de tuer mon héritière. Comme je te l'ai déjà dit, j'étais inconsolable de colère, ce que j'avais tout à fait le droit. Tu n'as aucune raison de te plaindre.
— Mais la manière dont vous vous êtes jeté sur moi... souffla Hermione. Vous ne sembliez vouloir qu'une chose, m'étouffer jusqu'à ce que mort s'en suive !
— Oui, je t'ai sauté dessus, répondit Voldemort. Mais te tuer n'était pas exactement ce que j'avais en tête...

Il tenta de rester le plus stoïque possible, mais Hermione nota le rouge sur ses joues. Elle comprit alors et baissa les yeux sur ses mains avec une silencieux « oh » avant de se rasseoir sur le lit.

Voldemort se racla alors la gorge et reprit la parole.

— Quand je suis revenu à moi, je t'ai regardée fuir du cottage en courant. Je voulais te poursuivre, mais ma tête était encore dans le brouillard de ton sort. Ce que j'avais besoin à ce moment-là, était un plan. Donc, une fois que mon esprit fut à nouveau clair, je me suis rendu au seul endroit où je savais que ma présence était requise : ici, au Manoir Jedusor. Chaque membre de ma famille qui avait survécu à la Bataille de Poudlard, devait revenir ici pour se regrouper. Plus que je ne le pensais ont transplané, et il s'est avéré que beaucoup avaient tout simplement fuit, comme des lâches, une fois les Aurors arrivés. Le premier Mangemort que je vis alors fut récompensé de ma fureur, mais j'ai eu assez de pitié pour utiliser le second dans mon plan.

Voldemort renifla, gardant le nez en l'air comme s'il était réticent à continuer de raconter.

— Visiblement, mon plan pour prendre Poudlard par la force est arrivé trop tot, et mon armée trop petite. J'ai donc, puisque je manquais encore plus de fidèles, j'ai songé à une approche plus... subtile.

Il esquissa un sourire machiavélique.

— Comme il est apparu que ta tentative pour effacer ma mémoire a été un échec, cela m'a donné une idée. Utilisant mon propre stock de Polynectar, j'ai transformé Barty Croupons en moi-même et je l'ai envoyé dans le village près du cottage, où il serait trouvé. J'ai sollicité des taupes à l'intérieur de Menkar, pour lui apporter le reste du Polynectar volée dans l'impasse du Tisseur. Si le monde croyait que j'étais inoffensif, alors tous les yeux du Ministère seraient tournés loin de moi, du vrai moi, qui serait alors occupé à restaurer ma légion de fidèles. Penses-y, tout ce temps que j'ai passé à être un homme libre, à faire tout ce que mon travail demandait.

Quand il se tut, Hermione décida d'intervenir.

— Donc, pendant que Barty prétendait être vous à Menkar, vous avez prétendu être Marek pour protéger votre identité ?

Voldemort entreprit alors de dérouler l'écharpe noire autour de son cou, celle qui avait caché le visage de Marek jusqu'à maintenant. Quand il le retira, il le tendit à Hermione.

— Ceci t'appartient, d'ailleurs.

La jeune femme le prit et reconnu la texture... C'était son foulard ! Elle le regarda avec étonnement.

— Tu l'as laissé derrière toi, expliqua le Lord. Cela semblait approprié que je m'en serve pour me cacher, après que tu l'aies porté pour te cacher de moi.
— C'était pour me protéger.
— Oui, eh bien, maintenant, cette écharpe a vécu une vie bien remplie, tu devrais la garder précieusement.

Hermione l'enroula autour de son cou et l'odeur du Lord lui chatouilla les narines.

— Maintenant, dit alors ce dernier. Les rêves étaient plutôt fascinants, vraiment. Après que j'aie envoyé Barty à sa mission, et commencé à chercher plus de fidèles, j'ai eu un autre désir, et un seul : te retrouver. Sans mon héritière, je suis incomplet, et te retrouver est devenu ma priorité. Je n'étais pas bien sûr de par où commencer à chercher, mais une nuit, je me suis endormi avec la pensée de te posséder et, à ma grande surprise, mon esprit a quitté mon corps et t'a retrouvée. Je t'ai vue dormir sur le sol, et d'une manière ou d'une autre, j'ai su que ce que je voyais était actuel. Mon esprit était perdu, la première fois, comment etait-ce possible ? J'ai supposé que ce fût un effet secondaire du Charme Serpentine, quelque chose qui m'avait échappé, puis j'ai compris. Tu es entrée en contact avec Harry Potter, ne le nie pas, je l'ai senti. Mon âme en lui était peut-être morte, mais à travers toi, j'ai été capable d'entrer en contact à nouveau. Après ça, j'ai compris que d'une certaine manière, à un certain moment, une partie de mon âme s'était installée en toi.

Voldemort se tut un moment puis reprit.

— J'ai immédiatement tiré avantage de la situation. Je me suis endormi ainsi plus souvent, juste pour pouvoir t'entrevoir. Dans nos rêves, je t'ai demandé où tu étais, espérant que tu me le dises, me permettant ainsi de te retrouver. Mais cette fois-ci, Magnus, à qui j'ai ordonné d'être traité de la même manière que tous les autres Mangemorts, m'accompagnait partout pendant que je te cherchais. En espérant que tu ne sois pas allée trop loin, nous nous sommes installés dans une auberge, non loin du cottage. Miraculeusement, il s'est avéré que Severus et toi vous vous trouviez dans la même auberge. J'ai gardé cela pour moi, et mit toute mon énergie, à tenter de te faire revenir vers moi.

