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Lentement, l'enchanteur s'avançait vers la pièce à vivre, le regard posé sur Eiki alors que tout ce qu'il voulait faire était de faire demi tour et d'aller s'enterrer dans sa chambre, mais impossible, Alazen demeurait derrière lui, le poussant doucement afin qu'il rejoigne leur partenaire sur le sofa.
Le blondinet n'aillant jusque là pas remarqué leur présence, il se retourna vivement en sentant quelque chose, où plutôt quelqu'un, se cogner contre le dos du sofa, tombant alors nez à nez avec un Sanador visiblement gêné que sa présence se soit faite remarquée.
" oups, désolé je n'ai pas su contrôler ma force." Fit le cadet sous le regard sombre de son aîné alors qu'il peinait à se retenir de ricaner.
Et aussi forte l'envie de se chamailler était-elle, Sanador n'oubliait pas ce qu'il était venu faire en priorité alors, reportant son attention sur le plus petit, il fit le tour du meuble afin d'être face au garçon, lui demandant d'une signe de main si il pouvait s'installer à ses cotés, ce à quoi le jeune homme s'empressa de répondre :
- oh oui, bien sûr ! S'exclama-t-il, surpris par cette question silencieuse. L'aîné était chez lui, pourquoi lui demanderait-il la permission avant de faire quoi que ce soit ?
Et une fois assis côte à côte, le brun demeura silencieux, ne sachant quoi dire. Et plus le temps passait, plus l'atmosphère se faisait pesante et plus commencer une conversation devenait difficile.
Désespéré par le comportement enfantin, bien que terriblement mignon, de son amant, le télépathe se frappa le front quand finalement une idée lui vint soudainement en-tête.
À l'aide de son bras et de sa bouche qu'il fit vibrer contre sa peau, une bruit de pet résonna dans la pièce, faisant se retourner vivement ses deux partenaires, les yeux grands ouverts.
Sans rien dire, ils s'échangèrent un long regard complice avant de regarder à nouveau le télépathe puis de finalement exploser de rire à l'unisson.
Et une fois que leur hilarité commença à se calmer, l'homme au teint ébène donna une petite tape sur l'épaule de l'enchanteur afin de lui signaler que, maintenant que la glace était à nouveau brisé, le moment était parfait pour lui de discuter avec le blondinet de ce qu'il s'était passé plus tôt.
- hm...Eiki...je...je te dois des excuses. Je.... j'était terriblement anxieux à cause d'un problème que j'ai au travail et, à la moindre occasion, je me suis défoulé sur Al et toi et...je n'ai pas d'excuse, ce n'est pas une attitude tolérable. Je ne sais pas si mes mots seront suffisants mais, je suis sincèrement désolé, vraiment. J'aimerai tant te dire que cela ne se reproduira plus mais, combien de fois j'ai promis cela à Alazen et....je fais des efforts, vraiment, crois moi mais....je reconnais avoir ce mauvais caractère que je n'arrive pas à corriger...je ne veux pas que tu te sentes forcé d'accepter mes excuses ni même d'y répondre mais sache que je t'aime et que mon but n'était vraiment pas de vous blesser...
Sanador n'était vraiment pas doué pour les excuses et son monologue chaotique le montrait clairement. Vu la longue relation qu'il entretenait avec Alazen, sans compter le fait que ce dernier lisait littéralement dans ses pensés, il savait avec certitude qu'il n'allait pas mal interpréter ses mots et qu'il n'y aurait pas de malentendus, qu'importe combien ses paroles étaient maladroites, mais là, c'était totalement différent, Et il avait vraiment fait de son mieux afin de se faire comprendre, il n'avait vraiment pas envie que son cadet ne pense qu'il n'avait pas de considération pour ses sentiments ou qu'il avait un quelconque ressentiment à son égard car c'était totalement faux, ses sentiments pour le blondinet ne faisait que s'accroître et bien que ça soit totalement à l'opposé de ce qu'on demandait de lui, il voulait tant le protéger.
- Al m'a expliqué certaines choses tout à l'heure mais...l'entendre de ta bouche est d'autant plus rassurant. Je ne t'en veux pas, j'étais juste inquiet....je...j'ai commencé à penser que je vous dérangeais... Avoua timidement le plus jeune.
Le cœur serré par cette déclaration, l'aîné du trouple passa délicatement ses bras autour du corps de son amoureux afin de venir le couvrir de tendresse.
