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Chapitre 12


Comme toujours, Sainte-Mangouste grouillait de monde. Les médicomages couraient dans les couloirs, leur baguette à la main, certains patients déambulaient un café à la main, et les visiteurs se regardaient, l'air perdu.

Je déteste cet endroit, grogna Pansy en croisant les bras sous sa poitrine.

Elle frissonna, se rapprochant de Blaise et Hermione qui se tenaient l'un à côté de l'autre. Théo posa son bras son bras autour de ses épaules et l'attira contre lui, embrassant son front comme il le ferait pour sa petite-sœur. 

Suivez-moi, ordonna Rogue en sortant de la salle d'arrivée.

Drago lia ses doigts à ceux de Harry, le soutenant silencieusement. En voyant les regards accusateurs qu'on leur lançait, il s'éloigna du Survivant d'un pas, les dents serrées. Mais ce dernier remarqua rapidement la situation, et attrapa sa main dans la sienne, les sourcils froncés. Le blond lui lança un regard en coin, hésitant.

On s'en fout de ce que les gens pensent, murmura Harry. Je n'ai pas honte de toi, Dray. Tu es mon copain.

Je ne te l'ai même pas officiellement demandé, ricana Malefoy en secouant la tête. Je manque à tous mes devoirs, on dirait. Sors avec moi, Potter.

Avec plaisir, Malefoy, rit le brun.

Il déposa un rapide baiser sur ses lèvres, se fichant éperdument des regards qu'ils attiraient. Dès demain, le monde sorcier serait au courant qu'il sortait avec un ancien Mangemort. Avec Malefoy. Potter avec Malefoy... de source sûre, Rita Skeeter allait se faire un plaisir d'écrire un article salé sur eux.

Mais visiblement, elle ne connaissait pas encore Harry. Il était prêt à se battre bec et ongles pour protéger Drago.

Etant venu plusieurs fois pour discuter avec les médicomages, Rogue connaissait le chemin menant à la chambre de Ron. Ils parcoururent les couloirs, avant d'arriver devant une porte fermée.

Monsieur Potter, mademoiselle Granger, je vous propose d'y aller seuls, dit-il en se tournant vers eux. Les médicomages m'ont assuré que l'état de monsieur Weasley était stable, et qu'il était conscient de la réalité. Vous ne pourrez pas rester longtemps, cependant, il a besoin de beaucoup de repos.

Merci, professeur, fit Hermione.

La main tremblante, elle ouvrit la porte de la chambre. De l'autre, elle prit la main de Harry, qui lança un regard vers Drago, les yeux embués. Ils entrèrent dans la chambre de leur meilleur ami.

Ron était assis dans son lit, le regard rivé vers la fenêtre. En entendant la porte s'ouvrir, il se tourna dans leur direction. Son visage était tiré par la fatigue :

Salut, les amis, murmura-t-il.

Ron ! s'exclama la jeune femme.

Elle se jeta sur lui, sanglotant sans pouvoir s'en empêcher. Surpris, Ron la serra dans ses bras, puis posa son menton sur son épaule, les yeux fermés pour profiter de son étreinte.

Ça fait du bien de vous voir, chuchota-t-il. 

Hermione se détacha, essuyant les larmes qui roulaient en continu sur ses joues. Mal à l'aise, Harry s'approcha à son tour du lit, ne sachant pas comment saluer son meilleur ami de toujours. Le roux leva les yeux vers lui, et il pinça les lèvres pour ne pas fondre en larmes. La gorge serrée, il tenta de bredouiller quelque chose, mais aucun son ne sortit.

Finalement, le brun imita Hermione quelques secondes plus tôt, et prit puissamment Ron dans ses bras. Cette fois-ci, le rouquin ne put retenir ses larmes et se mit à pleurer silencieusement. L culpabilité lui étreignait la gorge. Il avait voulu tuer son meilleur ami. 

Les médicomages lui avaient dit qu'il souffrait de stress post-traumatique suite à la Guerre. La réalité était souvent confuse, parfois il pensait que Ginny était toujours vivante, d'autres fois il savait qu'elle ne l'était plus. Et ses troubles du comportement... 

Heureusement, c'était guérissable. Les psychologues qu'il avait vus lui avaient assuré qu'avec un suivi régulier, il redeviendrait comme avant. Il garderait peut-être des séquelles, comme des cauchemars, des flash-backs ou encore des difficultés à gérer sa colère ou son stress.

