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Chapitre 18

Le soleil était haut dans le ciel bleu azur. Une belle journée s'annonçait en ce mois d'Août. L'été avait toujours été ma saison préférée. Il y fait chaud, c'est les vacances, on peut aller à la plage, si on a la chance d'habiter à côté de la mer ou de l'océan, ou d'avoir les moyens de partir en voyage. On peut sortir avec ses amis, regarder des films durant des nuits blanches, sans avoir aucun devoir et aucun jour glacial à l'horizon. Enfin, maintenant que je suis officiellement une louve-garou, l'histoire du froid et du chaud ne sera plus un problème pour moi. Mais l'été restera quand même ma saison favorite.

-Ophélie !

Je me tournai vers Yüna qui m'appelait au loin. A ses côtés se trouvaient Tëlm et Leny, et tous les trois semblaient m'attendre. J'attrapais ma valise et les rejoignis.

-Christelle nous a enfin donné le top départ, me prévint Tëlm. Tu es prête ?

Je glissai mon tee-shirt Jurassic Park dans mon jean bleu, un toc qui me venait quand je me préparais à une journée chargée. A mes pieds, j'avais chaussé des converses noires pour être parfaitement à l'aise.

-Plus que prête, m'écriai-je.

Leny et le sorcier-elfe me rendirent mon élan de bonne humeur en souriant. Yüna, elle, se contenta de lever les yeux au ciel. C'était la première fois que je ne la voyais pas dans sa tenue de voyante. Elle était vêtue d'un pantalon troué noir, et d'un tee-shirt rouge avec un léger décolleté. Je me dois de préciser que ça lui va sacrément bien, même si j'ai du mal à l'admettre. Car c'est vrai que la jeune femme est très belle avec ses longs cheveux blancs et ses mèches rouges, ainsi que ses yeux bridés d'ordinaire rouge clair, sur lesquels elle avait posé de magnifiques lentilles bleues. Sa silhouette était fine et quelque peu musclée, et sa peau métisse.

Tëlm remua les bras dans l'air et un portail noir apparut devant nous.

-Ta magie est vraiment flippante, lui fit remarquer Yüna. J'ai l'impression de me jeter tout droit dans un trou noir. T'aurais pas pu, je sais pas moi, avoir des pouvoirs bleus, ou jaunes ?

-Ce n'est pas moi qui ai choisi, protesta le sorcier.

Yüna grogna une dernière fois avant de s'aventurer de l'autre côté du portail.

-C'est quoi cette histoire de couleur ? demandai-je.

-Chaque sorcier a des pouvoirs d'une certaine couleur, m'expliqua Leny. Je suis désolé, mais je ne suis pas sûr que ce soit le moment de poser des questions.

-Oui excuse-moi.

Leny s'avança, et passa à son tour de l'autre côté du voile noir.

-A toi maintenant, me dit Tëlm.

Je me dirigeai à grand pas vers le portail, et, ne voulant pas réfléchir plus longtemps, me ruai à l'intérieur d'un seul coup. En à peine quelques secondes, je me retrouvai dans une ruelle qui m'était totalement inconnue. Yüna et Leny attendaient patiemment, et bientôt, nous fûmes rejoints par Tëlm.

-Alors, Mlle la française, demanda Yüna. Pourriez-vous nous guider dans cette ville qui nous est inconnue.

Je voyais bien qu'elle se fichait de moi et qu'elle s'impatientait.

-Je ne suis jamais allée à Nice. Je n'ai aucune idée de la route qu'il faut prendre. Nous n'avons qu'à demander notre chemin ou aller voir dans une office du tourisme.

Je sortis de la ruelle sans attendre leur réponse. Il n'y avait pas beaucoup de gens, surement que la majorité de la population devait se trouver à proximité des plages (Nice étant une ville de France se situant dans le Sud-Est près de la mer Méditerranée). Je fis signe aux autres de me suivre et m'engageai dans les rues adjacentes. Je ne savais pas où j'allais et suivais les panneaux censés nous guider. C'est alors que nous tournions dans une nouvelle rue que je vis un panneau indiquant notre destination. Je suivis le chemin indiqué et continuai d'avancer. Je remarquai alors un homme, portant lui aussi une valise dans une main, et un ballon de basket dans l'autre. Tiens donc...

