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Chapitre 3

Seulement deux endroits autres que Poudlard, vinrent à l'esprit d'Hermione quand elle songea à où pouvaient se trouver ses amis. Elle savait que les Aurors protégeaient Harry de Voldemort, ainsi que des Mangemorts survivants qui avaient en tête de finir le travail de leur Maître. Si Harry se trouvait à Poudlard, la jeune femme n'avait aucune envie de se trouver dans les environs, car ce serait sans aucun doute envahi d'agents du Ministère. Elle décida donc de privilégier les deux autres destinations. Et, s'ils n'y étaient pas, eh bien... elle ne savait pas ce qu'elle ferait. Elle allait devoir y réfléchir sérieusement.

Le premier endroit qu'elle vérifia fut le Terrier. La maison de Ron Weasley avait été très souvent leur refuge, par le passé. Elle visualisa donc une image du Terrier, cette maison biscornue, et Transplana.

Le bruit provoqué par le Transplanage se répercuta dans les collines et les vallées qui entouraient le Terrier. Prudemment, elle observa l'énorme maison.

Ça a l'air vide... songea-t-elle avec désespoir.

Tout était silencieux, on n'entendait aucun oiseau, même l'herbe ne faisait aucun bruit malgré le vent. Son cœur loupa un battement à l'idée que les Mangemorts soient passés avant elle.

Terriblement inquiète, elle courut à l'intérieur du Terrier.

Les Weasley avaient été comme une seconde famille pour elle. Elle avait eu le cœur brisé en découvrant Fred mort pendant la bataille de Poudlard, elle ne pouvait pas supporter l'idée de tous les avoir perdus.

Une fois à l'intérieur, Hermione regarda autour d'elle frénétiquement, appelant, mais il n'y eut aucune réponse. Merlin merci, elle ne trouva aucun corps, donc cela signifiait simplement qu'ils n'étaient pas à la maison. Elle chercha quelques indices qui pourraient la renseigner sur l'endroit où ils se trouvaient actuellement, mais apparemment, tout le monde avait Transplané.

Avec un adieu silencieux, la jeune femme quitta le Terrier.

Elle songea alors à sa seconde destination et Transplana. Rouvrant les yeux, elle se tenait au milieu d'une rue paisible de la banlieue de Londres. Juste après, elle vit le numéro douze de la Place Grimmaurd. C'était la dernière maison de Sirius Black et le quartier Général de l'Ordre du Phénix. Si Harry et ses Gardiens devaient se trouver quelque part, ce devait être là.

Hermione scanna le voisinage. Elle sortait du lot avec ses vêtements noirs et sa cape, mais heureusement, il n'y avait personne dans les environs. Elle gravit les marches de pierre de la maison et poussa lentement la porte d'entrée. L'obscurité l'accueillit quand elle entra et, comme au Terrier, un silence pesant régnait. Hermione découvrit alors des objets éparpillés sur le sol et songea que les lieux avaient été saccagés.

Elle repoussa la porte après elle et elle se referma en silence.

— DÉGOUTANTS MOLDUS ! QUE LA MAISON DES BLACKS SOIT MAUDITE ! FOUTUS NÉS-MOLDUS ! TERREUR ! ABOMINATION ! DAMNATION...

Hermione jeta un Bombardia sur le tableau de la charmante mère de Sirius. Tout, y compris le rideau qui cachait le cadre, explosa en morceaux qui furent éparpillés dans chaque coin de la pièce. Quand le calme fut revenu, Hermione relâcha son air.

— Désolée, Sirius...

Elle imagina cependant son rire joyeux à la vue de la nouvelle apparence de sa mère.

Les cris de Mrs Black ayant sans doute résonné dans toute la maison, où étaient-ils tous ?

— Il y a quelqu'un ? appela Hermione, un pied sur la première marche de l'escalier.

N'entendant aucune réponse, elle se rendit à la cuisine. Elle eut un hoquet en entrant. Toutes les étagères et les meubles avaient été renversés. Comme dans le Terrier, la plupart de la nourriture avait disparu.

La jeune femme laissa échapper un soupir agacé. Ils ont forcément été là. Ça avait dû devenir trop dangereux de rester, leur présence avait peut-être été portée aux oreilles des Mangemorts et ils avaient dû partir rapidement, vu le bazar. Ils ont dû trouver un autre endroit où se cacher, mais où ?

Hermione se laissa tomber sur l'une des chaises de la cuisine et plongea son visage dans ses mains. Qu'allait-elle bien pouvoir faire ? Elle ne pouvait pas rester ici si le Ministère en connaissait l'existence. Et, si tout le monde était à Poudlard ? Devait-elle y aller quand même au risque de se faire prendre ?

