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Cours.
Cours... cours...
Son esprit le lui criait, hurlait depuis l'instant où il avait osé lever les yeux sur le propriétaire de cette voix qui lui avait glacé le sang.
- aw, mon petit lapin a peur? Il est terrifié,hein? Pourquoi ça ? On est pourtant gentils avec toi, on ne vas pas te faire de mal, on va même te faire du bien, tiens.
Ce murmurant sanglant laissa Eiki pétrifié.
À part se servir du drap afin de cacher sa nudité, il n'arrivais plus du tout à bouger. Les yeux écarquillés, il ne pouvait que regarder les trois vampires face à lui, suppliant l'univers pour que cela ne soit qu'un mauvais rêve.
Il n'était pas stupide, il avait pensé au fait que Nolaili savais où il habitait et qu'il pouvait donc le retrouver pour se venger, mais, il avait pensé, ou plutôt espéré, qu'il n'ose pas s'introduire chez ses propres amis mais, apparemment, il avait eût totalement tord et il allait bientôt payer le prix de l'affront qu'il avait commis il y a de cela quelques jours.
- toi, par contre, tu n'as pas été très sympa.... Tu nous avait promis quelques chose, n'est-ce pas? Et puis tu t'es enfoui, tu n'as pas tenu parole, tu vas devoir y remédier, tu ne crois pas? Lentement, au fur et à mesure qu'il parlait, il s'approchait lentement de l'humain qui se mit d'ailleurs à trembler.
La main tenant encore fermement le tissu contre son bas ventre, Eiki reculait, et plus l'homme aux cheveux blancs avançait, et plus il reculait davantage, jusqu'à ce qu'il se retrouve coincé contre le mur, tout comme lors de leur première rencontre.
Quand le bruit du dos de sa victime heurtant le mur en pierre se fit entendre, un grand sourire étira les lippes rubicondes du vampire, mais avant qu'il ne puisse s'en amuser , il fut poussé sur le côté par Molseng, qui, visiblement, commençait à s'agacer.
- tu peux faire ça plus tard? J'ai d'abord quelque chose à régler.
Denan lâcha un long soupir pleins de déception avant de lui faire signe de faire ce qu'il avait de si important à faire.
Le mercenaire se mit alors accroupi devant le garçon à terre, puis demanda d'une voix neutre:
- où est le médaillon?
Eiki déglutit. Si il lui rendait ce médaillon maintenant, il n'aurai plus aucune manière de négocier, et il perdrai alors une opportunité en or. Si il lui donnait ce médaillon, il serait peut-être bloqué ici à vie.
- I-II... Euh...
- ne me mens pas, je compte fouiller la maison même si tu répond que tu ne sais pas, alors, je te donne simplement l'occasion de nous épargner un remue ménage que nul n'appréciera. alors réponds moi, où est le médaillon ?
- sous mon lit! Il... Il est sous mon lit...
- très bien, indique moi la chambre du doigt, interdiction de bouger, d'accord ? Et si je vois que tu mens, je peux t'assurer que tu le regrettera.
Encore une fois,la voix de l'homme aux cheveux violets se faisait très calme, contrairement à celles de ses deux acolytes, mais n'en était pas moins menaçante pour autant.
Ne voulant tester davantage sa patience qui ne tenait qu'à un file, il lui indiqua l'emplacement de sa chambre et, souffla de soulagement lorsqu'il le vu s'éloigner de lui mais, son répis ne dura que quelques secondes seulement car, Denan n'allait sûrement pas attendre sagement pendant que le plus âgé s'occupait de ses affaires.
- jouons à un petit jeu en attendant, tu veux bien? Au vu de ce que tu faisais avant qu'on viennent, tu risque de bien aimer, mon petit coquin.
Il passa d'une douceur surprenante ses longs doigts osseux dans les cheveux blonds platines du plus jeune avant de les tirer violemment en arrière.
- c'est un peu comme le jeu du loup et du lapin... mais en un beaucoup plus intéressant...le nom de ce jeu c'est... Il rapprocha sa bouche de son oreille, marquant une légère pause afin de le faire languir. " si je t'attrape, je te baise ". Il finit par doucement murmurer.
Alors qu'il réalisait peu à peu le sens de ce jeu, il fut forcé à se remettre débout.
Son cœur battait tellement vite qu'il avait l'impression que chaque battement en était terriblement douloureux.
- Nan- pourquoi attendre? Tu sais pas qui pourrai venir, moins on reste mieux c'est, non? De toutes façons on était sensés l'emmener ? L'homme aux cheveux rouges sortit enfin de son mutisme.
- roh personne viendra, et j'ai bien le droit de m'amuser non? Juste ferme la et regarde. Râla le plus âgé du duo en levant les yeux au ciel.
L'emmener ? Il cru avoir mal entendu. Pourquoi voudraient ils l'emmener?! Se venger et puis le laisser là n'était pas suffisant ? À quoi pourrait-il leur servir?
Peu importe, tout ce qu'il savais, c'était qu'il était dans de beaux draps. Sans mauvais jeu de mots.
- allé, cours mon lapin. Intima finalement Denan d'une voix mielleuse.
- je vous en supplie... Pitié...
Il ne pu bouger. Et, voyant que les secondes passaient et qu'Eiki ne s'exécutait toujours pas, le sourire carnassier du vampire se fana en un coup et avant même qu'il n'ai eût le temps d'appréhender son changement d'humeur, il sentit la main de ce dernier s'abattre à toute vitesse sur sa joue.
- écoute moi bien petite pute, je vais te donner une dernière chance. Je compte jusqu'à trois, et si tu ne commence pas à courir, je te baiserai ici même et je serai bien moins doux, Ok?
Eiki fut prit de panique. Il voulait courir, il devait courir, mais son corps ne lui répondait plus et il ne savait quoi faire pour réussir à le faire obéir.
-un. Une seconde. Deux. Deux secondes. Et-
- je l'ai trouvé, je me casse. La voix gutturale de Molseng se fit entendre, interrompant une seconde fois les festivités tordues de ses accompagnateurs.
- quoi? Tu ne reste pas pour le spectacle? Questionna Denan, l'air ahuri.
Le regard suppliant d'Eiki vint à la rencontre de celui de l'homme, ce dernier pu y voir toute sa détresse mais, il en avait vu des des centaines, des milliers... Le désespoir, la tristesse, des gens prêts à tout pour qu'une main leur soit tendus, des gens qui avaient tout perdus, il avait tout vu, il en avait tué, il en avait aidé, tout dépendait de la somme qu'on lui offrait, jamais de ce que cela pouvait bien lui faire ressentir et ça n'allait sûrement changer.
D'un pas décidé, il tourna les talons et quitta le domicile, par là où il l'avait pénétrés, c'est à dire la fenêtre, non sans un dernier regard en direction de jeune homme qu'il venait de laisser entre les griffes de ses agresseurs.
Eiki n'avait rien à lui offrir en échange, il ne méritait donc pas son aide.
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