-Excusez-moi ! l'interpelai-je.

L'inconnu se retourna et s'arrêta en me voyant, laissant ainsi le temps à mes compagnons de route de me rejoindre.

-Qui êtes-vous ? demanda-t-il, méfiant.

-Nous faisons le stage de basket, vous aussi non ?

Cela me fis un bien fou de pouvoir de nouveau parler ma langue maternelle. Certes, je ne me rendais pas compte que je parlais anglais, mais là, je voyais enfin la différence.

-Effectivement, répondit l'homme. Que voulez-vous ?

-Nous ne savons pas où c'est, pourriez-vous nous indiquer le chemin ?

L'inconnu nous proposa d'y aller avec lui, ce que nous acceptâmes. Nous suivîmes notre guide quand Leny nous murmura quelque chose, à Yüna, Tëlm et moi.

-Il va y avoir un problème, déclara-t-il.

-Quoi donc ?

-Je ne parle pas français.

-Merde ! s'écria Yüna. Je n'avais pas pensé à ça.

-Heureusement que moi si alors, dis-je.

Les trois autres me dévisagèrent, surpris.

-Je me suis renseignée. Les étrangers sont autorisés, ils sont dans un groupe spécial avec des traducteurs parlant anglais, allemand, italien et espagnol.

Je vis Leny se détendre, soulagé.

-Mais nous allons être séparés, fit remarquer Tëlm.

-Il y a de grandes chances pour que je ne sois également pas dans votre groupe, fis-je remarquer.

-Pourquoi ?

-Il vont nous classer par niveau. C'est un stage pour les débutants, mais également pour les plus pros. Evidemment qu'ils ne vont pas tous les mettre ensembles. Ils vont nous évaluer, surement demain, et nous répartir en plusieurs groupes.

-Ils ne faudra pas oublier que nous ne sommes pas venus pour ça, rappela Tëlm.

-A vrai dire, on ferait mieux de suivre les cours, déclara Yüna. Moi aussi j'ai fait des petites recherches. L'un des dirigeants vampire participera à ce stage, mais je ne sais pas dans quel groupe.

-Mais il ne va pas bruler au soleil ? demandai-je.

-Il est très vieux, de plusieurs siècles je crois. Les vampires les plus âgés ne brûlent pas au soleil. On raconte même qu'ils sont capables de se transformer en chauve-souris.

-Tu as des informations sur lui ?

-Seulement son nom. Jack Wexer. Une légende raconte qu'il serait le célèbre Jack l'éventreur. Mais ce n'est qu'un mythe.

-Donc il faut juste qu'on trouve un certain Jack ?

-Ce serait étonnant qu'il vienne sous sa vraie identité. Il va surement se trouver un autre nom. Je ne sais rien d'autre sur lui, désolée. Son dossier est tellement vieux que je n'ai rien de plus.

-C'est déjà mieux que rien, lui dis-je.

-On est arrivés, dit soudainement l'homme qui nous guidait.

Nous nous arrêtâmes de discuter et observâmes l'endroit où nous nous trouvions. Nous faisions face à un grand bâtiment qui semblait assez récent. Les portes de celui-ci étaient ouvertes, montrant une foule de gens à l'intérieur. Les terrains de baskets devaient certainement se trouver de l'autre côté de la bâtisse.

-Merci beaucoup, remerciai-je l'homme.

Il me fit un petit sourire.

-C'était avec plaisir. Appelez-moi John si on se recroise à l'avenir. John Apron.

Et sur ceux, il entra dans le bâtiment.

-On y va ? demandai-je.

-Nous étions censés faire des repérages dans la ville d'à côté, on s'en occuperas demain, tant pis, dit Tëlm.