Je suis tellement désolé, sanglota-t-il. Tellement désolé...

C'est moi qui suis désolé, Ron, souffla Harry. Je me suis rendu compte de rien. On aurait pu t'aider... 

Tu n'aurais rien pu faire. Et puis, tu ne peux pas aider tout le monde, mon frère, répliqua Ron en essuyant ses larmes. 

Les garçons se détachèrent. Un petit sourire mélancolique flottait sur ses lèvres. Ses amis s'assirent sur le bout de son lit, et ils lui racontèrent les nouveautés à Poudlard ; comment ils s'étaient malgré tout rapprochés des Serpentards, le couple que formaient Harry et Malefoy...

Ron ne réagit pas mal. Il se contenta de sourire, serrer la main du lion dans la sienne, et déclarer qu'il était heureux pour lui. Une réaction qui changeait de celles qu'il avait pu avoir les semaines précédentes.

Ils comptent m'envoyer dans un institut psychiatrique pendant un mois, leur confia le roux. Ils vont me faire travailler mes traumatismes, le deuil de Ginny... et j'aurais droit à des thérapies de groupe, aussi. J'aurais le droit de sortir lorsque j'irais mieux. 

Harry passa tendrement les doigts dans ses cheveux roux. Il était confiant en l'avenir. Il savait que Ron était capable de s'en sortir. 

Au fait, pourquoi les Serpentards attendent dehors ? demande-t-il. Ils peuvent rentrer. J'aimerais... j'aimerais m'excuser auprès d'eux, aussi. J'ai vraiment été horrible avec eux.

La jeune femme ouvrit la porte et fit signe à leurs amis de rentrer. Pansy était collée à Théo, et adressa un petit signe de la main au rouquin. Drago se dirigea tout droit vers Harry, qu'il prit instinctivement dans ses bras. Il se plaça dans son dos, passant un bras autour de ses hanches pour le garder contre son torse. Blaise déposa un baiser sur la tempe de Hermione, qui rougit doucement.

Rogue, quant à lui, s'adossa contre le mur, à côté de la porte, gêné par toutes ces effusions d'amour. 

Ron s'excusa, longuement. Les serpents acceptèrent ses excuses, bien que restant sur leurs gardes. Après tout, la relation qu'ils avaient eu avec au début de l'année avait été... explosive. Ils discutèrent une bonne vingtaine de minutes, avant qu'une médicomage ne vienne les chercher pour leur demander de partir ; Ron avait besoin de repos.

La petite troupe le salua, les deux lions restant un peu plus longtemps, avant de sortir de la chambre. Toutefois, la voix de roux se fit entendre, hésitante : 

Malefoy ? Je peux... te parler, cinq minutes ? S'il-te-plaît ? J'en n'ai pas pour longtemps.

Le blond échangea un regard étonné avec Harry, qui lui fit signe de rester avec un grand sourire. Si son amant et son meilleur ami pouvaient bien s'entendre, c'était parfait à ses yeux. Rogue ferma la porte derrière eux, encourageant.

J'aimerais encore m'excuser de la manière dont je t'ai traité, dit-il, mal à l'aise. J'étais pas dans mon état normal, mais ça n'excuse pas tout. Je sais que t'as vécu pas mal de trucs, comme nous, et... je te considère pas comme un M-... enfin, bref. Je suis content, pour Harry et toi. C'est con, mais c'est pas étonnant.

Pas étonnant, hein ? répéta Drago avec un léger sourire.

Harry était obsédé par toi, se moqua le rouquin, pendant sept ans, et c'est long, sept ans. Bref, je sais que tu prends soin de lui, ça saute aux yeux, mais j'aimerais endosser le rôle de son meilleur ami cinq secondes. C'est pas contre toi, mais si tu lui fais du mal, je te mettrais mon poing dans la figure.

Deal. J'accepte tes excuses. Et, si ça peut te rassurer... je suis raide dingue amoureux de Harry. Tu n'auras pas besoin de me mettre ton poing dans la figure, la belette. De toute façon, tu n'y arriveras pas, tu cours pas assez vite. Repose-toi, Weasley. On se reverra plus tard.

Drago lui fit un signe du menton, tandis que Ron lui adressa un petit sourire. Il était temps de repartir du bon pied.

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