Décidant de faire de ce choix son dernier recourt, elle se mit à réfléchir, à chercher quelqu'un qui pourrait l'aider. Elle songea à quelques compagnons de Gryffondor et à des Aurors qui pourraient avoir suffisamment de sympathie pour la laisser raconter son histoire, mais plus elle réfléchissait et plus ses idées devenaient bizarres.

Si j'allais chez Narcissa Malefoy ? songea-t-elle. Elle était relativement cordiale avec moi quand j'étais avec Voldemort... Peut-être que je pourrais retourner au Manoir, aussi ? Il doit bien y avoir quelqu'un en mesure de m'aider...

À ce moment-là, ce fut la meilleure idée de toutes celles qu'elle avait pu avoir jusqu'à maintenant. Soudain, elle se redressa avec un sursaut. Elle avait dû s'assoupir un moment, la tête dans les mains. À présent bien réveillée, elle réalisa la stupidité de ses pensées.

Aller voir Narcissa pour de l'aide ? Retourner au Manoir ? se dit-elle. J'ai dû devenir folle. Ou alors, je suis désespérée.

Ce n'était pas nouveau pour elle. Elle avait passé les deux dernières semaines à tenter de mettre entre parenthèses sa vie avec Voldemort, mais dès qu'elle allait pour s'endormir, des images et des souvenirs remontaient. Le plus bizarre était que ces rêves lui faisaient regretter ces mois passés avec lui...

Comme son ventre gargouillait, Hermione quitta sa chaise et dénicha un peu de pain et de confiture oubliés dans un placard. Tandis qu'elle mâchonnait le pain, elle chercha avec qui elle avait le plus envie d'être, là maintenant. Ses parents lui manquaient terriblement. Leur amour inconditionnel lui manquait, et aussi, qu'on prenne soin d'elle.

La dernière fois qu'elle avait vu sa famille, c'était il y a un an, lorsqu'elle les avait laissés sur le quai 9 ¾.

Sa mère et son père ne croyaient certainement rien de ce que disait le Daily Prophet sur elle. Ils la croiraient, sans aucun doute. Elle se demanda alors ce que ses parents pensaient sur le fait qu'elle soit devenue la personne la plus recherchée du monde sorcier.

Hermione rigola.

Je me demande bien comment le monde sorcier réagirait s'ils découvraient que mes parents sont des Dentistes, songea-t-elle, amusée.

Elle avait envie de rentrer chez ses parents, juste pour les voir, et les embrasser, mais elle ne serait pas en mesure de rester très longtemps. Elle ne pouvait même pas se cacher du monde sorcier en restant auprès de ses parents Moldus. Peu importe qu'elle reste une criminelle, elle risquait d'amener les Aurors chez ses parents et ils s'arrangeraient alors pour les éloigner d'elle.

Soudain, le pain fut difficile à avaler et elle le recracha. Et si le Ministère avait déjà mes parents ? pensa-t-elle avec horreur. Elle tenta de les imaginer assis tous les deux dans une cellule glacée du Ministère. Ses parents n'étaient que d'inoffensifs Moldus, le Ministère n'avait aucune raison de les arrêter. Mais, il y avait toujours cette forte probabilité que le Ministère ait mis des gens en place pour garder un œil sur eux au cas où elle se montrerait.

— Est-ce qu'il y a encore quelqu'un qui peut m'aider ? soupira-t-elle.

Comme si c'était une réponse, elle découvrit un petit éclat brillant près de son pied, sur le sol. Elle fronça les sourcils et se pencha pour le ramasser. C'était un Galion. Hermione eut un hoquet. Elle le nettoya avec un coin de sa cape. Son esprit se mit aussitôt à bouillonner, espérant que le Galion soit exactement ce qu'elle pensait qu'il était.

Pendant sa cinquième année à Poudlard, elle avait créé des Galions magiques pour l'Armée de Dumbledore, afin que ses membres sachent où se retrouver en secret. Elle avait parlé de ces Galions à l'Ordre et ils avaient trouvé l'idée tellement bonne qu'ils en avaient fait quelques-uns pour eux. Sur le Galion de l'Ordre, il avait un sort de localisation qui indiquait où ils se rendaient et quand. Si jamais ce Galion était l'un d'eux, Harry serait certainement avec eux.

Hermione regarda la pièce de plus près. Elle le savait ! Sur la tranche, il y avait une inscription et une date !

— La Chaumière aux Coquillages, lut-elle. Hier.

À suivre...


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