Je n'attendis alors pas plus longtemps et m'engagea à l'intérieur de l'édifice. Les gens se dirigeaient petit à petit vers une autre pièce, que je vis mener à l'extérieur, de l'autre côté. J'eus alors le temps d'embrasser rapidement du regard le grand hall dans lequel nous nous trouvions avant de me faire embarquer par Leny vers l'endroit où se dirigeait tout le monde. Comme je m'y attendais, de l'autre côté de la bâtisse se trouvaient des terrains de baskets extérieurs, et un peu plus loin, je remarquai des gymnases fermés, pour les terrains intérieurs. J'avais l'impression d'être au paradis.

Une estrade avait été construite et un homme attendait calmement en discutant avec une femme d'un certain âge. Des chaises avaient été installées mais toutes étaient occupées.

-Nous sommes sacrément en avance, fit remarquer Leny. Nous avons encore deux heures devant nous.

-Essayons de chercher des informations, décréta Tëlm.

-Dispersons-nous pour être plus efficaces, ordonna Yüna. On se retrouve ici dans une heure et demie. Compris ?

Nous hochâmes la tête et nous dispersèrent. C'est au bout de dix minutes à tourner en rond que je me demandai ce que je cherchais. Alors que j'allais me mettre à rechercher Yüna pour savoir quel genre d'informations il fallait chercher, je percutai quelqu'un et m'étalai de tout mon long sur le sol bétonné, brûlant à cause de la chaleur. Je me redressai avec vitesse et me retournai vers la personne que j'avais bousculé. Je fus étonnée de me retrouver à nouveau en face de John.

-Encore vous ? s'étonna-t-il. Décidément.

-Désolée. Est-ce qu'on peut se tutoyer ?

-Seulement si vous me donnez votre nom.

-Je m'appelle Ophélie.

-Ravi de faire ta connaissance.

-Plaisir partagé, répondis-je en me rappelant les paroles de politesse que j'avais appris.

-Dans quel groupe vas-tu être ? me demanda-t-il.

-Les pros, enfin, si je réussis les examens. Et toi ?

-Tout pareil. On risque de se recroiser.

-Effectivement.

Soudain, quelqu'un me poussa et je tombai en avant. John me rattrapa de justesse.

-Est-ce ça va ? s'inquiéta-t-il.

-Oui, merci. Tu es glacé, fis-je remarquer en me redressant.

Il me lâcha.

-C'est surement parce que toi tu es brulante.

Je me mordis la lèvre inférieur. Zut, pas pratique d'être à moitié louve.

-Il faut que j'y aille, dis-je.

-Attends, m'arrêta le jeune homme en me barrant le chemin.

Il fouilla dans ses poches et en sortit un petit calpin et un stylo. Il inscrivit rapidement quelque chose dessus et je me dressai sur la pointe des pieds pour essayer de percevoir ce qu'il écrivait. Il arracha alors brusquement le papier du dessus et me le tendit. Je le pris et reconnus des chiffres. C'était un numéro de téléphone.

-C'est mon numéro, me dit-il. C'est toujours utile de connaitre quelqu'un ici, alors... Enfin c'est comme tu veux...

Il paraissait gêné, et sans vouloir mentir, je l'étais aussi.

-Merci, je le mets de côté, dis-je en le glissant dans la poche de mon jean. Maintenant il faut que je te laisse... A une prochaine.

Je m'éloignai d'un pas gêné, sans comprendre pourquoi je rougissais. J'allais vite, sans regarder devant moi, et percutai une nouvelle fois quelqu'un.

-Décidément, grognai-je en me retrouvant à nouveau au sol.

Je me relevai et me retournai pour vérifier que ce n'était pas encore John. Mon coeur rata un battement et je sentis le monde se figer autour de moi. J'étais paralysée et mes jambes tremblaient. C'est une erreur. Forcément une erreur. Mais non. Ces cheveux noirs mi-longs, ces yeux vert... Le garçon que j'avais bousculé semblait tout aussi surpris que moi. Peut-être même plus.

-Bruno... murmurai-je d'une voix tremblante.

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