- Ça ne sera jamais le cas, tu m'entends ? Jamais. Après ce qu'il s'était passé, bien qu'aucun de nous deux n'osaient le dire, on avaient tout deux peur d'ajouter une troisième personne dans la relation mais ce soir là...quand Al est rentré et qu'il m'a parlé d'un humain qu'il avait retrouvé aux frontières de Faloriena, je l'ai tout de suite vu près à ouvrir à nouveau son cœur et...quand je t'ai rencontré à mon tour....j'ai....j'ai finalement compris...
Sanador n'eût besoin de poursuivre, le ton tremblant de sa voix, ses bras qui se resserraient sur le corps frêle de son cadet en disaient long sur ce qu'il ressentait et pourtant, de son point de vu extérieur, Alazen fut en première loge pour admirer des larmes solitaires dévaler les joues du brun, pourtant, rare était les fois où il voyait son partenaire pleurer.
Il avait un mauvais pressentiment, un très mauvais pressentiment.
Et pourtant, il continua d'agir comme à l'habitude le long de la soirée. Maintenant que leurs cœurs semblaient s'être allégés d'un poids, ils purent partager un moment de douceur animé par leur rires résonant en harmonies alors qu'ils s'amusaient à raconter leurs histoires les plus embarrassantes tout en dégustant les pâtisseries achetées plus tôt.
Tout se passait calmement, jusqu'à ce que le petit blondinet ne se tâche le nez de chantilly et que, sans crier gare, Alazen se rapprocha de lui afin de venir le nettoyer à l'aide de sa langue. Sentir la langue chaude de son aîné contre sa peau lui décrocha un long frisson alors qu'il sentit la température de la pièce drastiquement grimper.
Face au visage figé d'Eiki et de ses joues rouges pivoine, les deux aînés purent facilement deviner que leur cadet semblait avoir bien apprécié et, après avoir échangé un regard complice avec l'enchanteur, Alazen s'empara, de son index, d'un peu de crème fouettée qu'il déposa sur les croissants de lunes de son amant puis, il laissa place à son second amoureux afin de laisser ce dernier dévorer les lèvres sucrés de l'humain, chose qu'il se fit un plaisir de faire.
Mais alors que les lippes des deux jeunes hommes s'épousaient , se mordillaient et se suçaient et que leurs langues se frottaient passionnément, le télépathe, lui, après avoir bien sûr d'abord demandé la permission au concerné, se positionna entre les jambes du plus jeune du trio et remonta sa longue robe avant de lui ôter son sous-vêtement.
En temps normal, malgré qu'il ai donné son accord afin d'être déshabillé, Eiki aurait tout de même étè plutôt embarrassé et aurait plus au moins tenté de se couvrir mais, le baiser enflammé qu'il partageait avec le plus grand du trouple lui faisait tellement perdre la tête qu'il n'arrivait plus à penser à quoi que ce soit d'autre, il était bien trop occupé à essayer de suivre ses mouvements mais surtout, il se délectait de chacune des sensations que cela lui procurait, inutile de dire qu'il n'avait jamais rien ressenti de tel. Certes tout les baisers qu'il avait déjà partagé avec ses amoureux étaient spéciaux et terriblement agréables, mais là, c'était différent, il avait l'impression que sa langue était prête à fondre d'un instant à un autre tant celle langue de son aîné était chaude, et cette chaleur ne faisait que progresser vers le reste de son corps, conquérant bientôt toute la surface, lui donnant alors envie d'arracher ses propres vêtements.
Il ne se rappela de ce qu'il se passait plus bas qu'en sentant quelque chose de froid et doux être déposé sur son entre jambe déjà bien éveillé. Confus, le blondinet baissa les yeux sur la région et pu alors constater que l'homme au teint ébène avait mit de la crème fouettée sur son membre et que, sans plus attendre, il s'empressa de l'engloutir, le laissant pénétrer sa bouche jusqu'à toucher sa glotte. Et, en contrôlant ses réflexes vomitifs d'une facilité déconcertante, Alazen faisait de long vas et viens en serrant les joues afin que la chair chaude et humide puisse épouser à perfection le sexe de son amant.
Face à autant de plaisir, Eiki dû rompre à contre cœur le baiser car il était absolument incapable de retenir ses gémissements, et ce, pour le plus grand plaisir des deux plus âgés.
La pièce à présent animé par les cris de l'humain et les bruits de succions obscènes, Sanador décida de s'attaquer au cou de son cadet, baisant sa peau laiteuse encore marqué par leurs suçons, mais alors que ses lèvres traçaient leur chemin, descendant petit à petit alors qu'à l'aide de sa main, il rabattait le col de la robe, son regard se posa sur une étrange découverte.
- hm Eiki? Qu'es-ce?
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