Voldemort marqua une nouvelle pause, troublé par des émotions semblaient à la fois le blesser et le contrarier.

— J'ai été rebuté par ta réticente à faire ce que le Charme Serpentine impliquait. Je savais que tu fuyais les Mangemorts, mais je savais que je pouvais te convaincre de les rejoindre, d'une manière ou d'une autre, pour mon salut. Quand j'ai compris que tu étais trop têtue pour être contrainte, j'ai décidé que je ne voulais pas seulement que tu reviennes ; je voulais que tu veuilles revenir.

Pendant une seconde, leurs regards s'accrochèrent, bleu contre marron.

— Donc j'ai menti. Je t'ai fait croire que j'étais sur le point d'être exécuté, assis seul dans une des froides cellules de Menkar.

Hermione s'étrangla.

— Vous avez essayé de me faire culpabiliser en faisant ce que vouliez faire.
— En quelque sorte, répondit le Lord avec un sourire en coin. Tu ne voulais pas devenir le nouveau chef des Mangemorts. Ce que tu voulais, c'était moi. Et oui, j'ai utilisé ceci à mon avantage, acheva-t-il sans briser leur contact visuel.

Hermione détourna le regard, sentant ses joues rougir sous l'effet des paroles véridiques du Lord.

— J'ai attendu, silencieux et discret, que tu fasses un mouvement. Bien entendu, tu n'as rien fait, jusqu'au jour de l'exécution, ce qui était parfait, grimaça-t-il. Ça a rendu ma fuite encore plus dramatique avec l'enfer qui se déversait sur toute l'assistance et les gardes !
— Je suis content qu'au moins quelqu'un trouve tout ça amusant, grommela Hermione, regardant le mur. Pendant que j'étais affolée par votre exécution prochaine, vous étiez là à rire avec votre nouveau copain !

Il se pencha vers elle, sa simple présence semblant vider les environs de leur air. Puis, il caressa l'arête de la mâchoire d'Hermione de son index glacial.

— Tellement affolée... répéta-t-il d'une voix suave avant de prendre le menton d'Hermione entre ses doigts. J'ai attendu tellement longtemps d'entendre ces mots de ta bouche...

Hermione sentit son visage rougi et elle remercia la main froide du Lord. Mais elle grimaça quand ses doigts s'enfoncèrent dans sa peau. Il s'avança un peu plus jusqu'à ce que sa bouche soit ton contre son oreille, et il susurra sur un ton aussi acéré qu'une lame de rasoir :

— Alors, qu'est-ce que ça fait ?

Hermione sentit son souffle contre son visage.

— Qu'est-ce que ça fait de savoir que tu as été dupée pendant tout ce temps ? Si je me souviens bien, il devrait y avoir une espèce de fureur sourde, une sorte de trou noir au sommet de ton estomac.

Il la relâcha, mais son visage resta tout près d'elle.

— Tu as dit un jour que tu tombais amoureuse de moi, mais et maintenant ? Qu'est-ce que ton amour dit maintenant ?

Hermione tressaillit sous les mots du Lord, mais elle ne s'écarta pas de lui pour autant,

— Peu importe à quel point vous êtes horrible, peu importe à quel point vos actions peuvent être tordues, mes sentiments pour vous ne changeront jamais.

L'amour n'était pas ce qu'il voulait, mais c'était ce dont il avait besoin, Hermione le savait.

— Nous sommes désormais bien trop liés pour quoi que ce soit d'autre, reprit-elle. Je suis une partie de vous, souvenez-vous.

Il hocha alors la tête si légèrement que la jeune femme crut avoir halluciné. Pendant un moment, il le regarda avec une immense intensité, comme s'il essayait de résoudre le problème de l'univers, puis il cligna des paupières comme s'il se réveillait d'un rêve, mais ce n'était pas avant. Il n'avait plus besoin de rêver pour la voir, c'était la réalité.

Voldemort se leva du lit et observa la jeune femme en silence. Avec un petit sourire, il effleura ses lèvres du bout de son doigt et souffla :

— Tu es mon unique exception.

Le moment vola soudain en éclat quand ils entendirent un grand fracas en bas des escaliers. Tous les deux se ruèrent dans le couloir pour voir ce qui se passait, mais quelque chose par la fenêtre et il quitta la porte pour se pencher par le rebord de la fenêtre. Hermione l'entendit jurer dans sa barbe et le rejoignit rapidement. Le spectacle qu'elle découvrit la pétrifia d'horreur.

À l'opposé du manoir, une foule s'était rassemblée, tenant leurs baguettes levées dans un signe évident de protestation. Ils ne portaient pas les vêtements des Mangemorts, et leurs cris confirmèrent à Hermione qu'il ne pouvait que s'agir d'Aurors. La vue de ces sorciers n'était pas ce qui avait provoqué un pincement dans les entrailles d'Hermione... Rouge, orange, jaune, des flammes gigantesques montaient dans la nuit noir, dévorant tout sur son passage.

Le Manoir Jedusor brûlait.

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